"Ce pèlerinage représente une défaite pour le terrorisme", a-t-il assuré.
Le groupe ultraradical sunnite (wahhabite) , qui considère les chiites comme hérétiques, a dans le
passé revendiqué plusieurs attentats contre des pèlerins.
Les jihadistes (takfiristes) sont considérés comme responsables des attaques ayant provoqué ces
derniers jours la mort d'au moins 37 personnes tandis que des dizaines étaient blessées. Un
attentat à la voiture piégée a fait lundi 14 morts, dont des femmes et des enfants, deux jours après
le décès de 23 personnes dans une attaque similaire.
Pour réduire les risques, les autorités ont renforcé la sécurité et fermé la plupart des principales
artères de la capitale pendant les célébrations.
Abbas Mustafa n'a pas été effrayé par ce contexte tendu. Au contraire, "les explosions ont accru
ma détermination et ma force pour défier" les auteurs de ces attaques, a affirmé ce pèlerin de 63
ans.
Il a donc pris place dans les rangs serrés de la foule qui a suivi la réplique d'un cercueil
transporté à travers les rues jusqu'au mausolée de l'imam Moussa Kazem dans le quartier de
Kadhimiya. Criant et pleurant, les pèlerins exprimaient leur peine en hommage à cette grande
figure du chiisme, la branche de l'islam à laquelle se rattache une majorité de la population
irakienne.
Avec AFP