
10) Réviser régulièrement le document de politique et de stratégie
thérapeutique antirétrovirale.
2. Principes de la prise en charge :
Les principes reposent sur les valeurs universellement acceptées particulièrement
pertinents en matière de VIH et sida. Ce sont :
le respect des droits humains : les droits des PVVIH devront être respectés
en insistant particulièrement sur le respect de la dignité des personnes, la
confidentialité et le consentement éclairé.
l’équité : les services de prise en charge de qualité seront disponibles pour
toutes les personnes qui en ont besoin, indépendamment du sexe, de l’âge,
de la race, de l’appartenance ethnique, de la religion, de la nationalité, du
revenu, du lieu de résidence. On insistera particulièrement sur la
décentralisation nécessaire de l’accès aux ARV.
l’implication de la communauté : la pleine participation des communautés
notamment celle des PVVIH dans la planification, la mise en œuvre et
l’évaluation des services de prise en charge est un gage de succès et
d’efficacité de la réponse médicale au VIH et sida. Le développement d’un
multi partenariat entre les communautés, le secteur public, parapublic, les
associations de PVVIH, les ONG, OBC et le secteur privé sera renforcé.
la prestation de services de qualité : elle devra respecter les normes et
procédures nationales adoptées en matière de prise en charge, de
disponibilité des médicaments et d’attitudes positives du personnel de santé.
le renforcement du système de santé : la mise en place du programme de
prise en charge doit permettre le renforcement du système de santé dans son
ensemble. Le programme visera par ailleurs à améliorer la qualité des
activités de prévention en milieu de soins : conseil et dépistage volontaire, à
l’initiative du prestataire de soins, prophylaxie de la transmission du VIH de la
mère à l’enfant, protection du personnel en milieu du travail, prise en charge
des infections sexuellement transmissibles, de la co-infection VIH/TB et autres
infections opportunistes.
le renforcement des activités de prévention : la mise en place du
programme ne devra pas se faire au détriment des activités de prévention
(mobilisation sociale, IEC, distribution de préservatifs…) destinées à la
population générale et aux groupes cible, et qui devront être renforcées.
la pérennité des stratégies et des services de prise en charge : elle
dépendra d’un engagement national à long terme, d’un partenariat efficace
entre l’Etat, les partenaires techniques et financiers, la société civile et le
secteur privé. Le programme de prise en charge prendra en considération les
besoins organisationnels à long terme en ressources humaines, logistiques et
financières.
Favoriser le développement d’une dynamique sous-régionale : la prise en
charge des PVVIH par les médicaments antirétroviraux notamment, devra
s’inscrire dans une dynamique sous régionale de lutte contre le VIH avec une
vision commune pour la mobilisation des ressources financières,
l’approvisionnement en médicaments et la mise en place des infrastructures
pour la surveillance des résistances.