La psychologie clinique n`a pas bien défini, ni pas bien

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Mário Diógenes Poplade
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Rua Padre Anchieta, 98, 3º andar, Conjunto 06 - Fone (041)225-4139 – São Francisco - CEP 80.410.030 - Curitiba - Paraná
PSYCHIATRIE, PSYCHOLOGIE ET PSYCHANALYSE: SONT-ELLES ÉGALES?
par Mário Diógenes Poplade
- Psychanalyste du Centre de Psychologie Apliqué (CPA) de l’Université Federal du Paraná:
- Licencié ès Pscychologie por la Faculté de Sciences et Lettres Tuiuti;
- Licencié ès Pédagogie pour l’ Université Federal du Paraná.;
- Maître ès Education pour l’Université Federal du Paraná;
- Psychanalyiste avec travail vinculé au Bibliothéque Freudienne de Curitiba;
- Coordinateur de Groupes d’Études sur la Théorie Psychanalityque
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PSYCHIATRIE, PSYCHOLOGIE ET PSYCHANALYSE: SONT-ELLES ÉGALES?
par Mário Diógenes Poplade
Quand j’ai été invité à écrire un article sur mon domaine de travail – qui est la psychanalyse –
j’ai ponderé que plusieurs personnes qui pouvaient le lire, n’ont pas science qu’il y a une grande et
grosse différence parmi la psychiatrie, la psychologie et la psychanalyse.
Puisque c’est ainsi, cet article a comme point de repère l’intention de propicier qu’à sa fin, le
lecteur ait pu, minimalement en faire la différenciation.
Au début, nous pouvons dire que la psychiatrie est un partie specialisé de la médecine. Cette
partie de la santé mental a comme objetif principal éteindre, contenir et traiter les malades mentaux.
Pour autant, elle se sert de la térapeuthique médicamentale, c’est-à-dire, à travers la prescription de
médicaments. La psychiatrie y aura “immergé” dans le discours de la médecine, soit, dans le
Discours du Maître qui a quelques característiques propres et qui n’est pas le cas d’en faire la
description ici. Cependant, pour donner un exemple de comment sont les choses dans la psychiatrie,
nous pouvons dire, comme dans cette direction, j’ai déjà fait allusion dans un autre article entitré
“Sobre o Sintoma: Algumas considerações sob o enfoque psicanalitico”(1), où j’ai écrit que
“Quand quelqu’un met en avant ce qui est communément appelé “sanglot” la sagesse populaire
l’appelle “jojoca”. Le médecin a donné la définition de ce symtôme comme une “contraction
spasmodique diaphragmatique”. Très joli... Mais, c’est ça.
Les domaines de la psychologie
La pshychologie, par son tour, elle est composée de trois domaine officiels et de deux
domaine officieux. Les trois domaines officiels, soit, celles que le cours de graduation “permet” de
pratiquer, sont: la pshychologie scolaire; la psychologie du travail ou de l’organisation et la
psychologie clinique. Les deux autres domaines officieux sont: la psychologie sociale et la
psychologie de l’hospital.
La pscychologie se veut science et profession. Ses cours de graduation forment ce
professionel multivalent, et voici quelque chose qui doit être, au moins minimalement observée
avec un peu plus d’attention. Sinon regardons: sous cette multivalence on propose de “former”, par
elle-même, des psychologues en trois domaines différents, c’est déjà une entreprise très difficile. Le
pire, c’est que les pshychologues veulent travailler dans tous ces domaines... à la fois... Crédencié
pour cela, ils le sont...
Il faut que nous observions que parmi les trois domaines officiels et les deux officieux il y a
la psychologie clinique. Eh bien! Ce domaine s’organise par lui-même comme un vrai “bouteille à
l’encre” où il y a de la place pour quelque chose. Ainsi, on verra que la psychologie clinique, elleaussi, se veut comme science et comme profession, bien qu’elle n’ait pas bien defini ni caractérisé
tant son object d’étude quant son champ d’actuation professionel. Pourquoi? Parce que la
psychologie clinique contient plusieurs lignes térapeuthiques. Et tout le monde la considère comme
si ces lignes ont quelque rapport avec le domaine clinique de la psychologie.
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Alors, dans ce domaine il y a: le comportamentalisme; le psychodrame; la pshychologie
analitique; la bioénérgetique; la gestalt, le systémique et même la psychanalyse qui n’a rien à voir
avec la psychologie clinique. Entre-temps la psychanalyse est considerée comme étant une ligne de
la psychologie clinique. Rien de plus impropre!.
Pour ceux qui veulent s’approfundir dans cette matière, on peut aller à ma thèse de maîtrise
de 1991, entitrée “Psicologia Clinica: Formação e Profissionalização”(2), qui est à la disposition de
tous, dans la Bibliothèque de Sciences Humaines de l’Université Federal du Paraná.
La psychologie clinique n’a pas bien défini, ni pas bien caractérisé son objet d’étude ni ses
branches d’actuation professionnelle
Par l’instant, j’ai voulait appeller votre attention vers l’habitude de la Psychologie Clinique
d’avoir dans son corps tant de lignes, qu’elle doit (c’est une question de logique) avoir tant
d’objets d’étude que de branches d’actuation professionnel. Si ce n’est pas ainsi, l’objet d’étude du
comportamentaliste (le comportament, l’atitude etc.) sera le même du bioenérgiciste et ou du
gestaltiste (la théorie de la bonne forme) et ainsi de suite.
Alors, la conclusion à laquelle on arrive c’est que la Psychologie Clinique “n’a pas bien
défini, ni pas bien caracterisé son object d’étude et ses branches d’actuation professionnel“ (2).
Ainsi, si la Psychologie veut devenir science et profession, elle devra, premièrement, s’inquiéter de
cette particularité présente, qui certainemant, aura d’effets decisifs dans son avenir comme science.
Toutefois, ce que quelqu’un peut considérer ici c’est que la Psychologie, comme un tout, elle
aura été “immergée” dans ce qui s’appelle Discours Univérsitaire qui est le lieu du dogme par
excelence.
Pour que vous pouissez meilleur compreendre de quoi il s’agit dans ce qui concerne aux
Discours, on pourait dire que dans la Psychanalyse, occuper un discours determiné signifie faire
l’utilization d’un certain lieu social, soit, s’utilizer d’une manière sui generis a travers laquelle une
structure clinique s’adresse vers le champ de l’Autre; de comment cette structure clinique s’est
mise en rapport discursif avec l’Autre.
Dans la Psychanalyse tout discours guarde dans soi-même quelques lieus et quelques termes.
Les lieus sont fixes et leur disposition fixée est donnée de la manière suivante:
l’agente
l’autre (prochain)
la verité
la production
Déjà les termes qui font partie du discours sont mobiles. Soit, ils font un roulement et ce sont:
le petit a (le plus de la jouissance; l’object cause du désir ); le $ (le sujet de l’inconscient); le S1
(le signifiant [cachet] maître); et le S2 (le signifiant du savoir).
Alors, je peut dire que le Discours Univérsitaire = S2
S1
a
$
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il met l’Autre (S2) - qui peut être une Culture donnée; une matrice de relations, un Langage,
etc.. Il met l’Autre dans le lieu de l’agent (au dessus, à gauche) parce que, pour lui, le savoir (S2)
ne se présente pas comme altérité; le savoir, dans ce Discours comparaît comme savoir constitué,
déjà donné.
Le Discours Univérsitaire est privilégié d’occupper le lieu de l’agent (dans la partie supérieur
à gauche) avec son savoir (S2) sûr et certain. Mais pour autant, il faut laisser par-dessous le marché
le plus intense refoulement du signifiant maître, son trait unaire (S1) (dans le lieu de la verité, dans
la partie inférieur, à gauche). Mais cette procédure n’est pas gratuite car, en train de faire de l’autre,
le prochain (partie supérieure, à droite) simple objet (le petit a), il y a l’intention de produire, en
série, comme effect des ses implementations, des sujets de l’inconscient ($) (partie inférieur, à
droite).
En d’autres mots, le Discours Univérsitaire a comme caractéristique, le refoulement de son
signifiant de base, son différenciel, sa marque dépossé, son indice de rappel, son essain (S1). Et il
met dans le lieu de l’agente un savoir constitué. À travers cela il fait la transformation de l’autre
(l’élève) en pur dépot de son savoir par lequel il fait l’exigence que tous correspondent à ses
spectatives par le moyen de crédits de valeurs (les épreuves).
En tout cas, cette position retrouve sa justification dans l’objectif de, à la fin d’un temps
cronologique determiné, ses éléves (les prochains) apparaîtront comme une production, comme des
gens porteurs d’ “un sujet de l’inconscient” égal. Cela voulait dire que le Discours Universitaire ne
fait aucune considération sur la possibilité d’avoir quelque subjetivité; d’avoir quelque differénce,
une fois qu’il voulait tous égaux et si possible, avec la même (dé)formation.
Quelques définitions: La psychanalyse n’est pas une science.
À la fin, la Psychanalyse:
La Psychanalyse n’est pas une science. Même si dans une époque, cela était l’un des idéaux
freudiens. La Psychanalyse n’est pas non plus une science, “parce qu’elle est irréfutable”comme a
dit un Karl Popper.
Cependant, il fallait qu’elle soit prise au sérieux: le bavardage ne laisse pas d’avoir ses
hasards. Ou, comme a dit CZERMAK, M. (1991, P. 44), “la psychanalyse est une pratique de
risque pour plusieurs raisons, parmi lesquelles la première (...) c’est que, en étant des sujets du
désir, nous ne savons pas de quoi nous parlons”.(3)
D’autre côté, la Psychanalyse, en obéissance à son attitude éthique, s’est battue sur son statut
comme profission, ainsi comme, si c’est possible et intéressant pour elle-même, se réglementer
dans un “Conseil”; des “Federations”, etc. “Initiatives” de quelques “Secteurs” pour autant il y en
a...
Mais, en retournant à la prétention de faire la définition de la Psychanalyse et en anticipant
que ce sont presque des “lieux-communs”, ces tentatives de faire sa définition par ce que elle n’est
pas, Freud (au moins lui), au long de son œuvre, l´a établie comme:
*“processus à travers lequel nous apportons le matériel refoulé à la conscience du patient”;
*“ méthode de recherche des névroses”;
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*“méthode de traitement” (Freud, 1919, Edição Standart Brasileira das
de Sigmund Freud, vol. 17, p. 201, 260). (4);
Obras Completas
*“la Psychanalyse est le nom de: (1) un procédé pour l’investigation des processus mentaux
qui sont presque inaccessibles à travers n’importe qu’elle autre manière, (2) une méthode (fondée
dans cette investigation) pour le traitement des troubles névrotiques, et (3) un recueil
d’informations psychologiques obtenus au long de ces lignes, et qui graduellement se rassemble
dans une novelle matière scientifique”(Freud, 1923, E.S.B., vol; 18, p. 287). (5)
*“science empirique: n’est pas un système qui apparaît (comme les courants philosophiques)
de quelques concepts basiques nettement définis et, une fois constituée, n’ a plus de place pour de
novelle découvertes. Bien au contraire (...) sonde le chemin en avant à l’aide de l’expérience, elle se
trouve toujours incompléte, elle est toujours préparée à s????? ou modifier ses théories (...) elle
laisse la définition plus précise de ses postulés pour les résultats de son travail futur” (idem,
ibidem, p. 307).(5)
*“science des processus mentaux inconscients”(Freud, 1926, E.S.B., vol. 20, p. 87).(6)
De cette manière il est facile de déduire que, ce qui pouvait caractériser la Psyhcanalyse
comme science aura autant de matériel avec lequel elle traite, que la técnique avec laquelle elle
travaille.
Les pierres angulaires de la psychanalyse et sa spécificité
Freud, aussi a défini comme des pierres angulaires de la théorie Psychanalytique:
1) la pré-supposition qu’il y a des processus mentaux inconscients;
2) reconnaissance des théories de la résistance et du refoulement;
3)l’appréciation de l’importance de la sexualité et du Complex d’Œdipe.
Ces aspects, a dit Freud, “constituent les principaux thèmes de la Psychanalyse et les
fondements de sa théorie. Ceux qui ne peuvent pas les accepter tous, ne doivent pas se considérer
eux-même comme psychanalystes” (Freud, E.S.B., vol. 18, p. 300). (5)
Pour tout ce qui a été exposé, on a pu voir que la Psychanalyse exige, parmi d’autres
concepts, de privilégier le plus fondamental et qui est nommé l’inconscient. Inconscient en tant que
production de savoir. Cela permet de visualiser la spécificité de la question éthique dans
l’expérience psychanalitique à partir de sa proposition d’articuler l’action du vivant avec le désir
inconscient qui l’habite, ce qui, en d’autres mots signifie, que l’éthique psychanalytique est une
éthique consolidé dans le désir.
Cela caractérise combien la vision psychanalytique est pontuelle. Son champs d’opération
porte dans lui-même le sens de la temporalité et de la postérité parce que, en gardant une éthique
attachée au registre Symbolique, n’importe quel effet ne reçoit une signification que s’il est
soutenu dans une chaîne symbolique.
Ainsi, la théorie Psychanalytique a privilégié la théorie du désir inconscient. Désir qui fait la
détermination d’un mouvement persévérant et permanent dans le psychisme, dans la tentative de
rétablir une expérience de satisfaction primaire. C’est ainsi que Freud a montré le désir vinculé au
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Principe du Plaisir et a une satisfaction toujours parcielle, ainsi que, a fait la dénonciation du
caractère tragique du désir ayant vu que c’est intrinsèquement lié à la determinante matérielité du
champ des représentations et à l’absence de sens qui lui donne ses caractéristiques.
La règle fondamentale de la psychanalyse
La Psychanalyse aussi a établi quelque règles. Parmi lequelles, une est foundamentale. C’est
celle qui demande que tout soit dit; et que sur ce “dit” on ne fasse n’importe quelles
considérations d’ordre moral ou philosophique; qu’on ne fasse sur le “matèriel” aucun type de
sélection ou d’évaluation préable, etc. Soit, la régle de la libre association.
Cependant, quelqu’un pourra démander: “Mais, pourquoi ça? Quelle est la finalité de cette
“association libre”?. L’une des possibles réponses pourra être celle que, en énonçant la régle
fondamentale, Freud, ainsi que tout analyste, n’est pas en train de privilégier rien moins que
l’inconscient. Ou, comme a dit LACAN, “On sait que la raison d’être de la régle de la libre
association avait de la consistance en sa valorisation de ce que tout discours inclu: une chaîne
signifiante fragmentée avec ses elements interprétables. À la limite, chaqu’un des elements d’une
phrase pouvait être décomposé et trouver son lieu dans une nouvelle chaîne signifiante qui s’est
croisé avec celle qui premièrement la contenait”(O Seminário, Livro 6, 1958/1959, p. 157).(7)
Enfin, l’ ”invitation” c’est pour que l’analysant dise tout ce qu’il puisse... tant il est ainsi que
le lieu de l’analyste est celui de l’auditeur et sa responsabilité engage tenir en compte que là on
reconnaît ou on anulle le ”$ujet de l’inconscient”.
Une autre réponse à la démande au-dessus formulée serait celle que la Psychanalyse croit que
nous tous, sans excception, nous sommes des malades des mots. Ou, comme a dit DOR, J. (1989, p.
103) “L’inconscient est l’implication logique du language; en effet, il n’existe pas d’inconscient
sans language” (8). Pourtant, nous sommes employés de ce language, et le language (effet d’avoir le
significant Un), est la condition de l’inconscient.
L’utilisation de la parole et le pouvoir subversif de la psychanalyse à travers une éthique
Subvertir la notion de ce qui est le vivant, c’est cet endroit où démeure le véritable scandale
qui est apporté par le discours freudien, car subvertir la notion de que ce qui est le vivant c’est
l’équivalent à subvertir la notion de monde, de valeurs; de vie; d’existence; de sens des choses, etc.
De cette manière, on imaginerait qu’il est clair que la Psychanalyse part de cet endroit et non
d’une affection protopathique ou d’inconscients coletifs. Encore moins, elle a privilégié un type
quelconque de protestation de superiorité ou d’infériorité de l’organe; des bioénergies ou des
analyses experimentales. La Psychanalyse n’est pas centrée dans le self ou dans le comportement;
ainsi qu’elle ne communie pas non plus avec des groupes d’experiences vécues, ni avec des térapies
de groupe ou des théâtralités encore que “mouricaudement” spontanées...
La Psychanalyse a privilegé le bien-dire qui n’est possibilité que par la parole. De cette
manière, la Psychanalyse peut aussi être définie comme une théorie des paradoxes. Elle profite
même de ceux de la logique en des phrases qui provoquent de l’étourdissement sur les personnes
logiques, mais qui, dans la théorie de l’inconscient, trouvent la plus juste solution. C’est pour cette
raison que la Psychanalyse a privilegé, comme défi, défaire par la parole ce qui en a été construit.
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Malgré tout (et même pour cela) le vivant ne sait pas avec certitude de qui ni de quoi il parle, mais
il parle de paroles.
Alors, en partageant du fait que personne ne sait avec certitude ce qu’elle a dit (et par là
même on peut faire l’exclusion de l’idée d’une communication possible), on va à la rencontre de ce
qu’a dit SILVESTRE, M. (1991, p. 29), quand il écrit que “(...) le divan est un lieu de trouvailles,
de découvertes et de rencontres, celui pour qui ces effects se produisent a déconsertante surprise
que pas toujours — c’est même la régle — il arrive à se reconnaître”.( 9)
Ainsi, l’analyste est celui qui privilégie le mot. C’est dans le mot et par lui qu’il prend son
orientation. On a dit que l’analyste est un employé du langage et un ouvrier des mots. C’est de cette
forme que la clinique psychanalytique aussi est définie comme la clinique du bien-dire. De la sorte,
pour effectiver ça, l’analyste doit se servir de l’acte. L’acte analytique qui, avant tout, est éthique.
Pour ne pas conclure
Dans le dessein de résumer dans une métaphore tout ce qui a été décrit dessus, on pourrait y
construire une espèce d’imagination sur un lac placide, avec de l’eau limpide, entouré d’un paysage
rempli de bucolique, où plusieurs arbres et oiseaux a composé un dynamisme qui, parmi vols et
ballancements, ils desinent une choréographie naturelle. En tenant compte ce fantasme, nous
pouvons dire que:
La Psychiatrie, chez le psychiatre, est dans l’orle, en train d’observer les propriétés de l’eau
de ce lac. S’il a cet entendement, il peut déterminer que l’eau est contaminé, qu’elle a quelque
maladie que le psychiatre croit être transmissible. Ainsi il fait la décrétation que l’eau est impropre
pour la consommation ou pour le bain. Alors, il s’autorise à travers des medicaments nécéssaires, à
la curer. Tantôt, il fait l’internation dans un hôpital psychiatrique, tantôt - à cause de super-dosage il la prend pour n‘importe quoi qui peut être jeter dans un vase sanitaire. Grosso modo, il
transforme les personnes en merde; en végétaux ambulants.
Par son tour, la Psychologie Clinique elle est situé dans ce lac comme un petit bateau qui
reste à la dérive dans le vent et se délecté avec le paysage “sauvage—ment” (composé de branche,
gens et esprit) belle. Elle y reste, dans la surface.
La Psychanalyse n’a pas le souci avec ce qui est dans l’orle. Encore moins elle s’occupe de
celui qui voyage sur l’eau, dans la surface des eaux placidés “extasié”avec le paysage où il s’enivre.
La Psychanalyse, par direcction de cure, (dans le sens de guérison) et sans costume de scaphandrier
a sondé le naufragés dans le bas-fond de ce lac, en apportant une petite lampe, à travers laquelle elle
a essayé d’éclairer et dans le possible, de remuer la boue, les dégâts, les naufragés, où des fois, a
retrouvé quelques monstres effrayants, ainsi que quelques trésors qui nous montre que son fond est
quelque chose bien plus dynamique que la surface et que pour cela même est plus que belle ou
salutaire, mais quelque chose de précieux, parce qu’originel, dans celles qui sont ses conditions
exprimées, une fois qu’on a appris que quelques éclairages peuvent être lancés dans ce fond.
Mário Diógenes Poplade
Psic. - CRP 08/1266
Curitiba, mai, 1995
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BIBLIOGRAPHIE
(1) - POPLADE, M.D., Sobre o Sintoma: Algumas considerações sob o enfoque psicanalítico in:
Revista Psicologia Argumento, Ano XIII, N.º 16, Abril, Curitiba, EDUCA,
Editora Universitária Champagnat, 1995.
(2) - POPLADE, M. D. - Psicologia Clínica: Formação e Profissionalização. Dissertação
de Mestrado, Curso de Pós-Graduação em Educação, Universidade Federal do
Paraná, 1991.
(3 ) - CZERMAK, M. - Paixões do Objeto: estudo psicanalítico das psicoses. Porto Alegre,
Artes Médicas, 1991.
(4) - FREUD, S. - Linhas de progresso na terapia analítica (1919); In: Edição Standard
Brasileira das Obras Psicológicas Completas de S. Freud, vol. 17, Rio de Janeiro,
Imago Editora,1976.
(5) - FREUD, S. - Dois verbetes de enciclopédia (1923); In: Edição Standard Brasileira das Obras
Psicológicas Completas de S. Freud, vol. 18, Rio de Janeiro, Imago Editora, 1976.
(6) - FREUD, S. - Psicanálise (1926); In: Edição Standard Brasileira das Obras Psicológicas
Completas de S. Freud, vol. 20, Rio de Janeiro, Imago Editora, 1976
(7) - LACAN, J. -M. - El Deseo e su Interpretación, El Seminário, Livro 6, 1958/1959 , (xérox).
(8) - DOR, J. - Introdução à leitura de Lacan, - o inconsciente estruturado como linguagem, Porto
Alegre, Artes Médicas, 1989.
(9) - SILVESTRE, M. - Amanhã, a Psicanálise, Rio de Janeiro, Jorge Zahar Editor Ltda., 1991.
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