Ces données, si elles sont complétées par le vendeur au moment de l’établissement de la facture
électronique, complèteront le « accounting tooken » (jeton comptable). Elles feront alors partie
intégrante de la facture électronique.
Si l’on envisage d’intégrer les données de la facture électronique directement en comptabilité, il faut
alors envisager de créer d’une part une facture standard et d’autre part un circuit unique de la
facture. Le système ne pourra pas fonctionner automatiquement si le vendeur ne remplit pas le jeton
comptable. Si, comme cela semble être déjà le cas, la facture n’est pas standard (Belgacom,
Carrefour, Systemat, etc.. ont déjà élaboré leur propre facture), les logiciels de comptabilité devront
développer les systèmes d’intégration spécifiques (interface) pour chaque facture électronique. Les
coûts engendrés par un tel développement seront insupportables pour le monde économique et
remettront en cause l’intérêt de la facture dématérialisée.
Le groupe de travail propose donc d’accompagner la facture électronique dune écriture comptable
standard. Cette écriture sera alors injectée dans n’importe quel système comptable sans devoir tenir
compte de l’émetteur de la facture.
D’autre part, grâce à l’écriture standard, si le vendeur ne complète pas le jeton comptable, le
système de l’acheteur peut alors se référer à des tables qui permettront de compléter l’écriture
comptable sur base du numéro de TVA du vendeur. Grâce à l’écriture standard, il n’est pas
nécessaire de créer deux circuits administratifs, l’un dont les données sont complétées dans la
facture électronique et l’autre dont les données ne sont pas complétées.
Si le rôle de l’IEC n’est pas d’imposer une facture standard, l’Institut se doit d’imposer au monde
économique une écriture standard, écriture nécessaire et indispensable à l’outil de travail du
professionnel de la comptabilité.