UNION GENRALE DES TRAVAILLEURS ALGERIENS
Juin 2011
MEMORANDUM PRESENTE PAR
L’UNION GENERALE DES TRAVAILLEURS ALGERIENS
A
LA COMMISSION NATIONALE DE CONSULTATIONS
SUR LES REFORMES POLITIQUES, PRESIDEE PAR
MONSIEUR ABDELKADER BENSALAH
Alger le , 21 juin 2011
A
Monsieur le Président de la Commission
de Consultation Sur les
Reformes Politiques
Monsieur le Président,
J’ai l’honneur et l’amabilité de transmettre à votre honorable personne les
propositions de l’Union Générale des Travailleurs Algériens relatives aux
reformes politiques initiées par Son Excellence Monsieur le Président de la
République.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma haute et parfaite
considération.
SOMMAIRE
INTRODUCTION
PROPOSITIONI DROITS SOCIAUX
PROPOSITION
II DIALOGUE SOCIAL
PROPOSITION N° III LES SECTEURS STRATEGIQUES
PROPOSITION N° IV VALORISATION ET PROMOTION DE
LA SOCIETE CIVILE
PROPOSITION N° V LIBERTE DE LA PRESSE
INTRODUCTION
L’union Générale des Travailleurs Algériens tient tout d’abord, à saluer
l’initiative de son Excellence le Président de la République, Monsieur
Abdelaziz BOUTEFLIKA, d’engager des reformes politiques.
Des reformes, qu’il a voulu larges et globales, pour les enfants de
l’Algérie, l’Algérie de demain qui sera bâtie sur les principes de justice,
d’égalité et d’équité, de renforcement de la démocratie et de la lutte
contre les inégalités dans un cadre de sécurité et de stabilité.
L’UGTA demeure convaincue de la volonté de son Excellence le
Président de la République, de faire de ces reformes politiques l’ultime
étape dans le processus du renouveau national qui a permis de
recouvrer la paix, de relancer l’économie nationale, d’améliorer les
conditions de vie de la population et de concrétiser la modernisation de
l’Etat.
L’UGTA, consciente de l’importance de l’étape actuelle et mue par son
attachement aux avancées du pays, réitère sa détermination à apporter
sa contribution à l’initiative de son Excellence le Président de la
République par des propositions émanant de son authenticité, sa
fondation et sa glorieuse histoire, devenue une référence à travers les
différentes étapes traversées par le pays, heureuses ou malheureuses,
sachant que l’UGTA a toujours adopté une attitude constructive et
responsable dans l’intérêt de la nation.
PROPOSITION I : DROITS SOCIAUX
Dans le but d’assurer le lien entre le progrès social et la croissance
économique, la garantie des droits sociaux fondamentaux par la
Constitution revêt une importance et une signification particulières en
donnant au travailleur sa valeur de participation aux richesses qu’il a
contribué à créer ainsi que de réaliser pleinement son potentiel humain.
Ces droits sociaux fondamentaux sont :
1 - l’accès sur des bases gratuites à la santé et à l’éducation.
2 - la protection de la liberté syndicale, de la pluralisyndicale et du
droit de grève.
3 - le droit à la négociation collective.
4 - la consécration de l’emploi comme facteur primordial du progrès
Social et de la dignité humaine.
5 - l’égalité en matière d’emploi, de rémunération et de promotion
Professionnelle entre l’homme et la femme.
6 - de consacrer une importance conséquente dans la Constitution à la
protection sociale durable, permet de remédier aux difficultés sociales,
de réduire la pauvreté et à conforter la solidarité inter et intra
générationnelle.
7 - l’élimination effective du travail des enfants.
8 - l’élimination de toute forme de travail forcé ou obligatoire.
9 - d’accorder toute l’attention à la protection des handicapés.
10 - La promotion du concept du salaire minimum garanti dans la
Constitution permettra de renforcer la justice sociale et protéger le
travailleur dans son revenu minimum.
PROPOSITION II : DIALOGUE SOCIAL
L’expérience Algérienne en matière de dialogue social est devenue une
référence au plan international et particulièrement au niveau de
l’Organisation Internationale du Travail.
Cette expérience a produit une culture de la négociation, du consensus
et de la responsabilité. Elle a également généré une dynamique de
consolidation du dialogue social à travers le Pacte national économique
et social.
Pour encourager ce processus et lui donner une assise de confortation
de la stabilité sociale et de participation des acteurs socioéconomiques
au développement économique et du progrès social, l’UGTA considère
que les partenaires sociaux prennent toute leur place dans
l’approfondissement du dialogue social.
A ce titre, le tripartisme, valeur indispensable dans l’amplification de
l’essor du développement en matière économique et en matière sociale
de notre pays, doit, pour de fortes raisons et notamment celles relatives
aux objectifs du développement dans tous ses compartiments, être
constitutionnalisé.
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