III) Les limites de la puissance de l`Asie orientale

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III) Les limites de la puissance de l’Asie orientale
A – Les fragilités et les disparités socio-économiques
Crise japonaise en 1990, liée à l’éclatement de la bulle spéculative, suivie d’une décennie de
croissance ralentie. Nouvelle crise financière à partir de 1997, touchant gravement les NPI et le Japon
(Corée du Sud : chute du PIB de près de 6% en 1998).
Ces crises sont dues à la recherche d’un profit à court terme, qui a conduit à des investissements à la
rentabilité incertaine (spéculations immobilières, permises notamment par un système bancaire ayant
consenti des prêts imprudents).
Cependant, retour de la croissance dans les années 2000 (avec des taux de croissance du PIB très
élevés pour la Chine).
Inégalités de développement importantes entre les différents pôles de la région (cf croquis) : IDH très
élevés pour la Japon et les Dragons ≠ Chine, même si la Chine littorale et urbaine a un IDH élevé, et
IDH moyens ou faibles pour les pays en cours d’intégration à l’AO : Thaïlande, Cambodge, Vietnam,
Laos,… Surtout inégalités de développement au sein des différents pôles entre les grandes
métropoles, souvent situées sur les littoraux, et les campagnes (ex : Chine urbaine → IDH = 0,8 ≠
Chine rurale → 0,67).
B – Les faiblesses et tensions politiques
Diversités des régimes politiques : démocraties libérales (Japon, Corée du Sud, Taïwan) ≠ régimes
autoritaires officiellement communistes même si acquis à l’économie de marché (Chine, Vietnam,
Laos).
Tensions Chine/Taïwan (Taïwan considérée comme une province chinoise par la Chine, qui attend sa
réintégration) ; tensions entre le Japon d’un côté et la Chine, Taïwan et la Corée du Sud de l’autre du
fait de la colonisation de ces pays par le Japon dans les 30’s, donnant lieu à de nombreuses
exactions ; conflits territoriaux entre les Etats bordiers de la Chine méridionale pour le contrôle des
îles qu’elle contient ; tensions Corée du Nord/Corée du Sud qui retrouve une forte acuité depuis la fin
de l’année 2010.
Cette diversité politique et le maintien de tensions n’est pas favorable à la mise en place de structures
de coopération économique et à la solution de conflits
C – Problèmes environnementaux et risques naturels
Forte artificialisation des littoraux du fait de l’importance des densités sur ces espaces : populations
mais aussi immenses ZIP sur terre-pleins pratiquant des activités très polluantes →→ pollution de
l’air et de l’eau.
Ces fortes densités accentuent les effets des fléaux naturels (séismes et typhons). Développer
l’exemple de la mégalopole japonaise (séismes de Tokyo et de Kobé, typhons, tsunamis)
→→ Conscience environnementale précoce et normes anti-sismiques.
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