Fiche de révisions : Option

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Fiche de révisions : Option
 Différentielle de la santé et  gérontologie
I/ Conception du risque :
A/En psychologie :
¤ Elle est abordée au travers la notion de prise de risque et cela renvoie a plusieurs choses, en fonction
des auteurs, il y a deux orientations principales :
- Une notion situationnelle de Kogan et Wallach. La prise de risque est dépendante du contexte,
environnement auquel l’individu est confronté. Par exemple, un individu lorsqu’il est confronté a une
situation va devoir prendre une dose de risque. 2 individus dans la même situation n’applique pas la
même dose de risque et 1 individus placés plusieurs fois dans la même situation aura un
comportement différent et donc il n’y aura pas la même dose de risque. On peut donc dire que la prise
de risque est vraiment conceptuel.
- Une notion dispositionnelle de Brémond et Fourcade: C’est ce qui attrait a la personnalité
de l’individu, ses caractéristiques. Chez certaines personnes il peut y avoir des prédispositions a la
prise de risque ( ou pas). C’est un trait de personnalité et c’est donc stable.
Ces deux auteurs travaillent plutôt a proprement parler sur la prise de décision. Ils intègrent dans
celle ci la prise de risque en tant que « goût du risque » c’est a dire est ce que les individus éprouvent
du plaisir a se mettre dans une situation risquée ?
¤ Pour Zuckerman, la prise de risque est rattaché a la recherche de sensations.
Ces gens ont besoin d’être stimulé régulièrement pour atteindre un niveau d’éveil optimal. D’autres,
au contraire, n’ont pas besoin de cette recherche de sensation.
 La notion de prise de risque serait une composante de la recherche de sensation.
Cependant il y a aussi une recherche de danger. Il y aurait de la désinhibition ( c’est a dire se
« lâcher »). Il faut aussi prendre en compte la susceptibilité a l’ennui ( c’est a dire fuir les situations
monotone…), ainsi que la recherche d’expérience et de nouveauté ( intellectuel ou sensoriel).
B/Evolution socio-historique du risque :
¤ Il y a 3 grandes conception historique du risque qui correspondent a 3 périodes différentes :
1/Période de damnation :
¤ A l’époque quand on parle de risque, les évènements associés sont la colère céleste ou la violence
humaine.
¤ Les causes attribuées aux évènements risqués :
- La notion de faute ( personnel ou collective) qui allait déclencher la colère céleste.
Il y a donc une notion de sacrifice pour ne pas attirer les colères de Dieu.
¤ La solution proposée pour faire face aux risque et d’avoir la foi et confiance en cette foi religieuse.
2/Période de risque calculable :
¤ Le type d’événement, il y a :
- les risques choisis = C’est l’idée que d’avoir telle ou telle activité va entraîner un certain
nombre de risque qu’on peut calculer. Et en fonction de cela on va choisir une activité.
- Les périls : ce sont les risques incalculables car ils sont aléatoires, imprévisibles ( tempête…).
Ex/A cette époque, naissance de l’assurance : Au départ elles ne couvraient que des domaines où le
risque n’était pas calculable ( Ex/ A cette époque personne n’était responsable lorsqu’il y avait les
accidents du travail donc les assurances se sont mis a couvrir ces accidents)
¤ Les Causes : Responsabilité individuelle : Bien que certaines choses ne soient pas calculable, d’autres
peuvent l’être et donc c’est a la personne de choisir ou non de prendre le risque.
¤ Solution : Le progrès Scientifique et technique.
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3/ Période du Risque écologique (dans le sens où le risque est lié a l’activité humaine ):
 C’est une conception récente qui remonte a environ les années 80.
¤ Type de risques : acceptables.
Il est difficile ( mais pas impossible) de calculer leur probabilité d’apparition ( mais ce n’est pas
toujours fiable)
Ex : Risque lié aux déchets radioactifs. On sait qu’il y a un risque mais on ne connaît pas sa nature
exact, ni sa quantité etc…
¤ Causes : La gestion collective. C’est a cause de l’organisation collective qu’un sujet est amené a
prendre un risque ou non.
¤ Solutions : Principe de précaution. Il faut faire attention pour avoir moins de chance d’avoir des
problèmes. Mais cela ne peut pas s’appliquer a tout.
II/ Recherche de Lassare et Meiffrein :
 Elles ont travaillés sur cela, pour connaître la représentation du risque selon les générations.
A/Méthode :
¤ 125 personnes interrogés dont 75 sont des étudiants ( 22hommes et 53filles) et 50 parents ( 20
hommes et 30 femmes).
On donne aux sujets une liste de 48 risques (définit par d’autres auteurs dans d’autres expériences) et
on leur demande d’indiquer, les risques qui concernent le plus leur génération, puis ceux de la
génération précédente et enfin les risques qui allaient peut être concerner les générations suivantes.
B/Les items de la liste sont classés dans des catégories :
- idéologique : racisme, intégrisme…
- politique : anarchie, dictature
- économique : chômage
- sociaux : agressions
- santé : cancer, sida
-  : isolement, stresse
- activités : les accidents qui peuvent être liés aux loisirs, travail…
- environnementaux : catastrophe climatique
C/Les résultats :
1/ Mise en évidence significatives entre génération :
¤ Question1 : Quels sont les risques qui concernent votre génération ?
Sida
Divorce
Cancer
Enfants
65%
7%
25%
Parents
30%
22%
65%
¤ Question2 : Risque génération suivante ?
Modification climatique
Guerre
Sida
Obésité
Recherche génétique
Enfants
46%
32%
14%
23%
27%
Parents
18%
16%
23%
6%
10%
¤ Question3 : Risque concernant vos parents ?
Divorce
Enfants Parents
43%
0%
3
Chômage
Maladie
mentale
Solitude
Perte autonomie
Insécurité
Handicap
33%
4%
2%
30%
22%
28%
15%
16%
66%
56%
32%
42%
2/Les risques les plus importants :
1930
Etudiants
Parents
Cancer, handicap,
guerre, isolement,
insécurité,
solitude, perte
d’autonomie.
1955
1980  moi.
2010
Alcool, cancer,
divorce, solitude,
chômage, perte
d’autonomie
Tabac, cancer, sida,
insécurité, pollution,
accidents route,
racisme, terrorisme,
chômage
Obésité, recherche génétique,
déchet radioactif, pollution,
modification climatique,
guerre, disparition des
espèces, insécurité, chômage.
Cancer, sida,
pollution, divorce,
terrorisme, stresse,
chômage.
Sida, violence
urbaine, chômage
¤ Ce qui concerne nos enfants.
¤ Ce qui concerne notre génération
¤ Ce qui concerne nos parents.
3/ Quels sont les risques qui n’apparaissent jamais ?
-
politique : intégrisme
économique : effondrement boursier, faim, misère
sociaux : discrimination, exclusion
 : suicide
santé : aucun  Cela montre bien que le risque est dans l’esprit collectif quelque chose de
nocif pour la santé
activité : accident sportif, empoisonnement, accident nucléaire
environnementaux : inondation, tremblement de terre.
4/Répartition temporelle des risques :
Passe
Passe/présent
Présent
Présent/avenir
Avenir
Alcoolisme,
isolement, accident
domestique/travail,
solitude, maladie
mentale, perte
d’autonomie, conflit
familiaux
Cancer/tabac
Divorce
Stresse
racisme
terrorisme
Obésité, sida,
intolérance,
violence
urbaine,
pollution
Conflit nucléaire, mondialisation,
déchets radioactifs, OGM,
individualisme, disparition des
espèces, modification climatique
III/ Perception des risques environnementaux
1/ Environnement quotidien : sentiment d’insécurité en environnement urbain
¤ Il y a un lien entre les caractéristiques de l’environnement urbain et le sentiment d’insécurité.
¤ Hough (1995) : On demande a des gens s’ils se sentent en sécurité en sortant le soir en milieu urbain
dans leur quartier = 36% non.
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¤ Kennedy et Krahn (1984) : la peur de se faire agresser, voler est plus importante en zone urbaine
qu’en milieu rural.
¤ Fisher (1986) : La criminalité est la raison la plus souvent évoqué parmi les gens qui veulent aller
habiter en zone rurale.
 Quelles conséquences ont ces peurs ? ces sentiments d’insécurités ?
¤ Lavrakas (1982) : La peur d’être attaqué s’accompagnent d’une restriction volontaire de certaines
activités. Exemple : Les personnes sortent moins de leur domicile.
Cette peur est associée a un sentiment d’impuissance face a d’éventuel agression. Pourtant si on
regarde l’environnement urbain, il n’y a pas de causes directement observable qui puissent expliquer
ce sentiment.
¤ Moser et Lidvan : Disent qu’il n’y a pas toujours de lien entre la réalité objective d’une menace et le
sentiment d’insécurité. De même que le sentiment d’insécurité ne peut pas être expliqué par le taux
d’insécurité observé.
V/ Modèle explicatif du sentiment d’insécurité
A/ L’approche environnementale
¤ Une façon d’expliquer ce phénomène c’est d’étudier les caractéristiques de l’environnement
physique et social du lieu de vie des individus.
¤ Leroux : Qualité de l’éclairage urbain = influence sur le sentiment d’insécurité. Donc en les
modifiant cela peut améliorer le sentiment d’insécurité.
¤ Sacco : Compare les grandes villes, petites et zone rurales.
Dans les grandes villes la peut est plus importante que dans les deux autres. Il n’y a donc pas de
différences entre petites villes et zones rurales.
Il y a une corrélation entre la taille des villes et le sentiment d’insécurité ( plus la ville est grande et
plus le sentiment est grand).
 De plus, cela dépend de la rationalité des individus : Il y a plus grandes probabilités de se faire
agresser. Le sentiment d’insécurité dépend aussi de la densité, ou des comportements antisociaux
dans le voisinage.
Bonus sur Sacco : La rationalité des individus est un caractère objectif. La perception des individus
correspond a une perception juste du niveau objectif d’insécurité. Il y a plus de crimes dans les
grandes villes que dans les petites. Mais qu’est ce qu’il y a dans les grandes villes qu’il n’y a pas dans
les petites ?
L’architecture est différente ? la densité géographique est différente ? Présente de comportement
antisociaux dans le voisinage ?
¤ Il y a deux grandes caractéristiques environnementale qui explique le sentiment d’insécurité :
Les incivilités Physique dans l’environnement urbain ( déchets rue, graffitis…) qui se mesure
objectivement et les incivilités sociales c’est a dire la présence d’individu gênant (sdf…)
Lorsque les incivilités augmentent la sensibilité des habitants aux problèmes liés a la criminalité
augmentent. Les résidents perdent la confiance dans les capacité de la police ou du voisinage a
contrôler/prévenir les incivilités.
Lorsque les incivilités montent les délinquants éventuels des zones avoisinantes ou du territoire se
regroupent sur le quartier. Le fait que le nombre objectif de signes d’incivilité montent attire les
délinquants. Cela a pour conséquence d’accélérer le processus de dégradation du paysage urbain et
donc la dégradation de la sécurité du quartier.
Lorsqu’on regarde l’étude de la perception des incivilités par les individus du quartier me sentiment
d’insécurité est plus important dans le quartier où les incivilités sont considérées comme importante. (
Lewis et Salem)
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Hope et Haugh mettent en évidence qu’un niveau d’incivilité important perçu détériore la qualité des
relations du voisinage.
1/ Le fonctionnement territorial :
Cela regroupe l’ensemble des caractéristiques physique d’un environnement avec la conduite des
habitants.
Exemple : L’entretien extérieur des habitations, la personnalisation des habitats, la présence de
symbole de protection des habitats ( clôture…)
Le fonctionnement territoriale ( F.T) c’est le rôle de séparation/distinction entre l’espace privé et le
public, au sein d’un territoire délimité ( ex : le quartier)  il a pour fonction la régulation de la
privacité. Tous les signes de distinction qui vont être physique vont porter des messages non verbaux
de propriété ( manière de dire que c’est a moi).
C’est la séparation entre le territoire des intimes et des étranger. La qualité du fonctionnement
territorial dépend de l’efficacité des signes utilisés = ce sont des indicateurs du contrôle exercé par les
habitants sur l’espace public ou semi public ( par exemple les résidents qui vivent dans un cul de sac)
¤ Merry 1981 : Le FT dans un quartier n’est pas toujours homogènes. La répartition des signes ne
s’étend pas a toute la zone ( Taylor pense aussi cela)
 Il y a une rupture du FT aux limites des quartiers ( parking, terrain vague, topographie qui change).
On appelle cela les espaces troubles. Ils montrent que le sentiment d’insécurité des individus
augmentent dans les zones où les individus n’exercent pas ou peu de contrôle sur l’environnement.
Les gens ont peur car ils ne contrôlent pas mais dans leur organisation ce sont des lieux qu’ils ne
veulent pas s’approprier = paradoxe.
¤ Taylor, Gottfredson et Brower.
¤ Perkins  Il a montré que les signes de personnalisation et d’enrichissement du cadre extérieur de
l’habitat sont plus courant dans les quartiers où le niveau de crainte est moins élevé.
¤ Brown et Altman montrent que les quartiers où il y a moins de vole, c’est là qu’il y a le plus de
signes de territorialités. Ce sont des signes dissuasif pour les voleurs.
¤ Newman en 1972 introduit La notion d’espace défendable. Certain principe d’organisation du
quartier vont permettrent de baisser la perception de la criminalité, mais aussi la criminalité elle
même. Car les signes ont une influence.
 Les caractéristiques de l’espace défendable :
Il y a une délimitation réelle ou symbolique. Ont met en place des signes qui délimitent le privé du
public.
Exemple : Les barrières symboliques se sont les petites haies, les petites clôtures. Cela ne ferme pas
vraiment car n’importe qui peut rentrer. Les barrières réelles se sont par exemple les murs.
Les deux types de barrières font baisser le sentiment d’insécurité. Donc les délimitations renvoie a
l’aspect d’espace défendable.
Cependant pour la qualité de l’environnement cela n’est pas perçu de la même façon en effet une
barrière symbolique est préférée aux barrières réelles. Cependant au niveau du sentiment d’insécurité
quelque soit le type de barrière cela est perçu de la même façon !
Si on compare ceux qui mettent des barrières réelles de ceux qui ont des barrières symboliques. Qui a
le sentiment d’insécurité le plus fort ? Ceux qui mettent les barrières réelles.
Donc en fonction du choix de barrière on sait si les personnes ont un sentiment d’insécurité fort ou
faible. Le choix de barrière est orienté par ce sentiment. Cependant ont a vu que quelque soit la
barrière le sentiment au final est le même ( car le fait d’avoir une barrière baisse ce sentiment)
B/ L’approche socio-démographique :
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On va essayer d’identifier les individus plus sensible que les autres aux phénomènes d’insécurité. Ce
sont des individus a risque car du fait de leur caractéristiques ils vont percevoir une insécurité plus
élevé alors qu’ils ne sont pas plus confronté que les autres aux phénomènes d’insécurité.
Ex : le fait de ne pas pouvoir fuit rapidement, le fait de ne pas avoir les capacités physique suffisante
pour faire face a une agression, l’incapacité de pouvoir assurer la protection du lieu de vie, le fait de
mettre plus de temps que la moyenne a se rétablir d’une blessure physique.
1/ Les groupes sociaux dit a risque :
¤ Les Personnes âgées, les femmes , les groupes socialement défavorisés, les groupes ethnique.
 Bernard 1992 : Il faut bien souligner l’insécurité réelle et celle perçu.
Exemple : Les femmes âgées ont peur de l’agression sexuelle alors que statistiquement c’est faible.
L’écart entre les deux insécurités ( réelle et perçu) est d’autant plus importante quand cela concerne le
viole.
2/Facteurs de stress en environnement spatial :
 Environnement extrême : condition de vie en station spatiale
Pour recruter en mission spatial il faut pas seulement prendre des personnes qui résistent
physiquement mais aussi mentalement. On fait donc des simulation des conditions de vie dans
l’espace sur Terre. Par exemple on se sert des centres scientifiques placé en antarctique pour voir
l’adaptation psychologique des scientifiques en milieu hostile.
Exemple : Pour aller sur la Planète Mars il va falloir 3 ans en tout. Les astronautes d’aujourd’hui se
préparent a cela. Donc on essaye de trouver des méthodes pour anticiper les problèmes et préparer les
individus. Il faut d’abord avoir une bonne connaissance des facteurs de stress. Il y a des facteurs
psychosociaux et physique :
- Physique : Ce qui pose problème c’est la microgravité : le fait d’être en apesanteur. Pourquoi ?
Car cela conditionne les déplacement, les mouvement = répercussion sur le volume d’utilisation de la
cabine spatiale. Dans un environnement plus restreint on prend plus de place a cause de l’apesanteur.
Cela a donc des répercussions sur les relations avec les équipiers car la notion de distance
interpersonnelle n’est pas la même.
Il y a des répercussions sur le plan sensoriel. On ne sent plus son corps de la même
façon. C’est désagréable car le fluide corporel ne circule pas de la même façon.
- Les facteurs sociaux :
- Les isolements : séparation physique et sociale
- Perte des rôles sociaux ou restriction a un seul rôle social
- Frustration ( sexuelles…)
 Mais en même temps cela resserre les liens aux seins du groupes.
- Le confinement : insuffisance d’espace ( pas d’intimité)
L’impossibilité de sortir, se sentir prisonnier du groupe ( Crowding )
- Danger :
- Les accidents au décollage, atterrissage et autre dysfonctionnement.
- Les expositions éventuelles aux radiations
- la sortie de l’astronaute a l’extérieure de la navette ( « appel de l’espace »)
- Les facteurs  sociaux :
- Travail et occupation : hyperactivité ( entraîne un risque d’épuisement) et l’hypoactivité ( source
d’ennui et de réaction dépressive)
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Conséquence de ces facteurs de stress = Les manifestation de stress en environnement spatial (
symptôme de perturbation)
¤ On observe les manifestations de stress dans 4 domaines :
- Emotionnel : trouble de l’humeur, perte de confiance en soi…
- Relationnel : méfiance, baisse des relations
- Physique ou somatique : hypersomnie, insomnie, trouble digestif ( il faut faire attention car
c’est des problèmes qui peuvent apparaître pour des raisons biologique. Ici on regarde
l’apparition symptomologique qui est dû au stress)
- Occupationnel : baisse de motivation, de travail…
¤ Le syndrome mental de l’espace ( Rivolier en 1989) : cela décrit différentes phases par lesquelles
passent les astronautes :
- la phase d’alarme. C’est au tout début de la confrontation a la situation. Elle est très courte et
c’est le moment où l’individu a l’idée de fuite.
- La phase de résistance c’est la mobilisation de toutes les capacités adaptatives pour faire
disparaître la phase d’alarme. Cette phase est caractérisé par les réactions contestataire et
agressive vis a vis du groupe. Dans le cas où la situation perdure ou que la situation de stress
est toujours présente on arrive a la 3ième phase.
- La phase d’épuisement c’est l’acceptation de son impuissance. Etat de passivité et
d’indifférence aux situations extérieures. Ce n’est pas un trouble de l’adaptation car c’est une
situation normale compte tenu de la situation.
¤ La méthode de sélection psychologique des astronautes :
C’est une méthode de sélection prédictive : On essaye de prédire qu’elle sera l’adaptation d’un
individu a une situation  On veut identifier les individus présentant les caractéristiques les plus en
adéquations avec l’environnement.
On regarde les traits de personnalité qui peuvent augmenter ou baisser les risques d’attraper certaines
maladies. On fait aussi la détection de traits pathologique dans la psychologie de l’individu.
On regarde aussi les valeurs personnelles et interpersonnelles  un individu peut dire que tel ou tel
comportement est désirable ou non dans une situation. On essaye de déceler cela dans le but de
former un bon groupe.
On regarde aussi le style de leadership c’est a dire qu’un individu sera le supérieur hiérarchique donc
les attentes des subordonnées sont différentes par rapport a leur chef, il faut donc trouver quelqu’un
qui réponde le mieux aux attentes.
3/manifestation de stress en environnement polaire :
 C’est un environnement isolé et confiné
Le continent antarctique n’est accessible qu’a une certaine période de l’année a cause de la formation
de la banquise. On ne peut y aller ou en partir, qu’en été.
Cazes et Al en 1989 travaillent sur les manifestations de stress.
Rivolier en 1989 décrit un syndrome mentale d’hivernage similaire a celui spatiale.
¤ On fait un regroupement des manifestation de stress en environnement polaire ( Deschamps en
2003).
Il y a 5 grandes réactions chez les hivernants qui ont des difficultés d’adaptation :
- L’hostilité : caractérisé par des manifestations relationnelles qui traduisent une certaine
hostilité.
Exemple : Plus je gueule sur les gens moins j’ai de problème physique car je me sens mieux.
- Réaction défensive : Mode de fonctionnement très mentalisé. Cela fait appelle a la cognition
des individus = réaction de méfiance. La personne fonctionne de façon très rigide dans sa
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manière de travailler. Elle s’associe a certain comportement = rumination a caractère
obsédant. Cela créer des troubles plutôt neurologique = migraine
Réaction anxio-dépressive : Cela créer une souffrance chez l’individu, c’est pas forcement
pathologique car ici la cause c’est la situation. Cela créer des troubles somatiques comme des
troubles du sommeil, manifestation émotionnelle, anxiété, culpabilité, manque de confiance,
baisse de l’estime de soi.
L’hyper investissement professionnel : Cela peut avoir des avantage ( augmente le
rendement) mais du point de vue du groupe cela baisse la cohésion. De plus l’individu peut
s’épuiser : trouble physique.
La négligence : cela touche la sphère professionnelle ( désintérêt pour le travail), sphère
relationnelle, négligence des règles sociales élémentaires ( comportement inapproprié dans la
relation aux autres). Ils négligent leur propre santé ( inversion du rythme veille sommeil)
 L’hyper investissement professionnel est la manifestation la plus intense/importance du syndrome
d’hivernage dans la phase d’alarme ( début).
¤ Les troubles adaptatif d’hivernage (2003, Deschamps) :
 Les individus n’arrivent pas a s’habituer a la situation.
Cela commence par l’hyper investissement, ils se mettent a travailler plus pour oublier leur problème.
Puis cela se transforme en réaction défensive qui leur permet de poursuivre leur activité et de
travailler de façon plus rigide. Puis il adopte une attitude de méfiance, l’individu veut se protéger vis
a vis du groupe. Cela laissera ensuite place a la réaction anxio depressive car l’individu se rend
compte qu’il ne peut pas modifier sa condition de vie. Elle évoluera ensuite vers la négligence = il sort
donc d’un réaction anxio depressive par la négligence. Puis cela amène a l’hostilité.
 Donc dans l’ordre :
- l’hyper investissement
- réaction défensive
- anxio depressive
- négligence
- hostilité
¤ Dans le syndrome mentale de l’hivernage on voit que :
- l’hyper investissement
 alarme
- réaction défensive
- anxio depressive
 résistance*
- négligence
- hostilité
 épuisement ou acceptation
*résistance : l’individu test le caractère contraignant de la situation tout en regardant ses moyens
d’action. Cette phase de résistance permet de modifier la source de stress du départ.
¤ La notion de sentiment de contrôle est importante pour comprendre la différence entre trouble
adaptatif d’hivernage et syndrome mentale d’hivernage.
¤ Le trouble adaptatif d’hivernage  Le fait de se réfugier dans l’hyper investissement est un refuge
c’est a dire qu’il repousse les frontières de la confrontation au réel. L’individu ne perçoit pas vraiment
la source de stress de la situation.
La réaction défensive va dans ce sens = cela maintient dans un état d’illusion et il ne perçoit pas ce qui
est stressant. A la suite de la phase d’illusion, elle va devoir se confronter a la réalité = phase anxio
dépressive. C’est une phase d’effondrement. Tout ce que je ne voulais pas voir je le prend en pleine
figure de façon plus intense.
J’avais une forme de semi adaptation qui n’était pas efficace et d’un seul coup l’individu voit qu’il ne
contrôle rien et cela est intolérable pour lui.
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La résignation apparaît après l’effondrement mais cela n’a pas de valeur positive. Je vais tout négliger
car les efforts que je fais n’ont pas d’importance.
Puis il y a la phase de contestation c’est une tentative de reprise de contrôle de la situation en tentant
de contrôler le groupe mais je suis désagréable.
 3 phases du groupe adaptatif.
¤ Le trouble adaptatif c’est le trouble de la prise en compte du caractère incontrôlable de la situation
mais aussi de l’acceptation du caractère non contrôlable de la situation.
Exemple : Je ne le vois pas et quand je le vois je ne l’admet pas.
¤ On comprend que des gens puissent vivre cela dans des situations quotidienne intense.
Exemple : Le deuil. On ne veut pas le voir tant qu’on est très occupé a préparer l’enterrement mais dès
que tout est fini = effondrement.
¤ Schéma du trouble adaptatif :
- l’hyper investissement
- réaction défensive
- anxio depressive
- négligence
- hostilité
Illusion
effondrement
résignation puis contestation
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