Des variantes en sont : - la microscopie électronique par transmission (MET) le faisceau
d’électrons traverse l’échantillon. L’image est due à l’absorption différentielle des électrons
par les différentes structures de l’échantillon.
- la microscopie électronique à balayage (MEB) : l’objet observé
est massif et est bombardé d’électrons. Les électrons incidents ne le traversent pas mais ils le
pénètrent et subissent des chocs avec les atomes qui provoquent l’émission de rayons X , et
d’électrons secondaires. Ces rayonnements réémis sont analysés et fournissent une image en
trois dimensions de l’objet étudié.
B. LA PREPARATION DES CELLULES :
1. L’OBSERVATION DE CELLULES VIVANTES :
Celle-ci n’est possible qu’en microscopie optique. La microscopie électronique ne
permet pas de réaliser des observations vitales. On utilise fréquemment des colorants
vitaux ( ex : rouge neutre pour les cellules végétales) qui n’altèrent pas le
fonctionnement cellulaire.
2. L’OBSERVATION DE CELLULES MORTES :
C’est le cas de la plupart des observations d’histologie végétale, puisque les
caractéristiques de la paroi des cellules suffisent à caractériser un tissu. Cependant,
quand il s’agit d’observations de cellules complètes (végétales ou animales), et qu’il
s’agisse de microscopie optique ou électronique, tuer les cellules revient à les fixer :
la fixation est la première étape d’une observation de cellules mortes.
a) la fixation : les préparations de microscopie électronique sont fixées au tétroxyde
d’osmium. On peut également accentuer, voire créer des contrastes.
b) la création de contrastes :
) technique du contraste positif : on fixe des atomes métalliques
denses aux électrons sur les structures cellulaires que l’on souhaite observer . A l’observation,
celles-ci apparaissent opaques dans un environnement transparent : le contraste obtenu est
positif. Le métal utilisé peut être intégré au fixateur : c’est le cas de l’osmium du tétroxyde
d’osmium.
) technique du cryodécapage : il s’agit d’obtenir, grâce à l’action du
froid, des coupes de cellules ou d’organites selon des surfaces non planes, dont les
irrégularités correspondent à des détails structuraux. La technique comprend trois étapes .
(i) la congélation : l’objet vivant est congelé très rapidement, de
façon à éviter la formation de cristaux de glace (qui lèseraient
les structures fines ) par immersion dans l’azote liquide. La
température s’abaisse d’une centaine de degrés en moins
d’une seconde.
(ii) L’obtention de la surface : la préparation est placée sous vide
à –100°C. Dans ces conditions, l’objet se fracture, lorsqu’on
le coupe , suivant des surfaces de faible résistance : c’est la
cryofacture. Quand la surface est enrobée de glace ( par
exemple des restes de milieu hyaloplasmique), la sublimation
de la glace accentue le relief : c’est le cryodécapage.