Ornicar17

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Mais où est donc Ornicar ?
Atelier de réflexion sur la langue française
On s’interroge, on fait des recherches, on échange et on partage. On essaie de nourrir sept
rubriques : les bizarreries, des précis linguistiques, les fautes de langue, les expressions
imagées, les astuces mnémotechniques, les étymologies étonnantes, les devinettes et les jeux
de mots et de lettres.
Site internet : http://jacge.nguyen.free.fr/ornicar/
Séance du 17 novembre 2011
Bizarreries ou anomalies
 Pourquoi drolatique n'a pas d'accent circonflexe, alors que drôle, drôlement, drôlerie,
drôlesse, drôlet en ont un ? Tous ces mots sont pourtant de la même famille.
 Pourquoi dit-on le héros, les / héros (sans faire la liaison, parce que c'est un h aspiré) et
l'héroïne, les_héroïnes (en faisant la liaison, parce que c'est un h muet) ? Stupéfiant, non ?
Tous les dérivés de héros ont un h muet : héroïque, héroïsme, héroïnomane...
Précis linguistique
 Formes de politesse ou de modestie. Vous, désignant une seule personne, a généralement
quelque chose de cérémonieux, de poli, de respectueux : Vous nous disiez donc, Monsieur le
président... Nous, mis pour je, est un pluriel dit « de majesté » ou « de modestie ». Cette
forme est employée dans le style officiel par les souverains, par les évêques, et, en général,
par les personnes qui ont caractère et autorité ; dans les préfaces et ailleurs, elle permet à
certains auteurs d'éviter le « moi » haïssable : Nous, Christian XVI, par la grâce de Dieu roi
d'Alfanie... (J. Lemaître, Les Rois). Nous ne prétendons rien établir ici de rigoureux (Hugo,
Ruy Blas, Préf.). [...] Hist. L'emploi du pluriel dit « de majesté », qui substitue nous à je,
remonte à l'époque des empereurs romains : ceux-ci, à partir de Gordien III (238-244),
disaient nos en parlant d'eux-mêmes ; cet usage a amené naturellement un vos de politesse,
surtout depuis Dioclétien, l'empire étant alors partagé entre plusieurs personnages. L'emploi
du nous de majesté, imité ensuite par les autorités administratives et ecclésastiques, a passé
dans la langue officielle des souverains et de certaines personnes constituées en dignité. Le
vous de politesse, désignant le souverain à l'origine, a fini par s'employer dans la langue
courante pour exprimer la déférence. [M. Grevisse, Le Bon Usage]
 Nom collectif suivi d’un complément au pluriel (accord du verbe)
Ce problème d’accord se présente dans de nombreux cas où le sujet est formé d’un nom et
de ce qu’on peut appeler, suivant la terminologie du Bon Usage de Maurice Grevisse, un «
pseudo-complément » : l’accord se fait soit avec le nom, soit avec son « pseudo-complément
», selon que celui-ci ou celui-là frappe le plus l’esprit, et que l’on considère les êtres ou les
objets dont il s’agit, ou bien comme formant essentiellement un ensemble, ou bien en détail,
dans leur pluralité. Ainsi : Une foule de malades accourait (c’est une foule qui accourt) mais
: Une foule de gens diront qu’il n’en est rien (chacun d’eux dira…). Dans ce dernier cas, la
subordination logique l’emportant sur la subordination grammaticale, on parlera d’accord
par syllepse. Cet accord par syllepse est parfois obligatoire : après la plupart, ainsi que
nombre et quantité, employés sans déterminant, l’accord se fait avec le « pseudocomplément ». Dans le cas d’ensemble, on écrira aussi bien : l’ensemble des intéressés a ou
ont protesté.
L’accord dépend du sens des mots, mais aussi de l’intention de l’auteur. On trouvera donc :
Un grand nombre de soldats fut tué dans ce combat (Littré) et Un grand nombre de soldats
périrent dans ce combat (Académie).
En particulier dans le cas d’un nom numéral au singulier suivi d’un complément au pluriel,
l’accord peut se faire avec ce complément ou avec le terme quantitatif quand la personne qui
écrit arrête son attention sur celui-ci plutôt que sur son complément. L’Académie admet les
deux possibilités : Une quinzaine de francs suffira ou suffiront pour sa dépense.
[http://www.academie-francaise.fr]
 Prétérition, du latin praeteritio « omission », de praeterire : Rhét. Figure par laquelle on
attire l'attention sur une chose en déclarant n'en pas parler (ex. Je ne dirai rien de son
dévouement, qui…; pour ne pas parler de…; Dupont, pour ne pas le nommer). Parler
d'une chose par prétérition.
Ne dites pas, n’écrivez pas
Le mouvement écologique...
Dites, écrivez
Le mouvement écologiste... Les suffixes -ique (nature,
qualité) et -iste (caractère, opinion) induisent des sens
différents,
comme
pour
anarchique/anarchiste,
bouddhique/bouddhiste, évangélique/évangéliste... Un
journal est écologiste (« écolo ») s'il défend
l'environnement ; il est aussi écologique s'il est imprimé
sur du papier recyclé.
Les activités éducatrices de l'école...
Les activités éducatives de l'école... Est éducateur ce qui,
sans spécifiquement viser à l'éducation, la favorise (« Le
pouvoir éducateur des attitudes parentales... »). Est
éducatif ce qui est conçu et réalisé en vue d'une formation
(« Des livres, des films, des jeux éducatifs favorisent
l'éveil de l'enfant »).
Égoïste, il n'écoute personne...
Égocentrique, il n'écoute personne... Égocentrique (du
latin ego, « moi », et « centre ») = qui ramène tout à luimême, les autres n'étant qu'un miroir. Égoïste = qui fait
toujours passer son intérêt avant celui des autres. Égotiste
= qui a le culte de son moi, s'analyse en public, disant
souvent : « Moi, je suis quelqu'un qui... »
Ces rires et ces larmes emmêlés...
Ces rires et ces larmes entremêlés... On ne peut emmêler
(embrouiller, enchevêtrer, enrouler en désordre) qu'une
même chose ou des choses identiques (« Le pêcheur
emmêle sa ligne », « Des cheveux tout emmêlés... »).
Mais on entremêle (on mêle ensemble) des éléments
différents, voire disparates (« Des textes de diverses
origines, entremêlés pour produire une synthèse... »).
La sympathie obligée de l'avocat pour L'empathie obligée de l'avocat pour son client...
son client...
Sympathie (du grec sumpathei, « participation à la
souffrance de l'autre ») = similitude de vues entre
personnes, sentiment chaleureux et spontané dans la
relation (« Des gens sympathiques... », « Marquer sa
sympathie... »). Empathie (de en, « dedans », et pathie,
« ce qu'on éprouve ») = faculté de partager ce que ressent
autrui, de se mettre à sa place, de comprendre ses
réactions (« Tout le pays est en empathie avec les
sinistrés... »).
[B. Laygues, Evitez de dire... Dites plutôt...]
Expressions imagées

Balayer devant sa porte. Signification : Voir et régler ses propres erreurs avant de
critiquer les autres. Origine : Dire à quelqu’un de "balayer devant sa porte", c’est lui
demander de s’occuper de ses propres affaires avant d’essayer de régler les problèmes des
autres. La porte représenterait la situation ou la personne elle-même, et le balai serait une
image de la solution à ces problèmes. Il faut donc s’occuper de ce qui nous regarde avant
d’essayer
de
s’immiscer
dans
la
vie
des
autres.
[http://www.linternaute.com/expression/langue-francaise/]
 Un sourire en brin d'herbe : un sourire plein de mystère.

Sauter du coq à l'âne : quand deux animaux s'accouplent, on dit que le mâle couvre ou
saillit la femelle. Il n'est que de voir le coq sauter de poule en poule dans une basse-cour
pour se rendre compte que saillir et sauter sont deux formes d'un même verbe (cf. « sauter
une nana »). Si les poules en chaleur sont trop peu pour satisfaire l'appétit sexuel de ce
chaud lapin, il arrive que l'on assiste à une « saillie du coq en l'ane », c'est-à-dire que l'on
voit avec stupeur le coq sauter sur une cane. L'amour ne connaît pas de frontières ! Le mot
ane (sans accent circonflexe) est l'ancien nom de la femelle du canard (du latin ana). La
forme première de l'expression « saillir du coq en l'asne » montre qu'il y avait déjà au XIVe
siècle une confusion entre l'ane et l'âne. N'étant plus comprise, l'expression se verra attribuer
son sens actuel. A l'appui de cette hypothèse, Claude Duneton cite une autre expression du
terroir : « autant que le coq au cul de la cane », qui dans le Roannais a le même sens que
« mettre un cautère sur une jambe de bois ». [Bernard C. Galey, Du coq à l'âne]

Un enfant de la balle : le terme s'applique aux enfants de comédiens, mais il vient du
jeu de paume. Dans son dictionnaire de 1690 Furetière écrit : « Enfant de la balle : enfant du
maître d'un jeu de paume, qui est très exercé malgré son jeune âge et avec qui il est
dangereux de se mesurer. » Les salles de jeu de paume portaient le nom de tripot. Le jeu
perdant de sa vogue, les salles fermeront les unes après les autres au XVIIIe. Transformées
en salles de jeux (d'où le sens actuel de tripot) ou en salles de théâtre. L'enfant de la balle
passera de la famille du sport à celle du théâtre. [Bernard C. Galey, Du coq à l'âne]

Avoir maille à partir avec quelqu'un : au temps de la cour des Miracles « n'avoir ni
sou ni maille », c'était être pauvre entre les pauvres. La maille (du latin medialia, « demipièce ») était une piécette de cuivre. Comme l'obole, elle valait un demi-denier, le 24ème
d'un sou. C'était la pièce habituelle que le bourgeois jetait aux miséreux qui se pressaient sur
les degrés des églises, provoquant à tout coup batailles et disputes. Impossible en effet pour
les gueux de se partager une maille, de la départir, comme on disait alors, car c'était la plus
petite pièce de monnaie existante. Il ne leur restait plus qu'à se la disputer, sens actuel de
l'expression. [Bernard C. Galey, Du coq à l'âne]

Ne pas valoir un fifrelin : il existe en Allemagne de petites girolles au goût poivré qui
portent le nom de « Pfifferling » (diminutif de Pfeffer, « poivre »). En allemand, ce même
mot désigne aussi des choses sans valeur. Du type des nèfles ou des prunes. Le terme ayant
franchi le Rhin, les oreilles françaises assimileront le fifrelin à un petit fifre. Le mot rentre
dans une autre locution : « ne plus avoir un fifrelin ». Ce qui fait dire à certains que le mot
dérive de « funferli », qui était en Suisse allemande une pièce de cinq centimes. C'est oublier
qu'avec un sou de 1821 on pouvait acheter bien des choses, en France comme en Suisse !
[Bernard C. Galey, Du coq à l'âne]
Astuces mnémotechniques

Devinette : un jour, une poule en train de couver voit surgir un tigre dans son
poulailler. Quelques jours plus tard, elle découvre que son œuf est malformé. Pourquoi ?
Réponse : Mésopotamie.
Un moyen plaisant de retenir les deux grands fleuves de la Mésopotamie : le Tigre et
l'Euphrate (Entre le tigre, et l'œuf rate...). [N. Kristy, Mais où est donc Ornicar ?]

Je me souviens de la formule : Debout, Mag ! Gérez ma salle pour le bal des nases !
Et je retrouve ainsi le nom des différentes bouteilles de champagne : demi-bouteille (37,5 cl),
bouteille (75 cl), magnum (= 2 bouteilles), jéréboam (= 4 bouteilles), réhoboam (= 6
bouteilles), mathusalem (= 8 bouteilles), salmanazar (= 12 bouteilles), balthazar (= 16
bouteilles), nabuchodonosor (= 20 bouteilles), salomon (= 24 bouteilles). [N. Kristy, Mais où
est donc Ornicar ?]
Étymologies étonnantes
 Topiaire nom féminin du latin topiarius «jardinier» : Didact. Art de tailler
architecturalement les arbres des jardins. Adj. L'art topiaire.
 Maraud, aude, nom, étym. 1549; marault xve; du radical expressif marm- : Vx. Misérable,
vaurien.
 Maraude, nom féminin, de maraud : 1. Vol de fruits, légumes, volailles, dans les jardins et
les fermes. « Vivant de braconnage et de maraude » (Zola). Chapardage, larcin, maraudage,
rapine. Aller à la maraude. 2. Loc. Taxi en maraude, qui circule à vide, lentement, à la
recherche de clients. 3. Mission d'assistance menée sur le terrain par une équipe mobile qui
va à la rencontre des sans-abri dans les grandes villes. Maraude de nuit.
 Tacle, nom masculin, tackling 1907; mot anglais, de to tackle « saisir » : Sport. Au football,
Action de déposséder un adversaire du ballon, en effectuant une glissade. Effectuer un tacle.
 Tacler, verbe intransitif, de tacle : Sport. Faire un tacle. Fig. trans. Tacler son adversaire
politique. « L'argent ? La pression médiatique ? Il suffit de les tacler… » (Le Monde, 1998).
 Patraque, nom féminin et adjectif, du provençal patraco « monnaie usée, dépréciée »;
espagnol pataca : Fam. 1. Vx. Machine usée. Vieille montre détraquée. « Il dînait à cinq
heures juste, encore prétendait-il le plus souvent que la vieille patraque retardait »
(Flaubert). 2. Vieilli. Personne faible, maladive. Adj. Mod. Un peu malade, en mauvaise
forme. Souffrant (cf. fam. Mal fichu). Il est un peu patraque. Se sentir patraque.
 Esbroufe, nom féminin, esbrouf « coup de force » 1815; mot provençal esbroufer : Fam.
Étalage de manières fanfaronnes, air important par lequel on cherche à en imposer. Bluff,
chiqué, embarras, épate, flafla, frime. Faire de l'esbroufe. Esbroufer. Faire qqch. à
l'esbroufe (cf. À l'estomac*, au culot*). Y aller à l'esbroufe.
 Flopée, nom féminin, « volée de coups » 1849; cf. floper « battre » (1816), du radical du
latin faluppa → flapi : Fam. Grande quantité. Multitude. Avoir une flopée de mômes. Il y en
a tout une flopée.
 Nanan, nom masculin, radical onomatopéique nann-, attesté dans de nombreux dérivés
dialectaux : Fam. et vx Friandise. « les nanans dont nous sommes friands » (Balzac). Mod.
Loc. C'est du nanan : c'est très agréable, très facile (cf. C'est du gâteau).
 Avion : Certaines personnes prétendent qu'avion est un acronyme qui aurait été forgé par
Clément Ader et signifiant " appareil volant imitant l'oiseau naturel ", sans qu'aucune source
fiable puisse corroborer cette assertion. Hypothèse plus réaliste, le nom semble simplement
inspiré du mot latin avis (oiseau) précédemment utilisé par Gabriel de La Landelle pour
construire le néologisme aviation. [http://www.techno-science.net]
 Porphyrogénète, adjectif, du grec porphurogenêtos « né dans la pourpre » : Antiq. Se disait
des enfants des empereurs d'Orient nés pendant le règne de leur père. Constantin VII
porphyrogénète.
 Rafle, nom féminin, « jeu de dés où d'un seul coup on peut enlever toutes les mises »
allemand Raffel, de raffen « emporter vivement » : Arrestation massive opérée à l'improviste
par la police dans un lieu suspect. Descente (cf. Coup de filet). Être pris dans une rafle. « En
un clin d'œil, il y eut une trentaine de personnes rassemblées […] entre deux barrages
d'agents. La rafle » (Aragon).
Arrestation massive de civils préalablement réunis, afin de les interner, de les déporter. La
rafle du Vel' d'Hiv.
 Quelle est la différence entre mystifier et mythifier ? Mystifier, verbe transitif, dérivé plaisant
du grec mustês « initié », v. mystère : 1. Tromper (qqn) en abusant de sa crédulité et pour
s'amuser à ses dépens. Abuser, berner, duper (cf. Faire marcher, mener en bateau). « J'avais
été mystifié comme un collégien » (Louÿs). 2. Tromper par une mystification (tromperie
collective). « pour éviter que le révolutionnaire ne soit mystifié par ses anciens maîtres »
(Sartre). Mythifier, de mythe, qui vient du grec muthos « récit, fable » : 1. V. intr. Rare et
littér. Fabriquer des mythes. 2. V. tr. Didact. Instaurer en tant que mythe. P. p. adj. Une
institution mythifiée.
 Quel est le point commun entre raquette et racket ?
Raquette est emprunté à l'arabe râhet, désignant la
paume de la main. Le mot français signifia d'abord
« paume », et trouva un emploi privilégié chez les
amateurs du jeu de paume qui, tout naturellement,
désignèrent de ce nom (à partir du XVe siècle)
l'instrument qui remplaçait la paume. Les Anglais
adoptèrent le jeu et l'instrument, dont ils firent
racket. Les Anglo-Saxons connaissent deux racket
: l'instrument de sport et la pratique frauduleuse
d'extorsion de fonds par chantage ou terreur, dont
ils nous ont donné le nom, sinon la chose : le
racket. Les deux sens sont si éloignés que certains
pensent que l'homonymie est fortuite. Or, c'est à la suite d'une évolution de sens que racket a
désigné en anglais une pratique criminelle. Car, dans cette langue, le mot signifie aussi
« vacarme ». Voilà une évolution qui n'est pas sans parenté avec celle de tripot (cf. infra).
On admettra que racket a désigné le vacarme d'une salle de jeu de paume, puis une activité
bruyante, puis une activité malhonnête. [René Garrus, Les Étymologies surprises]
 Quel est le point commun entre trépigner et tripoter ? C'est le germanique *trippon,
« sauter ». On trépigne avec le pied, on tripote avec la main. Mais c'est par le pied que tout a
commencé. L'ancien français avait un verbe treper ou triper, voulant dire « frapper du pied,
sauter, danser ». Ce verbe était issu du germanique *trippon, « sauter ». Treper disparut au
profit du dérivé expressif trépigner, dont le sens s'est réduit à « frapper rapidement des
pieds, en restant sur place ». Le nom tripot est sans doute dérivé de l'ancien verbe triper. Au
XIIe siècle, il désignait soit l'acte amoureux (probablement à partir de l'idée de « sauter »),
soit plus généralement une intrigue, une manigance. Tous ces sens se retrouvent dans le
verbe dérivé, de connotation péjorative, tripoter. Au XVe siècle, le tripot était l'enclos
aménagé pour le jeu de paume, jeu où les partenaires se renvoyaient une balle par-dessus un
filet, non sans sauter et frapper du pied. A la fin du XVIIe siècle, le mot prit le sens de
« maison de jeu », là aussi avec connotation péjorative. [René Garrus, Les Étymologies
surprises]
Devinettes, jeux de mots, jeux de lettres
 Devinette : quel est le mot qui, ne prend pas de e final au féminin, en prend un au masculin
et prend un s final au singulier ? Solution en dernière page.
 Lu dans Le Monde du 16/11/2011 : le physicien Etienne Klein et le pianiste de jazz Jacques
Perry-Salkow ont commis un livre entièrement dévolu à se jouer des lettres et des mots,
Anagrammes renversantes : ou le sens caché du monde (Flammarion). En voici quelques
exemples :
L'origine de l'univers = un vide noir grésille.
Albert Einstein = rien n'est établi.
Vitesse de la lumière = limite les rêves au-delà.
La théorie de la relativité restreinte = vérité théâtrale et loi intersidérale.
La théorie des supercordes = de la poussière d'orchestre.
Entreprise Monsanto = poison très rémanent.
Vercingérorix, roi des Gaules s'exclamant « Digne vers toi, glorieux César ».
André Le Nôtre = la terre donne.
Aurore Dupin, baronne Dudevant, alias George Sand = valsera d'abord au son du piano
d'un génie étranger.
Le marquis de Sade = disséquer la dame ou démasqua le désir.
Léonard de Vinci = le don divin créa.
Le commandant Cousteau = tout commença dans l'eau.
Le Canard enchaîné = Canne de l'anarchie.
Le Monde = Le Démon.
La vérité = relative.
Solution de la devinette : La foi, le foie, une fois.
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