8.7.1 Mesure de puissance un frein électrique
C’est très bien de réaliser de jolis petits moteurs, mais tôt ou tard, l’envie vous
prend de connaître ce que ce moteur a dans le ventre.
Certains amateurs ont une connaissance imparfaite de la puissance de leur moteur,
certains se basent sur des ratios connus et annoncent des puissances fantaisistes,
en toute bonne foi.
Un jour, recevant la visite d’un collègue Stirling, le test de son moteur donna à
peine 1 watt, alors qu'il était persuadé qu'il en faisait 2 ; il s'était basé sur les
ratios des meilleurs anglais.
Il est indispensable de disposer d’un banc d’essai, le plus simple étant constitué
d’un petit moteur électrique à aimant permanent, qu’il faut tester afin d’en
connaître les caractéristiques.
Pour cela le moteur est monté sur des roulements afin de lui permettre de tourner
sur son axe.
Sa rotation est contrariée par des ressorts tarés et une aiguille indique le couple.
La première série d'essais consiste à établir la courbe de tension / vitesse ; un
galvanomètre lit la tension de sortie à différentes vitesses ; celle ci est
proportionnelle à la vitesse de rotation.
La seconde série consiste à relever l'intensité, en court circuit du moteur tout en
relevant les valeurs du couple.
On en déduit trois informations :
U = Kv x Vit Kv = coefficient tension /
vitesse
I = Ka x Vit Ka =coefficient Intensité /
vitesse
Ri= U / I Ri = résistance interne.
Pé= U x I Pé = Puissance électrique
Les valeurs de couple relevées combinées à la vitesse donnent la puissance
mécanique absorbée.
Pa = Cple x Vit dans laquelle :
Pa = Puissance absorbée en watt