DROIT DE L’HUMAIN – BIOETHIQUE
INTRODUCTION
Qu’est-ce que la Bioéthique ?
1803 : publication d’un ouvrage sur l’éthique médicale par un médecin écossais
1960 : Progrès scientifiques importants, on commence à avoir accès au corps de l’homme
1971 : Ce terme est cité dans un ouvrage de VAN P Potter « Bioethics : Bridge to the futur»
→ La bioéthique est une éthique de la biosphère qui englobe autant l’écologie et la médecine.
Dans le Larousse et le Robert, la définition de ce terme est récente.
Pourquoi, alors que le débat sur la bioéthique est ancien ?
La recherche médicale sur l’homme a longtemps été prohibée, même sur les cadavres
(car permet l’accès à la résurrection).
Il faut attendre 1960 pour que les progrès de la science et la bioéthique voient le jour.
NB. Aujourd’hui on ne sait toujours pas quel est le statut du cadavre (personne ou chose ?)
Face à ce progrès, l’opinion s’alerte, les savants s’interrogent :
- L’homme ne risque t-il pas d’être traité comme une chose, un moyen ?, alors
qu’il doit être respecté comme un fin en soi (V. pensée Kantienne).
- N’est-on pas en train de nier les droits de l’homme (liberté et égalité..) à
travers ces manipulations et investigations ?
1983 : Création du Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE) (pôle de réflexion).
Ier Président : Professeur Jean BERNARD (+)
Président actuel : Didier SICARD
LE SUFFIXE ETHIQUE
Bas latin : ethica Grec : ethikos
→ Science de la morale, art de diriger une conduite.
→ Science qui prend pour objet immédiat les jugements d’appréciation sur les
actes qualifiés de bons ou de mauvais, ensemble des principes moraux qui seraient à la base
de la conduite d’une personne.
Aujourd’hui, volonté affirmée de distinguer éthique et morale (ce dernier terme a une
connotation négative). A l’origine ces deux termes désignaient de façon identique les mœurs
= codes destinés à régir une conduite. Or aujourd’hui la bioéthique est d’avantage basée sur la
médiation entre le faste et le néfaste, ce qui peut être profitable à l’homme ou non.
Cependant, il est difficile de s’accorder sur une définition au niveau international car si on
s’accorde facilement sur les grands principes, chacun l’applique à sa manière.