Bac blanc de SES – Samedi 12 janvier 2013 – Terminales

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Bac blanc de SES – Samedi 12 janvier 2013 – Terminales ES1 et ES2
Il est demandé au candidat :
- de répondre à la question posée par le sujet ;
- de construire une argumentation à partir d'une problématique qu'il devra élaborer ;
- de mobiliser des connaissances et des informations pertinentes pour traiter le sujet, notamment celles figurant
dans le dossier ;
- de rédiger en utilisant le vocabulaire économique et social spécifique et approprié à la question,
en organisant le développement sous la forme d'un plan cohérent qui ménage l'équilibre des parties.
Il sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation.
SUJET
Comment les politiques conjoncturelles peuvent-elles agir sur les fluctuations économiques ?
Document 1 Déficit public en % du PIB
Document 2 Taux d’intérêt directeurs
Note
Taux des Fed Funds : taux directeur aux Etats-Unis,
Taux BoE : taux directeur de la Banque d’Angleterre,
Taux Repo Euro : taux directeur de la BCE dans la zone euro
Document 3 Taux de croissance du PIB en volume
Note : GA : Glissement Annuel, variation en pourcentage du PIB d’une année par rapport à l’année précédente.
Documents 1, 2,3 Source : Patrick Artus, Les conséquences affreuses de la croissance potentielle faible, Flash
Economie Natixis, n° 748, 31 octobre 2012
Document 4
Note : L’année 2008 correspond aux colonnes les plus à gauche et l’année 2010 à la colonne le plus à droite
OCDE
Document 5
Les deux dernières années ont été marquées par une vive accélération de l’activité économique en Pologne. Dans le but de
sauvegarder la viabilité de la croissance économique, la politique monétaire et la politique budgétaire ont toutes deux été
resserrées en 2007. Cependant, malgré des perspectives internationales incertaines, il est manifeste que les politiques
monétaire et budgétaire doivent encore être ajustées de manière à éviter une surchauffe de l’économie. Bien que la montée
de l’inflation globale à un niveau largement supérieur à l’objectif de 2.5 % retenu par la banque centrale soit en grande partie
imputable à des chocs externes, comme dans les autres pays, l’accentuation considérable de la pression des salaires pourrait
assombrir les perspectives d’évolution de l’inflation. Si les autorités ne parvenaient pas à contenir les tensions inflationnistes,
la crédibilité conquise de haute lutte par les autorités monétaires pourrait s’en ressentir et la réalisation de leur principal
objectif, à savoir la stabilité des prix à moyen terme, risquerait d’être plus coûteuse. Reporter l’adoption des mesures
nécessaires pourrait accroître les coûts futurs de cet ajustement en termes d’activité et d’emploi, et remettre en cause
l’objectif ultime d’adhésion à la zone euro. La politique monétaire doit donc être durcie de manière à ramener l’économie sur
une trajectoire de croissance durable et peu inflationniste, évolution qui serait facilitée par une nouvelle appréciation de la
monnaie. Reste que la charge de la stabilisation de l’économie ne devrait pas reposer uniquement sur la politique monétaire.
Une compression significative des dépenses publiques pourrait considérablement améliorer le dosage des composantes de la
politique macroéconomique.
Etudes économiques de l’OCDE 2008/10 (n° 10)
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