Chloé Mondémé TD du vendredi à 8h PIC Marie 2083421 Introduction En règle générale, un enfant commence à gazouiller entre 6 mois et 1 an. Ensuite, aux alentours de sa première année, il commence à prononcer ses premiers mots simples du type « papa », « tata »… Puis, c’est entre 18 et 24 mois qu’il commencera à associer des idées, c'est-à-dire, « gâteau maman », « couche popo », « nuit dodo »… Dès 24 mois et jusqu’à son 36ème mois, il enrichira son vocabulaire et commencera à parler à la première personne. Ses mots seront « jouet à moi », « maman à moi ». Enfin, c’est à partir de ses 3 ans et dès sa rentrée à l’école maternelle qu’il sera capable de faire des phrases simples telles que « c’est le jouet de moi », « moi c’est Léa ». Cependant, il arrive que l’enfant ait des difficultés à s’exprimer. Il peut s’agir d’un simple retard comme d’un trouble du langage. Dans le cas du retard, l’enfant se rattrapera plus tard et sera ainsi au niveau des enfants de son âge. Néanmoins, s’il s’agit d’un trouble du langage, l’enfant devra être suivi par des spécialistes et devra participer à des séances afin que le trouble disparaisse ou diminue. Dans un premier temps nous allons étudier ses troubles. Puis, dans un deuxième temps, nous nous demanderons pourquoi certains enfants sont atteints pas ses troubles et comment les déceler dès le plus jeune âge. Enfin, nous verrons les thérapies possibles pour guérir un enfant d’un trouble du langage. -2- 1ère PARTIE. Les différents troubles du langage chez l’enfant. A- Les troubles du langage écrit. Les premiers troubles d’apprentissage de la lecture, les premières difficultés de lecture ont été observés et décrit par des neurologues du milieu du XIXème siècle et du début du XXème siècle. 1. La dyslexie. Il s’agit de l’incapacité ou de la difficulté particulière d’acquisition de la langue écrite. Lors de la lecture, l’enfant n’arrive pas à faire correspondre telle lettre avec tel son. Ainsi s’ajoute des problèmes de compréhension. 2. La dysorthographie. C’est le trouble secondaire à la dyslexie. C’est une conséquence logique. L’enfant n’arrive pas correctement à lire. Il aura des difficultés pour écrire et en orthographe. 3. La dyscalculie. Il s’agit de la difficulté élective de l’acquisition de la fonction mathématique et du raisonnement logique : difficulté à comprendre les opérations de calcul, les classements logiques… on tend à l’appeler troubles de la structuration logique et mathématique. 4. La dysgraphie Il s’agit d’un trouble de type plutôt psycho-moteur. Ce trouble est constitué par des perturbations au niveau des gestes de l’écriture qui rendent le message écrit plus ou moins compréhensible. L’enfant écrit les lettres à l’envers, n’en respecte pas la forme ni la proportion. → Les 500 conseils de l’orthophoniste : Troubles du langage / Jean-Marc KREMER. Paris : Josette Lyon, 1994.- 117p ; B- Les troubles du langage oral. 1. Les troubles de l’articulation. Il s’agit du trouble le plus mineur. C’est une erreur systématique portant sur un son, toujours le même, soit le son est altéré, soit le son est remplacé, soit le son n’est pas prononcé du tout. 2. Les retards de parole. L’enfant altère une syllabe à l’intérieur d’un mot ou le mot tout entier mais tout en construisant une phrase correcte. -3- 3. Les retards de langage. L’enfant a ici des difficultés à former des phrases où la grammaire est respectée. 4. Les dysphasies L’enfant parle un langage totalement désorganisé d’un point de vue phonétique, phonologique, syntaxique et grammaticale. 5. Les bégaiements. Il s’agit d’un trouble où le rythme de la parole est perturbé, empêché, avec des blocages toniques, et des explosions fortes de consonnes ou de voyelles en début de mot ou de phrase. → Les 500 conseils de l’orthophoniste : Troubles du langage / Jean-Marc KREMER. Paris : Josette Lyon, 1994.- 117p. -4- 2ème partie. Comment peut-on déceler les troubles du langage chez l’enfant. A. Pourquoi certains enfants sont atteints de trouble du langage ? 1. La surdité. L’enfant sourd ne perçoit pas les sons extérieurs et ceux qu’il émet. 2. Une lésion du système nerveux central. Les lésions cérébrales entraine des troubles de l’attention, de la mémoire, fatiguent l’enfant ce qui pèsent sur les apprentissages notamment celui du langage. 3. Un retard mental global. Les problèmes de communication sont proportionnels au retard. 4. Les psychoses infantiles. L’autiste ne prête pas attention à la parole et au monde sonore. L’enfant peut être atteint de prépsychose ou bien de dysharmonie → Les troubles du langage chez l’enfant / Paule AIMARD. Paris : Presse universitaire de France, 1994.- 127 p. B. Par quels moyens les déceler ? 1. Décalage possible entre son niveau et celui requis pour son âge. - Absence complète de langage à 18 mois. Absence d’association de mot à 24 mois. Absence de construction syntaxique au-delà de 36 mois La non-utilisation du pronom personnel « je » au-delà de 36 mois 2. Eliminer toute autre pathologie possible. - - Eliminer la surdité à l’aide d’une audiométrie subjective tonale et/ou vocale et l’étude des potentiels évoqués auditifs. Eliminer une déficience mentale à l’aide d’analyse sur les potentialités globales de l’enfant par des batteries adaptées son âge et à son niveau intellectuel : échelle de Mac Carthy entre 3 et 8 ans, Kauffman ABC à partir de 2 ans, W.P.P.S.I. entre 4 et 6 ans, W.I.S.C-III à partir de 6 ans. Eliminer un trouble envahissant du développement par l’étude des interactions nonverbales et du comportement affectif. -5- 3. Préciser de quel trouble il s’agit. - Quel trouble de structuration du langage ? Trouble fonctionnel ? Trouble structurel ? Si tel est le cas, quel type de dysphasie s’agit-il ? Réalisation d’une analyse des caractéristiques linguistique du langage en fonction avec l’âge de l’enfant. → Les troubles spécifiques du langage oral chez l’enfant : du retard sévère aux dysphasies de développement. / R. CHEMINAL, B ECHENNE. En ligne : http://www.coridys.asso.fr/pages/base_doc/dysphasiecheminal.html -6- 3ème partie. Comment guérir d’un trouble du langage ? A. Les différentes thérapies. 1. L’orthophonie Il prend en charge les moyens de communication qui précède le langage, les comportements de communication. Il favorise la créativité nécessaire à la mise en place de la langue. Il amène l’enfant à découvrir le plaisir et la liberté de s’exprimer 2. La rééducation psychomotrice. Pendant la thérapie, l’enfant va vivre physiquement dans son corps, des expériences motrices, perceptives, rythmiques, séquentielles, temporelles et spatiales par l’intermédiaire desquelles passent les acquisitions linguistiques. Tout passe par le corps. 3. La psychothérapie. Elle offre à l’enfant une écoute, un lieu, des modes d’expressions dont l’intention n’est pas particulièrement focalisée sur le langage. Le problème est abordé dans la globalité. 4. La pédagogie Le pédagogue apprend aux parents comment ils doivent s’adresser à l’enfant. 5. La psychopédagogie. Il s’agit d’une équipe de différents spécialistes tel que des psychologues, des rééducateurs su langage et de la psychomotricité. → Les troubles du langage chez l’enfant / Paule AIMARD. Paris : Presse universitaire de France, 1994.- 127 p. B. L’entourage de l’enfant. - Les parents doivent être patients avec l’enfant. Ils doivent remettre en question la relation qu’ils ont avec l’enfant. Ils peuvent même pratiquer des jeux, leur raconter des histoires en les exploitant de manière à ce que cela développe d’avantage le langage de leur enfant. Un dialogue doit être établi au sein de la famille. → L’intervention rééducative. / Roland VALLEE. Parempuyre : Non verbal, 1995.- 141 p. -7- Conclusion De nos jours, 20% des enfants européens sont atteints d’un trouble du langage qu’il s’agisse d’un trouble du langage écrit ou bien oral. La cause de ses pathologies est diverse. Entre autre, la surdité ou un retard mental peuvent être responsables. Heureusement, il existe des thérapeutes qui à leur manières et leurs méthodes permettent à l’enfant de pouvoir s’exprimer comme il le désire. Mais cela ne suffit pas, la famille doit également être très présente. Cependant, si l’enfant n’est pas complètement guéri, il en ressortira des séquelles à l’âge adulte. En effet, l’adulte le ressentira dans sa vie sociale et professionnelle. C’est pourquoi un trouble du langage doit être décelé et soigné au plus tôt. -8- Bibliographie Les troubles du langage chez l’enfant / Paule AIMARD. Paris : Presse universitaire de France, 1994.- 127 p. Les troubles spécifiques du langage oral chez l’enfant : du retard sévère aux dysphasies de développement. / R. CHEMINAL, B ECHENNE. En ligne : http://www.coridys.asso.fr/pages/base_doc/dysphasiecheminal.html Les 500 conseils de l’orthophoniste : Troubles du langage / Jean-Marc KREMER. Paris : Josette Lyon, 1994.- 117p. L’intervention rééducative. / Roland VALLEE. Parempuyre : Non verbal, 1995.- 141 p. -9-