GROUPE DE TRAVAIL N° 6
« Renforcer l’évaluation et le contrôle des dispositifs médicaux »
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SUITE DES ECHANGES : LES RISQUES LIÉS AUX DM
Le 1
er
avril, Eric Vicaut rappelle le problème de santé publique à l’origine de la tenue des Assises.
Il demande aux participants dans quelle mesure un DM pourrait être impliqué dans une affaire
similaire.
Lors de la séance du 6 avril, il diffuse aux participants l’article du Parisien daté du jour, intitulé
« alerte aux sondes cardiaques défectueuses » et les interroge sur les réflexions que cette question
leur inspire.
Les échanges des deux séances peuvent être synthétisés ainsi :
Les incidents relatifs aux sondes cardiaques
Un problème délicat de « détection de signal » d’alerte de dysfonctionnements ?
Ces problèmes de dysfonctionnements, déplacements, ruptures de sonde…étaient et sont
bien connus des spécialistes ;
En l’espèce : y aurait-il eu sous-déclaration des incidents et accidents par les praticiens ?
On peut en l’espèce se poser la question de » l’information adaptée des patients », ainsi
que du rapport bénéfice/risque ;
Quelles relations et informations peut-on observer entre cardiologue, médecin-suiveur et
patient ?
L’information directement délivrée au patient lors de la pose de la sonde, comme pour
tous les DM « critiques », était écrite et précise ;
Les diagnostics de rupture de sonde sont souvent malaisés ; au demeurant les chocs dits
« inappropriés » causés par les défibrillateurs ne sont pas rares ;
Modalités de pose des défibrillateurs : grande diversité des pratiques des centres ;
Les informations que les autorités de santé détiennent sont issues de la connaissance
qu’ont les établissements de « réinterventions » sur des sondes fracturées ; mais de quelles
informations dispose-t-on sur ces « réinterventions » ?
Les incidents & accidents survenus du fait de sondes cardiaques : on ne connait pas les
éventuelles complications péri- ou post-opération ;
Il importe de les mesurer, autrement que par la MV ;
Les défibrillateurs : quelle assurance a-t-on que le logiciel n’interfère pas ?
L’AFSSAPS a opéré un « suivi rapproché » avec les 5 centres hospitaliers qui pratiquent
le plus de poses de sondes en France (20 % du total français) ;
Sachant que le nombre de « centres implanteurs » s’est multiplié ;
L’affaire pose aussi la question du « retour d’expérience » : quelles conclusions peut-on
en tirer sur la modification de normes ou de référentiels ?
En particulier, l’organisme notifié qui a certifié les sondes : a-t-il eu connaissance des
incidents ? Si tel est le cas, qu’en a-t-il fait ? A-t-il dialogué avec le fabricant ? Avec les
autorités sanitaires ? Avec d’autres organismes ? Qu’en est-il advenu ?
Pour les sondes cardiaques en question, l’organisme notifié concerné n’a pas été identifié
par le groupe de travail ;