Variété des méthodes de PMA et problèmes soulevés Méthodes de PMA Insémination artificielle avec le sperme du conjoint (IAC) Insémination artificielle avec donneur (IAD) Fécondation in vitro et transfert d'embryon (FIVETE) : «bébé-éprouvette» Don d'ovocytes Don d'embryons La maternité de substitution : mères porteuses Indications thérapeutiques Procédés utilisés Patrimoine génétique Problèmes de droit Filiation de l'enfant Exemples de problèmes éthiques soulevés Le sperme du conjoint est conservé dans une banque de sperme si l'homme doit subir un traitement qui risque de le rendre stérile. • Le conjoint est peu fertile (spermatozoïdes peu nombreux), • Rapports sexuels impossibles. Le sperme est recueilli et congelé en vue d'une insémination future. L'enfant reçoit la moitié du patrimoine génétique du père et l'autre moitié, de sa mère. Il est l'enfant génétique du couple. L'enfant est légitime si le couple est marié. Il est naturel si le couple n'est pas marié : il pourra, ou non, être reconnu par le père. Si le mari meurt, la femme peut demander d'être inséminée, mais cela pose des problèmes quant à l'établissement de la filiation : si la naissance intervient plus de 300 jours après le décès du père, l'enfant est réputé naturel. Le sperme est-il dissociable du corps et de la volonté du père décédé ? A-t-on le droit de faire naître un enfant dont le père est déjà mort ? Stérilité de l’homme. La femme est inséminée : • avec du sperme congelé ou décongelé; • avec du sperme frais au moment de l'ovulation. La moitié du patrimoine génétique de l'entant vient de sa mère, l'autre moitié, du donneur. L'enfant est légitime si le couple est marié; il est naturel si le couple n'est pas marié ; il pourra, ou non, être reconnu par l'homme stérile. Le mari peut obtenir devant la justice un désaveu de paternité, Le don du sperme est gratuit et anonyme (en France). Que se passerait-il dans les cas contraires ? L'enfant doit-il savoir ? Les femmes célibataires, vierges, homosexuelles, peuvent-elles y recourir ? Trafic de sperme possible. Enfant génétique du couple. Enfant légitime du couple. Pas de problème juridique. Que faire des embryons surnuméraires ? Doivent-ils être conservés pour une implantation ultérieure ? ou détruits ? ou donnés à un couple stérile ? A-t-on le droit de faire des recherches sur les embryons ? La moitié du patrimoine génétique vient de la «donneuse" d'ovocyte et l'autre moitié, du père. Pas de problème juridique : la filiation maternelle est fondée sur l'accouchement, la mère légale est la femme qui accouche. Illégal. Quels seraient les textes applicables si la donneuse d'ovocytes revendiquait son droit à l'enfant ? Problèmes du commerce des ovocytes, de leur sélection, de l'anonymat des donneuses, de leur rémunération. L'enfant doit-il savoir ? Mêmes problèmes que l'IAD. La moitié du patrimoine génétique vient de la "donneuse», l'autre moitié, du «donneur». Le père peut obtenir un désaveu de paternité. La mère est celle qui accouche. Peut-on considérer ce cas comme une adoption précoce ? Organisation d'une banque d'embryons, voire d'un marché ? Le couple demandeur ne désirera-t-il pas un enfant parfait ? Eugénisme possible. Trafic d'embryons ? La moitié du patrimoine génétique de l'enfant vient du père, l'autre moitié vient de la mère porteuse, La mère légale n'est pas la mère biologique. La mère porteuse accouche sous X. Le père biologique reconnaît l'enfant, puis sa femme l'adopte. Pratique illégale. La Cour de cassation a condamné cette pratique : arrêt du 31 mai 1991. Stérilité de la femme (trompes bouchées). La femme est stérile : elle n'a pas d'ovaires ou est ménopausée précocement, ou bien elle est atteinte d'une maladie héréditaire; son utérus est fonctionnel. Le conjoint est fertile. • Les spermatozoïdes sont rassemblés pour les rendre plus efficaces. • Le sperme est déposé au niveau du col de l'utérus. L'ovule ou les ovules est recueillis (puis fécondés) dans une «éprouvette» par le sperme du mari. L'œuf (ou les œufs) est implanté dans l'utérus maternel pour la grossesse. Une fécondation in vitro est réalisée entre l'ovocyte d'une donneuse et le sperme du mari, puis l'embryon est transféré dans l'utérus de la femme stérile. Le mari et la femme sont stériles, mais l'utérus de la femme est fonctionnel. FIV avec sperme et ovocytes de donneurs, puis implantation de l'embryon dans l'utérus de la mère. La femme est stérile par anomalie des ovaires et de l'utérus. L'homme est fertile Une femme volontaire prête ou loue son utérus. Elle est inséminée avec le sperme du mari de la femme stérile. À la naissance, l'enfant est remis au couple demandeur. La mère porteuse peut décider de garder l'enfant. Qui voudra de l'enfant s'il naît malformé ? Le Comité d'éthique s'est prononcé contre cette pratique en invoquant l'intérêt de l'enfant. La Cour de cassation estime qu'elle est contraire au principe de l'indisponibilité du corps humain et constitue un détournement de l'institution de l'adoption.