Certaines molécules comme la caféine stimulent les transmissions nerveuses, d’autres les inhibent (alcool,
cannabis) Les drogues comme le LSD interviennent au niveau des aires visuelles provoquant des hallucinations
visuelles. L’alcool réduit considérablement le champ visuel (problème grave en cas de conduite) Le cannabis
provoque, entre autres, une diminution de la concentration, un allongement du temps de réaction et une
mauvaise appréciation des distances.
3°) le circuit de la récompense ou l’origine du plaisir :
Nos comportements sont le fruit de la synthèse de nombreuses informations qui viennent des différentes zones
de notre cerveau des plus primitifs aux plus intégrés et complexes. Le circuit de la récompense est impliqué pour
donner une information positive ou négative dans la réalisation d’un comportement (alimentaire, sexuel en vue
de la perpétuation de l’espèce, comportement social de relation)
L’analyse d’expériences chez le rat montre des
autostimulations de régions du cerveau (septum,
noyaux accumbens) provoque des sensations de
plaisir.
L’aire tegmentale ventrale (ATV), située en plein
centre du cerveau, est particulièrement importante
dans ce circuit. Elle reçoit des informations de
plusieurs autres régions (surtout le cortex cérébral)
l’ATV transmet ensuite cette information à d’autres
structures cérébrale située dans la même région
centrale du cerveau (noyau accumbens, septum,
amygdale …) et le cortex préfrontal. Les neurones
de l’ATV délivrent un neurotransmetteur : la
dopamine qui est aussi appelée molécule du plaisir.
L’activation du circuit par la dopamine est à
l’origine d’une émotion agréable qui suit par
exemple une prise de nourriture ou
l’accomplissement d’un acte sexuel.
Cependant, chez l’Homme, la seule biologie ne peut à elle seule expliquer les sentiments amoureux, de désir et de plaisir ;
le comportement sexuel est influencé par d’autres facteurs, cognitifs, affectifs et culturels…
V. La maîtrise de la reproduction :
Maîtriser sa reproduction c’est faire en sorte qu’un couple évite les grossesses non désirées ou bien faire en sorte
qu’une grossesse soit possible quels que soient les difficultés rencontrées. Le tout en veillant à la santé de chacun.
On parle de contraception dans le cas où souhaite empêcher la grossesse.
On parle de contragestion dans le cas où on veut interrompre une grossesse en cours.
On parle de Procréation Médicalement Assistée (PMA) dans le cas où on souhaite aider à déclencher une grossesse.
1°) La contraception hormonale :
On utilise des hormones de synthèse qui vont perturber la régulation naturelle des cycles féminins.
a- La pilule combinée (ou œstro-progestative).
Elle contient un mélange d'œstrogène et de
progestatif. Sa prise quotidienne, pendant les 21
premiers jours du cycle, entretient un taux
plasmatique moyen d'hormones ovariennes qui a
trois conséquences :
- le complexe hypothalamo-hypophysaire subit un
rétrocontrôle négatif permanent qui limite la
production de gonadostimulines, il n'y a donc ni
cycle ovarien, ni ovulation ;
- l'endomètre utérin est atrophié ce qui ne permet
par la nidation d'un embryon ;
- la glaire cervicale demeure imperméable aux
spermatozoïdes.
L'interruption du traitement pendant une semaine
permet les règles.