TD Alimentation Le plateau repas Nous vous présentons ci-joint deux exemples de menus que peuvent choisir les enfants et les commentaires qu'on peut y apporter. Choix 1 : menu non équilibré Plats choisis Valeur énergétique (kcal) Protides (g.) 1g= 4kcal Lipides(g.) 1g= 9kcal Glucides (g.) 1g= 4kcal Salami cornichon 224 5.76 22.02 0.71 Cuisse de poulet rôti 298 30.02 19.43 0.69 Pomme de terre frite 569 5.5 32.25 64.25 Mousse au chocolat 156 3.16 3.54 27.79 Coca cola 1 148 canette 0 0 37 Total 44.14x4=176.56 77.24x9=695.16 130.44x4=521.76 12.6% 49.8% 37.4% 1395 Choix 2 : menu équilibré : Plats choisis Valeur énergétique (kcal) Protides (g.) 1g= 4kcal Lipides(g.) 1g= 9kcal Glucides (g.) 1g= 4kcal Tomate sauce vinaigrette 129 1.58 11.92 3.77 Cabillaud Suchet 134 20.13 3.38 5.75 Riz créole 323 5.32 8.74 55.65 Poire 85 0.74 0.46 19.56 Eau 0 0 0 0 Total 746 27.77x4=111.08 24.5x9=220.5 84.73x4=338.92 16.5% 32.8% 50.5% L'apport énergétique varie du simple au double selon que l'on prend le 2è menu ou le premier. Il est important de spécifier que l'apport énergétique s'échelonne sur la journée et qu'un repas riche en protéines à midi peut très bien s'équilibrer avec les autres repas de la journée en diminuant les quantités d'aliments protéiques du petit-déjeuner et du repas du soir. Le profil d'un plateau-repas équilibré présente les valeurs nutritionnelles suivantes : • Protides : 12 à 15 % • Lipides : 30-33 % • Glucides : 50-55% En n'oubliant pas d'insister sur les besoins énergétiques conseillés pour une Enfin il faut savoir que la journée est partagée en trois repas. Ces besoins peuvent varier en fonction du poids de la personne, de l'intensité de son activité et du climat. Dernière impression le 27/05/2017 1:42 1/5 TD Alimentation Le plateau repas Nous vous présentons ci-joint deux exemples de menus que peuvent choisir les enfants et les commentaires qu'on peut y apporter. Choix 1 : Plats choisis Valeur énergétique (kcal) Protides (g.) 1g= 4kcal Lipides(g.) 1g= 9kcal Glucides (g.) 1g= 4kcal Salami cornichon 5.76 22.02 0.71 Cuisse de poulet rôti 30.02 19.43 0.69 Pomme de terre frite 5.5 32.25 64.25 Mousse au chocolat 3.16 3.54 27.79 Coca cola 1 canette 0 0 37 Protides (g.) 1g= 4kcal Lipides(g.) 1g= 9kcal Glucides (g.) 1g= 4kcal Tomate sauce vinaigrette 1.58 11.92 3.77 Cabillaud Suchet 20.13 3.38 5.75 Riz créole 5.32 8.74 55.65 Poire 0.74 0.46 19.56 Eau 0 0 0 Total % Choix 2 : menu équilibré : Plats choisis Valeur énergétique (kcal) Total Activité : 1. Pour chaque plateau calculé l’apport énergétique de chaque aliment. 2. Calculer le % de la part des glucides, des lipides et des protides pour chaque plateau 3. D’après vous lequel de ces plateaux est équilibré, justifier votre réponse Dernière impression le 27/05/2017 1:42 2/5 TD Alimentation Les besoins énergétiques • Enfant de 4 à 9 ans : de 1800-2000 kilo calories/j • Enfant de 10 à 12 ans : de 2000 à 2600 kilo calories/j • Adolescente de 2300 à 2500 kilo calories/j • Adolescent de 2600 à 3000 kilo calories/j • Femme adulte de 2000 à 2200 kilo calories/j • Homme adulte de 2200 à 3000 kilo calories/j Quelques repères nutritionnels Fruits et légumes A noter Au moins 5 par jour A chaque repas et en cas de petits creux, Crus, cuits, nature ou préparés, Frais, surgelés ou en conserve. Pains, céréales, pommes de terre et légumes secs S’il est recommandé de limiter la prise de certains aliments, il n’est pas question d’en interdire la consommation. De temps en temps, on peut s’offrir un petit plaisir. A chaque repas et selon l'appétit Favoriser les aliments céréaliers complets ou le pain bis. Attention Privilégier la variété. Lait et produits laitiers (yaourts, fromages) 3 par jour Privilégier la variété. Privilégier les fromages les plus riches en calcium, les moins gras et les moins salés. Viandes et volailles, produits de la pêche et œufs 1 à 2 fois par jour En quantité inférieure à celle de l'accompagnement. Viandes : privilégier la variété des espèces et les morceaux les moins gras. Poisson : au moins 2 fois par semaine. Dernière impression le 27/05/2017 1:42 3/5 Ces recommandations peuvent ne pas être adaptées aux personnes qui suivent un régime alimentaire particulier, prescrit par un médecin, dans le cadre d'une pathologie spécifique (cas des patients présentant un diabète, une intolérance au gluten ou une maladie cœliaque, une allergie alimentaire, certaines maladies rénales). Dans ce cas, il est important de toujours en parler avec son médecin. Mis à part ce qui est relatif à l'alcool, qui ne concerne que les adultes, les conseils nutritionnels de ce guide s'appliquent à toutes les personnes âgées de plus de 3 ans. TD Alimentation Matières grasses ajoutées Limiter la consommation Privilégier les matières grasses végétales (huiles d'olive, de colza...). Activité : D’après vous d’une façon générale où se situent les adolescents visà-vis de chaque conseilsnutrition nels donnés par le PNNS ( programme nutrition , national , santé )? Favoriser la variété. Limiter les graisses d'origine animale (beurre, crème...). Produits sucrés Limiter la consommation Attention aux boissons sucrées. Attention aux aliments gras et sucrés à la fois (pâtisseries, crèmes dessert, chocolat, glaces...). Boissons De l’eau à volonté Au cours et en dehors des repas. Limiter les boissons sucrées (privilégier les boissons allégées). Boissons alcoolisées : ne pas dépasser, par jour, 2 verres de vin (de 10 cl) pour les femmes* et 3 pour les hommes. 2 verres de vin sont équivalents à 2 demis de bière ou 6 cl d'alcool fort. * à l'exclusion des femmes enceintes auxquelles il est recommandé de s'abstenir de toute consommation d'alcool pendant la durée de la grossesse Sel Limiter la consommation Préférer le sel iodé. Ne pas resaler avant de goûter. Réduire l'ajout de sel dans les eaux de cuisson. Limiter les fromages et les charcuteries les plus salés et les produits apéritifs salés. Activité physique Au moins l'équivalent d'une demiheure de marche rapide chaque jour A intégrer dans la vie quotidienne (marcher, monter les escaliers, faire du vélo...) Dernière impression le 27/05/2017 1:42 4/5 TD Alimentation L’alimentation et les adolescents : connaissances et représentations Selon les résultats du « Baromètre santé nutrition 2002 », les adolescents associent avant tout l’acte alimentaire à une « chose indispensable pour vivre », ensuite seulement, à un « plaisir », puis à la « santé » et en dernier lieu à une « contrainte »2 . Les facteurs qui influent le plus sur la composition de leurs repas sont d’abord les préférences personnelles, puis les habitudes du foyer et la santé (contrairement aux adultes qui citent la santé comme première source d’influence de la composition de repas). Un quart des 12-18 ans estiment ne pas avoir une alimentation équilibrée mais la majorité des adolescents (tout comme d’ailleurs des adultes) estiment être bien informés sur l’alimentation ; leurs premières sources d’information sont leurs parents, leurs amis et les médias2. Les adolescents possèdent certaines connaissances en matière d’alimentation (par ex., l’équivalence protéique entre la viande et le poisson, la richesse nutritionnelle des légumes secs, les bienfaits d’une alimentation pas trop grasse, etc.), mais elles peuvent être améliorées (par ex. le lien entre la consommation de féculents ou d’eau sur le poids, la richesse en calories et en graisse des viennoiseries, le contenu en sel de certains produits sucrés très consommés par les adolescents telles que les céréales du petit déjeuner, etc.). De même, si le lien entre l’alimentation et la croissance est bien connu des adolescents, le lien entre l’alimentation et des pathologies comme le cancer ou les maladies cardiovasculaires l’est beaucoup moins (ce sont des maladies par lesquelles ils ne se sentent de toutes façons pas concernés). Fortement exposés à la publicité, les adolescents sont à la fois séduits et critiques. Ils accordent une crédibilité plutôt faible aux messages véhiculés, mais reconnaissent être influencés dans leurs désirs de consommation et leur comportement d’achat. Globalement, l’attitude critique vis-à-vis de la publicité télévisée est d’autant plus forte que l’encadrement familial et les connaissances nutritionnelles des parents sont importants. Les adolescents ont des comportements alimentaires plus préoccupants si ils sont issus de milieux socio-économiques plutôt faibles, où « l’exposition télévisée » est souvent plus élevée et la présence familiale moins forte 3. En résumé, de façon générale, les adolescents possèdent une « conscience nutritionnelle » et certaines connaissances, mais ce sont le plaisir et l’appétit qui influencent très largement leurs choix alimentaires, et ce d’autant plus lorsqu’ils se retrouvent en situation d’autonomie. Les consommations alimentaires : Des consommations : • proches des recommandations pour les produits laitiers, la viande et les féculents mais insuffisantes pour les fruits et légumes • très importantes pour certains produits sucrés ainsi que pour les aliments gras et salés. Selon le « Baromètre santé nutrition 2002 », le comportement alimentaire des jeunes âgés de 12 à 17 ans est plutôt proche des recommandations en ce qui concerne la consommation de féculents, d'aliments du groupe "viande/produits de la pêche/œufs" et de produits laitiers ; il l’est beaucoup moins en ce qui concerne les fruits et légumes. - Les féculents (produits céréaliers, légumes secs, pommes de terre…) : les adolescents sont, avec les plus âgés (65-75 ans), les plus nombreux à en manger au moins trois fois par jour (plus de huit sujets sur dix chez les 12-17 ans). Ils sont, en particulier, très friands de céréales prêtes à consommer (les 12-17 ans sont 24,7 % à en consommer – ce pourcentage n'excède pas 6,5 % à partir de 25 ans). - Le groupe « viande/produits de la pêche/œufs » : environ huit jeunes sur dix en consomment une ou deux fois par jour (recommandations du PNNS). - Les produits laitiers : environ la moitié des 12-17 ans en consomment trois ou quatre par jour (fréquence recommandée pour cette tranche d’âge par le PNNS). - Les fruits et légumes : c’est le groupe alimentaire pour lequel la consommation des adolescents est la plus éloignée des recommandations nutritionnelles (au moins cinq fruits et légumes par jour) récemment diffusées auprès du grand public, puisqu’ils ne sont que 2,8 % chez les 12-17 ans à atteindre ce repère contre, par exemple, 16 % chez les 45-64 ans et 21,3 % chez les 65-75 ans. - Les 12-17 ans sont de gros consommateurs de snacks (pizzas, tartes salées, hamburgers) derrière les 18-29 ans qui représentent la tranche d’âge qui en consomment le plus. - En ce qui concerne les produits sucrés, les 12-17 ans sont plus nombreux que les adultes à manger du chocolat, des viennoiseries, des biscuits. Ils sont aussi, de loin, les plus gros consommateurs de sirops et sodas (38,1 % en ont pris la veille contre 21,4 % des 25-44 ans et 7,9 % des 45-64 ans) ainsi que de jus de fruits (plus de la moitié en prennent au moins une fois dans la journée (55,2 % des 12-17 ans contre 33,2 % des 25-44 ans et 26,4 % des 45-64 ans). Par contre, aucune différence significative n’est notée avec les autres tranches d'âge pour d’autres produits sucrés tels que les desserts lactés, les glaces, le sucre et les confiseries. - Enfin, les 12-17 ans ont également davantage l'habitude que leurs aînés de mettre sur la table du sel, de la mayonnaise et du ketchup. 1 Bon N, Ferron C. Les représentations de la santé et de la maladie. In : Michaud P-A, Alvin P (eds). La santé des adolescents : approches, sois, prévention. Lausane : Editions Payot lausanne, 1997, pp 86-93 2 Guilbert P, Perrin-Escalon H. Baromètre santé nutrition 2002. Saint-Denis : Éditions Inpes, 2004, 260 p. 3 Selon Watiez M, Wisner-Bourgeois C. Perception par les adolescents des messages alimentaires : importance de la publicité. Cahiers de nutrition et diététique 2002 ; 37(3) : 191-8. Dernière impression le 27/05/2017 1:42 5/5