0. Présentation des 3 organisations partenaires

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DEMANDE D’AIDE FINANCIERE POUR
L’ORGANISATION D’UN CYCLE DE CONFERENCES
SUR LE THEME général
« Régulation, auto-régulation ou sortie du capitalisme? »
Février 2007
0.
Présentation des 3 organisations partenaires
nom de l’organisation#1
Inter-Environnement Wallonie
rue | numéro
Bd du Nord, 6
code postal | commune
5000 Namur
téléphone
081/255280
fax
081/226309
e-mail
[email protected]
site web
www.iewonline.be
personne de
contact
nom
Anne Thibaut
fonction
Chargée de mission
numéro TVA
Be 414 894 140
numéro ONSS
362-0413662-31
numéro compte en banque
523-0802024-06
Statuts
Asbl (voir statuts en annexe)
nom de l’organisation#2
Centre National de Coopération au Développement
rue | numéro
Quai du commerce, 9
code postal | commune
1000 Bruxelles
téléphone
02.250.12.30
fax
02.250.12.63
e-mail
[email protected]
site web
www.cncd.be
personne de
contact
nom
Stephane Desgain
fonction
Chargé de recherche
Statuts
ONG
nom de l’organisation#3
Heraclite & Seven Pillars
rue | numéro
Champ Vallée, 17 B / 1
1/7
TRIODOS 523-0802024-06
DEXIA 068-2389874-15
TVA : BE 414.894.140
Inter-Environnement Wallonie asbl - Fédération des associations d’environnement
www.iewonline.be - [email protected]
6, boulevard du Nord 5000 Namur - Tél. 081 255 280 - Fax. 081/226 309
code postal | commune
1348 Louvain la Neuve
téléphone
010 / 45 17 97
e-mail
[email protected]
site web
www.heraclite.be
personne de
contact
nom
Coomans Michel
fonction
président
Statuts
asbl
Inter-Environnement Wallonie asbl
IEW fédère les associations de défense de l’environnement actives en Région Wallonne, et cela
depuis plus de 30 ans. Elle relaie les préoccupations de sa base associative, la conseille et la
soutient. Ancrée dans le local, la fédération inscrit ses luttes dans l’ensemble des défis globaux
auxquels notre société est aujourd’hui confrontée.
IEW a pour principal objectif de garantir le respect de la composante environnementale du
développement durable de notre société, que cela soit à l’échelon local, régional, fédéral, voire
européen. Il s’agit d’intégrer l’environnement dans toutes les politiques sectorielles, à côté des
dimensions sociale, économique et culturelle, par exemple en faisant en sorte que l’environnement
soit davantage inclus dans les textes légaux, les décisions politiques et dans la délivrance
d’autorisations de tout projet.
Le Centre National de Coopération au Développement
Le CNCD-11.11.11 rassemble depuis 40 ans plus de 100 associations de développement, des
centaines de coopérants, des milliers de sympathisants visant à soutenir les projets de coopération
des associations membres à interpeller les pouvoirs publics et privés, la sensibilisation du public
aux enjeux internationaux
En tant que coordination, le CNCD assure la promotion de campagnes de sensibilisation,
d'information et de mobilisation de la population, avec les organisations membres. Ces campagnes
tournent autour de thèmes comme les relations commerciales internationales, l'accès aux droits
économiques et sociaux, la souveraineté alimentaire, l'engagement des citoyens face aux
élections ou l’abolition de la dette du Tiers-monde. Elles s'appuient sur des outils d'information,
d'animation ou de plaidoyer politique et sur l'organisation d'événements.
Heraclite & Seven Pillars
Les causes des déséquilibres individuels, sociétaux et globaux à l’aube du 21e siècle se résument
en deux mots : « valeurs et pouvoirs ». La recherche des éléments potentiellement constitutifs de
nouveaux équilibres et leurs conditions d’émergence en vue d’un ‘monde meilleur’ est le premier
objectif des recherches et développements du projet Héraclite. Le second est la contribution à leur
mise en œuvre à travers divers types d’activités.
Outre sa perspective européenne, la spécificité du projet réside, d’une part, dans son approche par
l’éthique et, d’autre part, dans un programme de recherche transversal, multidisciplinaire et
synthétique articulé en sept piliers : progrès humaniste, évolution des pouvoirs, système
économique, éthique européenne, business model, modes de management et enfin éducation /
sensibilisation de la société et des individus. Ce programme vise la définition, la promotion et
l’implémentation d’un progrès humaniste et équitable dans le cadre du développement durable des
individus, des sociétés et des organisations en leur sein (y compris les entreprises).
Pratiquement, nos objectifs consistent, d’une part, à aider les institutions et associations à
développer la connaissance dans la société et à définir et y accompagner le changement, et
d’autre part, à soutenir les entreprises et organisations dans la définition et l’accompagnement de
stratégies responsables, innovantes et cohérentes en vue de la performance et de la création de
valeur au sens des sept piliers.
1.
Présentation du projet
1.1. Contexte
Aujourd’hui, pour des raisons aussi bien environnementales que sociales, humaines ou
économiques, le modèle capitaliste occidental et la mondialisation de l’économie posent question.
Les problèmes écologiques sont de plus en plus aigus, les inégalités se creusent et la précarité
s’étend. Notre société est confrontée à des questionnements sur ses valeurs. L’individu subit
inconsciemment un stress (insatisfaction, détresse, mal-être) où le système l’amène à être en
contradiction avec des valeurs auxquelles il adhère comme des valeurs spirituelles, humanistes,
sociales, de progrès économique ou technologique, écologiques et qui le plongent dans
l’incapacité à penser et agir de façon cohérente.
Par ailleurs, des pouvoirs économiques, médiatiques (notamment la publicité) et financiers ont pris
une importance majeure et ont entraîné une dilution du pouvoir de l’Etat-Nation comme régulateur
démocratique de la société.
En conséquence, notre société se caractérise par, d’une part, la domination ou l’imposition plus ou
moins consciente du système de valeurs matérialiste privilégiant l’économie, la consommation et la
technologie, et, d’autre part, l’apparition de formes de résistances multiples ancrées sur d’autres
systèmes de valeurs. Il y a donc matière à recherche et évolution vers de nouveaux équilibres en
terme de pouvoirs, vers des formes plus respectueuses des différents systèmes de valeurs
envisagés plus haut. En principe, en démocratie, l’individu devrait être l’arbitre de ces équilibres en
exprimant clairement ses choix, c’est-à-dire sa conception du bien commun, auprès de l’Etat.
Le projet se propose d’aborder les problèmes le plus en amont possible. Il s’agira d’informer et de
sensibiliser l’individu à s’interroger sur le dilemme auquel il est confronté, tiraillé entre d’une part,
les valeurs économiques et matérielles et individuelles et, d’autre part, les valeurs de solidarité,
sociales et écologiques. On ne manquera pas non plus d’évoquer le rôle et l’évolution des acteurs
majeurs de pouvoir.
Concrètement, 5 conférences seront organisées en Wallonie et à Bruxelles. Y seront abordées des
questions telles que l’angoisse existentielle humaine confrontée à la machine économique ; le
questionnement sur les finalités du progrès et de la technologie ; les alternatives potentielles : du
développement durable à la décroissance économique ; les questions de pauvreté et enfin le rôle
et la place des Etats aujourd’hui.
1.2. Objectifs

Explication et sensibilisation du grand public à différentes problématiques de nos sociétés
qui, en ce 21e siècle, se complexifient de plus en plus. Ces questions entraînent forcément
des réponses complexes et non univoques. D’où l’importance de créer le débat sur ces
questions, sur les pistes de solutions et sur la responsabilité des acteurs à tous les
niveaux.

Créer une rencontre entre des personnes/associations ayant des préoccupations et des
sensibilités différentes et qui peuvent aussi être parfois difficilement conciliables même si
elles se revendiquent toutes « durables ».

Par ailleurs, en interne chez IEW, nous sommes engagés dans une réflexion sur ce qu’est
une société durable et nous souhaitons prendre position ensemble avec les associations
membres notamment sur les moyens pour arriver à ce type de société (autre croissance
versus décroissance économique par exemple). Ce cycle de conférences nous apportera
des éléments de réponses.

De même, Héraclite souhaite autant sensibiliser les citoyens que s’informer de leurs
réactions aux dilemmes actuels dont les solutions impliqueront immanquablement de
substantiels changements dans leurs modes de vie.
1.3. Actions

Outils de promotion des conférences
Une brochure de présentation de quelques pages présentant le contexte, les objectifs et les
thèmes des 5 conférences sera réalisée et diffusée largement avant le cycle de conférencesdébats.
Une conférence de presse et/ou un communiqué de presse annoncera(ont) le coup d’envoi des 5
conférences.

5 conférences en Wallonie et à Bruxelles
Nous souhaitons organiser cinq conférences-débats destinées au grand public -en particulier aux
membres et sympathisants des 3 associations organisatrices qui constituent un public captifpermettant d’aborder cinq grands enjeux de ce siècle étroitement liés au modèle consumériste de
notre société. Chaque conférence sera organisée dans un lieu différent : Namur, Liège, Charleroi,
Bruxelles et Louvain-La-Neuve. Nous visons la présence d’au moins une centaine de personnes
par conférence.
La méthodologie utilisée sera la suivante : deux experts d’avis divergents présenteront leurs
argumentaires, permettant au public de dégager le ‘pour’ et le ‘contre’ afin de se forger une
opinion. Chaque orateur énoncera et expliquera les problèmes qu’il dénonce, les critiques et
limites de la situation actuelle et les solutions qu’il envisage. S’ensuivra un débat avec le public
sous la houlette d’un modérateur averti, capable de synthétiser les points de vues. Un rapport de
synthèse de chaque conférence sera réalisé par une des organisations partenaires et sera
disponible sur le site Internet de ces organisations.
Les conférenciers pressentis sont des experts dans les thématiques proposées, souvent, mais pas
seulement, issus du milieu universitaire.
Les 5 thèmes des conférences seront les suivants :
Conférence n°1 : La consommation en question : sommes-nous tous capitalistes ?
Une fraction croissante de la population prend aujourd’hui de plus en plus conscience de ce que le
système économique en place et la consommation effrénée qui en découle sont loin d’être la
panacée, tant d’un point de vue humain que social ou environnemental. Pourtant, ce système
subsiste chez nous depuis plus d’un siècle et s’installe lentement mais sûrement dans les pays en
développement qui s’engagent résolument dans la même voie. Si la logique en place persiste et
résiste autant, c’est peut-être que quelque chose au fond de nous y contribue. Cette conférence se
proposera d’analyser les voies d’entrées et de sorties du capitalisme, notamment existentielles.
Conférence n°2 : Le progrès en question : limites et contradictions des sciences et technologies
« Sciences sans conscience n’est que ruine de l’âme » disait déjà Rabelais. OGM, pesticides et
autres nanotechnologies, les innovations scientifiques et technologiques sont loin de faire
l’unanimité et d’être toujours synonyme de progrès. Quels critères prendre en compte pour une
science utile et respectueuse ? Des critères de gain de temps, d’effort, de richesse, de plaisir, de
bien-être, de beauté, de solidarité, de respect, de convivialité, de diversité mais aussi de
destructions sociales et de l’environnement ? Comment comparer et évaluer des critères si
hétéroclites sachant qu’une technologie peut être à la fois très utile ET avoir des impacts sociaux
et environnementaux désastreux ? Comment définir le progrès et comment mieux l’encadrer et le
gérer? De la réglementation à la participation citoyenne, en passant par les écoles et universités,
de nombreux outils sont possibles et à développer.
Conférence n°3 : Pour sortir de l’impasse : autre croissance ou décroissance économique?
L’empreinte écologique, un outil certes imparfait mais plus qu’explicite, le montre : six milliards de
personnes consomment aujourd’hui 1.25 planètes et la plupart d’entre eux n’en sont qu’au
balbutiement du développement et de la consommation. Or nous n’avons qu’une seule terre ! Ce
sont les pays du Nord (Etats-Unis, Europe…) qui sont les plus voraces puisqu’ils consomment de
3 à 5 fois ce que notre planète produit. Toute personne sensée en est convaincue : nous, pays du
Nord, devons réduire notre empreinte écologique. Par ailleurs, le système économique en place
génère de plus en plus d’inégalités tant entre les pays du Nord et du Sud qu’au sein de chaque
pays. Comment tendre vers un système plus équitable et moins gourmand en ressources ?
Certains, convaincus de la nécessité d’une croissance économique pour pouvoir payer les
systèmes éducatifs, de santé…prônent la dématérialisation de l’économie basée davantage sur les
services et sur une meilleure technologie. D’autres sont à l’inverse convaincus qu’ « on ne résout
pas un problème avec les modes de pensées qui l’ont engendrés »1 et sont donc convaincus qu’il
1
Einstein
faut sortir de l’économisme et prônent une société d’a-croissance (comme on parle d’a-théisme).
Des économies alternatives au libéralisme comme le distributisme, la bio-économie, l’économie
participative sont aujourd’hui proposées et débattues
Conférence n°4 : La lutte contre la pauvreté, un leurre ?
Toutes les grandes institutions internationales, en ce compris l’Union européenne, se targuent de
lutter contre la pauvreté avec de moyens importants. Qu’y a t’il derrière cette rhétorique ? Après le
concept de « développement », ceux de « lutte contre la pauvreté », de « genre » et de
« développement durable » sont mis à toutes les sauces. Il est urgent de définir ce que l’on met
derrière ces concepts et de connaître les revendications des populations du Sud en particulier des
organisations de femmes et de paysans et paysannes. Les moyens utilisés par les institutions
internationales, européennes et belge sont-ils réellement efficaces ? S’attaque-t-on aux véritables
causes d’appauvrissement ou bien ces moyens ne servent-ils finalement qu’à maintenir un
système d’exploitation ? Ces institutions n’entendent-elles finalement pas que ce qu’elles veulent
bien entendre et les médias ne nous rapportent-ils pas qu’une partie de la réalité et des souhaits
des populations du Sud ? Les population du Sud ne demandent-elles vraiment que davantage
d’aides financières et d’investissements ? Et si elles souhaitaient aussi plus de contrôle sur les
ressources naturelles, plus de régulations internationales, plus de droit à se protéger, de
rétrocession de biens mal acquis, l’annulation de leur dette, … ?
Conférence n°5 : Quel rôle joue encore l’Etat aujourd’hui ? Quelle Europe voulons-nous ?
Quelle gouvernance globale et locale ?
Avec la mondialisation, les Etats sont d’une manière ou d’une autre confrontés à de multiples défis
d’ordre politique, économique, écologique, social et culturel. Les Etats-Nations semblent
aujourd’hui avoir de moins en moins d’emprise sur les règles du jeu économique, monétaire et
financier international. Pire, les acteurs économiques vont jusqu’à imposer leurs lois aux
gouvernements. La mondialisation a permis l’émergence de nouveaux acteurs internationaux
(entreprises
multinationales,
opérateurs
financiers
internationaux,
organisations
supranationales,…) qui développent des stratégies de contournement de frontières et dont les
pouvoirs entrent en concurrence avec ceux des Etats2. A l’heure où la démocratie participative
s’élève au rang de la démocratie représentative, le transfert du processus de décision vers des
instances internationales pose de véritables problèmes de légitimité démocratique.

Valorisation des conférences
Les conférences seront enregistrées et retranscrites. Un professionnel pourra se charger de ce
travail délicat.
Idéalement, les articles de synthèse de chaque conférence seront compilés dans un ouvrage.
L’intérêt d’un tel ouvrage repose sur la confrontation de points de vues de personnes ayant des
sensibilités différentes (écologistes, sociales ancrées dans le local, nord-sud, économiques, …).
2
Michel Van Cromphaut et al., L’état-nation à l’ère de la mondialisation, Ed. l’Harmattan (2003)
Une conférence de presse annoncera la sortie de l’ouvrage de compilation.
Des articles et cartes-blanches seront proposés à divers journaux.
Un partenariat pourra être établi avec un ou plusieurs médias afin qu’ils annoncent et rendent
compte des débats.
2.
Budget
Détails des activités
Budget demandé
OUTILS DE PROMOTION
(250€/j– 10 2500 €
Temps de travail
jours)
Diffusion et envoi d’un folder de 1500 €
2 pages A4 – 4000 exemplaires
Affiches
(A3
–
5x100 250 €
exemplaires – 0.50 €/affiche )
5 CONFERENCES
Temps de travail –préparation et 10.000 €
coordination (250 €/j - 40 jours)
Location de 5 salles (500€/salle) 2500 €
Orateurs
(10
orateurs
– 2500 €
250€/orateur)
Frais de déplacements orateurs 500€
(10 orateurs – 50€/déplacement)
Frais
de
déplacements 500€
organisateurs (4 personnes – 5
conférences- 25€/déplacement)
VALORISATION DES DEBATS
Matériel d’enregistrement
250€
Temps de travail - coordination 2500€
(250€/j - 10 jours)
Transcription
des
débats : 6250€
(professionnel ou ressources
interne 5j/conférences)
Publication : livre , …
5000€
Imprévus (5%)
1713 €
Total
35.963 €
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