Pour l’année 2006, le taux de participation a été de 24 %. Les taux de
participation les plus élevés s’observent chez les femmes de 55 à 59 ans et chez
celles de plus de 70 ans, plus particulièrement dans les communes de Villeneuve-la-
Garenne et de Clichy.
«ADK 92» poursuit ses actions de communication dans le cadre des
«semaines santé» ou «forum seniors» et des campagnes d’affichage. Par ailleurs, un
visiteur de santé publique a été recruté afin de mener une action de communication
auprès des médecins du département.
De plus, le Comité régional d’éducation pour la santé d’Ile-de-France
(CRESIF) a mis en place, avec l’appui d’« ADK 92 », la formation de personnes
relais au travers des associations de quartier.
Le financement du dépistage du cancer du sein est pris en charge par
l’Assurance maladie pour les actes médicaux et par le Département pour les frais de
fonctionnement.
Le dépistage du cancer colo-rectal :
Le cancer colo-rectal est la troisième cause de cancer, la deuxième pour la
mortalité, et son incidence est en constante augmentation. Plusieurs études ont
démontré l’efficacité du dépistage de masse avec une réduction de l’ordre de 33%
chez les personnes participant à ce dépistage.
En 2005, 23 départements participaient à un programme pilote de dépistage
du cancer colo-rectal, dont deux en Île-de-France (Essonne et Seine-Saint-Denis).
Ayant pour objectif la généralisation de ce dépistage, la Direction générale de la
santé (DGS) du Ministère de la santé et des solidarités a lancé un nouvel appel
d’offres auquel «ADK 92» a répondu. La mise en œuvre de la généralisation du
dépistage organisé de ce cancer en Île-de-France est inscrite au Plan régional de
santé publique (PRSP).
« ADK 92 » a été retenue pour mettre en œuvre ce dépistage en 2007.
Dans les Hauts-de-Seine, 332 000 personnes âgées de 50 à 74 ans
(recensement 1999) sont concernées par ce dépistage. Un test Hémocult sera
proposé tous les deux ans, et, en cas de positivité, une coloscopie sera pratiquée.
Ce dispositif nécessite une mobilisation de l’ensemble des acteurs de santé
et, notamment, des médecins généralistes qui devront préalablement être informés
et formés.
Différents financeurs s’impliquent dans ce dispositif, dont la Caisse primaire
d’assurance maladie (CPAM) et l’Etat. Le Département pourrait s’y associer à
hauteur d’un tiers des dépenses non couvertes par l’Assurance maladie.
Le budget prévisionnel d’«ADK 92» :
Une clé de répartition des dépenses de fonctionnement du centre de gestion a
été définie : 90% pour le cancer du sein et 10% pour le cancer colo-rectal.