Lors de l’examen radiologique, une première lecture est faite par le radiologue
au cabinet, et une deuxième est effectuée au centre de gestion par un autre confrère
ayant une grande pratique de la lecture des mammographies. Ainsi, parmi les
21 706 dépistages réalisés en 2004 sur le nombre de cancers diagnostiqués,10% ont
été détectés lors de la seconde lecture. Cette deuxième lecture est la valeur ajoutée
du dépistage organisé.
« ADK 92 » continue ses actions dans les différentes communes dans le
cadre des «semaines santé» ou «forum séniors».
Une campagne d’affichage a été menée dans les abris bus dans toutes les
communes du département.
Par ailleurs, des actions sont entreprises par le biais de campagnes
classiques avec d’autres partenaires, notamment les «femmes-relais», auprès de
femmes difficilement mobilisables.
Le budget du dépistage du cancer du sein est pris en charge par l’Assurance
maladie, pour les actes médicaux, tandis que les frais de fonctionnement sont à la
charge du Conseil général.
Le dépistage du cancer colo-rectal :
Le cancer colo-rectal est la troisième cause de cancer, la deuxième pour la
mortalité, et son incidence est en constante augmentation. Plusieurs études ont
démontré l’efficacité du dépistage de masse avec une réduction de l’ordre de 33%
chez les personnes participant à ce dépistage.
En 2005, 23 départements participaient à un programme pilote de dépistage
du cancer colo-rectal dont deux en Île-de-France (Essonne et Seine-Saint-Denis).
Ayant pour objectif la généralisation de ce dépistage la Direction Générale de la
Santé (DGS) a lancé un nouvel appel d’offres auquel « ADK 92 » a répondu. La mise
en œuvre de la généralisation du dépistage organisé de ce cancer, en Île-de-France,
est inscrite au Plan Régional de Santé Publique (PRSP).
La Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales (DRASS) a donné
un avis favorable. Le dossier est en attente de la décision finale de la Direction
générale de la santé (DGS).
Dans les Hauts-de-Seine, la population concernée par ce dépistage est
d’environ 332 000 personnes âgées de 50 à 74 ans (recensement 1999). Un test
Hémocult sera proposé tous les deux ans, et en cas de positivité, une coloscopie
sera pratiquée.
Ce dispositif nécessite une mobilisation de l’ensemble des acteurs de santé,
et notamment des médecins généralistes qui devront préalablement recevoir une
information et une formation.
Différents financeurs s’impliquent dans ce dispositif, dont la Caisse Primaire
d’Assurance Maladie (CPAM) et l’Etat. Le Conseil général pourrait s’y associer à
hauteur d’un tiers des dépenses non couvertes par l’Assurance maladie.