L`athérome Définition L`athérome est un lésion chronique des

L'athérome
Définition
L'athérome est un lésion chronique des artères caractérisée par la formation dans l'intima de dépôts
lipidiques (plaques athéromateuses) qui fragilisent la paroi et s'étendent vers le média.
Facteur favorisant
Tabac.
Obésité.
Hypertension artérielle.
Cholestérol.
Diabète.
L'anévrisme de l'aorte
Définition
L'anévrisme aortique est une dilatation anormale du calibre de l'aorte par défaut de résistance de ses
parois.
Types d'anévrismes de l'aorte
Il existe deux localisations de l'anévrisme aortique :
Anévrisme aortique thoracique : dyspnée, dysphagie (difficulté à avaler), dysphonie.
Anévrisme aortique abdominale (AAA) : tuméfaction à la palpation.
La dissection aortique
Définition
La dissection aortique est une infiltration de sang dans l'épaisseur de la dia à la suite d'un défaut
de résistance de l'intima liée à l'athérome.
Signes cliniques
Douleur antérieure constrictive.
Asymétrie des pouls.
E.C.G. normal.
La coarctation aortique
Définition
La coarctation aortique est un rétrécissement congénital anormal du calibre de l'aorte siégeant au
voisinage de la sous-clavière gauche.
Chez un enfant de moins de 6 ans, une hypertension artérielle doit faire penser à une coarctation
aortique.
Définition
La péricardite est une atteinte inflammatoire aigue du péricarde avec ou sans épanchement entre les
deux feuillets péricardiques.
Le péricarde est la séreuse qui entoure et protège le ur comme un sac à paroi double. Entre les
parois, se trouve un liquide qui assure la lubrification.
La péricardite évolue en trois phases :
La péricardite aiguë.
La tamponnade.
La péricardite chronique constrictive.
La péricardite aigüe
La péricardite aiguë est une inflammation aiguë du péricarde.
Physiopathologie
L'inflammation du péricarde entraîne une sécrétion importante de liquide assurant la lubrification, ce
qui met sous tension le sac péricardique et provoque les douleurs thoraciques.
Signes cliniques
Contexte pseudo-grippal : fièvre, courbature.
Dyspnée, toux.
Douleur thoracique rétrosternale médiane, irradiante dans le dos et qui augmente avec la
respiration et le décubitus.
Auscultation : frottement péricardique.
Examens complémentaires
E.C.G.
Radio du thorax.
Echocardiogramme.
Complications
Tamponnade.
Evolution vers une forme chronique : péricardite chronique constrictive.
Récidive.
Traitements
Repos strict au lit : jusqu'à la disparition de fièvre.
Anti-inflammatoire.
La tamponnade
La tamponnade est une adiastolie (absence de remplissage des cavités droites) aiguë par
augmentation importante et rapide de la quantité de liquide péricardite, aboutissant à une chute du débit
cardiaque et de la pression artérielle par compression du cœur.
Il s'agit d'une urgence : risque d'arrêt cardio-respiratoire.
Signes cliniques
Douleur thoracique violente.
Dyspnée.
Insuffisance cardiaque droite :
Turgescence jugulaire.
Reflux hépatojugulaire.
Tachycardie.
Hypotension artérielle.
Pouls paradoxal : diminution de la pression artérielle lors de l'inspiration.
Traitement
Drainage chirurgical ou ponction péricardique en urgence.
La péricardite chronique constrictive
La péricardite chronique constrictive est une transformation du péricarde en un sac inextensible,
s'opposant à l'expansion diastolique des ventricules réalisant une adiastolie progressive.
Signes cliniques
Hypertension artérielle.
Dyspnée.
Hépatalgie : foie douloureux.
Œdème au cou ou aux membres inférieurs.
Traitement
o Péricardectomie.
Définition
La thrombose veineuse profonde ou phlébite, est une inflammation d'une veine (athérome) le plus
souvent profonde, oblitérée par la formation d'un caillot ou thrombus. Ce caillot obstrue totalement ou
partiellement la lumière de la aveine.
Physiopathologie
Mécanisme
Le thrombus se forme au niveau d'une valvule, à partir de plaquettes et de globules blancs.
Le thrombus peut flotter dans le courant sanguin, on parle de phlébo-thrombose, le risque
d'embolie pulmonaire est élevé.
Lorsque le thrombus adhère à la paroi, on parle de thrombo-phlèbite.
Facteurs favorisants
La stase veineuse : ralentissement du flux sanguin du à l'immobilisation profonde : plâtre,
insuffisance cardiaque droit, varices des membres inférieures, compression veineuse, station
assise prolongée.
Les lésions pariétales : lors d'altérations de la paroi veineuse, lorsque la lésion est infectée, il y a
une inflammation et donc un mauvais retour veineux : cathéter, perfusion, vieillissement.
Les modifications du sang : anomalie biologique de la coagulation, acquisition héréditaire
modifiée, prise de progestatif chez la femme.
Les complications
Extension de la thrombose aux veines proximales.
Embolie pulmonaire par la migration du thrombus dans la veine cave.
Maladie post-phlébitique.
Signes cliniques
Stade initial
Dissociation pouls/température.
Douleur au membre inférieur.
Signe de Homens : douleur provoquée à la dorsiflexion.
Douleur le long du trajet veineux.
Pesanteur du mollet : engourdissement.
Diminution du ballottement du mollet.
Mollet rouge, chaud, tendu.
Œdème qui prend le godet : persistance de la trace du doigt.
Paresthésie.
Stade de la thrombophlébite confirmée
Douleur sur tout le membre tenace et intense.
Impotence fonctionnelle.
Soins infirmiers
La prévention des phlébites
Lever précoce.
Mobilisation active et passive : contractions régulières et fréquentes, massages, surélévation du
pied.
Contention des membres : augmenter le retour veineux et donc diminuer l'œdème.
Anticoagulant à visée préventive sur prescription médicale : héparine en sous-cutanée.
Traitement
Les soins particuliers
Repos strict au lit car risque d'embolie pulmonaire.
Surélévation des pieds.
Le traitement héparinique à visée curative
Avant le traitement, il faut avoir un bilan de coagulation en amont : TP, TCA, plaquette, groupe
sanguin.
Administration : Début du traitement par une Héparine de Bas Poids Moléculaire (HBPM) puis relais avec
antivitamines K (AVK).
En intraveineuse continue au pousse-seringue électrique.
En sous-cutanée : la calciparine 2 à 3 injection par 24h.
En sous-cutanée : l'héparine fractionné 2 injection par 24 h.
Surveillance :
Bon fonctionnement de la SAP (rythme horaire, débit) et des raccords des tubulures.
Evaluer le risque hémorragique.
Héparinémie : 0,3 à 0,6 UI/L.
Plaquette deux fois par semaine.
Education du patient
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