Document1
Document 9 : Le lierre grimpant
(Photos : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lierre_grimpant) (page consultée le 9 octobre
2015)
Le lierre grimpant est une liane qui s’accroche à tous les supports,
et en particulier les troncs d’arbres en forêts. Le lierre n’est pas une
plante parasite. Il possède ses propres racines au niveau du sol
pour se nourrir. Le lierre dans un arbre sert d'abri et de lieu
d'hibernation à une faune nombreuse
Les tiges enserrant un arbre peuvent également le protéger d'un
feu, du gel, des animaux pouvant endommager son écorce. Le
lierre absorbe l'excès d'humidité, et a une action chimique
inhibitrice sur les champignons, bactéries ou parasites pouvant s'attaquer à un arbre
Document 10 : les lichens
Les lichens résultent d’une association entre une algue et un
champignon. L’algue possède de la chlorophylle, réalise la
photosynthèse et apporte de la nourriture au champignon. Le
champignon sert de support à l’algue et lui apporte l’humidité
nécessaire.
Document 11 : insectes et oiseaux insectivores…
http://www.lpretre.com/travaux/foret/ (page consultée le 9 octobre 2015)
Le retour des oiseaux migrateurs insectivores dans notre pays est directement en relation avec le
« cycle d’abondance des insectes ». De la mi-novembre à la fin février voire la mi-mars, il n’a pas
pratiquement d’oiseaux insectivores nicheurs. Les oiseaux qui restent pendant cette période sont dits
hivernants et doivent trouver des insectes peu accessibles : œufs, larves, insectes immobiles dans les
bourgeons, sur l’écorce, dans les branches et branchettes. Au début de mars apparaîtront les
insectivores nicheurs de petite taille, puis, peu à peu, des oiseaux migrateurs de plus grande
envergure vont arriver au moment où apparaissent en nombre les grands insectes.
D’autre part, on trouve surtout de jeunes oiseaux au nid en mai et juin et beaucoup moins en juillet. Il
y a donc exacte coïncidence entre l’époque de nourrissage des jeunes et la présence des insectes les
plus nombreux et les plus gros, qu’il s’agisse aussi bien d’insectes mobiles que de chenilles. De plus,
la fin de la saison de reproduction coïncide avec le déclin brutal du nombre des insectes et araignées
en juillet.
De façon encore plus précise, les liens entre la forêt, insecte et oiseau, ont été déterminés en
observant pendant quelques années, par exemple, les dates moyennes de ponte des mésanges, les
dates d’apparition des feuilles de chêne, le « pic » de population des chenilles dans le chêne et la
date moyenne du maximum de nourrissage des jeunes oiseaux. On constate alors que ces différents
phénomènes sont en corrélation plus ou moins bonne certaines années. Toutefois, des retours de
froid peuvent perturber ces liaisons, car ces phénomènes sont en relation avec la température de l’air