- enseignement Catholique

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HGT - SCG
Biologie
UAA2 (partie 2)
AUTEUR : Pascale Papleux
Fiche d’activité 9
L’interdépendance des vivants entre eux et avec leur milieu
Enoncé de l’activité
Dans l’écosystème « forêt atlantique acidophile », comme c’est le cas de la forêt de Bon-Secours ou
dans la plupart des forêts en région wallonne, on peut trouver entre les êtres vivants des relations
interspécifiques (prédation, compétition, symbioses comme le parasitisme, le commensalisme, le
mutualisme ou la symbiose stricte) et des relations intra spécifiques (compétition, coopération,…). De
même, un ou plusieurs facteurs abiotiques peuvent avoir une influence sur l’une ou l’autre espèce.
A partir de l’analyse des documents ci-dessous, l’élève
a) identifie les êtres vivants dont il est question ainsi que éventuellement les facteurs abiotiques
qui interviennent ;
b) précise le nom de la relation qui est décrite et l’explicite.
Document 1 : Les végétaux présents dans la hêtraie
La composition végétale d’une hêtraie dépend de la nature du sol (souvent acide). Mais
l’ensoleillement perçu par les plantes herbacées et les arbustes est faible, comparé à celui capté par
les grands arbres. Ces deux strates auront donc beaucoup de difficulté à se développer sous une
futaie de grands hêtres car ces derniers ont un couvert très dense et ne laissent pas passer beaucoup
de
lumière
jusqu’au sol
http://users.skynet.be/boisdeverrewinkel/photos/2010-10-31-010.jpg (page consultée le 9 octobre 2015)
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Document1
Document 2 : les végétaux pionniers à croissance rapide
La forêt « jardinée » est divisée en plusieurs parcelles. Les vieux arbres sont abattus et les zones
déboisées seront à nouveau plantée de jeunes arbres cultivés dans des pépinières voisines. Ces
jeunes plants sont obtenus par récolte de graines ou de plantules récoltés en forêt. Cependant, ces
jeunes plantations sont rapidement envahies par des buissons de ronces, des bouleaux verruqueux,
des cerisiers tardifs, …qui sont des végétaux pionniers à croissance rapide
Document 3 : le rôle des mousses en forêt
(Photo :
http://www.notre-planete.info/photos/2733-mousse_foret)
(page consultée le 9 octobre 2015)
Les mousses jouent un rôle important dans la survie
de la forêt. Elles peuvent absorber jusqu’à 20 fois leur
volume en eau en cas de fortes pluies, puis elles
restituent cette eau au milieu (et donc au sol et aux
végétaux voisins) lorsqu’il fera plus sec
Document 4 : les chenilles arpenteuses
(Photos :http://loscoat.canalblog.com/archives/2007/05/31/5135100.html)
(page consultée le 9 octobre 2015)
Le mode de locomotion très particulier des chenilles
arpenteuses a valu à cette famille de papillons le nom de
géomètres. Ces chenilles longues et minces se soulèvent
en arc puis s’étire en avant en s’accrochant au rameau.
Au repos, ces chenilles se suspendent à une tige, à une
feuille, ….avec pour seul appui leurs fausses pattes. Elles
se cofondent alors avec le végétal et deviennent invisibles
pour les oiseaux qui les guettent sans relâche.
Document 5 : le pouillot siffleur
(photo : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pouillot_siffleur) (page consultée le 9 octobre 2015)
L’oiseau typique de la hêtraie est sans conteste le pouillot
siffleur. Cet oiseau migrateur passe chez nous la bonne saison.
Dès fin avril, son chant puissant résonne dans les hautes futaies
et nous annonce son retour de migration depuis l’Afrique
tropicale. Il se nourrit essentiellement d’insectes et d’araignées
qu’il capture sur les feuilles et les branches d’arbres. Il attrape
également des mouches en voletant
Document 6 : le Minotaure Typhée
(Photo : http://www.e-fabre.com/images/Typhaeus_typhoeus_Gr_Jan_Henderickx.jpg) (page
consultée le 9 octobre 2015)
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Document1
Fouisseur acharné, le minotaure creuse des galeries atteignant souvent un mètre de long et au fond
desquelles les œufs sont pondus. La femelle s’occupe du jeune, tandis que le mâle apporte
incessamment à la galerie des crottes de lapin, de mouton ou de cervidés dont ces animaux se
délectent.
Document 7 : le coucou gris
(Photos : https://fr.vikidia.org/wiki/Coucou_gris,
http://www.phototem.com/moteur/zoom.asp?pre=90754&NumPhoto=86690&suiv=86691&motscles=1500) (page consultée le 9
octobre 2015)
Le coucou gris est un assez grand oiseau (35 cm de long) qui vit dans les régions boisées et qui
hiverne en Afrique tropicale, au sud de l’équateur.
Il est facilement repérable grâce à son chant caractéristique qui lui a donné son nom. Le coucou ne
construit pas de nid. La femelle pond un œuf dans le nid d’un autre petit passereau (rouge-gorge,
moineau,…). Lorsque le jeune coucou nait, sa première réaction est d’éjecte les autres œufs hors du
nid. Il se retrouve seul et se fait adopter par les parents de l'autre espèce qui accueillent le nouveau
petit comme si c'était le leur, même s'il n'y a aucune ressemblance.
Document 8 : Deux chevreuils mesurent leurs forces
(photo : http://image-photos.linternaute.com/image_photo/750/2-chevreuils-mesurent-leurs-force-1384046610-1299435.jpg )
(page consultée le 9 octobre 2015)
Chez de nombreuses espèces animales, des combats rituels (qui conduisent rarement à des
blessures graves) permettent d’établir une hiérarchie entre les individus. Les chevreuils mâles sont
appelés des brocards. Les femelles des chevrettes. Les combats entre mâles déterminent les
individus dominants. Ces sont eux les premiers qui auront accès à l’eau, à la nourriture et à un
partenaire sexuel.
De plus, les chevreuils s’approprient un territoire qu’ils marquent par de fortes odeurs et en abimant
l’écorce de jeunes arbres (résineux).
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Document1
Document 9 : Le lierre grimpant
(Photos : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lierre_grimpant) (page consultée le 9 octobre
2015)
Le lierre grimpant est une liane qui s’accroche à tous les supports,
et en particulier les troncs d’arbres en forêts. Le lierre n’est pas une
plante parasite. Il possède ses propres racines au niveau du sol
pour se nourrir. Le lierre dans un arbre sert d'abri et de lieu
d'hibernation à une faune nombreuse
Les tiges enserrant un arbre peuvent également le protéger d'un
feu, du gel, des animaux pouvant endommager son écorce. Le
lierre absorbe l'excès d'humidité, et a une action chimique
inhibitrice sur les champignons, bactéries ou parasites pouvant s'attaquer à un arbre
Document 10 : les lichens
Les lichens résultent d’une association entre une algue et un
champignon. L’algue possède de la chlorophylle, réalise la
photosynthèse et apporte de la nourriture au champignon. Le
champignon sert de support à l’algue et lui apporte l’humidité
nécessaire.
Document 11 : insectes et oiseaux insectivores…
http://www.lpretre.com/travaux/foret/ (page consultée le 9 octobre 2015)
Le retour des oiseaux migrateurs insectivores dans notre pays est directement en relation avec le
« cycle d’abondance des insectes ». De la mi-novembre à la fin février voire la mi-mars, il n’a pas
pratiquement d’oiseaux insectivores nicheurs. Les oiseaux qui restent pendant cette période sont dits
hivernants et doivent trouver des insectes peu accessibles : œufs, larves, insectes immobiles dans les
bourgeons, sur l’écorce, dans les branches et branchettes. Au début de mars apparaîtront les
insectivores nicheurs de petite taille, puis, peu à peu, des oiseaux migrateurs de plus grande
envergure vont arriver au moment où apparaissent en nombre les grands insectes.
D’autre part, on trouve surtout de jeunes oiseaux au nid en mai et juin et beaucoup moins en juillet. Il
y a donc exacte coïncidence entre l’époque de nourrissage des jeunes et la présence des insectes les
plus nombreux et les plus gros, qu’il s’agisse aussi bien d’insectes mobiles que de chenilles. De plus,
la fin de la saison de reproduction coïncide avec le déclin brutal du nombre des insectes et araignées
en juillet.
De façon encore plus précise, les liens entre la forêt, insecte et oiseau, ont été déterminés en
observant pendant quelques années, par exemple, les dates moyennes de ponte des mésanges, les
dates d’apparition des feuilles de chêne, le « pic » de population des chenilles dans le chêne et la
date moyenne du maximum de nourrissage des jeunes oiseaux. On constate alors que ces différents
phénomènes sont en corrélation plus ou moins bonne certaines années. Toutefois, des retours de
froid peuvent perturber ces liaisons, car ces phénomènes sont en relation avec la température de l’air
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Document1
Document 12 : La sitelle Torchepot
http://www.oiseaux.net/oiseaux/sittelle.torchepot.html (page consultée le 9 octobre
2015)
La sittelle torchepot est capable de parcourir les troncs d'arbres
et les branches dans un sens ou dans l'autre, même avec la tête
en bas. Elle bouge obliquement, se suspendant grâce à la patte
supérieure, et se propulsant avec l'autre. Elle n'utilise pas la
queue comme les pics, mais ses longues griffes.
Pour se nourrir d'un gland ou d'une noisette, elle l'emporte sur
une branche où elle la cale dans une crevasse de l'écorce, et
elle la taillade pour l'ouvrir avec de vigoureux et bruyants coups de bec.
Document 13 : Le putois, un mustélidé
La présence des fossés humides attire un petit
carnivore, le putois. Comme les autres membres de
la famille des mustélidés (fouine, hermine, belette,..), il
joue un rôle important dans l’équilibre biologique. Il se
nourrit d’insectes, de grenouilles, de petits
mammifères (surmulot et rat musqué).
Document 14 : Les fleurs dans la chênaie atlantique
(photo : http://www.coolturehunter.it/wp-content/uploads/2013/03/28.jpg ) (page consultée le 9 octobre 2015)
Dans la chênaie, le printemps pare le sol de
merveilleux tapis floraux. Avant que les arbres
n’acquièrent leur feuillage, beaucoup de plantes
croissent, fleurissent, accumulent des matières de
réserve dans leurs parties souterraines et ne
subsistent en été que sous la forme d’une tige
porteuses de fruits.
Au soleil d’avril, ce sont les fleurs blanches de
l’anémone Sylvie et les étoiles jaunes des ficaires
fausse-renoncules. En mai, ce sont les clochettes
bleues de la jacinthe des bois qui prennent le relais.
Par endroits, elles sont extrêmement serrées et
forment de grandes nappes bleues. La jacinthe
n’existe que dans la partie ouest de la Belgique et est
liée à un climat caractérisé par des hivers doux et
pluvieux. Elle trouve son optimum sur les sols
légèrement acides.
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Document1
Développements attendus principalement visés
À partir de documents (photographies, vidéos, ...), retrouver et caractériser, dans un écosystème
donné (A4):
 des relations inter-spécifiques entre les êtres vivants ;
 des relations intra-spécifiques entre les êtres vivants ;
 des relations entre les êtres vivants et leur biotope .
À partir d’un écosystème particulier, l’élève identifie et justifie :
 une ou plusieurs relations inter-spécifiques ;
 une ou plusieurs relations intra-spécifiques ;
 l’influence d’un ou de plusieurs facteurs abiotiques sur l’une ou l’autre espèce.
Par le biais d’une approche expérimentale, analyser un écosystème simple et expliquer comment
l’écosystème tend vers un état d’équilibre (T1).
L’élève retrouve les principales relations qui existent dans un écosystème donné (par exemple : la
haie, la mare, le chêne, l’aquarium). Il identifie et précise les principaux réseaux trophiques et explique
comment, grâce à ces différentes relations, les êtres vivants sont en équilibre dynamique avec leur
milieu de vie.
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Document1
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