Document1
Document 9 : Le lierre grimpant
Le lierre grimpant est une liane qui s’accroche à tous les supports,
et en particulier les troncs d’arbres en forêts. Le lierre n’est pas une
plante parasite. Il possède ses propres racines au niveau du sol
pour se nourrir. Le lierre dans un arbre sert d'abri et de lieu
d'hibernation à une faune nombreuse.
(Photos : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lierre_grimpant, visité le 6/12/2016)
Les tiges enserrant un arbre peuvent également le protéger d'un
feu, du gel, des animaux pouvant endommager son écorce. Le lierre
absorbe l'excès d'humidité, et a une action chimique inhibitrice sur les champignons, bactéries ou
parasites pouvant s'attaquer à un arbre
Document 10 : Les lichens
Les lichens résultent d’une association entre une algue et un
champignon. L’algue possède de la chlorophylle, réalise la
photosynthèse et apporte de la nourriture au champignon. Le
champignon sert de support à l’algue et lui apporte l’humidité
nécessaire.
Source photo :
https://www.google.be/imgres?imgurl=https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/8c/Flavoparmelia_caperata_-_lichen_-
_Caperatflechte.jpg&imgrefurl=https://simple.wikipedia.org/wiki/Lichen&h=3264&w=4928&tbnid=m8UKZoL1AlQQAM:&vet=1&tb
nh=132&tbnw=200&docid=Nfm8DuIScM8aKM&itg=1&usg=__8lWCbnP0TkWj5juw6-
zciFFdNeM=&sa=X&ved=0ahUKEwjL_cnnot_QAhUKExoKHfSqDE0Q_B0IcjAK&ei=OodGWMv4NoqmaPTVsugE, visité le
6/12/2016
Document 11 : Insectes et oiseaux insectivores
Le retour des oiseaux migrateurs insectivores dans notre pays est directement en relation avec le
« cycle d’abondance des insectes ». De la mi-novembre à la fin février, voire la mi-mars, il n’y a
pratiquement pas d’oiseaux insectivores nicheurs. Les oiseaux qui restent pendant cette période sont
dits hivernants et doivent trouver des insectes peu accessibles : œufs, larves, insectes immobiles dans
les bourgeons, sur l’écorce, dans les branches et branchettes. Au début de mars apparaîtront les
insectivores nicheurs de petite taille, puis, peu à peu, des oiseaux migrateurs de plus grande envergure
vont arriver au moment où apparaissent en nombre les grands insectes.
D’autre part, on trouve surtout de jeunes oiseaux au nid en mai et juin et beaucoup moins en juillet. Il y
a donc exacte coïncidence entre l’époque de nourrissage des jeunes et la présence des insectes les
plus nombreux et les plus gros, qu’il s’agisse aussi bien d’insectes mobiles que de chenilles. De plus,
la fin de la saison de reproduction coïncide avec le déclin brutal du nombre des insectes et araignées
en juillet.
De façon encore plus précise, les liens entre forêt, insectes et oiseaux ont été déterminés en observant
pendant quelques années, par exemple, les dates moyennes de ponte des mésanges, les dates
d’apparition des feuilles de chêne, le « pic » de population des chenilles dans le chêne et la date
moyenne du maximum de nourrissage des jeunes oiseaux. On constate alors que ces différents
phénomènes sont en corrélation plus ou moins forte selon les années. Toutefois, des retours de froid
peuvent perturber ces liens, car ces phénomènes sont en relation avec la température de l’air.
(Source : http://www.arehn.asso.fr/dossiers/oiseauxmigr/oiseaux_migrateurs.html, visité le 6/12/2016)