Campagne nationale liée au test de Pap 2012

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Et si le «A» dans Pap signifiait «Anormal»?
Des experts de la santé recommandent à toutes les
Canadiennes de subir un test de Pap
OTTAWA (Ontario), le 22 octobre 2012 - La Fédération des femmes médecins du Canada (FFMC) et la Société
des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC) ont lancé la Campagne nationale liée au test de Pap de
cette année dans le cadre de la Semaine de sensibilisation nationale au cancer du col de l’utérus. Il s’agit de
la quatrième édition de cette campagne, qui a vu le jour en tant que principal projet de la FFMC en 2009. Du 21
au 27 octobre, plus de 150 professionnels de la santé de partout au Canada s’engagent à lutter contre le cancer
du col utérin en tenant des cliniques qui offrent des tests de Pap dans leur collectivité.
Se sentir bien ne veut pas nécessairement dire que tout va bien.
Le test de Pap est un excellent moyen de défense mis à la disposition des femmes contre le cancer du col utérin.
Il constitue la seule façon de détecter les cellules anormales du col utérin qui, en l’absence de traitement,
pourraient se transformer en cancer. Tous les ans, au Canada, 400 000 femmes obtiennent des résultats
anormaux à la suite d’un test de Pap, entre 1 300 et 1 500 femmes reçoivent un diagnostic de cancer du col
utérin, et près de 400 femmes décèdent des suites de cette maladie. Il est rassurant de savoir que l’incidence du
cancer du col utérin a chuté depuis 1996, et que, depuis 1995, les taux de mortalité ont également chuté. Les
principales raisons expliquant ces chutes sont l’amélioration des connaissances, l’utilisation régulière et à grande
échelle du dépistage par test de Pap, et la disponibilité de la vaccination contre le VPH.
La Dr Crystal Cannon, présidente de la Fédération des femmes médecins du Canada, éprouve des inquiétudes
au sujet des femmes qui ne se soumettent pas à un dépistage. « Le cancer du col utérin se développe avec le
temps. Bon nombre de femmes attendent de voir apparaître des symptômes avant de consulter leur médecin. À
ce moment, leur cancer du col utérin pourrait déjà se trouver à un stade très avancé. La tenue de tests de Pap à
intervalles réguliers pourrait contribuer à prévenir l’apparition même de ce cancer. »
Les directives cliniques nationales recommandent qu’une femme commence à subir des tests de Pap dans les
trois ans suivant les premières relations sexuelles ou dès l’âge de 21 ans. Elle devrait subir un test de Pap
annuellement, jusqu’à ce que deux tests de Pap de suite aient donné des résultats normaux, puis aux trois ans
par la suite. Les femmes devraient continuer à se soumettre à des tests de Pap jusqu’à au moins 70 ans. Même
si une femme a été vaccinée contre le virus du papillome humain (VPH), qui est la cause principale de bon
nombre de cancer du col utérin, il est important de subir régulièrement des tests de Pap.
En ce qui concerne ce test, personne ne veut obtenir un « A ».
L’obtention d’un résultat normal au test de Pap signifie qu’aucune cellule anormale n’a été constatée, ce qui n’est
pas le cas lors de l’obtention d’un résultat anormal à ce test. Ceci veut alors dire que des cellules anormales
peuvent se trouver sur le col utérin et qu’un dépistage plus approfondi permettra d’en apprendre davantage sur
ces cellules.
L’obtention de résultats anormaux est attribuable à plusieurs causes potentielles. Vous pourriez présenter une
inflammation des cellules du col utérin en raison d’une infection (comme une infection aux levures ou une
infection transmissible sexuellement). Si vous présentez des anomalies de bas grade qui laissent présager ces
causes, vous aurez probablement besoin de subir un autre test de Pap dans les six mois suivants, intervalle au
cours duquel une infection potentielle aura le temps de se résorber. La plupart des cellules anormales sur le col
détectées par test de Pap se résorberont sans aucun traitement.
« L’obtention d’un résultat anormal au test de Pap ne signifie pas nécessairement qu’une femme est atteinte du
cancer. Un tel résultat signifie plutôt que le col utérin présente des irrégularités et que la tenue d’autres
explorations s’avère donc nécessaire pour assurer une évaluation et une prise en charge adéquates du
problème », a ajouté le Dr Douglas M. Black, président de la Société des obstétriciens et gynécologues du
Canada.
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Dans le cadre de cette campagne, des professionnels de la santé mettront leur temps précieux à contribution en
prolongeant leurs heures de travail ou en vouant une ou deux journées précisément pour mener des tests de Pap
pour les femmes de leur collectivité, y compris les patientes ambulatoires (des femmes qui ne font pas partie de
leur clientèle). Pourquoi? Parce que le test des Pap permet de sauver des vies.
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Nota :
Une liste des cliniques et des professionnels de la santé participants est affichée sur le site Web de la FFMC à
http://www.fmwc.ca/index_f.php.
POUR OBTENIR PLUS DE RENSEIGNEMENTS OU UNE ENTREVUE, VEUILLEZ COMMUNIQUER AVEC :
Kimberley Hogan, directrice d’association
Fédération des femmes médecins du Canada
Tél. : (613) 569-5881, ou sans frais : 1-877-771-3777
Courriel : [email protected] Site Web : www.fmwc.ca
Natalie Wright, directrice, Communications et éducation publique
Société des obstétriciens et gynécologues du Canada
Tél. : (613) 730-4192, ou sans frais : 1-800-561-2416, poste 366
Courriel : [email protected] Site Web : www.sogc.org
À propos de la FFMC
La Fédération des femmes médecins du Canada (FFMC) est un organisme national voué à l’avancement professionnel, social
et personnel des femmes médecins, et à la promotion du bien-être des femmes à la fois dans la profession médicale et dans
la société en général. Fondée en 1924, la FFMC est également membre indépendant de l’Association internationale des
femmes médecins. Pour obtenir plus de renseignements, veuillez visiter le site suivant : www.fmwc.ca.
À propos de la SOGC
La Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC) est l’une des plus anciennes organisations nationales de
spécialité au Canada. Fondée en 1944, la Société a pour mandat de promouvoir l’excellence dans la pratique de l’obstétriquegynécologie et la santé des femmes par le leadership, le plaidoyer, la collaboration et l’éducation. La SOGC représente des
obstétriciens-gynécologues, des omnipraticiens, des infirmières, des sages-femmes et des professionnels paramédicaux
œuvrant dans le domaine de la santé sexuelle et génésique. Pour obtenir plus de renseignements, veuillez consulter le site
Web www.sogc.org.
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