UNE CAMPAGNE DE SENSIBILISATION AU TEST DE PAP
POUR CONTRER LE CANCER DU COL DE L’UTÉRUS
OTTAWA (Ontario), le 22 octobre 2009 – La Fédération des femmes médecins du Canada (FMWC) s’est jointe
à la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC) et à la Société canadienne des
colposcopistes (SCC) pour lancer la campagne de sensibilisation au test de Pap cette année dans le cadre de la
Semaine de sensibilisation au cancer du col de l’utérus. Ensemble, nous espérons accroître l’ampleur, la
portée et l’effet de la campagne. Grâce à cet effort concerté, nous prévoyons offrir davantage de tests de Pap
(connus aussi sous le nom de « frottis » de Pap) et de traiter les résultats anormaux d’une façon plus rapide.
Au cours de la semaine du 26 au 30 octobre 2009, nous avons invité les médecins à s’attaquer au cancer du col
de l’utérus en tenant des cliniques de dépistage par test de Pap dans leur collectivité. Aujourd’hui, nous incitons
les Canadiennes à mettre en priorité le dépistage par test de Pap et à prendre avantage de ces cliniques
publiques.
Pas de médecin? Pas de problème. Les femmes qui n’ont pas de médecin de famille ou de gynécologue seront
en mesure de se rendre en clinique ou de fixer un rendez-vous avec des médecins participants pendant cette
campagne. Près de 500 femmes ont subi un test de Pap dans le cadre de la campagne de l’an dernier. Pour la
plupart d’entre elles, leur dernier test remontait à trop longtemps. Pour les femmes qui consultent déjà un
médecin, la publicité entourant la campagne s’est avérée un excellent rappel pour la prise de rendez-vous. Nous
espérons que ce nombre sera encore plus élevé cette année.
« Le test de Pap constitue le meilleur moyen de défense d’une femme contre le cancer du col de l’utérus. Il s’agit
de la seule façon de détecter les cellules anormales du col de l’utérus qui, en l’absence de traitement, pourraient
donner lieu à un cancer, » explique le Dr Michel Fortier, président de la Société des obstétriciens et gynécologues
du Canada. « Des femmes décèdent inutilement de ce cancer pouvant être évité facilement. »
Pas le temps? La question essentielle est : Pouvez-vous vraiment vous permettre de ne pas prendre le
temps? Tous les ans au Canada, 1 300 à 1 500 femmes reçoivent un diagnostic de cancer du col de l’utérus et
près de 400 femmes décèdent des suites de cette maladie. Ces cliniques publiques rendent le dépistage par test
de Pap aussi pratique que possible pour les femmes.
« Les décès des suites du cancer du col de l’utérus ont diminué de 60 % au cours des 30 dernières années,
principalement en raison des programmes de dépistage par test de Pap. Toutefois, des millions de femmes ne
subissent toujours pas de test de Pap réguliers, » affirme le Dr Andrea Canty, présidente de la FFMC.
Les femmes devraient subir leur premier test de Pap dans les trois ans suivant leur première relation sexuelle ou
dès l’âge de 21 ans. Elles devraient alors subir des tests de Pap réguliers aussi souvent que leur fournisseur de
soins de santé le recommande. Selon l’Agence de la santé publique du Canada, 15 % des femmes n’ont jamais
été examinées et 30 % n’ont pas été examinées depuis les trois dernières années!
Pas de besoin? Pensez-y deux fois. Une des principales raisons des résultats anormaux au test de Pap est
une infection causée par le virus du papillome humain (VPH), soit l’infection transmissible sexuellement (ITS) la
plus courante au Canada. En fait, la majorité des Canadiens (75 %) contracteront le VPH au moins une fois dans
leur vie. À l’instar des autres infections, le VPH peut disparaître sans traitement ou sans problème, mais certains
types à faible risque peuvent causer des verrues génitales et au moins 15 types de VPH à risque élevé peuvent
causer le cancer.
« Bien que la vaccination contre le VPH puisse prévenir jusqu’à 70 % des cas de cancer du col de l’utérus dans
l’avenir, le test de Pap n’a pas d’égal pour offrir un diagnostic précoce, affirme le Dr James Bentley, président de
la Société canadienne des colposcopistes. « Les tests de Pap réguliers sont une partie essentielle de la santé
des femmes, qu’elles se soient fait ou non vacciner contre le VPH. Comme le vaccin n’assure pas de protection
contre tous les types de VPH, le risque de développer un cancer du col de l’utérus demeure présent. »
-30-