17ème Congrès de l’UPDEA – 2012 Marketing social (changement de comportement) : une nouvelle arme dans la lutte contre le vol d’électricité – le cas d’Eskom Maboe MAPHAKA Prévisions en matière de commerce et de vente d’énergie – ESKOM Afrique du Sud E-mail : [email protected] Résumé Les sociétés d’électricité à l’échelle mondiale sont confrontées à l'augmentation des coûts de production et à l’augmentation de la fraude, ce qui coûte des milliards chaque année. Malheureusement les pays en développement sont les plus touchés par cette situation. La Distribution de Eskom a lancé le Programme de gestion des pertes d'énergie (ELP) en 2006 pour résoudre le problème. Au départ, l’ELP a élaboré une stratégie basée sur trois objectifs clés: o Arrêter la tendance de la perte croissante d'énergie o Réduire les pertes d'énergie et de recettes à un niveau acceptable o Assurer la durabilité dans une fourchette de tolérance à l'avenir. Au cours des dernières années la société a utilisé "l’approche rigide" dans laquelle elle a réalisé des audits rigoureux sur les compteurs client, déconnecté les clients indélicats, recouvré les recettes perdues, entamé des poursuites pénales, etc. Cette approche a aidé la société à arrêter et à réduire les pertes d'énergie et des revenus ; mais pour répondre aux exigences coût-efficacité et de durabilité à l'avenir, la société a introduit une «approche flexible» appelé le Marketing Social, pour compléter l'approche rigide. Cette communication explique comment la société utilise la mobilisation sociale pour influencer le comportement volontaire des consommateurs sud-africains de toutes les couches sociales afin qu’ils soient des utilisateurs de l'électricité en conformité avec la loi. Cela inclut l’obtention de l’adhésion et l'engagement des communautés, des entreprises, de l'industrie et du commerce, de la société civile et le grand public pour faire du plaidoyer et faire de la sensibilisation en vue de mettre un terme au vol d'électricité. Les résultats préliminaires ces travaux effectués à ce jour seront partagés. 1 1 Aperçu du Programme de l’Eskom pour la gestion des pertes d’énergie La fraude d’électricité est un problème que rencontrent les sociétés d’électricité à travers le monde. C’est un problème particulier pour les pays en développement et c’est pour moi un honneur et un plaisir de vous entretenir aujourd’hui sur notre expérience en Afrique du Sud (en utilisant une approche axée sur le changement de comportement pour réduire les pertes d’énergie). À l’instar de la plupart des pays en développement, l’Afrique du Sud a elle aussi été durement affectée par les pertes d’énergie et les vols d’électricité. Au cours des quatre années allant de 2002 à 2006, nos pertes d’énergie à l’Eskom se sont accrues de 4 à 6 %. Bien que ces pertes demeurent sensiblement inférieures aux pertes enregistrées par de nombreuses sociétés à travers le monde, Eskom a décidé qu’il était temps de mener des actions et a lancé le Programme de gestion des pertes d’énergie (ELP). Trois années plus tard, soit en 2009, nous avons réussi à stabiliser les pertes à un niveau légèrement en dessous de 6 %. En termes financiers toutefois, le vol d’électricité continuait de coûter à l’Afrique du Sud environ 4,4 milliards de rands par an. L’Eskom perdait 1,2 milliard de rands par an et les municipalités perdaient, quant à elles, 3,2 milliards de rands par an. 2 Introduction de l’Opération Khanyisa – la campagne pour le changement de comportement dans le cadre du Programme de Eskom pour la gestion des pertes d’énergie Au début de l’ELP, il a été reconnu qu’une fois les défis internes (tels que l’audit des compteurs des usagers, la protection du réseau et la comptabilisation/l’équilibrage de l’énergie, la mise en œuvre de nouvelles technologies dans le but de réduire les pertes d’énergie, l’amélioration de l’efficacité des processus existant au sein de l’entreprise) avaient été résolus, il serait nécessaire de lancer une campagne de communication publique, afin d’impliquer les usagers. Nous avons réalisé qu’une approche différente était nécessaire et nous avons donc ajouté de nouvelles munitions à notre arsenal. Nous avons mis en œuvre une nouvelle approche axée sur le changement de comportement dans notre travail de communication et avons commencé à mobiliser le pays tout entier pour promouvoir l’utilisation licite de l’électricité. La Campagne de marketing social (SMC) ne vise pas à changer le comportement de tous les usagers, mais porte plutôt sur la philosophie sous-jacente qui veut que 15 % de la population soit fondamentalement mauvaise, 45 % facilement influençable et 40 % fasse de façon générale ce qu’il convient. Ainsi, la campagne vise-t-elle à renforcer le bon comportement des consommateurs, qui sont les usagers licites et à influencer le comportement des 45 % de la population qui est facilement influençable. Un principe directeur de la SMC tient à la théorie de la Vitre brisée, épousée par James Wilson et George Kelling (1982). Leur argument fondamental est que le déclin urbain et le comportement criminel sont contagieux – en d’autres termes, les gens sont plus susceptibles de défier les normes sociales s’il existe des preuves manifestes que d’autres personnes s’adonnent à ce même comportement. Ils vont plus loin, 2 soutenant que la prévention des délits mineurs est essentielle pour s’assurer que les communautés ne sont engluées dans un cycle de criminalité. La théorie tient son nom de l’observation du fait que « si une vitre dans un bâtiment est brisée et que l’on ne la répare pas, tout le reste des vitres ne tarderont pas à être brisées » (Wilson et Kelling, 1982: 3), ce qui conduit à un plus grand vandalisme et, au bout du compte, à des effractions. La tendance des gens à se conduire d’une certaine façon peut être renforcée ou amenuisée en fonction de ce qu’ils observent faire les autres. En n’assurant pas l’utilisation licite de l’électricité, Eskom va en effet tolérer cette pratique et cela encourage autrement les bons citoyens à s’engager dans un comportement en violation de la loi. Les problèmes fondamentaux auxquels la SMC s’emploie à s’attaquer sont les suivants : le tripatouillage des compteurs ; le contournement des compteurs ; les raccordements illicites ; l’achat à partir d’appareils de crédit fantômes ; le raccordement et le contournement illicites et dangereux ; le non-paiement. En octobre 2010, nous avons lancé une nouvelle campagne intégrée, dénommée Opération Khanyisa. Khanyisa est un mot zulu qui veut dire instruire, expliquer et éclairer. Cette campagne est différente de tout autre type de communication dans laquelle nous nous sommes engagés auparavant. C’est une campagne qui est sous-tendue par une stratégie de changement de comportement. Objectif : Changement de comportement pour l’usage licite de l’électricité Programme proactif basé sur l’intégrité Valeurs, autorégulation Norme d’intégrité Leadership visible Sensibilisation, information, rétroaction Unité, engagement Pairs, valeurs importantes Partenariats, mobilisation Approche holistique basée sur une stratégie à deux piliers Programme basé sur la conformité Code de conduite Systèmes/contrôles Audit Gestion de l’information Détection Loi Politiques Établissement de rapports Campagne de marketing social Figure 1 : Deux piliers de la SMC de l’ELP 3 L’essentiel de notre communication jusqu’alors avait été axé sur l’induction d’une prise de conscience, en fournissant au public des informations et en assurant son éducation. Mais, nous avons réalisé que si nous devions nous attaquer efficacement à la question du vol d’électricité et réduire effectivement les pertes d’énergie, il nous fallait plus qu’un changement d’attitude : il fallait un changement de comportement. Notre communication a dû garantir que les communautés et les entreprises avaient la motivation et les ressources nécessaires pour opérer le changement et soutenir l’utilisation licite de l’électricité. Ce dont nous avions besoin, c’était une culture d’utilisation licite de l’électricité. La publicité, les relations publiques et d’autres formes traditionnelles de communication ont toutes un rôle important à jouer, mais elles ne peuvent à elles-seules opérer le changement de comportement. Mais, si elles s’intègrent dans une campagne qui suscite le changement de comportement, alors elles ont un rôle vital à jouer. Examinons en conséquence ce qui rend cette campagne unique et différente des autres campagnes de communication classiques. Partenariats Le Marketing social met en évidence un problème social, tel que le vol d’électricité, montre au public cible l’impact et le risque de ce problème social et met également en exergue les avantages que l’on pourrait réaliser en s’attaquant à ce problème. Il habilite les publics cibles grâce au partenariat et à la mobilisation, afin de changer leur comportement actuel (comme, par exemple, l’utilisation illicite de l’électricité), pour adopter un comportement souhaité (l’utilisation licite de l’électricité, par exemple). Le vol d’électricité est un problème qui touche toute l’Afrique du Sud et aura un impact sur la fiabilité et la durabilité de la fourniture d’électricité à l’avenir. Si l’on ne mène pas des actions, ces délits vont continuer à s’accentuer (à l’heure actuelle, le vol d’électricité est devenu une norme sociale acceptable dans de nombreuses couches de la société sud-africaine). En dépit de ses meilleurs efforts, Eskom ne peut mettre un terme à ce type de criminalité sans l’assistance des employés, des contractants, des usagers, des entreprises formelles et de la société civile, des parties prenantes et du grand public. La SMC de l’ELP offre à l’Eskom une plateforme pour développer des partenariats avec tous ces publics cibles, afin de lutter contre le vol d’électricité par une approche conjointe de résolution de problèmes. Elle dote les Sud-africains d’un moyen pour aider Eskom ainsi que leurs communautés à lutter contre le fléau du vol d’électricité. Pour commencer, nous savions que le vol d’électricité n’est pas simplement notre problème en tant que service public d’électricité. C’est un problème pour notre pays dans son ensemble. Et, en conséquence, l’Opération Khanyisa n’a pas été lancée sous forme de campagne d’Eskom, mais sous forme de campagne de partenariat national. Dès le début, la campagne avait sa propre identité et constituait un partenariat national. Nos partenaires clés de campagne sont, entre autres, les organisations commerciales, telles que la Business Unity South Africa et la Business Against Crime South Africa. Les syndicats et les gouvernements sont parties prenantes de l’organisation dénommée Proudly South African. Les collectivités locales sont représentées par l’Association des collectivités locales sud-africaines. Nous avons également la grande chance d’avoir un partenaire médiatique à l’étranger, Primedia, qui apporte comme contribution une ligne autonome de dénonciation de délits, appelée Crime Line. 4 Outre ces partenaires essentiels, toute la campagne est basée sur les partenariats et encourage toutes les organisations de la société à travailler avec nous dans notre combat contre le vol d’électricité. Au nombre des autres organisations travaillant à nos côtés figurent les organisations communautaires, les organisations religieuses, les organisations féminines, les chefs traditionnels, les autorités policières, etc. Mobilisation sociale Une autre caractéristique importante de la campagne tient à l’approche de mobilisation sociale adoptée. Nous n’avons pas recours exclusivement aux canaux de communication classiques, tels que les mass-médias, mais travaillons également de façon directe avec les communautés au niveau local. Nous avons une souscampagne qui a démarré par le travail avec les communautés dans cinq régions sélectionnées à travers le pays. Ces régions ont été sélectionnées en raison des problèmes de vol d’électricité que nous y rencontrons. L’approche adoptée dans ces sites pilotes consiste à travailler avec les chefs de communautés et les structures communautaires selon une approche de résolution de problème non axée sur la confrontation, identifiant les barrières à l’utilisation licite de l’électricité et travaillant main dans la main pour réduire le vol d’électricité. Nous avons recruté et formé des organisateurs et des facilitateurs communautaires issus des communautés locales qui vivent et travaillent dans ces régions. La première tâche qu’ils ont eu à effectuer a consisté à rencontrer les chefs des communautés locales et à établir des partenariats communautaires pour s’approprier la campagne et la conduire. Leurs activités comprennent des visites porte-à-porte, des séances d’information et des ateliers communautaires, des visites dans les écoles, etc. Nous les soutenons en leur fournissant des supports promotionnels, tels que les petits ouvrages, les brochures, les vidéos, etc. Nous organisons également des manifestations spéciales d’éducation et de divertissement et aidons à l’organisation d’événements plus importants, tels que les concours de talents artistiques. Dans certaines zones, nous avons déjà commencé les sessions de formation des formateurs, au cours desquelles les membres des communautés eux-mêmes sont formés en qualité d’organisateurs de campagne pour promouvoir l’utilisation licite de l’électricité. L’approche fonctionne et, dans certaines communautés, les membres des communautés ont déjà enlevé des compteurs illicites de leurs maisons et les ont, de leur propre gré, remis aux bureaux de la campagne. Bien entendu, nos efforts de mobilisation n’ont pas été confinés uniquement aux ménages. L’un des mythes que cette campagne a dû briser est la croyance que le vol d’électricité est un délit qui se limite aux quartiers pauvres. La réalité est que le vol d’électricité se fait partout, y compris dans les rangs des grands usagers d’électricité, tels que les entreprises, l’industrie et l’agriculture. Notre campagne de mobilisation inclut donc les secteurs des entreprises et de l’agriculture, la collaboration avec les organisations, telles que Business Against Crime and Agri SA. Publicité Comme nous l’avons dit auparavant, nous ne nous appuyons pas sur la publicité, mais celle-ci joue un rôle important dans le soutien du type de travail que nous faisons avec nos partenaires et dans le cadre de la mobilisation sociale déjà décrite. Nous avons, en conséquence, organisé des campagnes poussées à la 5 radio, dans les journaux et à la télévision. En 2012, nous avons renforcé cette campagne et venons à peine de lancer l’une des plus grandes campagnes d’affichage jamais organisée en Afrique du Sud. En décembre 2011, nous avons atteint plus de 300 000 automobilistes, en distribuant des livres d’activités spéciaux pour enfants et d’autres supports à tous les postes de péage à travers le pays et, depuis février 2012, l’Opération Khanyisa est visible partout – sur les banderoles sur les principales voies à grande circulation, sur les taxis, les bus, les véhicules de particuliers, les écrans plasma dans les centres commerciaux et dans nos grands aéroports, à la station Gautrain et d’autres stations de train, sur les abribus et même les stations de pompe de jeu pour enfants dans les zones rurales. Toute cette publicité répond à un but particulier. Nous ne sommes pas en train de créer une marque ou de vendre un produit. L’ensemble de cette publicité comporte donc des messages conçus de façon spéciale, expliquant les dangers et les risques du vol d’électricité et expliquant les mesures qui s’imposent pour combattre le vol d’électricité. Notre principal appel à l’action a été que tous les Sud-africains s’élèvent comme une seule et même personne contre le vol d’électricité. Application Si notre campagne est conçue pour susciter un changement volontaire de comportement, l’application des lois constitue un élément nécessaire d’une campagne qui tente de lutter contre la criminalité. Et, en conséquence, l’Opération Khanyisa intègre un programme fort d’application de la loi, qui vise à servir de moyen dissuasif. Les travaux de recherche que nous avons menés avant le début de la campagne ont montré que de nombreux Sud-africains ne croient pas que les contrevenants puissent être arrêtés et inculpés pour vol d’électricité, encore moins poursuivis et condamnés effectivement. Il est donc important que le système de justice pénale soit perçu comme combattant le délit qu’est le vol d’électricité. Nous travaillons en étroite collaboration aussi bien avec les services de police sudafricaine que le Service du parquet national pour améliorer les enquêtes et les poursuites pour vol d’électricité. Des ressources spéciales, telles que le First Responders Guide et un guide dénommé Guide to the Prosecution of Electricity Theft in SA, ont été produites pour aider les procureurs et les enquêteurs dans leur travail. L’électricité est un domaine très technique et très compliqué. De nombreux procureurs et agents de police ont de fortes charges de travail et il est important qu’il leur soit fourni toutes les informations et l’assistance nécessaire, si nous entendons apporter une solution idoine au vol d’électricité. Nous avons récemment achevé les travaux sur la rédaction de propositions pour amender notre législation nationale traitant du vol d’électricité, afin de nous assurer que la législation facilite la poursuite de contrevenants pour vol d’électricité et pour obtenir des peines plus lourdes pour ceux d’entre eux qui sont condamnés. Les procureurs sont encouragés à être plus créatifs et à utiliser un éventail de législations différentes pour amener les voleurs d’électricité à rendre compte. L’une des premières victoires en la matière a été obtenue en mars 2011, lorsque deux hommes ont été inculpés pour racket relativement au vol d’électricité. Ils ont écopé d’une peine de prison combinée de plus de 100 ans et ont également vu leurs biens 6 saisis par l’Unité chargée de la confiscation des biens. Les deux hommes ont été jugés coupables de vol d’appareils de crédit d’électricité prépayée et de vente de tickets illicites d’électricité à partir de ces machines de vente volées. 3 Succès majeurs Certains des éléments clés de succès à ce jour sont les suivants : 4 un lancement national fort réussi avec l’appui des plus hautes autorités du pays, c'est-à-dire la présidence ; l’implication de partenaires nationaux clés ; l’obtention de l’appui et de la participation des collectivités locales sur l’ensemble des cinq sites pilotes, où la mobilisation sociale a été réalisée ; l’on est parvenu à une bonne connaissance, grâce à la publicité, en particulier à la radio et lors des campagnes d’affichage ; d’importantes victoires devant les tribunaux comme, par exemple, le premier cas de condamnation pour racket lié au vol d’électricité en mars 2011. Un plus grand nombre de cas sont pendants devant les tribunaux, avec de très bonnes perspectives de poursuites ; les Sud-africains prêtent attention à l’appel pour mettre un terme au vol d’électricité et dénoncer les auteurs – les appels sur la ligne de signalement ont dépassé plus de 3000 appels en 14 mois à peine ; des recettes plus importantes que prévues ont été recouvrées auprès des clients/usagers fraudeurs ; un nombre accru d’organisations et de municipalités nous approchent pour faire partie de la campagne. Défis majeurs Nous avons toutefois également été confrontés à certains défis critiques, qui sont notamment : l’affinement de la méthode pour activer les partenariats clés comme, par exemple, avec les organisations commerciales, et leur apporter le soutien nécessaire ; la confrontation à la politique du moment et aux tensions politiques permanentes, qui font partie intégrante de toute démocratie – mais ont un impact sur les campagnes de ce type ; la recherche de ressources constitue un défi permanent, étant donné que les activités telles la publicité sont coûteuses ; la recherche de ressources adéquates affectées au projet par les organismes d’application de la loi, qui sont confrontés à de nombreuses demandes ; l’impact du tarif en hausse de l’électricité, qui peut susciter un plus grand vol ou rendre les communautés plus vulnérables au syndicat du crime vendant des tickets illicites d’électricité prépayée. 7 5 Mots de fin Il reste encore un long chemin à parcourir pour ramener les pertes d’énergie à un niveau acceptable. Nos pertes en Afrique du Sud continuent de se situer autour de 6 %. Nous avons toutefois la conviction que nous commençons à voir un changement et avons foi que notre nouvelle approche va bientôt voir les Sudafricains s’unir contre le vol d’électricité et s’élever pour défendre l’utilisation illicite de l’électricité. Nous continuons à exploiter tous les autres éléments dans notre programme de gestion des pertes d’électricité et les activités, telles que l’audit et l’utilisation de nouvelles technologies, vont continuer à jouer un rôle important dans notre effort global de réduction des pertes d’énergie. Toutefois, nous avons aussi la conviction que la nouvelle campagne axée sur le changement de comportement est également en train de montrer la voie à suivre pour un avenir prometteur et une fourniture sûre et fiable d’électricité pour les besoins de notre économie en plein essor. Je vous remercie de l’opportunité qui m’a été donnée de partager certaines de nos expériences avec vous et j’ai foi que ces informations vont également aider l’Afrique en tant que continent à continuer la lutte pour l’énergie pour tous et une meilleure qualité de vie. 8