III- Suite géométrique
On appelle suite géométrique une suite de nombres tels que chacun d'eux, à partir du
deuxième, est égal au précédent multiplié par un nombre constant appelé raison q.
Dans une suite géométrique de premier terme u1 et de raison q, le terme de rang n est obtenu par la
relation : un = u1 qn – 1
Exemple : Calculer le 4e terme d'une suite géométrique de premier terme 9 et de raison 5.
On a : u1 = 9 et q = 5 d'où u4 = 9 × 54-1 soit u4 = 9 × 53
Le 4e terme est : u4 = 1125
IV- Reconnaître une suite
On calcule toutes les différences de deux termes consécutifs.
Si toutes les différences sont égales, la suite est une suite arithmétique.
On calcule tous les quotients de deux termes consécutifs.
Si tous les quotients sont égaux, la suite est une suite géométrique.
V- D'autres suites de nombres
1- La suite de Fibonacci
Une des suites les plus célèbres est la suite de Fibonacci
Elle débute par deux 1 et les nombres suivants sont la somme des deux nombres précédents.
1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89, 144, …
La suite de Fibonacci (Pise 1180-1250) permet d'accéder au nombre d'or.
On écrit les fractions correspondant aux quotients de chaque terme de la suite de Fibonacci sur
le précédent. Ce qui donne : 1
1, 2
1, 3
2, 5
3, 8
5, 13
8, 21
13, 34
21, 55
34, 89
55, etc.
En valeur décimale, on obtient :
1 ; 2 ; 1,5 ; 1,66… ; 1,6 ; 1,625 ; 1,615… ; 1,619… ; 1,617… ; 1,618… etc.
On obtient des valeurs approchées du nombre d'or.
Un terme sur deux s'approche par excès, les autres par défaut.
Le nombre 1 + 5
2 est le nombre d'or depuis le XVe siècle.
Une valeur approchée du nombre d'or (tau) vaut 1,618. 1,618
Depuis très longtemps les artistes et les architectes dans le but de créer des proportions "jolies"
utilisent le nombre d'or.
Un rectangle sera "rectangle d'or" si : le rapport de sa longueur par sa largeur vaut