B) L’hégémonie culturelle américaine
Différents vecteurs :
La langue anglaise est utilisée dans beaucoup de domaines comme le commerce, la
science, la diplomatie ou encore même l’anglicisme qui explique la posture défensive de la
francophonie par exemple.
La culture populaire représentée par les grandes firmes comme Mac Do, Coca Cola, Nike,
Disney, Levi’s, musique (rap, rock, r’n’b), cinéma de Hollywood (Matrix, Titanic), série
télévisée. Dans le domaine de l’audiovisuel, les USA exportent dix fois plus qu’ils
n’importent, l’UE absorbant 80% de ces exportations. Longtemps cette exportation a
véhiculée les valeurs des WASP (White Anglo-saxon Protestants), elle a popularisé le mode
de vie consumériste de l’ « American way of life ». Mais cette culture est aujourd’hui
métissée par les apports des minorités ethniques comme les Latinos (Jennifer Lopez), les noirs
(Tupac, Dr Dre).
Internet avec les différents sites et moteurs de recherches d’origine américaine.
L’influence des élites culturelles comme les universités, les bibliothèques, les maisons
d’éditions, les musées… (Ex : le Best seller américain de Bret Easton Ellis, American
psycho).
La force de la culture américaine réside dans sa capacité à promouvoir une idéologie
dominante (Bill Gates). Ils ont aussi des contestations et des critiques (Michael Moore).
III) Les fragilités de la puissance américaine : un Empire en
déclin ? (Correction du devoir)
A) Les faiblesses militaires
2°) E. Todd dit que le concept d’hyperpuissance est un mythe lié à la surestimation de la
puissance américaine fondée sur le poids des images par un effet d’optique médiatique. Les
faiblesses militaires sont importantes sur le plan de l’ancienneté des armes. Mais les USA sont
très forts sur l’aéronaval mais les troupes sont insuffisantes pour contrôler les équipements.
La puissance militaire américaine n’a plus rien à voir avec les USA de 1945. L’intervention
en Irak est très révélatrice de la théâtralisation des débuts de la guerre (CNN, jeu de carte) et
des difficultés des Gi’s à sécuriser la région.
B) Une fragilité économique
3°) La principale faiblesse des USA est la disproportion entre leurs capacités productives et
leurs importations de liens de capitaux (700 milliards de $ de déficit commercial). Cette
fragilité est liée à une économie en grande partie virtuelle car elle repose sur des échanges
financiers dépourvus d’industries de bases dynamiques.
Certains secteurs révèlent ces faiblesses comme les téléphones portable et les ordinateurs pour
lesquels la Chine à détrôné les USA en 2004 sur la première marche d’exportateur mondial
(180 milliards de $). Ou encore dans l’aéronautique où les progrès d’Airbus (UE) au
détriment de Boeing (USA) démontrent les fragilités industrielles des USA.
Le cyclone Katrina a révélé une autre fragilité, des divisions et des inégalités sociales (1/5 e
des plus riches possèdent 50% des richesses alors que 1/5e des plus pauvres ne possèdent que
3,5% des richesses). Les restrictions dans les budgets sociaux se sont traduites par une
marginalisation d’une population déshéritée surtout appartenant aux minorités ethniques (10 à
20% de la population en dessous du seuil de pauvreté). Il y a aussi la privatisation de pans
entiers des services publics qui se traduit par la dégradation de structures importantes
(hôpitaux, électricité).