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Cours 4
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: Les Etats
Les EtatsLes Etats
Les Etats-
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-Unis dans la mondialisation 
Unis dans la mondialisation Unis dans la mondialisation 
Unis dans la mondialisation  
  
 
 
Les trois moments de la puissance américaine : le monde bipolaire, le moment unipolaire, la 
puissance relative.  
 
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1) Les Etats
Les EtatsLes Etats
Les Etats-
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-Unis restent la  première puissance mondiale…
Unis restent la  première puissance mondiale…Unis restent la  première puissance mondiale…
Unis restent la  première puissance mondiale… 
  
 
En  termes  absolus  comme  en  termes  relatifs,  les  USA  restent  la  première  puissance 
mondiale.  
- Superficie : 4° rang mondial, 9,6 millions de Km2 
- Population : 318 millions en 2014 et dynamisme démographique maintenu (3° rang mondial). 
12%  de  migrants  soit  38  millions  d’habitants(en  Europe,  taux  de  migrants  est  de  6,7%). 
Minorités représentent un tiers de la population (dont 16 % d’hispaniques). Fécondité : 2, 06.  
- Puissance militaire : Première puissance nucléaire, les Etats-Unis dépensent la moitié des 
dépenses  militaires  mondiales :  600  milliards    $  pour  2013.  Ils  assurent un  tiers  de  la RetD 
militaire  mondiale.  Ils  possèdent  un  réseau  d’alliances  militaires  sans  équivalent  sur  la 
planète.  Ils  n’ont  aucun  compétiteur  à  leur  niveau  (budget  militaire  de  la  Chine  est  de  119 
milliards de $ en 2013). 
-  Economie :  même  en  temps  de  crise,  le  rôle  et  le  poids  de  l’économie  américaine  dans  le 
monde sont sans commune mesure. 20% du PNB mondial, soit environ 17000 milliards de $. 
PIB/hab = 48 000 $  Allemagne 39 000, Chine 7000)  
- Le « soft power » : attractivité du modèle et des universités américaines (8 universités sur 
les dix premières du classement de Shanghai). Pouvoir de veto ou de pression dans l’ensemble 
des institutions internationales.  Chiffres d’affaires Hollywood : 30bn dollars, soit le PNB de la 
Jordanie ou de l’Estonie. Le poids institutionnel de l’Amérique (ONU, FMI, BM) 
-  L’effet  Obama :  après  une  décennie  d’errements  sous  deux  mandats  Bush,  le  président 
Obama a tenté une stratégie de restauration de la puissance des Etats-Unis. Restauration de 
l’image :  l’effet  Guantanamo  et  politique  de  retrait  militaire.  Réinsertion  dans  le  système 
multilatéral :  G20,  ONU,  environnement.  Diplomatie  « intelligente »  (smart  diplomacy) :  le 
dialogue plutôt que la force. Gestion de la crise économique : le contrôle par l’Etat plutôt que le 
libre jeu du marché (réforme du système de santé).   
 
2)
2)2)
2) Mais la crise de la puissance américaine est globale 
Mais la crise de la puissance américaine est globale Mais la crise de la puissance américaine est globale 
Mais la crise de la puissance américaine est globale  
  
 
-  Crise  économique :  la  plus  grave  récession  depuis  la  fin  de  la  2°  guerre  mondiale.  Dette 
publique égale 102 %  du PIB, soit 17000bn  $ en 2014. Déficit public  de  9, 1%  du  PIB en 2012 
mais réduction à 2,8% en 2015, du fait du retour de la croissance. Chômage de 5,5% en janvier 
2015,  il  était  de  7,8%de  la  population  active  en  2013,  10  %  en  oct.2009.  On  compte  en  2014 
encore 45 millions de pauvres soit 14,5% de la population américaine.  Inégalités sociales : 1% 
possède 50%. La société la plus inégalitaire des pays développés.     
- Les USA sont empêtrés dans une crise stratégique majeure : Retrait d’Irak et d’Afghanistan 
achevées en 2014. Relativité de l’outil militaire pour résoudre les crises de la  mondialisation 
(Iran, Russie). Résistance des crises, y compris à la volonté d’ouverture du président Obama 
(Syrie, Israël-Palestine).  
-  Le  résultat  de  ces  deux  premières  crises  est  une  annonce  de  coupes  drastiques  dans  les 
dépenses  militaires :  500  milliards  de  moins  sur  dix  ans.  Moins  10%  demandés  par  le 
Pentagone en 2013. Le tout assorti d’un rééquilibrage vers l’Asie. Abstentionnisme stratégique 
augmente (Syrie), mais Obama empêtré dans des conflits qui ne sont pas stratégiques.  
-  Affaiblissement de  l’image  et  du leadership  américain.  Perception d’une responsabilité de 
l’Amérique  dans  les  crises  multiples  de  la  mondialisation  (économique,  climatique 
notamment), même si Obama a réussi à inverse cette image, le déficit de confiance est grand.  
- Crise politique intérieure : le président  Obama est contesté violemment sur sa politique de 
réforme (santé), son interventionnisme économique, l’absence de succès à l’international.