ECONOMIE DE LA CONNAISSANCE ET DURABILITE
ECOEFFICIENCE, ATTRACTIVITE , COMPETITIVITE
concepts / techniques / stratégies / terrains / éthiques / pratiques
LE LIEN LE LIE LE LIANT
Faculté Des Sciences Economiques et de Gestion
L'ECONOMIE DE LA CONNAISSANCE
… EN FAITS, EN HYPOTHESES, EN CONCEPTS … EN DOUTES ET EN
QUESTIONNEMENTS …
Loin d'être réservés aux seuls secteurs de haute technologie, les savoirs et savoir faire pénètrent tous
les domaines de connaissance dont les implications sont économiques, donnent lieu à des
transformations des organisations et des territoires autour de la communication, de l'information, des
connaissances et des compétences scientifiques et techniques.
L'économie de la connaissance érige celles-ci comme une production à part entière, les présente
comme le référentiel clé de la création de la valeur, comme la ressource critique de la compétitivité
économique (coûts et hors coût) des entreprises et comme l'actif productif essentiel de l'attractivité
des organisations et des territoires.
Information, connaissances, savoirs et savoir faire fondent un capital immatériel, de nature
conceptuelle, organisationnelle et relationnelle, à la fois contextualisé et nomade, localisé et global,
forment la condition générale de la performance (coût par le hors coût) et la trame générique
d'organisations globales, de communautés épistémiques, de réseaux transversaux et de territoires de
projets. Ils sont la source majeure d'externalités positives, de "travail invisible", de rendements
croissants mais aussi l'assise de rentes d'innovation, de position ou de rareté par le biais de
l'instauration des droits de propriété ou de stratégies mêlant la concurrence et la coopération, le marché
et le hors marché.
Cette économie de la connaissance offre une forme de coordination transversale entre le marché et la
hiérarchie requiert des partenariats public-privé-civil et conduit à l' imbrication croissante de la
recherche scientifique, de la technique de l'économie et de la société. Cette organisation des rapports
entre connaissance scientifique et activité économique devrait elle et peut elle être le point de passage
obligé du développement, de tout développement ?
Pourrait-elle, à elle seule, répondre aux incertitudes sur l'avenir que suscitent les propres limites des
connaissances acquises, les fuites en avant et les ornières des technologies "end of pipe" ? Préserver
les biens collectifs, nature et savoirs ? Prévenir les chocs culturels ? Epanouir les savoir faire
populaires locaux et intégrer les économies populaires spontanées ? Satisfaire les besoins essentiels
de tous, d'aujourd'hui comme de demain ?
Peut-elle, sans définir l'objet de la connaissance et sans se donner une éthique de l'usage et des
conditions des applications des technologies de la connaissance, devenir, à elle seule, le principe
économique unique d'une société mondiale en mutation et dans laquelle oeuvrent d'autres pouvoirs
organisationnels que sont la firme globale, l' institution internationale, la collectivité locale,
l'association civile, la trame culturelle, le risque majeur, le marché, l'Etat ?
Si aucune économie, performante et féconde, ne peut être celle de l'ignorance, à quelles conditions
l'économie de la connaissance pourrait-elle tenir ensemble le progrès des savoirs, l'innovation
technologique, la performance économique, l'attractivité territoriale, l' éco efficience, l' équité, la
précaution, la responsabilité individuelle sociale, la citoyenneté, les diversités culturelles et les
équilibres de la biosphère qui permettent une société inventive et apaisée, une nature préservée, une
mondialité féconde, féconde pour tous ? ….
… Qualifier son objet,
… Définir une éthique de l' usage de la connaissance
… Penser au lien et intégrer la limite …
…. Civiliser le processus de création destructrice