Introduction à l‘homotoxicologie IAH AC Introduction à l’homotoxicologie © IAH 2008 L’Homotoxicologie, développée par le médecin Allemand Hans-Heinrich Reckeweg, est le concept scientifique qui étaye la médecine antihomotoxique. C'est une approche différente du patient et de sa maladie. La médecine régulière ignore le concept 'terrain du patient' ce qui fait que le patient est traité uniquement d’après les symptômes qu'il présente. 1 Objectifs • Comprendre les principes de base de l’homotoxicologie • Maladie et santé • L’homotoxine • L’origine et l'histoire du Tableau des six phases • La dynamique d'une maladie dans le Tableau des six phases • Le principe de l’évolution des maladies © IAH 2008 2 Beaucoup d'aspects de la médecine antihomotoxique diffèrent de ceux de la médecine régulière. Bien que la même terminologie soit souvent utilisée, d'autres significations y sont attachées. Il est donc important de bien comprendre ce que signifient maladie et santé dans l’homotoxicologie. En homotoxicologie on considère que les homotoxines sont la cause des maladies. Nous devons donc être capables de les définir. Des informations plus spécifiques sur les homotoxines peuvent être trouvées dans le cours «IAH AC Types d‘homotoxines». Comme nous le verrons en détail dans d'autres cours, le Tableau d'Évolution des Maladies (TEM) est un instrument dynamique pour évaluer l'évolution de la maladie du patient. C'est un instrument essentiel dans l'approche antihomotoxique du patient. Le fait que, tant le patient, que sa maladie évoluent sur le Tableau est extrêmement important car il influencera notre choix thérapeutique et nous aidera à choisir le médicament adapté et correct au point de vue homotoxicologique. 2 Le père de l’homotoxicologie : le Dr. H-H Reckeweg © IAH 2008 Le Docteur Hans-Heinrich Reckeweg est le père de l’homotoxicologie. Grâce à son immense capacité de travail et à ses innombrables publications, l’homotoxicologie devint une approche médicale mondialement connue. Non seulement la théorie, mais aussi l'utilisation quotidienne des médicaments antihomotoxiques sont présentes dans plus de 70 pays de par le monde. Aujourd'hui des experts en homotoxicologie font des recherches dans ce domaine et font de l’homotoxicologie une approche acceptable pour la médecine moderne. La conviction du docteur Reckeweg a déterminé beaucoup de médecins à traiter leurs patients d'une façon différente. Encore toujours, plus de 20 ans après son décès, l’homotoxicologie est un concept apprécié en médecine complémentaire et devient de plus en plus une révélation en médecine conventionnelle. Ainsi, le docteur Reckeweg a réussi à accomplir son rêve : jeter un pont entre la médecine conventionnelle et la médecine complémentaire. 3 «Je voudrais un jour voir l’homéopathie se fondre dans le courant médical dominant» H.-H. Reckeweg 1905-1985 © IAH 2008 4 L’ homotoxicologie est un concept très compréhensible, tant pour le praticien de médecine complémentaire, que pour médecin régulier. Malgré qu'il semble parfois, au premier abord, que les deux sortes de médecines soient opposées, nous voyons aujourd'hui que les médecins conventionnels sont de plus en plus ouverts à la médecine antihomotoxique et que les homéopathes sont moins strictement liés au remède unique. Ceci est du aux progrès de la biologie moléculaire qui rend le mécanisme de la médecine antihomotoxique plus compréhensible. Le docteur Reckeweg a jeté un pont entre la médecine conventionnelle et la médecine complémentaire et a ainsi créé une plate-forme intégratrice de la médecine qui trouve facilement sa voie dans la pratique médicale quotidienne. 4 Qu’est ce que l’homotoxicologie ? © IAH 2008 Nous allons étudier maintenant les principes de base de l’homotoxicologie plus en profondeur. Qu’est ce que l’ homotoxicologie et dans quelle mesure dévie t’elle de l'approche médicale conventionnelle du patient et de la maladie ? 5 HOMO TOXICO LOGIE Homme Toxine Etude © IAH 2008 6 Le terme homotoxicologie dérive de trois mots; «homo» signifiant homme (homo sapiens), «toxico» signifiant toxine ou poison et finalement «logie», du mot grec 'logos', signifiant étude. Pour résumer, nous pouvons décrire l’homotoxicologie comme étant l'étude de l'influence des substances toxiques sur les humains. 6 L’homotoxicologie est l’étude de l’influence des homotoxines sur l’organisme humain. L’homotoxicologie est un pont entre la médecine conventionnelle et la complémentaire. © IAH 2008 Dans l’homotoxicologie nous étudions la façon dont les homotoxines présentes influencent les fonctions cellulaires et ainsi le fonctionnement de l'organisme entier. La réaction ou la rigidité du système de défense contre les homotoxines définiront l'état clinique dans lequel se trouve le patient. Les symptômes sont une expression de l'effort de l'organisme pour échapper aux toxines. Comme l'approche de l’homotoxicologie reste clinique, la recherche a été centrée sur le mode d'action de ce type de médicaments. L’homotoxicologie est très liée à la médecine conventionnelle et très acceptable pour des médecins à ‘l’esprit ouvert’ vu que l’on peut expliquer les mécanismes actifs de ce type de médicaments en utilisant les termes des modèles biologiques moléculaires de la médecine conventionnelle. D'autre part, et ce en contraste avec les médicaments conventionnels, la plupart des médicaments antihomotoxiques contiennent des micro-doses ou même des nano-doses de composants actifs et sont donc nontoxiques. Peu d'effets secondaires et de contre-indications, aucune interaction avec d'autres médicaments, sûrs et efficaces, font que l’on peut dire que l’homotoxicologie est une médecine complémentaire 'douce'. De cette façon elle construit un pont entre les deux médecines, la conventionnelle et la complémentaire. Le pont fait référence au diagnostic médical conventionnel « fort » et le « doux », au traitement non toxique de la médecine complémentaire. 7 Définition homotoxicologique de la maladie • Les maladies sont l’l’expression d’ d’une dé défense biologique adé adéquate contre la pré présence d’ d’homotoxines exogè exogènes ou endogè è nes ou l’ ’ expression des efforts de l’ ’ organisme pour endog l l compenser d’é ventuels dommages toxiques. d’éventuels toxiques. © IAH 2008 8 D'un point de vue homotoxicologique, la maladie est causée par la réaction de l'organisme contre la présence d’homotoxines perturbatrices. Ce que nous reconnaissons comme étant les signes cliniques de la maladie sont, en fait, la manifestation de la réaction du système de défense contre la menace. Cela signifie que la maladie n'est pas la présence de symptômes, puisque l'on devrait seulement les voir comme des preuves de l'activité de la défense. Tant que les signes cliniques sont uniquement considérés comme une menace de la qualité de vie du patient et que le traitement entier est centré sur la suppression de ces symptômes, les résultats seront superficiels et hypothéquerons en réalité la santé du patient à long terme. Un traitement biothérapeutique prend en compte les homotoxines causales, et stimule le système de défense propre de l'organisme, s’attaquant ainsi aux causes réelles de la maladie. La biothérapie est toujours une thérapie régulatrice et jamais une thérapie de suppression. 8 Définition homotoxicologique de la maladie • Les maladies sont l’expression d’une dé défense biologique adé adéquate contre la pré présence d’ d’homotoxines exogè exogènes ou endogè è nes ou l’ ’ expression des efforts de l’ ’ organisme pour endog l l compenser d’é ventuels dommages toxiques d’éventuels © IAH 2008 9 Expression : Ce que nous voyons n'est pas ce que nous obtenons. Les symptômes ne sont que le résultat de l’activité de défense de l'organisme contre des toxines. S’il y a, par exemple, une inflammation, le traitement causal impliquera une action contre les pouvoirs pro-inflammatoires des homotoxines présentes. Ceci peut se faire en régulant l'activité de la défense. Une simple suppression des symptômes peut être comparée à l’action de pousser un iceberg sous l'eau, en espérant qu’il n’apparaîtra plus jamais. L'arrêt de la poussée fera réapparaître l’iceberg. Ce phénomène explique la récidive des maladies en médecine conventionnelle. Une autre comparaison peut être faite. Les signes cliniques sont seulement une expression de quelque chose de plus profond comme les mots que quelqu'un prononce ne sont qu’une expression de ses pensées. La suppression des mots, une interdiction de parler, ne peuvent jamais changer la cause des paroles, qui sont nées dans l’esprit de l'orateur. Le traitement du mental, comme en psychothérapie, aboutira automatiquement à des expressions différentes. De même, la suppression de la fièvre dans les infections virales semblera être efficace à court terme. À long terme elle augmentera seulement la prolifération du virus car la fièvre a un effet virostatique, car les cytokines sont plus actives à des températures plus élevées. 9 Définition homotoxicologique de la maladie • Les maladies sont l’l’expression d’ d’une défense biologique adé adéquate contre la pré présence d’ d’homotoxines exogè exogènes ou endogè è nes ou l’ ’ expression des efforts de l’ ’ organisme pour endog l l compenser d’é ventuels dommages toxiques. d’éventuels toxiques. © IAH 2008 10 Le système de défense doit protéger l'organisme contre les homotoxines. Il n’est pas uniquement fonctionnel quand un antigène s'immisce dans le système. Ce devrait être un système actif, à l’arrière plan, à tout moment. En cas de rupture de l'homéostasie il peut ainsi donner une réponse adéquate ; qui peut être immunologique, hormonale ou enzymatique, etc … Seul un état d’alerte permanent assure une défense efficace et constante. L'échec du système aboutira à l'intoxication. Les mécanismes de régulation sont sévèrement contrôlés via des systèmes de rétrocontrôles positifs et négatifs. Le blocage ou le contournement de ces systèmes de rétrocontrôles empêchent la régulation et mènent aux maladies chroniques. 10 Définition homotoxicologique de la maladie • Les maladies sont l’l’expression d’ d’une dé défense biologique adé adéquate contre la pré présence d’ d’homotoxines exogè exogènes ou endogè è nes ou l’ ’ expression des efforts de l’ ’ organisme pour endog l l compenser d’é ventuels dommages toxiques. d’éventuels toxiques. © IAH 2008 11 Biologique : “BIOS" signifie la vie", "le logos" signifie "le mot", "l'étude" ou aussi « la règle”. "Biologique" signifie « en accord avec les règles de la vie". Chaque action thérapeutique qui est contre ce fait biologique, est contraire à l’essence même de la vie. Si nous supprimons une inflammation et si celle-ci avait comme but l’élimination des homotoxines et de leurs influences négatives sur les tissus, nous arrêtons un processus de purification et nous restons avec les effets de l'intoxication. En bloquant l'effet purifiant d'une inflammation nous prenons une mesure contre la vie puisque les homotoxines restent et vont intoxiquer l’organisme,plus en profondeur à long terme, ce qui signifie que l’on verra les effets des homotoxines sur la cellule au lieu de la matrice extracellulaire. 11 Définition homotoxicologique de la maladie • Les maladies sont l’l’expression d’ d’une dé défense biologique adé adéquate contre la pré présence d’ d’homotoxines exogè exogènes ou endogè è nes ou l’ ’ expression des efforts de l’ ’ organisme pour endog l l compenser d’é ventuels dommages toxiques. d’éventuels toxiques. © IAH 2008 12 Adéquate : Ce terme est extrêmement important dans la définition homotoxicologique de la maladie. Il signifie que la réaction du système de défense est adéquate aux besoins pour atteindre l'objectif. Cela englobe tous les systèmes de régulation auxquels l’homotoxicologie se réfère. La mobilisation de la défense sera adéquate au but final qui est habituellement l'élimination de l’homotoxine et de son activité négative sur la cellule et de son environnement, mais aussi le rétablissement de l'homéostasie. La régulation du niveau d'activité se fait par le biais d’un mécanisme complexe d'autorégulation de systèmes, interagissant les uns sur les autres via de nombreux médiateurs et des systèmes de rétrocontrôle. La plupart des réactions du système de défense sont adéquates, mais des réactions inopportunes (non adéquates) peuvent se manifester et provoquer des maladies. Les maladies auto-immunes, par exemple, sont la suite de réactions inopportunes du système de défense. Le système immunitaire attaque les propres tissus de l’organisme qui dans des conditions normales sont tolérés au lieu d‘être attaqués. La même chose est vraie pour les réactions allergiques comme le rhume des foins. La réaction du système de défense n'est pas proportionnelle au danger de l'agresseur (la poussière ou le pollen) et donc non adéquate. 12 Définition homotoxicologique de la maladie • Les maladies sont l’l’expression d’ d’une dé défense biologique adé adéquate contre la pré présence d’homotoxines exogè exogènes ou endogè è nes ou l’ ’ expression des efforts de l’ ’ organisme pour endog l l compenser d’é ventuels dommages toxiques. d’éventuels toxiques. © IAH 2008 13 Nous définissons une homotoxine comme N'IMPORTE QUELLE substance qui est toxique pour l'organisme humain (homo=homme, toxine=poison). La toxicité peut être due un effet moléculaire biochimique direct, un effet de blocage physique ou même un effet interactif perturbant. Pour nous, non seulement l’homotoxine elle-même est intéressante, mais aussi et peut-être même plus, les effets qu'elle crée (même à distance) sur la cellule. Nous différencions les homotoxines endogènes et exogènes. Les homotoxines exogènes sont des substances, qui par définition, sont déjà toxiques pour l'organisme humain dans certaines conditions (voir la diapositive précédente). Certaines d'entre elles sont très bien connues des consommateurs (le tabac, l'alcool, les différentes drogues (médicaments) d'autres sont moins connues (les aromates, les colorants, les édulcorants dans l'alimentation) ou totalement inconnues (cadmium, vapeurs de certaines colles, gaz, radiations, …). Les homotoxines endogènes sont créées dans l'organisme lui-même. Ce sont pour la plupart des métabolites intermédiaires ou des déchets de processus métaboliques (par exemple le CO2). D'autres homotoxines endogènes sont dues à un déséquilibre des sécrétions hormonales (par exemple œstrogène/progestérone), à un médiateur inhibé ou absent ou à la sécrétion d’une substance intermédiaire (par exemple l'insuline dans le diabète, la sérotonine dans la dépression) ou à la recapture trop rapide (par exemple des taux bas de sérotonine dans la dépression) ou au contraire à une stimulation répétée et exagérée de certains médiateurs (par exemple l'hormone thyroïdienne dans le dysfonctionnement hyperthyroïdien). L'élément essentiel est l'interférence ou l'activité de blocage de l’homotoxine sur le fonctionnement normal des systèmes organiques ou de la prise de direction interactive des systèmes de régulation (le système hormonal, le système nerveux, …) Pour plus d'informations sur les homotoxines voir le cours ' IAH AC Drainage et détoxification. 13 © IAH 2008 14 Le Tableau d’Évolution des Maladies (TEM) (Autrefois appelé «Tableau des six phases») est un instrument servant à évaluer l'évolution de la maladie du patient. Une utilisation correcte donne, en pratique, non seulement une idée de la sévérité de la maladie du patient, mais aidera aussi le praticien dans l‘élaboration d'un plan thérapeutique efficace. Le Tableau sur l'image était le premier Tableau des six phases de Reckeweg, traduit de l'allemand en anglais (de la version 1957 allemande). 14 © IAH 2008 15 Sur l'abscisse nous voyons les six phases sur cette première version du Tableau. La phase d'inflammation (le nom actuel) était appelée ' la phase de réaction ' à cause de la réaction de l’organisme aux homotoxines. La phase de dédifférenciation actuelle (l'inverse de la différentiation embryologique des cellules) était appelée ' phase de néoplasme’ à cause de la formation de nouveaux tissus dans les tumeurs. Intéressant aussi, est l’existence de 2 blocs de 3 phases chacun, divisés par une division régulation/compensation. Sur le côté gauche de cette césure nous trouvons toutes les maladies dues aux homotoxines ou à leurs effets extracellulaires. Sur le côté droit celles dues à la présence ou aux effets des homotoxines intracellulaires. La référence à la matrice extracellulaire, ou même à la Matrice Vivante, comme nous la connaissons dans l'histologie moderne d’aujourd'hui, n'existait pas au moment de la création de ce Tableau (1957) (Système de régulation de base de Pischinger, 1975). Bien que Reckeweg l'ait mentionnée par l'inclusion d’un niveau mésenchymateux comme un niveau séparé (le mésenchyme devrait être sous la couche mésodermique) La matrice est seulement devenue importante dans le nouveau Tableau des six phases des années 90. Aujourd'hui nous savons que la Matrice Vivante a trois niveaux qui agissent réciproquement les uns sur les autres : la matrice extracellulaire, la matrice intracellulaire et la matrice intranucléaire. Nous l’étudierons plus tard dans ce cours et même plus en détail dans le cours ' IAH AC la Matrice Vivante, l'Histologie et la Physiologie ‘. Comme le docteur Reckeweg était fortement intéress par la toxicologie peu de références ont rapport au psychisme lié aux maladies. Cela aussi est complètement différent dans la dernière version du Tableau. 15 © IAH 2008 16 Sur l‘ordonnée nous reconnaissons les 3 feuillets embryologiques : l'ectoderme, l’endoderme et le mésoderme. Comme mentionné dans l‘autre diapositive le mésenchyme se réfère à ce que l’on a appelé plus tard la MEC. D'un point de vue embryologique pur il devrait être classifié sous le mésoderme et non comme une différentiation de tissu. L’important est l'ordre dans lequel les phases et les feuillets embryonnaires (et les tissus résultants) sont classés. Reckeweg a clairement été inspiré par Hering car ils se réfèrent, tous les deux, à la loi homéopathique d'Hering. La loi d'Hering déclare que les maladies se développent de l'extérieur vers l'intérieur ; d'organes et de tissus moins importants aux plus importants, de maladies non cellulaires aux maladies cellulaires. 16 Second Tableau des homotoxicoses Santé Phases humorales Tissus Excrétion Inflammation Ectoderme Entoderme Mésenchyme Mésoderme Intercellulaire © IAH 2008 Maladies Phases matricielles Déposition B I O L O G I C A L D I V I S I O N Imprégnation Phases cellulaires Dégénération Dédifférenciation Intracellulaire 17 A la fin des années 80 il y eu quelques changements fondamentaux au Tableau existant. Pour bien les comprendre nous devons rappeler certains aspects histologiques découverts et appliqués à ce moment. La caractéristique principale consiste en l’ajout des phases matricielles au concept existant de Reckeweg. 17 Le terrain du patient • «La bactérie n’est rien, c’est le terrain qui fait tout.» Claude Bernard 19ième siècle © IAH 2008 18 Au 19ème siècle l'histologiste français Claude Bernard a développé la terminologie ' le terrain interne ' ou le milieu humoral. Il se référait à l'environnement direct de la cellule, tant structurel que physiologique. La qualité de vie de la cellule est conditionnée par la pureté de son environnement puisque c’est le secteur où elle se nourrit et prend son énergie, mais aussi ou elle dépose ses déchets. Même Louis Pasteur, le découvreur des micro-organismes en médecine moderne, mentionne Claude Bernard quand il écrit qu'une infection bactérienne est due plus aux changements du milieu interne qu'à la présence des bactéries ou d'autres micro-organismes. Les bactéries ne sont pas la cause d'une infection bactérienne, mais le terrain du patient qui est devenu un milieu de culture favorisant la prolifération des microorganismes. C'est pourquoi les antibiotiques, de son point de vue, ne sont pas un traitement causal pour tous les patients (terrain individuel). Dans un très bon terrain un antibiotique peut être un traitement symptomatologique pur puisqu’il n'était pas nécessaire de le donner. Les antibiotiques inhibent directement la prolifération des bactéries. Le traitement causal devrait nettoyer le terrain d'une telle façon qu’il devienne un piètre milieu de culture pour les bactéries et que leur prolifération soit inhibée par privation. Cela soulage le système de défense qui dans le même laps de temps doit éliminer moins d'agresseurs et par dessus tout : un terrain propre et adapté donnera moins de chance aux récidives. 18 Virchow Le Système de Pischinger Pischinger © IAH 2008 19 Le terrain interne de Claude Bernard est un fait histologique. Dans l'histologie moderne il est appelé aujourd'hui la Matrice Vivante (MV). Elle est composée de niveaux différents (extra-, intracellulaire et intranucléaire). La matrice extracellulaire ou MEC est un secteur de transmission entre tous les systèmes régulateurs et la cellule. Les nerfs, les capillaires, les vaisseaux lymphatiques, … finissent ou naissent tous dans la MEC. Aucune de ces structures naissent ou finissent dans la cellule. Les interactions entre les différents systèmes (système nerveux, circulation sanguine, système de défense, structure de base, …) ont lieu via les échanges de médiateurs fortement différenciés dans la matrice extracellulaire (MEC). De cette façon la cellule est directement reliée à la MEC et la qualité du fonctionnement dépend de la pureté de la MEC et de ses qualités de transmission. Pour des informations détaillées consultez s'il vous plaît le cours «IAH AC Histologie et physiologie de la matrice». 19 © IAH 2008 20 La MEC même peut être comparée à une toile d’araignée tridimensionnelle de protéoglycanes et de glycosaminoglycanes (des mucopolysaccharides). Une protéoglycane est construite à partir d'une molécule d’acide hyaluronique, sur laquelle est connectée par des protéines fixatrices, la protéine centrale (core). Horizontalement, dans une structure arborescente, sont fixées des protéines transversales qui portent des complexes de sucre (des glycosaminoglycanes, par exemple le sulfate de chondroïtine). Pour plus d'informations sur la structure matricielle voir aussi le cours «IAH AC. Histologie et physiologie de la matrice». 20 Second Tableau des homotoxicoses Santé Phases humorales Tissus Excrétion Inflammation Ectoderme Entoderme mésenchyme Mésoderme Intercellulaire © IAH 2008 Maladies Phases matricielles Déposition B I O L O G I C A L D I V I S I O N Imprégnation Phases cellulaires Dégénération Dédifférenciation Intracellulaire 21 La raison principale pour laquelle, dans les années 80, la matrice a été incorporée dans le Tableau des six phases est due au fait qu’à ce moment la, les homotoxicologues pensaient que la déposition des homotoxines pouvait avoir lieu dans la matrice. Bien sûr, aujourd'hui, nous mettons ce fait en doute. Dans cette version du Tableau la classification embryologique des tissus est restée (comme dans le Tableau du docteur Reckeweg) mais les phases sont classées dans 3 blocs de 2 phases. D'une division initiale du Tableau en deux blocs (phases humorales et phases cellulaires) il a été divisé en 3 blocs, intégrant la matrice comme un fait histologique (phases humorales, matricielles et phases cellulaires). Pour être plus correct dans la dénomination des phases '«la phase de réaction» est devenue la phase 'd‘inflammation' puisque la réaction du système de défense est une inflammation dans la deuxième phase. La ' phase de néoplasme ' est devenue phase de ' dédifférenciation ' en raison de l’omnipotence des cellules dédifférenciées (l'opposé de la différenciation embryologique de la cellule). 21 Six phases des homotoxicoses • Excrétion : expulsion des produits toxiques • Inflammation : initie le nettoyage en activant le système de défense • Déposition : stockage des toxines dans l’espace extracellulaire • Imprégnation : l’intoxication devient intracellulaire. Les systèmes enzymatiques sont atteints • Dégénérescence : l’intoxication détruit la cellule • Dédifférenciation : la cellule retourne à l’état de cellule non différentiée, création de néoplasmes © IAH 2008 22 Ici nous voyons les principales caractéristiques du Tableau des six phases. Nous les verrons plus en détail plus tard. 22 La division régulation/compensation est la frontière entre l’intoxication extracellulaire et intracellulaire. D’un point de vue biologique la division régulation/compensation est souvent un point de non retour. © IAH 2008 La division régulation/compensation est la ligne imaginaire qui sépare les phases de déposition et d’imprégnation dans l’ancien Tableau des six phases du docteur Reckeweg. Cela signifie quelle traverse le centre du Tableau des six phases et le milieu des phases matricielles. Ce n'est pas qu’une ligne de démarcation. Sa valeur symbolique et thérapeutique est énorme. Chaque effet intoxiquant qui va au-delà de la division régulation/compensation occasionne des dégâts souvent irréversibles à la cellule. L’homotoxine elle-même, ou son effet, mettra en danger la santé de la cellule ce qui aura un impact destructif sur le noyau cellulaire et sur les structures intercellulaires. C'est pour cela que la division régulation/compensation est la ligne de démarcation entre les maladies à bon pronostic et celles avec un pronostic douteux ; entre la pureté intracellulaire relative avec fonction intacte et une intoxication intracellulaire avec un statut de manque ; entre l'inhibition réversible de la fonction et des lésions irréversibles. En termes généraux, on peut aussi dire que la division régulation/compensation forme la ligne de démarcation entre les pathologies en grande partie aiguës et celles qui sont en grande partie chroniques. Quand la division régulation/compensation est traversée, la thérapie devra être plus profonde. Après tout, les phases à gauche de la césure peuvent récupérer totalement si le système de défense de l'organisme est correctement stimulé et si un drainage et une détoxification adéquate sont réalisés. Non seulement les signes cliniques disparaîtront mais le terrain du patient donnera moins de chance à de nouvelles agressions et intoxications. A droite de la division régulation/compensation la cellule est impliquée, endommagée même. C'est là que les 3 piliers de l’homotoxicologie devront être intégrés dans la stratégie thérapeutique. Ces 3 piliers sont : 1. Drainage et Détoxification, 2. Immunomodulation et 3. Support de l’organe et de la cellule. 23 La division régulation/compensation est la frontière entre l’intoxication extracellulaire et intracellulaire. D’un point de vue biologique la division régulation/compensation est souvent un point de non retour. © IAH 2008 À droite de la division régulation/compensation, le traitement devra être dirigé sur le dysfonctionnement intracellulaire créé par la présence intracellulaire d’homotoxines ou par leurs présences extracellulaires avec un effet de déstabilisation intracellulaire (par exemple en stimulant la respiration cellulaire, en utilisant des catalyseurs du cycle de Krebs ou en donnant du soutien d’organes par la prise de préparations compositum, en 'épurant' l'espace interstitiel (le drainage) et en compensant les dégâts cellulaires permanents résultant de l'intoxication intracellulaire avancée(autant que possible)). À côté de cela il faudra souvent faire de l’immunomodulation (par exemple par des IRD (médicaments régulateurs de l’inflammation), drainer et détoxiquer (conformément aux 3 piliers de l’homotoxicologie). Finalement nous essayerons de rendre à l'organisme sa possibilité d’autorégulation. Les phases qui jouxtent la division régulation/compensation à gauche et à droite du Tableau sont caractérisées par des périodes de latence sans symptômes ce qui permet à l’organisme de traverser discrètement la césure. C'est pourquoi le traitement des phases de déposition et d’imprégnation est ce qu’il y a de plus difficile pour le biothérapeute vu que les symptômes ne sont pas toujours l'expression de la sévérité de la maladie. Les possibilités diagnostiques dans ces deux phases sont souvent pauvres, car masquées par un manque de symptômes. De plus, le patient devra aussi être traité même quand il/elle n’a pas de signes cliniques, ce que certains patients considèrent comme complètement inutile. Après tout, il n'y a aucun besoin de traiter quelqu'un qui ne se sent pas malade! En plus de l'activation des systèmes de défense au niveau de l'espace extracellulaire, le drainage est un facteur crucial. Parfois même les processus inflammatoires peuvent être encouragés pour réaliser ‘une purification' rapide des tissus intoxiqués. Cette inflammation peut aussi apparaître spontanément comme une facette du processus de guérison. Nous l'appelons ‘évolution obligatoire ou spontanée’ vers la santé ou encore : déplacement de symptôme dans le bon sens. 24 H U M O R A L Skin Episodes of sweating P H A S E S M A T R I X Inflammation Phases P H A S E S C E L L U L A R Deposition Phases Impregnation Phases Degeneration Phases P H A S E S Dedifferentiation Phases Scleroderma Melanoma Migraine Alzheimer’s disease Gliosarcoma Sensory System Tears, otorrhea Conjunctivitis, otitis media Chalazion, cholesteatoma Iridocyclitis, tinnitus Macular degeneration, anosmia Amaurosis, malignant tumor Epicondylitis Exostosis Chronic rheumatoid arthritis Spondylosis Sarcoma, chondroma Bronchiectasia, emphysema Bronchial carcinoma Myocardial infarction Endothelioma Atrophic gastritis, liver cirrhosis Stomach cancer, colon cancer Chronic urinary tract infection Renal atrophy Cancer Joint pains Respiratory Tract Cough, expectoration Bronchitis, acute Silicosis, smoker’s lung Chronic (obstructive) bronchitis Cardiovascular System Functional heart complaint Endocarditis, Coronary heart disease pericarditis, myocarditis Heart failure Gastrointestinal System Heartburn Gastroenteritis, gastritis Hyperplastic gastritis Chronic gastritis, malabsorption Urogenital System Polyuria Urinary tract infection Bladder stones, kidney stones Blood Reticulocytosis Leucocytosis, suppuration Polycythaemia, thrombocytosis Lymph System Lymphedema Lymphangitis, tonsillitis, Lymph-node swelling lymphadenitis Metabolism Electrolyte shift Lipid metabolism disturbance Gout, obesity Hormone System Globus sensation Thyroiditis Goitre, adenoma Immune System Susceptibility to infection Weak immune system, acute infection Weak reactions Aggregation disturbance Anemia, thrombocytopenia Leukemia Insufficiency of the lymph system Fibrosis Lymphoma, Hodgkin-/ nonHodgkin-lymphoma Metabolic syndrome Diabetes mellitus Slow reactions Hyperthyroidism, glucose intolerance Menopausal symptoms Thyroid cancer AIDS Slow reactions Fixation* Reactive depressive syndromes, hyperkinetic syndrome Psychosomatic manifestation, neuroses, phobias, neurotic depression O L Chronic Forms* Deficits* Decoupling* Endogenous depression, psychosis, anxiety neurosis, organic psychosyndrome Schizophrenic defective states, mental deficiency Mania, catatonia © 2000 by Biologische Heilmittel Heel GmbH Reaction* Functional psychological disturbance, “nervousness“ O Alteration* Autoimmune disease, immunodeficiency, chronic infections B I Psyche G I C A L I Locomotor System S Allergy Cerebrosclerosis V I Naevi Meningitis D I Acne Nervous system Difficulty concentrating N Excretion Phases O Organ system *Phase nomenclature in psychology. © IAH 2008 25 L'organisme traite les homotoxines de 6 façons différentes. Le docteur H.-H. Reckeweg a classifié les homotoxicoses dans cette structure dynamique, qu’il a appelé le Tableau des six phases des homotoxicoses.Avec le temps les maladies peuvent évoluer de l’excrétion vers l'inflammation (autrefois phases de réaction) jusqu’aux phases de déposition. Par la suite il y a une évolution de l'imprégnation vers la dégénérescence et aux phases de dédifférenciation (autrefois phases de néoplasme). L'organisme peut sauter certaines phases, c'est-à-dire l'évolution peut avoir lieu sans symptômes de cette phase. Le système du Tableau à six phases nous permet non seulement de comprendre la sévérité d'une maladie (le niveau d'intoxication et la réaction de l’organisme à cette intoxication), mais aussi de faire un pronostic. Le Tableau des six phases donne au praticien une classification claire des maladies et lui permet d'interpréter n'importe quel changement de symptômes correctement. En plus de sa valeur d’outil d'évaluation pour le médecin, il est d’une importance fondamentale pour déterminer les médicaments antihomotoxiques nécessaires (la plupart des produits sont directement relatés à un certain état de l'organisme pour stimuler l'évolution favorable la plus rapide. Les six phases en question sont assignées à trois groupes de deux (humoral, matriciel et cellulaire), qui sont divisées au milieu des phases matricielles par la division régulation/compensation. Une fois que cette césure est traversée, les homotoxines ou leurs effets se développent de l’espace extracellulaire à l’intracellulaire ; autrement dit les homotoxines qui étaient initialement à l'extérieur de la cellule peuvent se développer dans la cellule ou bien encore, l’ homotoxine est physiquement à l'extérieur de la cellule mais son effet intoxiquant agit principalement dans la cellule. 25 H U M O R A L Skin Episodes of sweating P H A S E S M A T R I X Inflammation Phases P H A S E S C E L L U L A R Deposition Phases Impregnation Phases Degeneration Phases P H A S E S Dedifferentiation Phases Scleroderma Melanoma Migraine Alzheimer’s disease Gliosarcoma Sensory System Tears, otorrhea Conjunctivitis, otitis media Chalazion, cholesteatoma Iridocyclitis, tinnitus Macular degeneration, anosmia Amaurosis, malignant tumor Epicondylitis Exostosis Chronic rheumatoid arthritis Spondylosis Sarcoma, chondroma Bronchiectasia, emphysema Bronchial carcinoma Myocardial infarction Endothelioma Atrophic gastritis, liver cirrhosis Stomach cancer, colon cancer Chronic urinary tract infection Renal atrophy Cancer Joint pains Respiratory Tract Cough, expectoration Bronchitis, acute Silicosis, smoker’s lung Chronic (obstructive) bronchitis Cardiovascular System Functional heart complaint Endocarditis, Coronary heart disease pericarditis, myocarditis Heart failure Gastrointestinal System Heartburn Gastroenteritis, gastritis Hyperplastic gastritis Chronic gastritis, malabsorption Urogenital System Polyuria Urinary tract infection Bladder stones, kidney stones Blood Reticulocytosis Leucocytosis, suppuration Polycythaemia, thrombocytosis Lymph System Lymphedema Lymphangitis, tonsillitis, Lymph-node swelling lymphadenitis Metabolism Electrolyte shift Lipid metabolism disturbance Gout, obesity Hormone System Globus sensation Thyroiditis Goitre, adenoma Immune System Susceptibility to infection Weak immune system, acute infection Weak reactions Aggregation disturbance Anemia, thrombocytopenia Leukemia Insufficiency of the lymph system Fibrosis Lymphoma, Hodgkin-/ nonHodgkin-lymphoma Metabolic syndrome Diabetes mellitus Slow reactions Hyperthyroidism, glucose intolerance Menopausal symptoms Thyroid cancer AIDS Slow reactions Fixation* Reactive depressive syndromes, hyperkinetic syndrome Psychosomatic manifestation, neuroses, phobias, neurotic depression O L Chronic Forms* Deficits* Decoupling* Endogenous depression, psychosis, anxiety neurosis, organic psychosyndrome Schizophrenic defective states, mental deficiency Mania, catatonia © 2000 by Biologische Heilmittel Heel GmbH Reaction* Functional psychological disturbance, “nervousness“ O Alteration* Autoimmune disease, immunodeficiency, chronic infections B I Psyche G I C A L I Locomotor System S Allergy Cerebrosclerosis V I Naevi Meningitis D I Acne Nervous system Difficulty concentrating N Excretion Phases O Organ system *Phase nomenclature in psychology. © IAH 2008 26 Les phases humorales sont l’excrétion et l'inflammation. Elles sont caractérisées par des tentatives répétées de l'organisme de réaliser spontanément une détoxification (élimination). Les structures intracellulaires restent toujours intactes, bien que nous voyions que de nombreuses cellules peuvent être perdues dans l'inflammation, mais elles sont remplacées ensuite par des cellules saines. Il y a une tendance spontanée vers l'amélioration. Cela signifie que si on empêche une nouvelle intoxication et qu’on amène le patient vers une situation où l'élimination est favorisée (par exemple le repos !), la maladie disparaîtra, pourvu qu'il n'y ait aucun obstacle mécanique (un sinus bloqué, par exemple, dans la sinusite). Le pronostic des maladies dans les phases humorales est généralement favorable et le processus de récupération peut être favorisé significativement par un traitement avec des préparations antihomotoxiques, avec un risque négligeable d'effets secondaires. 26 H U M O R A L Organ system Excretion Phases Skin Episodes of sweating P H A S E S M A T R I X Inflammation Phases P H A S E S C E L L U L A R Deposition Phases Impregnation Phases Degeneration Phases P H A S E S Dedifferentiation Phases Allergy Scleroderma Melanoma Cerebrosclerosis Migraine Alzheimer’s disease Gliosarcoma Sensory System Tears, otorrhea Macular degeneration, anosmia Amaurosis, malignant tumor Spondylosis Sarcoma, chondroma Bronchiectasia, emphysema Bronchial carcinoma Chalazion, cholesteatoma Iridocyclitis, tinnitus Locomotor System Joint pains Epicondylitis Exostosis Chronic rheumatoid arthritis Respiratory Tract Cough, expectoration Bronchitis, acute Silicosis, smoker’s lung Cardiovascular System Functional heart complaint Endocarditis, Coronary heart disease pericarditis, myocarditis Gastrointestinal System Heartburn Gastroenteritis, gastritis Hyperplastic gastritis Urogenital System Polyuria Urinary tract infection Bladder stones, kidney stones Blood Reticulocytosis Leucocytosis, suppuration Polycythaemia, thrombocytosis Lymph System Lymphedema Lymphangitis, tonsillitis, Lymph-node swelling lymphadenitis Metabolism Electrolyte shift Lipid metabolism disturbance Hormone System Globus sensation Thyroiditis Goitre, adenoma Immune System Susceptibility to infection Weak immune system, acute infection Weak reactions Alteration* Reaction* Fixation* Functional psychological disturbance, “nervousness“ Reactive depressive syndromes, hyperkinetic syndrome Psychosomatic manifestation, neuroses, phobias, neurotic depression S V I Heart failure Myocardial infarction Endothelioma Chronic gastritis, malabsorption Atrophic gastritis, liver cirrhosis Stomach cancer, colon cancer Chronic urinary tract infection Renal atrophy Cancer Leukemia Fibrosis Lymphoma, Hodgkin-/ nonHodgkin-lymphoma Metabolic syndrome Diabetes mellitus Slow reactions Hyperthyroidism, glucose intolerance Menopausal symptoms Thyroid cancer Autoimmune disease, immunodeficiency, chronic infections AIDS Slow reactions Chronic Forms* Deficits* Decoupling* Endogenous depression, psychosis, anxiety neurosis, organic psychosyndrome Schizophrenic defective states, mental deficiency Mania, catatonia I Insufficiency of the lymph system O Aggregation disturbance Anemia, thrombocytopenia B I C A L Chronic (obstructive) bronchitis D I I Conjunctivitis, otitis media N Naevi Meningitis O Acne Nervous system Difficulty concentrating G O L © 2000 by Biologische Heilmittel Heel GmbH Psyche Gout, obesity *Phase nomenclature in psychology. © IAH 2008 27 Les phases matricielles sont la déposition et l’imprégnation. Les maladies dans ces phases se passent au niveau de la substance de base, du système de bio-régulation de base (SBRB) ou l'espace de Pischinger ou le Système Régulateur de Base de Pischinger. Tous ces termes sont synonymes. Les phases matricielles sont cruciales dans l'histoire du patient puisque c’est dans ces phases que le pas est franchi de la présence d’homotoxines extracellulaires à la présence d’homotoxines intracellulaires ou de leur action intracellulaire. L'importance d’un fonctionnement correct du système biorégulateur de base est fondamental pour la protection de l'organisme contre les maladies dégénératives chroniques. Les phases cellulaires sont la dégénérescence et les phases de néoplasme ou phases de dédifférenciation. Elles sont à droite de la division régulation/compensation. Cela signifie que l'intoxication a eu lieu non seulement entre les cellules, mais aussi à l'intérieur des cellules ou que l'intoxication extracellulaire a des effets intracellulaires. Lentement mais sûrement les fonctions de la cellule sont inhibées jusqu'au point de destruction. Les mécanismes d’autorégulation échouent et l'organisme essaye de compenser. La suppression des cellules par apoptose et/ou l'activité des grands lymphocytes granulaires (GLG) : les cellules tueuses naturelles (cellules Natural killer ou NK) et des cellules cytotoxiques (les cellules cT) sont insatisfaisantes. La condensation ou la déposition des homotoxines dans la cellule sont typiques des phases cellulaires. Comme mentionné plus haut ce peut être une homotoxine intracellulaire ou la présence d'une extracellulaire ayant un effet intracellulaire. Déjà la perturbation d'un passage normal de médiateurs dans la cellule peut provoquer le dysfonctionnement intracellulaire. Ainsi, l'intoxication de l'environnement de la cellule et le manque d'oxygénation de la cellule intoxiquée peuvent, aussi, provoquer la mort cellulaire ou le dysfonctionnement. Les structures intracellulaires peuvent être irrémédiablement endommagées. Il y a une tendance spontanée vers une dégradation des symptômes (si nous ne donnons aucun traitement l'état du malade se détériore - par exemple, un patient souffrant d'arthrose qui a arrêté de marcher et qui ne reçoit plus aucun appui thérapeutique- et le pronostic est généralement mauvais). Même dans les cas de drainage complet (dans la mesure où c'est possible) des homotoxines, les patients restent malades d’une façon latente. Les dégâts intracellulaires subsistent, bien que le patient ne manifeste plus de signes cliniques. 27 H U M O R A L P H A S E S M A T R I X Inflammation Phases Skin Episodes of sweating P H A S E S Deposition Phases Impregnation Phases C E L L U L A R Degeneration Phases P H A S E S Dedifferentiation Phases Acne Naevi Allergy Scleroderma Melanoma Nervous system Difficulty concentrating Meningitis Cerebrosclerosis Migraine Alzheimer’s disease Gliosarcoma Sensory System Tears, otorrhea Conjunctivitis, otitis media Chalazion, cholesteatoma N Excretion Phases Iridocyclitis, tinnitus Macular degeneration, anosmia Amaurosis, malignant tumor O Organ system Chronic rheumatoid arthritis Spondylosis Sarcoma, chondroma Chronic (obstructive) bronchitis Bronchiectasia, emphysema Bronchial carcinoma Heart failure Myocardial infarction Endothelioma Chronic gastritis, malabsorption Atrophic gastritis, liver cirrhosis Stomach cancer, colon cancer Chronic urinary tract infection Renal atrophy Cancer Joint pains Epicondylitis Exostosis Respiratory Tract Cough, expectoration Bronchitis, acute Silicosis, smoker’s lung Cardiovascular System Functional heart complaint Endocarditis, Coronary heart disease pericarditis, myocarditis Gastrointestinal System Heartburn Gastroenteritis, gastritis Hyperplastic gastritis Urogenital System Polyuria Urinary tract infection Bladder stones, kidney stones Blood Reticulocytosis Leucocytosis, suppuration Polycythaemia, thrombocytosis Lymph System Lymphedema Lymphangitis, tonsillitis, Lymph-node swelling lymphadenitis Metabolism Electrolyte shift Lipid metabolism disturbance Leukemia Insufficiency of the lymph system Fibrosis Lymphoma, Hodgkin-/ nonHodgkin-lymphoma Metabolic syndrome Diabetes mellitus Slow reactions Hyperthyroidism, glucose intolerance Menopausal symptoms Thyroid cancer AIDS Slow reactions O Autoimmune disease, immunodeficiency, chronic infections Chronic Forms* Deficits* Decoupling* Endogenous depression, psychosis, anxiety neurosis, organic psychosyndrome Schizophrenic defective states, mental deficiency Mania, catatonia I Aggregation disturbance Anemia, thrombocytopenia B I C A L D I V I S I Locomotor System Globus sensation Thyroiditis Goitre, adenoma Immune System Susceptibility to infection Weak immune system, acute infection Weak reactions Alteration* Reaction* Fixation* Functional psychological disturbance, “nervousness“ Reactive depressive syndromes, hyperkinetic syndrome Psychosomatic manifestation, neuroses, phobias, neurotic depression Psyche L Hormone System O G Gout, obesity *Phase nomenclature in psychology. © IAH 2008 28 D'un point de vue homotoxicologique les symptômes du patient peuvent être entièrement soulagés mais il/elle ne peut pas être totalement guéri. Les dégâts intracellulaires et la mort cellulaire sont irréversibles, après cicatrisation la lésion restera là pour toujours. A chaque nouvelle intoxication significative dans le secteur ou dans l’organe affecté on aura une création accélérée d'une nouvelle phase cellulaire progressive. Cela signifie qu’il y a une grande chance qu'un patient souffrant d’arthrose restera toujours un arthrosique au niveau cellulaire même s'il/elle se débarrasse de ses symptômes, p.e. une meilleure mobilité, etc... Nous pouvons améliorer fortement son état, au niveau cellulaire les témoins de la dégénérescence resteront présents. En partant des pathologies mentales, ce Tableau fournit une classification homotoxicologique étonnamment simple des maladies. Le nouveau Tableau se différencie en termes d’organes divers et des systèmes organiques. Il inclut aussi les maladies psychologiques, comme déjà effectué pour la première fois par l’interniste et homotoxicologue italien, le docteur Ivo Bianchi. . Le Tableau fournit plusieurs exemples d’homotoxicoses par 'quadrant'. La classification des milliers de maladies dans ce Tableau, sous cette forme, aboutirait probablement à un Tableau des six phases aussi grand qu'un terrain de tennis. Le Tableau est destiné à aider au raisonnement, mais n’est pas une encyclopédie. Les maladies peuvent être placées correctement dans le Tableau par analogie. Le Tableau ne contient aucun symptôme parce qu’il est possible que le même symptôme apparaisse dans des maladies diverses. La douleur, par exemple, peut faire partie d'une phase d'inflammation (p.ex. dans l'arthrite), d’une phase de déposition (par exemple la formation de calculs), d’une phase d’imprégnation (par exemple l'angine de poitrine), d’une phase de dégénérescence (par exemple l'arthrose) ou d’une phase dédifférenciation (par exemple le cancer de l'intestin). 28 H U M O R A L P H A S E S M A T R I X Inflammation Phases Skin Episodes of sweating P H A S E S Deposition Phases Impregnation Phases C E L L U L A R Degeneration Phases P H A S E S Dedifferentiation Phases Acne Naevi Allergy Scleroderma Melanoma Nervous system Difficulty concentrating Meningitis Cerebrosclerosis Migraine Alzheimer’s disease Gliosarcoma Sensory System Tears, otorrhea Conjunctivitis, otitis media Chalazion, cholesteatoma N Excretion Phases Iridocyclitis, tinnitus Macular degeneration, anosmia Amaurosis, malignant tumor O Organ system Chronic rheumatoid arthritis Spondylosis Sarcoma, chondroma Chronic (obstructive) bronchitis Bronchiectasia, emphysema Bronchial carcinoma Heart failure Myocardial infarction Endothelioma Chronic gastritis, malabsorption Atrophic gastritis, liver cirrhosis Stomach cancer, colon cancer Chronic urinary tract infection Renal atrophy Cancer Joint pains Epicondylitis Exostosis Respiratory Tract Cough, expectoration Bronchitis, acute Silicosis, smoker’s lung Cardiovascular System Functional heart complaint Endocarditis, Coronary heart disease pericarditis, myocarditis Gastrointestinal System Heartburn Gastroenteritis, gastritis Hyperplastic gastritis Urogenital System Polyuria Urinary tract infection Bladder stones, kidney stones Blood Reticulocytosis Leucocytosis, suppuration Polycythaemia, thrombocytosis Lymph System Lymphedema Lymphangitis, tonsillitis, Lymph-node swelling lymphadenitis Metabolism Electrolyte shift Lipid metabolism disturbance Leukemia Insufficiency of the lymph system Fibrosis Lymphoma, Hodgkin-/ nonHodgkin-lymphoma Metabolic syndrome Diabetes mellitus Slow reactions Hyperthyroidism, glucose intolerance Menopausal symptoms Thyroid cancer AIDS Slow reactions O Autoimmune disease, immunodeficiency, chronic infections Chronic Forms* Deficits* Decoupling* Endogenous depression, psychosis, anxiety neurosis, organic psychosyndrome Schizophrenic defective states, mental deficiency Mania, catatonia I Aggregation disturbance Anemia, thrombocytopenia B I C A L D I V I S I Locomotor System Globus sensation Thyroiditis Goitre, adenoma Immune System Susceptibility to infection Weak immune system, acute infection Weak reactions Alteration* Reaction* Fixation* Functional psychological disturbance, “nervousness“ Reactive depressive syndromes, hyperkinetic syndrome Psychosomatic manifestation, neuroses, phobias, neurotic depression Psyche L Hormone System O G Gout, obesity *Phase nomenclature in psychology. © IAH 2008 29 Après la description du système de régulation de base par le prof Alfred Pischinger l'importance de la MEC est devenue évidente. C'est la raison pour laquelle elle fut intégrée dans le Tableau des 6 phases. Puisque la déposition et l’imprégnation des toxines ou de leurs effets à distance sur la cellule ont toutes les deux un rapport avec leurs location (présentes dans la MEC) les deux phases ont été appelées : phases matricielles. La dérégulation de la matrice a un effet direct sur la matrice intracellulaire et intranucléaire. Si les mécanismes de réparation ou de régulation ne peuvent plus compenser l'effet des toxines dans la matrice, les maladies évoluent vers un niveau cellulaire. C'est pour cela que les maladies qui ne touchent que les enzymes régulatrices et causent la déposition des toxines dans la matrice extracellulaire sont appelées respectivement phases de déposition et phase d’imprégnation. De cette façon, furent créés 3 blocs de 2 phases au lieu de 2 blocs de 3 phases comme dans le Tableau original des six phases du docteur Reckeweg. Pour plus d'informations sur la MEC étudiez le cours «IAH AC Histologie et physiologie de la matrice». 29 Tableau d’Evolution des Maladies TEM Anno 2007 © IAH 2008 30 Dans la version des années 1990 du Tableau des six phases les différents tissus sont mentionnés en accord avec leurs origines embryologiques. Les noms des tissus sont ceux de la nomenclature qui est utilisée en médecine moderne. Ainsi l'importance de l'origine embryologique du tissu a été perdue. Il y avait un fort besoin de combiner la précision de l'origine embryologique et de la terminologie moderne du tissu comme utilisé en pratique quotidienne. C'est pour cela qu’en 2006 de nombreux experts homotoxicologues ont travaillé ensembles pour créer ce nouveau Tableau des six phases, appelé maintenant : Tableau d'Évolution des Maladies ou TEM. Il a beaucoup changé en comparaison de l’ancien Tableau. Aussi en ce qui concerne les exemples de maladies dans le Tableau. Le Tableau présent inclut ou classifie, de nouveau, les tissus en fonction de leurs origines embryologiques en se référant à leurs vicarations les plus plausibles dans la même couche embryologique. Le principe des six phases reste le même bien qu'une coloration soit ajoutée pour symboliser du blanc au noir la pureté d'un organisme excrétant et le pronostic sombre de la mort cellulaire et de la dédifférenciation. Contrairement au Tableau original de docteur Reckeweg le mésenchyme est classifié sous le mésoderme d’ou il est issu embryologiquement. Ce Tableau est donc plus correct au point de vue histologique Comme dans l'approche homéopathique du patient et comme dans la matière médicale, 'le psychique’ est classé dans le haut dans le Tableau et plus dans le bas de celui-ci. 30 Ectoderme © IAH 2008 31 Tout d'abord nous voyons que la classification : humoral, matriciel et cellulaire en haut du Tableau a disparu. La raison en est que l’on veut clairement souligner que ce n’est pas la position topographique de l’homotoxine sur le Tableau qui est importante mais bien l’endroit ou elle exerce son effet principal et la réaction de l'organisme sur cet effet. Comme la plupart des phases se fondent l’une dans l’autre, il en est de même des différents niveaux matriciels de la matrice vivante. Chaque référence à une position topographique de l’homotoxine elle-même pourrait mener à des conclusions fausses puisque une maladie peut se déclarer loin de l’endroit ou elle est présente. Les principaux tissus issus de la couche ectodermique sont la peau, les voies respiratoires supérieures, le système nerveux, l'œil et le système nerveux autonome. Les maladies liées à ces tissus seront donc trouvées dans cette partie du Tableau des six phases. 31 Endoderme © IAH 2008 32 Les tissus endodermiques sont : la partie inférieure de l'appareil respiratoire, l'appareil digestif et le système urogénital (pas les reins). À côté de ces tissus nous trouvons aussi ici les tissus exocrines (sexuels, digestifs et respiratoires) ainsi que le système endocrine avec ses glandes. Les maladies liées à ces tissus seront trouvées dans cette partie du Tableau des six phases. 32 Mésoderme © IAH 2008 33 La plus grande partie du Tableau est prise par les tissus plus profonds. Comme mentionné auparavant et par contraste avec la classification de docteur Reckeweg, le mésenchyme (le vieux nom pour le tissu conjonctif) appartient à la couche mésodermique. Les tissus qui en proviennent sont : le tissu conjonctif, le tissu osseux, le sang, le système cardiovasculaire, le système lymphatique, les articulations (la structure intra-articulaire), les reins, les tissus séreux, les tissus germinatifs et les muscles. Les maladies liées à ces tissus seront trouvées dans cette partie du Tableau des six phases. 33 Év ol u tio n © IAH 2008 ve rs l am ala di e 34 Le docteur H.-H. Reckeweg avait suivi une formation d’homéopathie classique. Une des pierres angulaires de cet enseignement est la Loi d'Hering. Celle-ci dit qu'une maladie évoluant vers la guérison ira de l’intérieur vers l’extérieur, des organes vitaux vers des organes moins vitaux, du tronc aux extrémités (centrifuge). Une maladie qui est supprimée ou devient chronique a tendance à se déplacer vers des couches plus profondes des organes et des tissus (centripète). Le docteur Reckeweg a incorporé cette loi dans son homotoxicologie, comme définie dans son Tableau des six phases. Il a appelé le déplacement de symptômes 'vicariation'. De nos jours le terme vicariation est abandonné en raison de son origine étymologique. L'ancienne terminologie « vicariation progressive» est appelée maintenant «évolution vers la maladie». Ce terme dit ce qu’il y a vraiment : un mouvement des intoxications de la gauche vers la droite et du haut vers le bas du Tableau. 34 Év ol u tio n © IAH 2008 ve rs l am ala di e 35 Evolution vers la maladie La progression de la maladie de la gauche du Tableau des six phases vers la droite est appelée évolution vers la maladie. Pour le patient cela signifie une dégradation de son état, puisque les homotoxines vont vers une phase de déposition, et passent probablement d'extracellulaire en intracellulaire, au lieu d'être traitées et éliminées. Nous voulons, de nouveau, mettre l’accent sur le fait que ce n’est pas la position topographique de l’homotoxine qui est cruciale, mais bien l'effet qu‘elle a. Dans une évolution vers la maladie les effets de l’intoxication se déplacent de la gauche vers la droite sur le Tableau et du haut vers le bas. L'évolution vers la maladie conduit à des maladies chroniques. Souvent un traitement suppressif en est la cause. Quand une maladie aiguë est traitée de façon suppressive, les homotoxines peuvent se condenser ou se lier à la MEC. Après un certain temps elles perturbent les régulations interactives au niveau de la MEC, s'immiscent dans la cellule ou perturbent la fonction cellulaire de l'extérieur et interférent dans la communication entre la MEC et la cellule ou des cellules entre elles, ce qui mène à une maladie cellulaire et même à la génotoxicité qui aboutit au cancer. Si, par exemple, un eczéma est supprimé (avec, par exemple, une pommade à base de corticostéroïdes), les homotoxines qui provoquent l'eczéma - l'eczéma est une défense biologiquement efficace contre les homotoxines exprimée au niveau de la peau - seront déplacées par l'organisme vers un canal d'élimination alternatif. Cela peut être le SBRB, la circulation sanguine ou le système lymphatique. Si ces homotoxines sont déposées dans les cellules bronchiques avec l'intention de les éliminer via les voies respiratoires, elles affecteront le système respiratoire et provoqueront par exemple de l’asthme bronchique. L'évolution vers la maladie peut durer des décennies. Cela signifie que des années de santé apparente peuvent être notées entre deux phases de la maladie. C'est pour cela que les phases de déposition passent presque toujours inaperçues. Plusieurs maladies apparemment innocentes comme la grippe, les maladies virales de l'enfance, l'herpès labial, sont des affections plus sérieuses d’un point de vue homotoxicologique que les maladies inflammatoires apparemment sévères de la médecine classique, tels que : l'arthrite, la néphrite ou la cystite purulente. Le premier groupe est viral et donc intracellulaire ce qui le place automatiquement à droite de la césure, causant des intoxications intracellulaires ce qui implique un risque réel de dégâts cellulaires irréparables. Le deuxième groupe inclut toutes les phases d'inflammation, qui peuvent être accompagnées de douleurs et paraitront plus sérieuses, mais l'intoxication est extracellulaire. Les structures intracellulaires ne sont pas en danger à moins qu'il n'y ait des complications. 35 Év ol u tio n © IAH 2008 ve rs l am ala di e 36 L’exemple ci-dessus montre clairement le besoin d’avoir une attitude différente dont le résultat doit être une évaluation homotoxicologique correcte de la sévérité de la maladie. Nous ne devons pas nous concentrer uniquement sur les plaintes subjectives du patient, mais aussi déterminer sa position sur le Tableau, et même ce qui est plus important, en quelle mesure sa maladie va probablement se déplacer à droite ou à gauche sur ce Tableau. La suppression des systèmes de défense biologiquement efficaces, comme la fièvre en cas d’infections virales, est seulement acceptable si la situation semble vraiment échapper a notre contrôle. La suppression ne devrait jamais être la réponse aux premiers symptômes. On ne recommandera en aucun cas ce type d'approche thérapeutique pour la prévention. La complication bactérienne d'une rhinite virale nécessite rarement un antibiotique de spectre large. Néanmoins beaucoup d'omnipraticiens le prescrivent. D'un point de vue homotoxicologique, c’est une catastrophe! Si nous réservons les traitements de suppression symptomatiques (antibiotiques, corticostéroïdes, fébrifuges) pour des situations menaçant la vie, ils seront très efficaces à ce moment là. Si nous les avons déjà utilisés largement chez un patient, ils auront perdu leur efficacité quand une pathologie sérieuse surgira et il sera nécessaire d'augmenter la dose considérablement. 36 Év ol u tio n © IAH 2008 ve rs l as an t é 37 Les maladies qui se déplacent de la droite vers la gauche sur le TEM sont appelées évolution vers la santé. L'ancienne terminologie était ' vicariation régressive '. Cette terminologie est délaissée en raison de son origine étymologique qui ne dit rien sur ce qui se passe réellement dans l'organisme. L'évolution vers la santé a lieu dans un organisme ‘convalescent' et n’a qu’un but : l’élimination. Le patient, donné en exemple plus haut, avec son asthme bronchilue, et qui n'a plus de nouvelles crises depuis un certain temps, mais qui développe un eczéma, fait une évolution vers la santé. Les homotoxines migrent des tissus plus profonds vers la surface. L’homotoxicologue essayera de traiter l'eczéma biothérapeutiquement, pour que les systèmes de défense soient soutenus localement dans la MEC et les homotoxines rendues inoffensives et éliminées. L'évolution vers la santé n'est pas toujours plus agréable pour le patient que sa condition préexistante. L'arthrite est plus douloureuse que l'arthrose, l'eczéma est visible, l'asthme n'est pas toujours apparent, une diarrhée après une constipation chronique peut être une bénédiction pour l’homotoxicologue, mais l'enfer pour le patient. Il est donc essentiel de fournir au patient l'appui adéquat, de le motiver et de lui expliquer pourquoi la réaction et les phases d’éliminations sont aussi importantes. Dans tous les cas, un traitement suppressif des symptômes résultant de l‘évolution vers la santé est absolument contreindiqué pour les raisons déjà expliquées. Nous devons soutenir les mécanismes de l'organisme biothérapeutiquement et ne pas essayer de les contrôler. Car cela signifierais que nous agissons contre les systèmes d’autodéfense de l'organisme, une chose à éviter à tout prix. 37 Comment classer les maladies dans le TEM ? Arbre de décision © IAH 2008 Dans cette partie du cours nous regarderons les caractéristiques de chaque phase en détail. À la fin un arbre de décision est présenté grâce auquel, par le biais de questions simples, la phase exacte de la maladie présente peut être déterminée. Comme la thérapie antihomotoxique dépend de la phase dans laquelle le patient se trouve une classification exacte de la maladie, par l'étudiant, est obligatoire. 38 • Le TEM est une classification homotoxicologique dynamique des maladies. Les six phases réfèrent à la voie que l’organisme choisi pour traiter les homotoxines présentes dans les différent tissus © IAH 2008 39 La caractéristique principale du TEM est qu'il prend en considération l'aspect dynamique d'une maladie. La même homotoxine peut, avec le temps, créer des maladies dans des phases différentes. Pour évaluer notre patient, aujourd'hui, nous devons être capables de regarder les évolutions de sa maladie dans le passé (anamnèse) et ses évolutions possibles dans le futur (approche prophylactique). La réaction de l'organisme contre la présence d’homotoxines détermine la phase du patient. Ce n’est pas l’homotoxine elle même, mais la façon dont l'organisme réagit sur sa présence qui est le paramètre principal. 39 Phases d’excrétion • L’organisme est en état d’ hyperexcrétion, sans aucune mobilisation de la défense. • A part une excrétion augmentée il n’y aucun symptôme de maladie. © IAH 2008 40 Les phases d’excrétion couvrent toutes les hypersécrétions des glandes endocrines et les sécrétions exagérées des différents organes et tissus. Comme ces sécrétions et excrétions sont augmentées en comparaison des normes normales de la population, on doit les considérer comme étant pathologiques. Bien sûr la présence des homotoxines constitue un danger latent et une élimination et une détoxification s’impose, mais dans des conditions normales les organes de détoxification et les systèmes d’excrétion les élimineront sans aucun signe clinique apparent. Bien qu'il y ait une charge toxique anormale, l'organisme la traite sans provoquer aucune réaction de défense. L’élimination se fait par une excrétion accrue d’homotoxines sans symptômes pour le patient. 40 Phases d’inflammation • Mobilisation de la défense • Le processus inflammatoire est une épuration de la MEC • -ites © IAH 2008 41 Une fois que les homotoxines s’accumulent dans la MEC la défense sera mobilisée pour résister à l’intoxication. Une manifestation locale de la défense est appelée «inflammation», c’est pour cette raison qu’un patient avec une inflammation aiguë se trouve dans une phase d'inflammation. Toutes les inflammations aiguës sont classées dans cette phase. Ce qui est important c’est de voir cette inflammation comme un processus de notre organisme pour se débarrasser des toxines. On peut voir la phagocytose comme le premier pas de la détoxification. Toutes les caractéristiques de l’inflammation peuvent être présentes: l’œdème, la rougeur, la douleur, la température augmentée et une perte de fonction du tissu affecté. On doit considérer l’inflammation comme un effet «turbo» de nettoyage. 41 Phases de déposition • Les homotoxines sont stockées dans la MEC • Pas de symptômes cliniques sévères, peu de plaintes • Sérieux risques de dysfonction cellulaire et d’intoxication à long terme si la déposition est proche de la paroi cellulaire © IAH 2008 42 Si la voie de l’inflammation est bloquée ou si la quantité d’homotoxines échappe au contrôle de l'organisme, il choisira un processus de stockage (provisoire) ou de déposition des homotoxines. En premier recours cela se fera au niveau de la MEC. Les homotoxines sont littéralement captives de la toile d’araignée tridimensionnelle des protéoglycanes. Ainsi nait une situation dangereuse par le fait qu’on voit peu de signes cliniques dans ces phases de déposition, avec très peu de plaintes (au commencement) du patient, mais en même temps le stockage de cette charge toxique menacera la cellule et mettra en danger son fonctionnement adéquat. C'est seulement une question du temps pour que les homotoxines imprègnent l’intérieur de la cellule ou s’immisce de l'extérieur dans la fonction cellulaire où elles peuvent avoir beaucoup d'effets néfastes sur celleci. 42 Phases d’imprégnation • Les homotoxines imprègnent la cellule ou restent extracellulaires mais ont des effets toxiques intracellulaires • Les maladies se manifestent par des crises avec des longues périodes de latence • Situations létales possibles © IAH 2008 43 Une fois que les homotoxines imprègnent la cellule ou restent extracellulaires mais ont des effets toxiques intracellulaires, les maladies des phases d’imprégnation apparaissent. De cellule en cellule la fonction cellulaire est plus ou moins inhibée dans ses processus métaboliques. Nous voyons apparaitre un fonctionnement moins adéquat de la cellule et les réactions de l'organisme, contre les homotoxines, ne sont désormais plus adéquates. Entre de longues périodes de latence nous voyons apparaitre une réaction excessive de l’organisme contre la présence d’une charge minimale d’homotoxines spécifiques (asthme, rhume des foins, migraine, ulcère gastrique, …). Les phases d’imprégnation peuvent être atteintes dans un laps de temps très court. Cela dépend de la caractéristique des homotoxines. La plupart des virus essayent de pénétrer une cellule hôte pour y proliférer. Cela se fait rapidement et bien que l'organisme essaye de développer une défense spécifique (Ig) et d’éliminer les cellules infectées (activité des Ct et des cellules tueuses naturelles (NK) la situation aiguë doit être vue comme une phase d’imprégnation en raison de la présence intracellulaire des homotoxines. Même si ensuite il y a une restauration du tissu et que les cellules perdues sont remplacées, on restera en phase d’imprégnation tant que le virus est présent puisqu’il est incorporé dans le matériel génétique de la cellule. Dans les syndromes post-viraux cette situation peut perdurer pendant une longue période de temps, même pendant des années. 43 Phases de dégénérescence • La cellule meurt par intoxication • Maladies dégénératives • -oses • Pertes tissulaires ou sclérose des tissus © IAH 2008 44 L'intoxication intracellulaire par les homotoxines, ou leurs effets d'intoxication intracellulaire est d’un tel niveau que la cellule meurt. La progression de l'intoxication provoque la perte de fonction de la cellule affectée avant qu‘elle ne meure. À long terme nous voyons la perte de tissu et la limitation de fonction de tout le tissu affecté. Par définition les phases de dégénérescence provoquent des maladies dégénératives chroniques, la plupart d'entre-elles sont irréversibles dans le temps. 44 Phases de dédifférenciation • Croissance cellulaire incontrôlée • Omnipotence des nouvelles cellules (retour aux origines avant la différentiation) • Cancers, tumeurs • Pertes de fonction tissulaire © IAH 2008 45 Les phases de dédifférenciation comprennent toutes les maladies dans lesquelles la prolifération cellulaire (la croissance tissulaire) est la caractéristique principale. Les cellules perdent leur spécificité et dédifférencient en cellules omnipotentes (inversion de la spécificité embryologique) qui peuvent facilement migrer vers d'autres emplacements dans l'organisme) (métastases). Toutes les tumeurs malignes et formations cancéreuses sont classées ici. 45 © IAH 2008 46 Dans les diapositives suivantes nous discuterons quelques points qui facilitent la classification d’une maladie dans le TEM. L'arbre de décision ne permet pas toujours de conclure, mais dans la plupart des cas il sera d'une grande aide. A partir des données cliniques on peut répondre aux questions et ainsi classifier correctement la maladie dans la bonne phase. Comme nous le verrons dans d'autres cours la classification de la maladie du patient dans le Tableau a des conséquences, aussi bien sur la sévérité de la maladie que sur le plan thérapeutique qui doit être établi pour traiter l’état actuel. 46 Arbre de décision Anamnèse Caractéristiques Phase © IAH 2008 Thérapie 47 Nous devrons d'abord regarder les caractéristiques du patient et les comparer à celles des phases du TEM et de là tirer des conclusions pour structurer notre thérapie. Toutes les phases ne sont pas traitées de la même façon, c’est la raison pour laquelle cet arbre de décision fut fait. 47 Atteinte chromosomiale, Cellules atypiques, Malignité franche Malignité présente Pré-malignité présente NON Destruction tissulaire Dégénérescence présente NON Dommage enzymatique, dommage fonctionnel Exacerbations avec périodes de normalité © IAH 2008 Dérèglement fonctionnel au niveau tissulaire Oui: traitement GPP, GPM; GPC, GPORG Oui: traitement GPP, GPM; GPC, GPORG Oui: traitement GPP, GPM; GPC, GPORG 48 Dans l'arbre de décision nous commençons par le scénario le plus catastrophique et nous descendons vers les cas les moins graves. D'abord nous regardons via une approche médicale conventionnelle pure s'il y a de la malignité ou de la pré-malignité en jeu. Au niveau cellulaire cela signifie qu'il y a des lésions chromosomiales, qu'il pourrait y avoir des cellules atypiques ou de la malignité franche. Si c'est le cas nous sommes dans la phase de dédifférenciation et le traitement se fera suivant la règle des 3 piliers de l’homotoxicologie qui sont 1. Drainage et détoxification 2. Immunomodulation et 3. Soutien de la cellule ou/et de l'organe. Ces 3 piliers sont remplis par des médicaments contenant des groupes de préparations végétales (plantes) (GPP), des groupes de préparations minérales (GPM), des groupes de préparations de catalyseurs (GPC) et des groupes de préparations d'organes (GPORG). Si aucune malignité n'est présente nous descendons l'arbre vers la phase suivante et nous regardons s’il y a présence de dégénérescences. Cliniquement nous trouverons de la destruction tissulaire. Si c'est le cas nous sommes dans la phase de dégénérescence et de nouveau l’approche des 3 piliers est nécessaire puisqu’à côté du traitement de la MEC nous devrons traiter le système de régulation pour qu’il retrouve ses capacités de régulation et que le soutien tissulaire et cellulaire compense l'altération cellulaire. S’il n’y a pas de dégénérescence présente nous chercherons une perturbation fonctionnelle au niveau tissulaire. Nous pourrions découvrir des dommages enzymatiques, fonctionnels, des exacerbations avec des périodes de normalité. Si c'est le cas le patient est dans la phase d’imprégnation et les 3 piliers de l’homotoxicologie seront inclus dans le schéma thérapeutique. 48 Tumeurs bénignes ou agrégats de substances déposées Déposition présente Oui: traitement GPP, GPM NON Inflammation Aigue unique Inflammation aigue présente Oui: traitement GPP, GPM NON Sécrétion augmentée d’un processus physiologique normal Présence d’homotoxines Excrétion augmentée de sécrétions ou de, neurotransmetteurs Oui: traitement GPP, GPM © IAH 2008 49 Si aucun dommage enzymatique ou tissulaire n'est présent nous regarderons s’il y a de ladéposition. Cliniquement nous pouvons trouver des tissus agrégés en tumeurs bénignes ou des substances qui se sont agrégées dans un processus de déposition. Si c'est le cas le patient est dans la phase de déposition et il doit être traité avec les 2 premiers piliers (le drainage et la détoxification d'une part et l’immunomodulation d'autre part. Aucun groupe de préparation d'organes ou de catalyseurs ne sera utilisé. S’il n’y a pas de déposition nous nous occuperons de l'inflammation aiguë. Cliniquement nous devrions trouver un processus inflammatoire. Si c'est le cas le patient est dans la phase d'inflammation. Ici aussi ici les deux premiers piliers de l’homotoxicologie seront nécessaires. Si aucune inflammation n'est présente mais que nous voyons une excrétion accrue de liquides, de neurotransmetteurs ou d'autre sécrétions propres à l’organisme le patient se trouve dans une phase d’excrétion. Dans ce cas ce sera surtout le premier pilier de l’homotoxicologie qu’il sera important d’appliquer(le drainage devrait être suffisant pour soutenir le patient). Dans quelques cas l’immunomodulation pourrait être intéressante pour accélérer le processus de nettoyage et éviter les récidives. 49 Les trois piliers de l'homotoxicologie : Schéma temporel du traitement DETOXIFICATION IMMUNOMODULATION © IAH 2008 REGULATION D’ORGANES 50 Une fois que la maladie a évoluée vers la droite de la césure sur le TEM nous devons comprendre qu'un drainage simple, même en combinaison avec une thérapie d’immunomodulation ne sera pas suffisant en raison du caractère cellulaire de la maladie. A droite de la césure la cellule est impliquée. Pour éviter une aggravation des lésions cellulaires (et du tissu ainsi que de l’organe) un soutien de la cellule ou/et de l’organe est nécessaire. En médecine antihomotoxique le support se fait par l’emploi de préparations compositum. L'appui cellulaire est surtout réalisé par l'application des catalyseurs (isolés ou incorporés dans des préparations compositum). 50 Questions de base homotoxicologique (1) • Quel est le diagnostic aujourd’hui ? • Ou dois je placer ce diagnostic sur le TEM ? • Quelles données cliniques me livre l’anamnèse ? • Le diagnostic est-il mono- ou pluricausal ? © IAH 2008 51 Les questions sur les diapositives suivantes doivent nous aider à faire une approche thérapeutique, commençant par l'histoire du patient et sa position actuelle et passée sur le TEM. La succession logique des questions doit mener au choix approprié du type de médicaments antihomotoxiques qui devraient figurer dans le protocole thérapeutique final. 51 Questions de base homotoxicologique (2) • Quel type de maladie ou d'évolution vers la santé est présente chez ce patient ? • Quelles sont les conséquences thérapeutiques de cette évolution ? • Comment seront-elles intégrées dans le schéma thérapeutique de cette maladie ? © IAH 2008 52 52 Questions de base homotoxicologique (3) • Quels médicaments doivent être pris en considération ? • Les draineurs ? • Les IRD ? • Les support cellulaires ? • Les supports d'organe ? • La qualité de vie ? • A quoi ressemblera le schéma thérapeutique final ? © IAH 2008 53 53 Bibliographie © IAH 2008 54 Hans-Heinrich Reckeweg • Né le 9 Mai 1905 à Herford • 1924-1930 Etudes de médecine à Würzburg, Berlin, Münster et de nouveau Berlin • 1930 Thèse de doctorat sur le traitement diététique de l’ulcère stomacal • 1930-1932 Médecin stagiaire à Völklingen et Harburg © IAH 2008 55 Né en Allemagne à Herford, Westphalie, en 1905, Hans-Heinrich était le plus jeune d'une famille de cinq enfants. Il était très éclectique dans ses gouts. HansHeinrich avait, étant enfant, un don musical (piano) qu'il a gardé étant adulte et qui l’amena à une virtuosité qui était fort appréciée de son auditoire occasionnel. Plus tard il se mit à la peinture pendant ses moments de loisir. Son père, Heinrich-Friedrich Reckeweg était instituteur, il pratiqua l’homéopathie à la fin de sa vie. Il fut très heureux de voir son plus jeune fils choisir pour la médecine qu’il étudia aux universités de Würzburg, de Berlin, de Münster et pour finir de Berlin. Pendant ses études il était déjà très intéressé par la toxicologie et la médecine naturelle. Particulièrement les collèges du professeur August Bier lui ont fait sentir qu’il était fait pour la médecine douce. Dans ces années il étudiât à fond l’homéopathie. Sa première pratique comme médecin stagiaire se trouvait à Volklingen et Harburg. 55 Hans-Heinrich Reckeweg • Le 1 mai 1935 il ouvre son premier cabinet médical à Berlin avec officine • 1936 Il fonde Heel (Herba est ex Luce) • 26 produits personnels : les gouttes de Heel • 1948-1949 Il développe la théorie de homotoxines © IAH 2008 56 Après ses 2 ans comme médecin stagiaire il commença sa propre pratique en 1935. Comme c’était habituel en ce temps là il avait aussi une officine. Comme il utilisait ses propres formules homéopathiques il avait besoin d'un laboratoire pour les fabriquer. C'est pour cette raison qu’il fonda Heel en 1936. Ce nom est une abréviation de « Herba Est Ex Luce » ce qui signifie : la plante est née de la lumière. Initialement il créa 26 produits qu'il a appela «Tropfen de Heel», qui est le mot allemand pour « les gouttes» de Heel. Plus tard la gamme est devenue beaucoup plus étendue pour devenir comme nous la connaissons aujourd'hui. En 1948 et 1949 la théorie des homotoxines, cause des maladies, a pris forme. Bien que des articles et des cours sur les principes de base de l’homotoxicologie l’ont précédé, ce n’est qu’en 1955 que parut son travail de base sur l’homotoxicologie, «homotoxines et homotoxicoses - principes d'une synthèse en médecine». 56 Hans-Heinrich Reckeweg • 1945-1955 Pratique à Triberg • 1952 Publication dans le Münchener Medizinische Wochenschrift • «Homotoxines et options pour traiter les homotoxicoses» • 1955 «Homotoxines et homotoxicoses – principes d’une synthèse en médecine» © IAH 2008 57 Le docteur Reckeweg était un grand conférencier et il futt capable de convaincre beaucoup d’auditeurs de suivre la voie de la médecine douce intégratrice qu’il défendait. Après des années de pratique, de cours et d’articles, il publia finalement son approche intégratrice dans un livre en 1955. Encore aujourd'hui cet ouvrage de base inspire beaucoup d'étudiants pour l'obtention de la connaissance en profondeur de l’ homotoxicologie. 57 Hans-Heinrich Reckeweg • 1955 déménage à Baden-Baden • 1961 Fonde la Société Internationale d’Homotoxicologie • 1962 «Homotoxine-Journal» • Fonde la Société Internationale de Médecine Biologique • 1972 Début de la revue périodique «Biologische Medizin» (Médecine Biologique) © IAH 2008 58 Une fois déménagé à Baden-Baden, en Allemagne, l'expansion des remèdes de Heel fut rapide. En 1961 le docteur Reckeweg fonda la Société Internationale d’ homotoxicologie pour regrouper les praticiens homotoxicologues, d'abord uniquement en Allemagne, plus tard aussi à l'étranger. Le « homotoxine journal’ était un instrument pour informer les praticiens de nouveaux aperçus en homotoxicologie, des protocoles thérapeutiques couronnés de succès, des congrès, etc … En 1972 le « homotoxine journal » disparu et fut remplacé par le journal médical ' Biologische Medizin ' (la Médecine Biologique). 58 Hans-Heinrich Reckeweg • 1976 «L’homotoxicologie, une vision compréhensive d’une synthèse en médecine» • 1978 «Problèmes du Cancer» • 1977 et 1981 «Homeopathia Antihomotoxica» • 1978 Vend le laboratoire Heel à Quandt • 1978 Émigré aux USA © IAH 2008 59 Dans les années qui suivirent le docteur Reckeweg fut très productif dans la publication de livres sur différents thèmes homotoxicologiques. Il a même publié une matière médicale et un répertoire consacré uniquement aux composants qu'il utilisait dans ses formules. En 1978 le docteur Reckeweg vendit sa société, qui jusque là avait été une société familiale, à Delton avec comme actionnaire principal Stefan Quandt. Par ses énormes investissements dans le Laboratoire Heel il devint possible, pour Heel, dans les années qui suivirent de mettre ses produits à la disposition des patients dans plus de 70 pays dans le monde entier. Le docteur Reckeweg et sa famille déménagèrent aux USA, à Albuquerque, au Nouveau Mexique, ou il fonda une nouvelle société BHI (Biological Homeopathic Industries) pour conquérir les Etats-Unis avec l'homotoxicologie. Il a créé une gamme de 52 nouveaux produits, connus comme «les produits BHI». Aujourd'hui aussi cette société est devenue propriété et une filiale d’Ergopharm, une branche pharmaceutique du holding financier «Delton», propriété de Stephan Quandt. BHI est maintenant rebaptisé Heel Inc. 59 Hans-Heinrich Reckeweg • 1978 Fonde BHI, développe 52 nouveaux médicaments homéopathiques • 13 Juin 1985 il meurt à l’hôpital BircherBenner à Zürich © IAH 2008 60 Dans le début des années 1980 le docteur Reckeweg a eu un accident cérébrovasculaire dont il ne s'est jamais entièrement remis. Il a laissé la propriété de sa société américaine à sa fille Monica Doerper-Reckeweg et à son beau-fils Friedrich Doerper. A 80 ans le docteur Hans-Heinrich Reckeweg est décédé à Zurich, en Suisse. La société qu'il a fondée est devenue le numéro 2 mondial de la médecine douce. L’Homotoxicologie est maintenant un concept médical qui est étudié et suivi par des milliers d'omnipraticiens et de spécialistes dans le monde entier. Chaque seconde un médicament complexe Heel est utilisé dans le monde entier. 60