Introduction à l`homotoxicologie

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Introduction à l‘homotoxicologie
IAH AC Introduction à l’homotoxicologie
© IAH 2008
L’Homotoxicologie, développée par le médecin Allemand Hans-Heinrich
Reckeweg, est le concept scientifique qui étaye la médecine antihomotoxique.
C'est une approche différente du patient et de sa maladie.
La médecine régulière ignore le concept 'terrain du patient' ce qui fait que le
patient est traité uniquement d’après les symptômes qu'il présente.
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Objectifs
• Comprendre les principes de base de l’homotoxicologie
• Maladie et santé
• L’homotoxine
• L’origine et l'histoire du Tableau des six phases
• La dynamique d'une maladie dans le Tableau des six phases
• Le principe de l’évolution des maladies
© IAH 2008
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Beaucoup d'aspects de la médecine antihomotoxique diffèrent de ceux de la
médecine régulière. Bien que la même terminologie soit souvent utilisée, d'autres
significations y sont attachées. Il est donc important de bien comprendre ce que
signifient maladie et santé dans l’homotoxicologie.
En homotoxicologie on considère que les homotoxines sont la cause des
maladies. Nous devons donc être capables de les définir. Des informations plus
spécifiques sur les homotoxines peuvent être trouvées dans le cours «IAH AC
Types d‘homotoxines».
Comme nous le verrons en détail dans d'autres cours, le Tableau d'Évolution des
Maladies (TEM) est un instrument dynamique pour évaluer l'évolution de la
maladie du patient. C'est un instrument essentiel dans l'approche
antihomotoxique du patient. Le fait que, tant le patient, que sa maladie évoluent
sur le Tableau est extrêmement important car il influencera notre choix
thérapeutique et nous aidera à choisir le médicament adapté et correct au point
de vue homotoxicologique.
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Le père de l’homotoxicologie :
le Dr. H-H Reckeweg
© IAH 2008
Le Docteur Hans-Heinrich Reckeweg est le père de l’homotoxicologie. Grâce à
son immense capacité de travail et à ses innombrables publications,
l’homotoxicologie devint une approche médicale mondialement connue. Non
seulement la théorie, mais aussi l'utilisation quotidienne des médicaments
antihomotoxiques sont présentes dans plus de 70 pays de par le monde.
Aujourd'hui des experts en homotoxicologie font des recherches dans ce
domaine et font de l’homotoxicologie une approche acceptable pour la médecine
moderne.
La conviction du docteur Reckeweg a déterminé beaucoup de médecins à traiter
leurs patients d'une façon différente. Encore toujours, plus de 20 ans après son
décès, l’homotoxicologie est un concept apprécié en médecine complémentaire
et devient de plus en plus une révélation en médecine conventionnelle. Ainsi, le
docteur Reckeweg a réussi à accomplir son rêve : jeter un pont entre la
médecine conventionnelle et la médecine complémentaire.
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«Je voudrais un jour voir l’homéopathie se fondre
dans le courant médical dominant»
H.-H. Reckeweg 1905-1985
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L’ homotoxicologie est un concept très compréhensible, tant pour le praticien de
médecine complémentaire, que pour médecin régulier. Malgré qu'il semble
parfois, au premier abord, que les deux sortes de médecines soient opposées,
nous voyons aujourd'hui que les médecins conventionnels sont de plus en plus
ouverts à la médecine antihomotoxique et que les homéopathes sont moins
strictement liés au remède unique. Ceci est du aux progrès de la biologie
moléculaire qui rend le mécanisme de la médecine antihomotoxique plus
compréhensible.
Le docteur Reckeweg a jeté un pont entre la médecine conventionnelle et la
médecine complémentaire et a ainsi créé une plate-forme intégratrice de la
médecine qui trouve facilement sa voie dans la pratique médicale quotidienne.
4
Qu’est ce que l’homotoxicologie ?
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Nous allons étudier maintenant les principes de base de l’homotoxicologie plus
en profondeur. Qu’est ce que l’ homotoxicologie et dans quelle mesure dévie
t’elle de l'approche médicale conventionnelle du patient et de la
maladie ?
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HOMO
TOXICO
LOGIE
Homme
Toxine
Etude
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Le terme homotoxicologie dérive de trois mots; «homo» signifiant homme (homo
sapiens), «toxico» signifiant toxine ou poison et finalement «logie», du mot grec
'logos', signifiant étude.
Pour résumer, nous pouvons décrire l’homotoxicologie comme étant l'étude de
l'influence des substances toxiques sur les humains.
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L’homotoxicologie est l’étude de
l’influence des homotoxines sur
l’organisme humain.
L’homotoxicologie est un pont entre
la médecine conventionnelle et la
complémentaire.
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Dans l’homotoxicologie nous étudions la façon dont les homotoxines présentes
influencent les fonctions cellulaires et ainsi le fonctionnement de l'organisme
entier. La réaction ou la rigidité du système de défense contre les homotoxines
définiront l'état clinique dans lequel se trouve le patient. Les symptômes sont une
expression de l'effort de l'organisme pour échapper aux toxines.
Comme l'approche de l’homotoxicologie reste clinique, la recherche a été centrée
sur le mode d'action de ce type de médicaments. L’homotoxicologie est très liée
à la médecine conventionnelle et très acceptable pour des médecins à ‘l’esprit
ouvert’ vu que l’on peut expliquer les mécanismes actifs de ce type de
médicaments en utilisant les termes des modèles biologiques moléculaires de la
médecine conventionnelle. D'autre part, et ce en contraste avec les médicaments
conventionnels, la plupart des médicaments antihomotoxiques contiennent des
micro-doses ou même des nano-doses de composants actifs et sont donc nontoxiques. Peu d'effets secondaires et de contre-indications, aucune interaction
avec d'autres médicaments, sûrs et efficaces, font que l’on peut dire que
l’homotoxicologie est une médecine complémentaire 'douce'. De cette façon elle
construit un pont entre les deux médecines, la conventionnelle et la
complémentaire. Le pont fait référence au diagnostic médical conventionnel
« fort » et le « doux », au traitement non toxique de la médecine complémentaire.
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Définition homotoxicologique de la maladie
• Les maladies sont l’l’expression d’
d’une dé
défense biologique
adé
adéquate contre la pré
présence d’
d’homotoxines exogè
exogènes ou
endogè
è
nes
ou
l’
’
expression
des
efforts
de
l’
’
organisme
pour
endog
l
l
compenser d’é
ventuels dommages toxiques.
d’éventuels
toxiques.
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D'un point de vue homotoxicologique, la maladie est causée par la réaction de
l'organisme contre la présence d’homotoxines perturbatrices. Ce que nous
reconnaissons comme étant les signes cliniques de la maladie sont, en fait, la
manifestation de la réaction du système de défense contre la menace.
Cela signifie que la maladie n'est pas la présence de symptômes, puisque l'on
devrait seulement les voir comme des preuves de l'activité de la défense.
Tant que les signes cliniques sont uniquement considérés comme une menace
de la qualité de vie du patient et que le traitement entier est centré sur la
suppression de ces symptômes, les résultats seront superficiels et
hypothéquerons en réalité la santé du patient à long terme.
Un traitement biothérapeutique prend en compte les homotoxines causales, et
stimule le système de défense propre de l'organisme, s’attaquant ainsi aux
causes réelles de la maladie. La biothérapie est toujours une thérapie régulatrice
et jamais une thérapie de suppression.
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Définition homotoxicologique de la maladie
• Les maladies sont l’expression d’une dé
défense biologique
adé
adéquate contre la pré
présence d’
d’homotoxines exogè
exogènes ou
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’
expression
des
efforts
de
l’
’
organisme
pour
endog
l
l
compenser d’é
ventuels dommages toxiques
d’éventuels
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Expression : Ce que nous voyons n'est pas ce que nous obtenons. Les
symptômes ne sont que le résultat de l’activité de défense de l'organisme contre
des toxines. S’il y a, par exemple, une inflammation, le traitement causal
impliquera une action contre les pouvoirs pro-inflammatoires des homotoxines
présentes. Ceci peut se faire en régulant l'activité de la défense. Une simple
suppression des symptômes peut être comparée à l’action de pousser un iceberg
sous l'eau, en espérant qu’il n’apparaîtra plus jamais. L'arrêt de la poussée fera
réapparaître l’iceberg. Ce phénomène explique la récidive des maladies en
médecine conventionnelle. Une autre comparaison peut être faite. Les signes
cliniques sont seulement une expression de quelque chose de plus profond
comme les mots que quelqu'un prononce ne sont qu’une expression de ses
pensées. La suppression des mots, une interdiction de parler, ne peuvent jamais
changer la cause des paroles, qui sont nées dans l’esprit de l'orateur. Le
traitement du mental, comme en psychothérapie, aboutira automatiquement à
des expressions différentes.
De même, la suppression de la fièvre dans les infections virales semblera être
efficace à court terme. À long terme elle augmentera seulement la prolifération
du virus car la fièvre a un effet virostatique, car les cytokines sont plus actives à
des températures plus élevées.
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Définition homotoxicologique de la maladie
• Les maladies sont l’l’expression d’
d’une défense biologique
adé
adéquate contre la pré
présence d’
d’homotoxines exogè
exogènes ou
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expression
des
efforts
de
l’
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organisme
pour
endog
l
l
compenser d’é
ventuels dommages toxiques.
d’éventuels
toxiques.
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Le système de défense doit protéger l'organisme contre les homotoxines. Il n’est
pas uniquement fonctionnel quand un antigène s'immisce dans le système. Ce
devrait être un système actif, à l’arrière plan, à tout moment. En cas de rupture
de l'homéostasie il peut ainsi donner une réponse adéquate ; qui peut être
immunologique, hormonale ou enzymatique, etc … Seul un état d’alerte
permanent assure une défense efficace et constante. L'échec du système
aboutira à l'intoxication.
Les mécanismes de régulation sont sévèrement contrôlés via des systèmes de
rétrocontrôles positifs et négatifs. Le blocage ou le contournement de ces
systèmes de rétrocontrôles empêchent la régulation et mènent aux maladies
chroniques.
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Définition homotoxicologique de la maladie
• Les maladies sont l’l’expression d’
d’une dé
défense biologique
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adéquate contre la pré
présence d’
d’homotoxines exogè
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d’éventuels
toxiques.
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Biologique : “BIOS" signifie la vie", "le logos" signifie "le mot", "l'étude" ou aussi
« la règle”. "Biologique" signifie « en accord avec les règles de la vie". Chaque
action thérapeutique qui est contre ce fait biologique, est contraire à l’essence
même de la vie. Si nous supprimons une inflammation et si celle-ci avait comme
but l’élimination des homotoxines et de leurs influences négatives sur les tissus,
nous arrêtons un processus de purification et nous restons avec les effets de
l'intoxication. En bloquant l'effet purifiant d'une inflammation nous prenons une
mesure contre la vie puisque les homotoxines restent et vont intoxiquer
l’organisme,plus en profondeur à long terme, ce qui signifie que l’on verra les
effets des homotoxines sur la cellule au lieu de la matrice extracellulaire.
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Définition homotoxicologique de la maladie
• Les maladies sont l’l’expression d’
d’une dé
défense biologique
adé
adéquate contre la pré
présence d’
d’homotoxines exogè
exogènes ou
endogè
è
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des
efforts
de
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pour
endog
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ventuels dommages toxiques.
d’éventuels
toxiques.
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Adéquate : Ce terme est extrêmement important dans la définition
homotoxicologique de la maladie. Il signifie que la réaction du système de
défense est adéquate aux besoins pour atteindre l'objectif. Cela englobe tous les
systèmes de régulation auxquels l’homotoxicologie se réfère. La mobilisation de
la défense sera adéquate au but final qui est habituellement l'élimination de
l’homotoxine et de son activité négative sur la cellule et de son environnement,
mais aussi le rétablissement de l'homéostasie. La régulation du niveau d'activité
se fait par le biais d’un mécanisme complexe d'autorégulation de systèmes,
interagissant les uns sur les autres via de nombreux médiateurs et des systèmes
de rétrocontrôle.
La plupart des réactions du système de défense sont adéquates, mais des
réactions inopportunes (non adéquates) peuvent se manifester et provoquer des
maladies. Les maladies auto-immunes, par exemple, sont la suite de réactions
inopportunes du système de défense. Le système immunitaire attaque les
propres tissus de l’organisme qui dans des conditions normales sont tolérés au
lieu d‘être attaqués. La même chose est vraie pour les réactions allergiques
comme le rhume des foins. La réaction du système de défense n'est pas
proportionnelle au danger de l'agresseur (la poussière ou le pollen) et donc non
adéquate.
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Définition homotoxicologique de la maladie
• Les maladies sont l’l’expression d’
d’une dé
défense biologique
adé
adéquate contre la pré
présence d’homotoxines exogè
exogènes ou
endogè
è
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ou
l’
’
expression
des
efforts
de
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ventuels dommages toxiques.
d’éventuels
toxiques.
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Nous définissons une homotoxine comme N'IMPORTE QUELLE substance qui est toxique pour
l'organisme humain (homo=homme, toxine=poison). La toxicité peut être due un effet moléculaire
biochimique direct, un effet de blocage physique ou même un effet interactif perturbant. Pour
nous, non seulement l’homotoxine elle-même est intéressante, mais aussi et peut-être même
plus, les effets qu'elle crée (même à distance) sur la cellule.
Nous différencions les homotoxines endogènes et exogènes.
Les homotoxines exogènes sont des substances, qui par définition, sont déjà toxiques pour
l'organisme humain dans certaines conditions (voir la diapositive précédente). Certaines d'entre
elles sont très bien connues des consommateurs (le tabac, l'alcool, les différentes drogues
(médicaments) d'autres sont moins connues (les aromates, les colorants, les édulcorants dans
l'alimentation) ou totalement inconnues (cadmium, vapeurs de certaines colles, gaz, radiations,
…).
Les homotoxines endogènes sont créées dans l'organisme lui-même. Ce sont pour la plupart des
métabolites intermédiaires ou des déchets de processus métaboliques (par exemple le CO2).
D'autres homotoxines endogènes sont dues à un déséquilibre des sécrétions hormonales (par
exemple œstrogène/progestérone), à un médiateur inhibé ou absent ou à la sécrétion d’une
substance intermédiaire (par exemple l'insuline dans le diabète, la sérotonine dans la dépression)
ou à la recapture trop rapide (par exemple des taux bas de sérotonine dans la dépression) ou au
contraire à une stimulation répétée et exagérée de certains médiateurs (par exemple l'hormone
thyroïdienne dans le dysfonctionnement hyperthyroïdien).
L'élément essentiel est l'interférence ou l'activité de blocage de l’homotoxine sur le
fonctionnement normal des systèmes organiques ou de la prise de direction interactive des
systèmes de régulation (le système hormonal, le système nerveux, …) Pour plus d'informations
sur les homotoxines voir le cours ' IAH AC Drainage et détoxification.
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Le Tableau d’Évolution des Maladies (TEM) (Autrefois appelé «Tableau des six
phases») est un instrument servant à évaluer l'évolution de la maladie du patient.
Une utilisation correcte donne, en pratique, non seulement une idée de la
sévérité de la maladie du patient, mais aidera aussi le praticien dans l‘élaboration
d'un plan thérapeutique efficace.
Le Tableau sur l'image était le premier Tableau des six phases de Reckeweg,
traduit de l'allemand en anglais (de la version 1957 allemande).
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Sur l'abscisse nous voyons les six phases sur cette première version du Tableau. La phase
d'inflammation (le nom actuel) était appelée ' la phase de réaction ' à cause de la réaction de
l’organisme aux homotoxines. La phase de dédifférenciation actuelle (l'inverse de la différentiation
embryologique des cellules) était appelée ' phase de néoplasme’ à cause de la formation de
nouveaux tissus dans les tumeurs.
Intéressant aussi, est l’existence de 2 blocs de 3 phases chacun, divisés par une division
régulation/compensation. Sur le côté gauche de cette césure nous trouvons toutes les maladies
dues aux homotoxines ou à leurs effets extracellulaires. Sur le côté droit celles dues à la
présence ou aux effets des homotoxines intracellulaires.
La référence à la matrice extracellulaire, ou même à la Matrice Vivante, comme nous la
connaissons dans l'histologie moderne d’aujourd'hui, n'existait pas au moment de la création de
ce Tableau (1957) (Système de régulation de base de Pischinger, 1975). Bien que Reckeweg l'ait
mentionnée par l'inclusion d’un niveau mésenchymateux comme un niveau séparé (le
mésenchyme devrait être sous la couche mésodermique) La matrice est seulement devenue
importante dans le nouveau Tableau des six phases des années 90. Aujourd'hui nous savons que
la Matrice Vivante a trois niveaux qui agissent réciproquement les uns sur les autres : la matrice
extracellulaire, la matrice intracellulaire et la matrice intranucléaire. Nous l’étudierons plus tard
dans ce cours et même plus en détail dans le cours ' IAH AC la Matrice Vivante, l'Histologie et la
Physiologie ‘.
Comme le docteur Reckeweg était fortement intéress par la toxicologie peu de références ont
rapport au psychisme lié aux maladies. Cela aussi est complètement différent dans la dernière
version du Tableau.
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© IAH 2008
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Sur l‘ordonnée nous reconnaissons les 3 feuillets embryologiques : l'ectoderme,
l’endoderme et le mésoderme. Comme mentionné dans l‘autre diapositive le
mésenchyme se réfère à ce que l’on a appelé plus tard la MEC. D'un point de
vue embryologique pur il devrait être classifié sous le mésoderme et non comme
une différentiation de tissu.
L’important est l'ordre dans lequel les phases et les feuillets embryonnaires (et
les tissus résultants) sont classés. Reckeweg a clairement été inspiré par Hering
car ils se réfèrent, tous les deux, à la loi homéopathique d'Hering. La loi d'Hering
déclare que les maladies se développent de l'extérieur vers l'intérieur ; d'organes
et de tissus moins importants aux plus importants, de maladies non cellulaires
aux maladies cellulaires.
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Second Tableau des homotoxicoses
Santé
Phases
humorales
Tissus
Excrétion
Inflammation
Ectoderme
Entoderme
Mésenchyme
Mésoderme
Intercellulaire
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Maladies
Phases
matricielles
Déposition
B
I
O
L
O
G
I
C
A
L
D
I
V
I
S
I
O
N
Imprégnation
Phases
cellulaires
Dégénération
Dédifférenciation
Intracellulaire
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A la fin des années 80 il y eu quelques changements fondamentaux au Tableau
existant. Pour bien les comprendre nous devons rappeler certains aspects
histologiques découverts et appliqués à ce moment. La caractéristique principale
consiste en l’ajout des phases matricielles au concept existant de Reckeweg.
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Le terrain du patient
• «La bactérie n’est rien, c’est le terrain qui fait tout.»
Claude Bernard
19ième siècle
© IAH 2008
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Au 19ème siècle l'histologiste français Claude Bernard a développé la
terminologie ' le terrain interne ' ou le milieu humoral. Il se référait à
l'environnement direct de la cellule, tant structurel que physiologique. La qualité
de vie de la cellule est conditionnée par la pureté de son environnement puisque
c’est le secteur où elle se nourrit et prend son énergie, mais aussi ou elle
dépose ses déchets.
Même Louis Pasteur, le découvreur des micro-organismes en médecine
moderne, mentionne Claude Bernard quand il écrit qu'une infection bactérienne
est due plus aux changements du milieu interne qu'à la présence des bactéries
ou d'autres micro-organismes.
Les bactéries ne sont pas la cause d'une infection bactérienne, mais le terrain du
patient qui est devenu un milieu de culture favorisant la prolifération des microorganismes. C'est pourquoi les antibiotiques, de son point de vue, ne sont pas un
traitement causal pour tous les patients (terrain individuel). Dans un très bon
terrain un antibiotique peut être un traitement symptomatologique pur puisqu’il
n'était pas nécessaire de le donner.
Les antibiotiques inhibent directement la prolifération des bactéries. Le traitement
causal devrait nettoyer le terrain d'une telle façon qu’il devienne un piètre milieu
de culture pour les bactéries et que leur prolifération soit inhibée par privation.
Cela soulage le système de défense qui dans le même laps de temps doit
éliminer moins d'agresseurs et par dessus tout : un terrain propre et adapté
donnera moins de chance aux récidives.
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Virchow
Le Système de
Pischinger
Pischinger
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Le terrain interne de Claude Bernard est un fait histologique. Dans l'histologie
moderne il est appelé aujourd'hui la Matrice Vivante (MV). Elle est composée de
niveaux différents (extra-, intracellulaire et intranucléaire). La matrice
extracellulaire ou MEC est un secteur de transmission entre tous les systèmes
régulateurs et la cellule. Les nerfs, les capillaires, les vaisseaux lymphatiques, …
finissent ou naissent tous dans la MEC. Aucune de ces structures naissent ou
finissent dans la cellule. Les interactions entre les différents systèmes (système
nerveux, circulation sanguine, système de défense, structure de base, …) ont
lieu via les échanges de médiateurs fortement différenciés dans la matrice
extracellulaire (MEC). De cette façon la cellule est directement reliée à la MEC et
la qualité du fonctionnement dépend de la pureté de la MEC et de ses qualités de
transmission.
Pour des informations détaillées consultez s'il vous plaît le cours «IAH AC
Histologie et physiologie de la matrice».
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© IAH 2008
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La MEC même peut être comparée à une toile d’araignée tridimensionnelle de
protéoglycanes et de glycosaminoglycanes (des mucopolysaccharides). Une
protéoglycane est construite à partir d'une molécule d’acide hyaluronique, sur
laquelle est connectée par des protéines fixatrices, la protéine centrale (core).
Horizontalement, dans une structure arborescente, sont fixées des protéines
transversales qui portent des complexes de sucre (des glycosaminoglycanes, par
exemple le sulfate de chondroïtine).
Pour plus d'informations sur la structure matricielle voir aussi le cours «IAH AC.
Histologie et physiologie de la matrice».
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Second Tableau des homotoxicoses
Santé
Phases
humorales
Tissus
Excrétion
Inflammation
Ectoderme
Entoderme
mésenchyme
Mésoderme
Intercellulaire
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Maladies
Phases
matricielles
Déposition
B
I
O
L
O
G
I
C
A
L
D
I
V
I
S
I
O
N
Imprégnation
Phases
cellulaires
Dégénération
Dédifférenciation
Intracellulaire
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La raison principale pour laquelle, dans les années 80, la matrice a été
incorporée dans le Tableau des six phases est due au fait qu’à ce moment la, les
homotoxicologues pensaient que la déposition des homotoxines pouvait avoir lieu
dans la matrice. Bien sûr, aujourd'hui, nous mettons ce fait en doute.
Dans cette version du Tableau la classification embryologique des tissus est
restée (comme dans le Tableau du docteur Reckeweg) mais les phases sont
classées dans 3 blocs de 2 phases. D'une division initiale du Tableau en deux
blocs (phases humorales et phases cellulaires) il a été divisé en 3 blocs,
intégrant la matrice comme un fait histologique (phases humorales, matricielles
et phases cellulaires).
Pour être plus correct dans la dénomination des phases '«la phase de réaction»
est devenue la phase 'd‘inflammation' puisque la réaction du système de défense
est une inflammation dans la deuxième phase. La ' phase de néoplasme ' est
devenue phase de ' dédifférenciation ' en raison de l’omnipotence des cellules
dédifférenciées (l'opposé de la différenciation embryologique de la cellule).
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Six phases des homotoxicoses
• Excrétion : expulsion des produits toxiques
• Inflammation : initie le nettoyage en activant le système de
défense
• Déposition : stockage des toxines dans l’espace extracellulaire
• Imprégnation : l’intoxication devient intracellulaire. Les systèmes
enzymatiques sont atteints
• Dégénérescence : l’intoxication détruit la cellule
• Dédifférenciation : la cellule retourne à l’état de cellule non
différentiée, création de néoplasmes
© IAH 2008
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Ici nous voyons les principales caractéristiques du Tableau des six phases. Nous
les verrons plus en détail plus tard.
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La division régulation/compensation
est la frontière entre l’intoxication
extracellulaire et intracellulaire.
D’un point de vue biologique la
division régulation/compensation est
souvent un point de non retour.
© IAH 2008
La division régulation/compensation est la ligne imaginaire qui sépare les phases de déposition et
d’imprégnation dans l’ancien Tableau des six phases du docteur Reckeweg. Cela signifie quelle
traverse le centre du Tableau des six phases et le milieu des phases matricielles. Ce n'est pas
qu’une ligne de démarcation. Sa valeur symbolique et thérapeutique est énorme.
Chaque effet intoxiquant qui va au-delà de la division régulation/compensation occasionne des
dégâts souvent irréversibles à la cellule. L’homotoxine elle-même, ou son effet, mettra en danger
la santé de la cellule ce qui aura un impact destructif sur le noyau cellulaire et sur les structures
intercellulaires.
C'est pour cela que la division régulation/compensation est la ligne de démarcation entre les
maladies à bon pronostic et celles avec un pronostic douteux ; entre la pureté intracellulaire
relative avec fonction intacte et une intoxication intracellulaire avec un statut de manque ; entre
l'inhibition réversible de la fonction et des lésions irréversibles. En termes généraux, on peut aussi
dire que la division régulation/compensation forme la ligne de démarcation entre les pathologies
en grande partie aiguës et celles qui sont en grande partie chroniques.
Quand la division régulation/compensation est traversée, la thérapie devra être plus profonde.
Après tout, les phases à gauche de la césure peuvent récupérer totalement si le système de
défense de l'organisme est correctement stimulé et si un drainage et une détoxification adéquate
sont réalisés. Non seulement les signes cliniques disparaîtront mais le terrain du patient donnera
moins de chance à de nouvelles agressions et intoxications. A droite de la division
régulation/compensation la cellule est impliquée, endommagée même. C'est là que les 3 piliers
de l’homotoxicologie devront être intégrés dans la stratégie thérapeutique. Ces 3 piliers sont : 1.
Drainage et Détoxification, 2. Immunomodulation et 3. Support de l’organe et de la cellule.
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La division
régulation/compensation est la
frontière entre l’intoxication
extracellulaire et intracellulaire.
D’un point de vue biologique la
division
régulation/compensation est
souvent un point de non retour.
© IAH 2008
À droite de la division régulation/compensation, le traitement devra être dirigé sur le
dysfonctionnement intracellulaire créé par la présence intracellulaire d’homotoxines ou par leurs
présences extracellulaires avec un effet de déstabilisation intracellulaire (par exemple en
stimulant la respiration cellulaire, en utilisant des catalyseurs du cycle de Krebs ou en donnant du
soutien d’organes par la prise de préparations compositum, en 'épurant' l'espace interstitiel (le
drainage) et en compensant les dégâts cellulaires permanents résultant de l'intoxication
intracellulaire avancée(autant que possible)). À côté de cela il faudra souvent faire de
l’immunomodulation (par exemple par des IRD (médicaments régulateurs de l’inflammation),
drainer et détoxiquer (conformément aux 3 piliers de l’homotoxicologie). Finalement nous
essayerons de rendre à l'organisme sa possibilité d’autorégulation.
Les phases qui jouxtent la division régulation/compensation à gauche et à droite du Tableau sont
caractérisées par des périodes de latence sans symptômes ce qui permet à l’organisme de
traverser discrètement la césure. C'est pourquoi le traitement des phases de déposition et
d’imprégnation est ce qu’il y a de plus difficile pour le biothérapeute vu que les symptômes ne
sont pas toujours l'expression de la sévérité de la maladie.
Les possibilités diagnostiques dans ces deux phases sont souvent pauvres, car masquées par un
manque de symptômes. De plus, le patient devra aussi être traité même quand il/elle n’a pas de
signes cliniques, ce que certains patients considèrent comme complètement inutile. Après tout, il
n'y a aucun besoin de traiter quelqu'un qui ne se sent pas malade!
En plus de l'activation des systèmes de défense au niveau de l'espace extracellulaire, le drainage
est un facteur crucial. Parfois même les processus inflammatoires peuvent être encouragés pour
réaliser ‘une purification' rapide des tissus intoxiqués. Cette inflammation peut aussi apparaître
spontanément comme une facette du processus de guérison. Nous l'appelons ‘évolution
obligatoire ou spontanée’ vers la santé ou encore : déplacement de symptôme dans le bon sens.
24
H U M O R A L
Skin
Episodes of sweating
P H A S E S
M A T R I X
Inflammation Phases
P H A S E S
C E L L U L A R
Deposition Phases
Impregnation Phases
Degeneration Phases
P H A S E S
Dedifferentiation Phases
Scleroderma
Melanoma
Migraine
Alzheimer’s disease
Gliosarcoma
Sensory System Tears, otorrhea
Conjunctivitis, otitis
media
Chalazion, cholesteatoma
Iridocyclitis, tinnitus
Macular degeneration,
anosmia
Amaurosis, malignant
tumor
Epicondylitis
Exostosis
Chronic rheumatoid
arthritis
Spondylosis
Sarcoma, chondroma
Bronchiectasia,
emphysema
Bronchial carcinoma
Myocardial infarction
Endothelioma
Atrophic gastritis, liver
cirrhosis
Stomach cancer, colon
cancer
Chronic urinary tract
infection
Renal atrophy
Cancer
Joint pains
Respiratory
Tract
Cough, expectoration
Bronchitis, acute
Silicosis, smoker’s lung
Chronic (obstructive)
bronchitis
Cardiovascular
System
Functional heart
complaint
Endocarditis,
Coronary heart disease
pericarditis, myocarditis
Heart failure
Gastrointestinal
System
Heartburn
Gastroenteritis, gastritis Hyperplastic gastritis
Chronic gastritis,
malabsorption
Urogenital
System
Polyuria
Urinary tract infection
Bladder stones, kidney
stones
Blood
Reticulocytosis
Leucocytosis,
suppuration
Polycythaemia,
thrombocytosis
Lymph System
Lymphedema
Lymphangitis, tonsillitis, Lymph-node swelling
lymphadenitis
Metabolism
Electrolyte shift
Lipid metabolism
disturbance
Gout, obesity
Hormone
System
Globus sensation
Thyroiditis
Goitre, adenoma
Immune System
Susceptibility to infection
Weak immune system,
acute infection
Weak reactions
Aggregation disturbance Anemia,
thrombocytopenia
Leukemia
Insufficiency of the
lymph system
Fibrosis
Lymphoma, Hodgkin-/ nonHodgkin-lymphoma
Metabolic syndrome
Diabetes mellitus
Slow reactions
Hyperthyroidism,
glucose intolerance
Menopausal symptoms
Thyroid cancer
AIDS
Slow reactions
Fixation*
Reactive depressive
syndromes,
hyperkinetic syndrome
Psychosomatic
manifestation, neuroses,
phobias, neurotic
depression
O
L
Chronic Forms*
Deficits*
Decoupling*
Endogenous
depression, psychosis,
anxiety neurosis,
organic
psychosyndrome
Schizophrenic defective
states, mental
deficiency
Mania, catatonia
© 2000 by Biologische Heilmittel Heel GmbH
Reaction*
Functional psychological
disturbance,
“nervousness“
O
Alteration*
Autoimmune disease,
immunodeficiency,
chronic infections
B I
Psyche
G
I
C A L
I
Locomotor
System
S
Allergy
Cerebrosclerosis
V I
Naevi
Meningitis
D I
Acne
Nervous system Difficulty concentrating
N
Excretion Phases
O
Organ system
*Phase nomenclature in
psychology.
© IAH 2008
25
L'organisme traite les homotoxines de 6 façons différentes. Le docteur H.-H.
Reckeweg a classifié les homotoxicoses dans cette structure dynamique, qu’il a
appelé le Tableau des six phases des homotoxicoses.Avec le temps les maladies
peuvent évoluer de l’excrétion vers l'inflammation (autrefois phases de réaction)
jusqu’aux phases de déposition. Par la suite il y a une évolution de l'imprégnation
vers la dégénérescence et aux phases de dédifférenciation (autrefois phases de
néoplasme). L'organisme peut sauter certaines phases, c'est-à-dire l'évolution
peut avoir lieu sans symptômes de cette phase.
Le système du Tableau à six phases nous permet non seulement de comprendre
la sévérité d'une maladie (le niveau d'intoxication et la réaction de l’organisme à
cette intoxication), mais aussi de faire un pronostic.
Le Tableau des six phases donne au praticien une classification claire des
maladies et lui permet d'interpréter n'importe quel changement de symptômes
correctement. En plus de sa valeur d’outil d'évaluation pour le médecin, il est
d’une importance fondamentale pour déterminer les médicaments
antihomotoxiques nécessaires (la plupart des produits sont directement relatés à
un certain état de l'organisme pour stimuler l'évolution favorable la plus rapide.
Les six phases en question sont assignées à trois groupes de deux (humoral,
matriciel et cellulaire), qui sont divisées au milieu des phases matricielles par la
division régulation/compensation. Une fois que cette césure est traversée, les
homotoxines ou leurs effets se développent de l’espace extracellulaire à
l’intracellulaire ; autrement dit les homotoxines qui étaient initialement à
l'extérieur de la cellule peuvent se développer dans la cellule ou bien encore, l’
homotoxine est physiquement à l'extérieur de la cellule mais son effet intoxiquant
agit principalement dans la cellule.
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H U M O R A L
Skin
Episodes of sweating
P H A S E S
M A T R I X
Inflammation Phases
P H A S E S
C E L L U L A R
Deposition Phases
Impregnation Phases
Degeneration Phases
P H A S E S
Dedifferentiation Phases
Scleroderma
Melanoma
Migraine
Alzheimer’s disease
Gliosarcoma
Sensory System Tears, otorrhea
Conjunctivitis, otitis
media
Chalazion, cholesteatoma
Iridocyclitis, tinnitus
Macular degeneration,
anosmia
Amaurosis, malignant
tumor
Epicondylitis
Exostosis
Chronic rheumatoid
arthritis
Spondylosis
Sarcoma, chondroma
Bronchiectasia,
emphysema
Bronchial carcinoma
Myocardial infarction
Endothelioma
Atrophic gastritis, liver
cirrhosis
Stomach cancer, colon
cancer
Chronic urinary tract
infection
Renal atrophy
Cancer
Joint pains
Respiratory
Tract
Cough, expectoration
Bronchitis, acute
Silicosis, smoker’s lung
Chronic (obstructive)
bronchitis
Cardiovascular
System
Functional heart
complaint
Endocarditis,
Coronary heart disease
pericarditis, myocarditis
Heart failure
Gastrointestinal
System
Heartburn
Gastroenteritis, gastritis Hyperplastic gastritis
Chronic gastritis,
malabsorption
Urogenital
System
Polyuria
Urinary tract infection
Bladder stones, kidney
stones
Blood
Reticulocytosis
Leucocytosis,
suppuration
Polycythaemia,
thrombocytosis
Lymph System
Lymphedema
Lymphangitis, tonsillitis, Lymph-node swelling
lymphadenitis
Metabolism
Electrolyte shift
Lipid metabolism
disturbance
Gout, obesity
Hormone
System
Globus sensation
Thyroiditis
Goitre, adenoma
Immune System
Susceptibility to infection
Weak immune system,
acute infection
Weak reactions
Aggregation disturbance Anemia,
thrombocytopenia
Leukemia
Insufficiency of the
lymph system
Fibrosis
Lymphoma, Hodgkin-/ nonHodgkin-lymphoma
Metabolic syndrome
Diabetes mellitus
Slow reactions
Hyperthyroidism,
glucose intolerance
Menopausal symptoms
Thyroid cancer
AIDS
Slow reactions
Fixation*
Reactive depressive
syndromes,
hyperkinetic syndrome
Psychosomatic
manifestation, neuroses,
phobias, neurotic
depression
O
L
Chronic Forms*
Deficits*
Decoupling*
Endogenous
depression, psychosis,
anxiety neurosis,
organic
psychosyndrome
Schizophrenic defective
states, mental
deficiency
Mania, catatonia
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Reaction*
Functional psychological
disturbance,
“nervousness“
O
Alteration*
Autoimmune disease,
immunodeficiency,
chronic infections
B I
Psyche
G
I
C A L
I
Locomotor
System
S
Allergy
Cerebrosclerosis
V I
Naevi
Meningitis
D I
Acne
Nervous system Difficulty concentrating
N
Excretion Phases
O
Organ system
*Phase nomenclature in
psychology.
© IAH 2008
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Les phases humorales sont l’excrétion et l'inflammation. Elles sont caractérisées
par des tentatives répétées de l'organisme de réaliser spontanément une
détoxification (élimination). Les structures intracellulaires restent toujours
intactes, bien que nous voyions que de nombreuses cellules peuvent être
perdues dans l'inflammation, mais elles sont remplacées ensuite par des cellules
saines. Il y a une tendance spontanée vers l'amélioration. Cela signifie que si on
empêche une nouvelle intoxication et qu’on amène le patient vers une situation
où l'élimination est favorisée (par exemple le repos !), la maladie disparaîtra,
pourvu qu'il n'y ait aucun obstacle mécanique (un sinus bloqué, par exemple,
dans la sinusite). Le pronostic des maladies dans les phases humorales est
généralement favorable et le processus de récupération peut être favorisé
significativement par un traitement avec des préparations antihomotoxiques,
avec un risque négligeable d'effets secondaires.
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H U M O R A L
Organ system
Excretion Phases
Skin
Episodes of sweating
P H A S E S
M A T R I X
Inflammation Phases
P H A S E S
C E L L U L A R
Deposition Phases
Impregnation Phases
Degeneration Phases
P H A S E S
Dedifferentiation Phases
Allergy
Scleroderma
Melanoma
Cerebrosclerosis
Migraine
Alzheimer’s disease
Gliosarcoma
Sensory System Tears, otorrhea
Macular degeneration,
anosmia
Amaurosis, malignant
tumor
Spondylosis
Sarcoma, chondroma
Bronchiectasia,
emphysema
Bronchial carcinoma
Chalazion, cholesteatoma
Iridocyclitis, tinnitus
Locomotor
System
Joint pains
Epicondylitis
Exostosis
Chronic rheumatoid
arthritis
Respiratory
Tract
Cough, expectoration
Bronchitis, acute
Silicosis, smoker’s lung
Cardiovascular
System
Functional heart
complaint
Endocarditis,
Coronary heart disease
pericarditis, myocarditis
Gastrointestinal
System
Heartburn
Gastroenteritis, gastritis Hyperplastic gastritis
Urogenital
System
Polyuria
Urinary tract infection
Bladder stones, kidney
stones
Blood
Reticulocytosis
Leucocytosis,
suppuration
Polycythaemia,
thrombocytosis
Lymph System
Lymphedema
Lymphangitis, tonsillitis, Lymph-node swelling
lymphadenitis
Metabolism
Electrolyte shift
Lipid metabolism
disturbance
Hormone
System
Globus sensation
Thyroiditis
Goitre, adenoma
Immune System
Susceptibility to infection
Weak immune system,
acute infection
Weak reactions
Alteration*
Reaction*
Fixation*
Functional psychological
disturbance,
“nervousness“
Reactive depressive
syndromes,
hyperkinetic syndrome
Psychosomatic
manifestation, neuroses,
phobias, neurotic
depression
S
V I
Heart failure
Myocardial infarction
Endothelioma
Chronic gastritis,
malabsorption
Atrophic gastritis, liver
cirrhosis
Stomach cancer, colon
cancer
Chronic urinary tract
infection
Renal atrophy
Cancer
Leukemia
Fibrosis
Lymphoma, Hodgkin-/ nonHodgkin-lymphoma
Metabolic syndrome
Diabetes mellitus
Slow reactions
Hyperthyroidism,
glucose intolerance
Menopausal symptoms
Thyroid cancer
Autoimmune disease,
immunodeficiency,
chronic infections
AIDS
Slow reactions
Chronic Forms*
Deficits*
Decoupling*
Endogenous
depression, psychosis,
anxiety neurosis,
organic
psychosyndrome
Schizophrenic defective
states, mental
deficiency
Mania, catatonia
I
Insufficiency of the
lymph system
O
Aggregation disturbance Anemia,
thrombocytopenia
B I
C A L
Chronic (obstructive)
bronchitis
D I
I
Conjunctivitis, otitis
media
N
Naevi
Meningitis
O
Acne
Nervous system Difficulty concentrating
G
O
L
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Psyche
Gout, obesity
*Phase nomenclature in
psychology.
© IAH 2008
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Les phases matricielles sont la déposition et l’imprégnation. Les maladies dans ces phases se
passent au niveau de la substance de base, du système de bio-régulation de base (SBRB) ou
l'espace de Pischinger ou le Système Régulateur de Base de Pischinger. Tous ces termes sont
synonymes.
Les phases matricielles sont cruciales dans l'histoire du patient puisque c’est dans ces phases
que le pas est franchi de la présence d’homotoxines extracellulaires à la présence d’homotoxines
intracellulaires ou de leur action intracellulaire. L'importance d’un fonctionnement correct du
système biorégulateur de base est fondamental pour la protection de l'organisme contre les
maladies dégénératives chroniques.
Les phases cellulaires sont la dégénérescence et les phases de néoplasme ou phases de
dédifférenciation. Elles sont à droite de la division régulation/compensation. Cela signifie que
l'intoxication a eu lieu non seulement entre les cellules, mais aussi à l'intérieur des cellules ou que
l'intoxication extracellulaire a des effets intracellulaires. Lentement mais sûrement les fonctions de
la cellule sont inhibées jusqu'au point de destruction. Les mécanismes d’autorégulation échouent
et l'organisme essaye de compenser. La suppression des cellules par apoptose et/ou l'activité des
grands lymphocytes granulaires (GLG) : les cellules tueuses naturelles (cellules Natural killer ou
NK) et des cellules cytotoxiques (les cellules cT) sont insatisfaisantes.
La condensation ou la déposition des homotoxines dans la cellule sont typiques des phases
cellulaires. Comme mentionné plus haut ce peut être une homotoxine intracellulaire ou la
présence d'une extracellulaire ayant un effet intracellulaire. Déjà la perturbation d'un passage
normal de médiateurs dans la cellule peut provoquer le dysfonctionnement intracellulaire. Ainsi,
l'intoxication de l'environnement de la cellule et le manque d'oxygénation de la cellule intoxiquée
peuvent, aussi, provoquer la mort cellulaire ou le dysfonctionnement. Les structures
intracellulaires peuvent être irrémédiablement endommagées. Il y a une tendance spontanée vers
une dégradation des symptômes (si nous ne donnons aucun traitement l'état du malade se
détériore - par exemple, un patient souffrant d'arthrose qui a arrêté de marcher et qui ne reçoit
plus aucun appui thérapeutique- et le pronostic est généralement mauvais). Même dans les cas
de drainage complet (dans la mesure où c'est possible) des homotoxines, les patients restent
malades d’une façon latente. Les dégâts intracellulaires subsistent, bien que le patient ne
manifeste plus de signes cliniques.
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H U M O R A L
P H A S E S
M A T R I X
Inflammation Phases
Skin
Episodes of sweating
P H A S E S
Deposition Phases
Impregnation Phases
C E L L U L A R
Degeneration Phases
P H A S E S
Dedifferentiation Phases
Acne
Naevi
Allergy
Scleroderma
Melanoma
Nervous system Difficulty concentrating
Meningitis
Cerebrosclerosis
Migraine
Alzheimer’s disease
Gliosarcoma
Sensory System Tears, otorrhea
Conjunctivitis, otitis
media
Chalazion, cholesteatoma
N
Excretion Phases
Iridocyclitis, tinnitus
Macular degeneration,
anosmia
Amaurosis, malignant
tumor
O
Organ system
Chronic rheumatoid
arthritis
Spondylosis
Sarcoma, chondroma
Chronic (obstructive)
bronchitis
Bronchiectasia,
emphysema
Bronchial carcinoma
Heart failure
Myocardial infarction
Endothelioma
Chronic gastritis,
malabsorption
Atrophic gastritis, liver
cirrhosis
Stomach cancer, colon
cancer
Chronic urinary tract
infection
Renal atrophy
Cancer
Joint pains
Epicondylitis
Exostosis
Respiratory
Tract
Cough, expectoration
Bronchitis, acute
Silicosis, smoker’s lung
Cardiovascular
System
Functional heart
complaint
Endocarditis,
Coronary heart disease
pericarditis, myocarditis
Gastrointestinal
System
Heartburn
Gastroenteritis, gastritis Hyperplastic gastritis
Urogenital
System
Polyuria
Urinary tract infection
Bladder stones, kidney
stones
Blood
Reticulocytosis
Leucocytosis,
suppuration
Polycythaemia,
thrombocytosis
Lymph System
Lymphedema
Lymphangitis, tonsillitis, Lymph-node swelling
lymphadenitis
Metabolism
Electrolyte shift
Lipid metabolism
disturbance
Leukemia
Insufficiency of the
lymph system
Fibrosis
Lymphoma, Hodgkin-/ nonHodgkin-lymphoma
Metabolic syndrome
Diabetes mellitus
Slow reactions
Hyperthyroidism,
glucose intolerance
Menopausal symptoms
Thyroid cancer
AIDS
Slow reactions
O
Autoimmune disease,
immunodeficiency,
chronic infections
Chronic Forms*
Deficits*
Decoupling*
Endogenous
depression, psychosis,
anxiety neurosis,
organic
psychosyndrome
Schizophrenic defective
states, mental
deficiency
Mania, catatonia
I
Aggregation disturbance Anemia,
thrombocytopenia
B I
C A L
D I
V
I
S
I
Locomotor
System
Globus sensation
Thyroiditis
Goitre, adenoma
Immune System
Susceptibility to infection
Weak immune system,
acute infection
Weak reactions
Alteration*
Reaction*
Fixation*
Functional psychological
disturbance,
“nervousness“
Reactive depressive
syndromes,
hyperkinetic syndrome
Psychosomatic
manifestation, neuroses,
phobias, neurotic
depression
Psyche
L
Hormone
System
O
G
Gout, obesity
*Phase nomenclature in
psychology.
© IAH 2008
28
D'un point de vue homotoxicologique les symptômes du patient peuvent être entièrement
soulagés mais il/elle ne peut pas être totalement guéri. Les dégâts intracellulaires et la mort
cellulaire sont irréversibles, après cicatrisation la lésion restera là pour toujours. A chaque
nouvelle intoxication significative dans le secteur ou dans l’organe affecté on aura une création
accélérée d'une nouvelle phase cellulaire progressive. Cela signifie qu’il y a une grande chance
qu'un patient souffrant d’arthrose restera toujours un arthrosique au niveau cellulaire même
s'il/elle se débarrasse de ses symptômes, p.e. une meilleure mobilité, etc... Nous pouvons
améliorer fortement son état, au niveau cellulaire les témoins de la dégénérescence resteront
présents. En partant des pathologies mentales, ce Tableau fournit une classification
homotoxicologique étonnamment simple des maladies. Le nouveau Tableau se différencie en
termes d’organes divers et des systèmes organiques. Il inclut aussi les maladies psychologiques,
comme déjà effectué pour la première fois par l’interniste et homotoxicologue italien, le docteur
Ivo Bianchi. . Le Tableau fournit plusieurs exemples d’homotoxicoses par 'quadrant'. La
classification des milliers de maladies dans ce Tableau, sous cette forme, aboutirait probablement
à un Tableau des six phases aussi grand qu'un terrain de tennis. Le Tableau est destiné à aider
au raisonnement, mais n’est pas une encyclopédie. Les maladies peuvent être placées
correctement dans le Tableau par analogie. Le Tableau ne contient aucun symptôme parce qu’il
est possible que le même symptôme apparaisse dans des maladies diverses. La douleur, par
exemple, peut faire partie d'une phase d'inflammation (p.ex. dans l'arthrite), d’une phase de
déposition (par exemple la formation de calculs), d’une phase d’imprégnation (par exemple
l'angine de poitrine), d’une phase de dégénérescence (par exemple l'arthrose) ou d’une phase
dédifférenciation (par exemple le cancer de l'intestin).
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H U M O R A L
P H A S E S
M A T R I X
Inflammation Phases
Skin
Episodes of sweating
P H A S E S
Deposition Phases
Impregnation Phases
C E L L U L A R
Degeneration Phases
P H A S E S
Dedifferentiation Phases
Acne
Naevi
Allergy
Scleroderma
Melanoma
Nervous system Difficulty concentrating
Meningitis
Cerebrosclerosis
Migraine
Alzheimer’s disease
Gliosarcoma
Sensory System Tears, otorrhea
Conjunctivitis, otitis
media
Chalazion, cholesteatoma
N
Excretion Phases
Iridocyclitis, tinnitus
Macular degeneration,
anosmia
Amaurosis, malignant
tumor
O
Organ system
Chronic rheumatoid
arthritis
Spondylosis
Sarcoma, chondroma
Chronic (obstructive)
bronchitis
Bronchiectasia,
emphysema
Bronchial carcinoma
Heart failure
Myocardial infarction
Endothelioma
Chronic gastritis,
malabsorption
Atrophic gastritis, liver
cirrhosis
Stomach cancer, colon
cancer
Chronic urinary tract
infection
Renal atrophy
Cancer
Joint pains
Epicondylitis
Exostosis
Respiratory
Tract
Cough, expectoration
Bronchitis, acute
Silicosis, smoker’s lung
Cardiovascular
System
Functional heart
complaint
Endocarditis,
Coronary heart disease
pericarditis, myocarditis
Gastrointestinal
System
Heartburn
Gastroenteritis, gastritis Hyperplastic gastritis
Urogenital
System
Polyuria
Urinary tract infection
Bladder stones, kidney
stones
Blood
Reticulocytosis
Leucocytosis,
suppuration
Polycythaemia,
thrombocytosis
Lymph System
Lymphedema
Lymphangitis, tonsillitis, Lymph-node swelling
lymphadenitis
Metabolism
Electrolyte shift
Lipid metabolism
disturbance
Leukemia
Insufficiency of the
lymph system
Fibrosis
Lymphoma, Hodgkin-/ nonHodgkin-lymphoma
Metabolic syndrome
Diabetes mellitus
Slow reactions
Hyperthyroidism,
glucose intolerance
Menopausal symptoms
Thyroid cancer
AIDS
Slow reactions
O
Autoimmune disease,
immunodeficiency,
chronic infections
Chronic Forms*
Deficits*
Decoupling*
Endogenous
depression, psychosis,
anxiety neurosis,
organic
psychosyndrome
Schizophrenic defective
states, mental
deficiency
Mania, catatonia
I
Aggregation disturbance Anemia,
thrombocytopenia
B I
C A L
D I
V
I
S
I
Locomotor
System
Globus sensation
Thyroiditis
Goitre, adenoma
Immune System
Susceptibility to infection
Weak immune system,
acute infection
Weak reactions
Alteration*
Reaction*
Fixation*
Functional psychological
disturbance,
“nervousness“
Reactive depressive
syndromes,
hyperkinetic syndrome
Psychosomatic
manifestation, neuroses,
phobias, neurotic
depression
Psyche
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Hormone
System
O
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Gout, obesity
*Phase nomenclature in
psychology.
© IAH 2008
29
Après la description du système de régulation de base par le prof Alfred
Pischinger l'importance de la MEC est devenue évidente. C'est la raison pour
laquelle elle fut intégrée dans le Tableau des 6 phases. Puisque la déposition et
l’imprégnation des toxines ou de leurs effets à distance sur la cellule ont toutes
les deux un rapport avec leurs location (présentes dans la MEC) les deux phases
ont été appelées : phases matricielles.
La dérégulation de la matrice a un effet direct sur la matrice intracellulaire et
intranucléaire. Si les mécanismes de réparation ou de régulation ne peuvent plus
compenser l'effet des toxines dans la matrice, les maladies évoluent vers un
niveau cellulaire. C'est pour cela que les maladies qui ne touchent que les
enzymes régulatrices et causent la déposition des toxines dans la matrice
extracellulaire sont appelées respectivement phases de déposition et phase
d’imprégnation.
De cette façon, furent créés 3 blocs de 2 phases au lieu de 2 blocs de 3 phases
comme dans le Tableau original des six phases du docteur Reckeweg.
Pour plus d'informations sur la MEC étudiez le cours «IAH AC Histologie et
physiologie de la matrice».
29
Tableau d’Evolution
des Maladies
TEM
Anno 2007
© IAH 2008
30
Dans la version des années 1990 du Tableau des six phases les différents tissus
sont mentionnés en accord avec leurs origines embryologiques. Les noms des
tissus sont ceux de la nomenclature qui est utilisée en médecine moderne. Ainsi
l'importance de l'origine embryologique du tissu a été perdue. Il y avait un fort
besoin de combiner la précision de l'origine embryologique et de la terminologie
moderne du tissu comme utilisé en pratique quotidienne. C'est pour cela qu’en
2006 de nombreux experts homotoxicologues ont travaillé ensembles pour créer
ce nouveau Tableau des six phases, appelé maintenant : Tableau d'Évolution
des Maladies ou TEM. Il a beaucoup changé en comparaison de l’ancien
Tableau. Aussi en ce qui concerne les exemples de maladies dans le Tableau.
Le Tableau présent inclut ou classifie, de nouveau, les tissus en fonction de leurs
origines embryologiques en se référant à leurs vicarations les plus plausibles
dans la même couche embryologique. Le principe des six phases reste le même
bien qu'une coloration soit ajoutée pour symboliser du blanc au noir la pureté
d'un organisme excrétant et le pronostic sombre de la mort cellulaire et de la
dédifférenciation. Contrairement au Tableau original de docteur Reckeweg le
mésenchyme est classifié sous le mésoderme d’ou il est issu
embryologiquement. Ce Tableau est donc plus correct au point de vue
histologique
Comme dans l'approche homéopathique du patient et comme dans la matière
médicale, 'le psychique’ est classé dans le haut dans le Tableau et plus dans le
bas de celui-ci.
30
Ectoderme
© IAH 2008
31
Tout d'abord nous voyons que la classification : humoral, matriciel et cellulaire en
haut du Tableau a disparu. La raison en est que l’on veut clairement souligner
que ce n’est pas la position topographique de l’homotoxine sur le Tableau qui est
importante mais bien l’endroit ou elle exerce son effet principal et la réaction de
l'organisme sur cet effet. Comme la plupart des phases se fondent l’une dans
l’autre, il en est de même des différents niveaux matriciels de la matrice vivante.
Chaque référence à une position topographique de l’homotoxine elle-même
pourrait mener à des conclusions fausses puisque une maladie peut se déclarer
loin de l’endroit ou elle est présente.
Les principaux tissus issus de la couche ectodermique sont la peau, les voies
respiratoires supérieures, le système nerveux, l'œil et le système nerveux
autonome. Les maladies liées à ces tissus seront donc trouvées dans cette partie
du Tableau des six phases.
31
Endoderme
© IAH 2008
32
Les tissus endodermiques sont : la partie inférieure de l'appareil respiratoire,
l'appareil digestif et le système urogénital (pas les reins). À côté de ces tissus
nous trouvons aussi ici les tissus exocrines (sexuels, digestifs et respiratoires)
ainsi que le système endocrine avec ses glandes. Les maladies liées à ces tissus
seront trouvées dans cette partie du Tableau des six phases.
32
Mésoderme
© IAH 2008
33
La plus grande partie du Tableau est prise par les tissus plus profonds. Comme
mentionné auparavant et par contraste avec la classification de docteur
Reckeweg, le mésenchyme (le vieux nom pour le tissu conjonctif) appartient à la
couche mésodermique. Les tissus qui en proviennent sont : le tissu conjonctif, le
tissu osseux, le sang, le système cardiovasculaire, le système lymphatique, les
articulations (la structure intra-articulaire), les reins, les tissus séreux, les tissus
germinatifs et les muscles.
Les maladies liées à ces tissus seront trouvées dans cette partie du Tableau des
six phases.
33
Év
ol
u
tio
n
© IAH 2008
ve
rs
l
am
ala
di
e
34
Le docteur H.-H. Reckeweg avait suivi une formation d’homéopathie classique.
Une des pierres angulaires de cet enseignement est la Loi d'Hering.
Celle-ci dit qu'une maladie évoluant vers la guérison ira de l’intérieur vers
l’extérieur, des organes vitaux vers des organes moins vitaux, du tronc aux
extrémités (centrifuge). Une maladie qui est supprimée ou devient chronique a
tendance à se déplacer vers des couches plus profondes des organes et des
tissus (centripète).
Le docteur Reckeweg a incorporé cette loi dans son homotoxicologie, comme
définie dans son Tableau des six phases. Il a appelé le déplacement de
symptômes 'vicariation'. De nos jours le terme vicariation est abandonné en
raison de son origine étymologique. L'ancienne terminologie « vicariation
progressive» est appelée maintenant «évolution vers la maladie». Ce terme dit
ce qu’il y a vraiment : un mouvement des intoxications de la gauche vers la droite
et du haut vers le bas du Tableau.
34
Év
ol
u
tio
n
© IAH 2008
ve
rs
l
am
ala
di
e
35
Evolution vers la maladie
La progression de la maladie de la gauche du Tableau des six phases vers la droite est appelée
évolution vers la maladie. Pour le patient cela signifie une dégradation de son état, puisque les
homotoxines vont vers une phase de déposition, et passent probablement d'extracellulaire en
intracellulaire, au lieu d'être traitées et éliminées. Nous voulons, de nouveau, mettre l’accent sur
le fait que ce n’est pas la position topographique de l’homotoxine qui est cruciale, mais bien l'effet
qu‘elle a. Dans une évolution vers la maladie les effets de l’intoxication se déplacent de la gauche
vers la droite sur le Tableau et du haut vers le bas.
L'évolution vers la maladie conduit à des maladies chroniques. Souvent un traitement suppressif
en est la cause. Quand une maladie aiguë est traitée de façon suppressive, les homotoxines
peuvent se condenser ou se lier à la MEC. Après un certain temps elles perturbent les régulations
interactives au niveau de la MEC, s'immiscent dans la cellule ou perturbent la fonction cellulaire
de l'extérieur et interférent dans la communication entre la MEC et la cellule ou des cellules entre
elles, ce qui mène à une maladie cellulaire et même à la génotoxicité qui aboutit au cancer. Si,
par exemple, un eczéma est supprimé (avec, par exemple, une pommade à base de
corticostéroïdes), les homotoxines qui provoquent l'eczéma - l'eczéma est une défense
biologiquement efficace contre les homotoxines exprimée au niveau de la peau - seront
déplacées par l'organisme vers un canal d'élimination alternatif. Cela peut être le SBRB, la
circulation sanguine ou le système lymphatique. Si ces homotoxines sont déposées dans les
cellules bronchiques avec l'intention de les éliminer via les voies respiratoires, elles affecteront le
système respiratoire et provoqueront par exemple de l’asthme bronchique.
L'évolution vers la maladie peut durer des décennies. Cela signifie que des années de santé
apparente peuvent être notées entre deux phases de la maladie. C'est pour cela que les phases
de déposition passent presque toujours inaperçues.
Plusieurs maladies apparemment innocentes comme la grippe, les maladies virales de l'enfance,
l'herpès labial, sont des affections plus sérieuses d’un point de vue homotoxicologique que les
maladies inflammatoires apparemment sévères de la médecine classique, tels que : l'arthrite, la
néphrite ou la cystite purulente. Le premier groupe est viral et donc intracellulaire ce qui le place
automatiquement à droite de la césure, causant des intoxications intracellulaires ce qui implique
un risque réel de dégâts cellulaires irréparables. Le deuxième groupe inclut toutes les phases
d'inflammation, qui peuvent être accompagnées de douleurs et paraitront plus sérieuses, mais
l'intoxication est extracellulaire. Les structures intracellulaires ne sont pas en danger à moins qu'il
n'y ait des complications.
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L’exemple ci-dessus montre clairement le besoin d’avoir une attitude différente
dont le résultat doit être une évaluation homotoxicologique correcte de la sévérité
de la maladie. Nous ne devons pas nous concentrer uniquement sur les plaintes
subjectives du patient, mais aussi déterminer sa position sur le Tableau, et même
ce qui est plus important, en quelle mesure sa maladie va probablement se
déplacer à droite ou à gauche sur ce Tableau.
La suppression des systèmes de défense biologiquement efficaces, comme la
fièvre en cas d’infections virales, est seulement acceptable si la situation semble
vraiment échapper a notre contrôle. La suppression ne devrait jamais être la
réponse aux premiers symptômes. On ne recommandera en aucun cas ce type
d'approche thérapeutique pour la prévention. La complication bactérienne d'une
rhinite virale nécessite rarement un antibiotique de spectre large. Néanmoins
beaucoup d'omnipraticiens le prescrivent. D'un point de vue homotoxicologique,
c’est une catastrophe!
Si nous réservons les traitements de suppression symptomatiques (antibiotiques,
corticostéroïdes, fébrifuges) pour des situations menaçant la vie, ils seront très
efficaces à ce moment là. Si nous les avons déjà utilisés largement chez un
patient, ils auront perdu leur efficacité quand une pathologie sérieuse surgira et il
sera nécessaire d'augmenter la dose considérablement.
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Les maladies qui se déplacent de la droite vers la gauche sur le TEM sont appelées évolution
vers la santé. L'ancienne terminologie était ' vicariation régressive '. Cette terminologie est
délaissée en raison de son origine étymologique qui ne dit rien sur ce qui se passe réellement
dans l'organisme. L'évolution vers la santé a lieu dans un organisme ‘convalescent' et n’a qu’un
but : l’élimination.
Le patient, donné en exemple plus haut, avec son asthme bronchilue, et qui n'a plus de nouvelles
crises depuis un certain temps, mais qui développe un eczéma, fait une évolution vers la santé.
Les homotoxines migrent des tissus plus profonds vers la surface. L’homotoxicologue essayera
de traiter l'eczéma biothérapeutiquement, pour que les systèmes de défense soient soutenus
localement dans la MEC et les homotoxines rendues inoffensives et éliminées.
L'évolution vers la santé n'est pas toujours plus agréable pour le patient que sa condition
préexistante. L'arthrite est plus douloureuse que l'arthrose, l'eczéma est visible, l'asthme n'est pas
toujours apparent, une diarrhée après une constipation chronique peut être une bénédiction pour
l’homotoxicologue, mais l'enfer pour le patient.
Il est donc essentiel de fournir au patient l'appui adéquat, de le motiver et de lui expliquer
pourquoi la réaction et les phases d’éliminations sont aussi importantes. Dans tous les cas, un
traitement suppressif des symptômes résultant de l‘évolution vers la santé est absolument contreindiqué pour les raisons déjà expliquées. Nous devons soutenir les mécanismes de l'organisme
biothérapeutiquement et ne pas essayer de les contrôler. Car cela signifierais que nous agissons
contre les systèmes d’autodéfense de l'organisme, une chose à éviter à tout prix.
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Comment classer les maladies dans
le TEM ?
Arbre de décision
© IAH 2008
Dans cette partie du cours nous regarderons les caractéristiques de chaque
phase en détail. À la fin un arbre de décision est présenté grâce auquel, par le
biais de questions simples, la phase exacte de la maladie présente peut être
déterminée.
Comme la thérapie antihomotoxique dépend de la phase dans laquelle le patient
se trouve une classification exacte de la maladie, par l'étudiant, est obligatoire.
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• Le TEM est une classification
homotoxicologique dynamique
des maladies. Les six phases
réfèrent à la voie que l’organisme
choisi pour traiter les homotoxines
présentes dans les différent tissus
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La caractéristique principale du TEM est qu'il prend en considération l'aspect
dynamique d'une maladie. La même homotoxine peut, avec le temps, créer des
maladies dans des phases différentes. Pour évaluer notre patient, aujourd'hui,
nous devons être capables de regarder les évolutions de sa maladie dans le
passé (anamnèse) et ses évolutions possibles dans le futur (approche
prophylactique).
La réaction de l'organisme contre la présence d’homotoxines détermine la phase
du patient. Ce n’est pas l’homotoxine elle même, mais la façon dont l'organisme
réagit sur sa présence qui est le paramètre principal.
39
Phases d’excrétion
• L’organisme est en état
d’ hyperexcrétion, sans aucune
mobilisation de la défense.
• A part une excrétion augmentée il
n’y aucun symptôme de maladie.
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Les phases d’excrétion couvrent toutes les hypersécrétions des glandes
endocrines et les sécrétions exagérées des différents organes et tissus. Comme
ces sécrétions et excrétions sont augmentées en comparaison des normes
normales de la population, on doit les considérer comme étant pathologiques.
Bien sûr la présence des homotoxines constitue un danger latent et une
élimination et une détoxification s’impose, mais dans des conditions normales les
organes de détoxification et les systèmes d’excrétion les élimineront sans aucun
signe clinique apparent.
Bien qu'il y ait une charge toxique anormale, l'organisme la traite sans provoquer
aucune réaction de défense. L’élimination se fait par une excrétion accrue
d’homotoxines sans symptômes pour le patient.
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Phases d’inflammation
• Mobilisation de la défense
• Le processus inflammatoire est
une épuration de la MEC
• -ites
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Une fois que les homotoxines s’accumulent dans la MEC la défense sera
mobilisée pour résister à l’intoxication. Une manifestation locale de la défense est
appelée «inflammation», c’est pour cette raison qu’un patient avec une
inflammation aiguë se trouve dans une phase d'inflammation. Toutes les
inflammations aiguës sont classées dans cette phase.
Ce qui est important c’est de voir cette inflammation comme un processus de
notre organisme pour se débarrasser des toxines. On peut voir la phagocytose
comme le premier pas de la détoxification.
Toutes les caractéristiques de l’inflammation peuvent être présentes: l’œdème, la
rougeur, la douleur, la température augmentée et une perte de fonction du tissu
affecté.
On doit considérer l’inflammation comme un effet «turbo» de nettoyage.
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Phases de déposition
• Les homotoxines sont stockées
dans la MEC
• Pas de symptômes cliniques
sévères, peu de plaintes
• Sérieux risques de dysfonction
cellulaire et d’intoxication à long
terme si la déposition est proche
de la paroi cellulaire
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Si la voie de l’inflammation est bloquée ou si la quantité d’homotoxines échappe
au contrôle de l'organisme, il choisira un processus de stockage (provisoire) ou
de déposition des homotoxines. En premier recours cela se fera au niveau de la
MEC. Les homotoxines sont littéralement captives de la toile d’araignée
tridimensionnelle des protéoglycanes. Ainsi nait une situation dangereuse par le
fait qu’on voit peu de signes cliniques dans ces phases de déposition, avec très
peu de plaintes (au commencement) du patient, mais en même temps le
stockage de cette charge toxique menacera la cellule et mettra en danger son
fonctionnement adéquat. C'est seulement une question du temps pour que les
homotoxines imprègnent l’intérieur de la cellule ou s’immisce de l'extérieur dans
la fonction cellulaire où elles peuvent avoir beaucoup d'effets néfastes sur celleci.
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Phases d’imprégnation
• Les homotoxines imprègnent la
cellule ou restent extracellulaires
mais ont des effets toxiques
intracellulaires
• Les maladies se manifestent par
des crises avec des longues
périodes de latence
• Situations létales possibles
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Une fois que les homotoxines imprègnent la cellule ou restent extracellulaires
mais ont des effets toxiques intracellulaires, les maladies des phases
d’imprégnation apparaissent. De cellule en cellule la fonction cellulaire est plus
ou moins inhibée dans ses processus métaboliques. Nous voyons apparaitre un
fonctionnement moins adéquat de la cellule et les réactions de l'organisme,
contre les homotoxines, ne sont désormais plus adéquates. Entre de longues
périodes de latence nous voyons apparaitre une réaction excessive de
l’organisme contre la présence d’une charge minimale d’homotoxines spécifiques
(asthme, rhume des foins, migraine, ulcère gastrique, …).
Les phases d’imprégnation peuvent être atteintes dans un laps de temps très
court. Cela dépend de la caractéristique des homotoxines. La plupart des virus
essayent de pénétrer une cellule hôte pour y proliférer. Cela se fait rapidement et
bien que l'organisme essaye de développer une défense spécifique (Ig) et
d’éliminer les cellules infectées (activité des Ct et des cellules tueuses naturelles
(NK) la situation aiguë doit être vue comme une phase d’imprégnation en raison
de la présence intracellulaire des homotoxines. Même si ensuite il y a une
restauration du tissu et que les cellules perdues sont remplacées, on restera en
phase d’imprégnation tant que le virus est présent puisqu’il est incorporé dans le
matériel génétique de la cellule. Dans les syndromes post-viraux cette situation
peut perdurer pendant une longue période de temps, même pendant des années.
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Phases de dégénérescence
• La cellule meurt par intoxication
• Maladies dégénératives
• -oses
• Pertes tissulaires ou sclérose des
tissus
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L'intoxication intracellulaire par les homotoxines, ou leurs effets d'intoxication
intracellulaire est d’un tel niveau que la cellule meurt. La progression de
l'intoxication provoque la perte de fonction de la cellule affectée avant qu‘elle ne
meure. À long terme nous voyons la perte de tissu et la limitation de fonction de
tout le tissu affecté.
Par définition les phases de dégénérescence provoquent des maladies
dégénératives chroniques, la plupart d'entre-elles sont irréversibles dans le
temps.
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Phases de dédifférenciation
• Croissance cellulaire incontrôlée
• Omnipotence des nouvelles
cellules (retour aux origines avant
la différentiation)
• Cancers, tumeurs
• Pertes de fonction tissulaire
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Les phases de dédifférenciation comprennent toutes les maladies dans
lesquelles la prolifération cellulaire (la croissance tissulaire) est la caractéristique
principale. Les cellules perdent leur spécificité et dédifférencient en cellules
omnipotentes (inversion de la spécificité embryologique) qui peuvent facilement
migrer vers d'autres emplacements dans l'organisme) (métastases). Toutes les
tumeurs malignes et formations cancéreuses sont classées ici.
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Dans les diapositives suivantes nous discuterons quelques points qui facilitent la
classification d’une maladie dans le TEM. L'arbre de décision ne permet pas
toujours de conclure, mais dans la plupart des cas il sera d'une grande aide.
A partir des données cliniques on peut répondre aux questions et ainsi classifier
correctement la maladie dans la bonne phase. Comme nous le verrons dans
d'autres cours la classification de la maladie du patient dans le Tableau a des
conséquences, aussi bien sur la sévérité de la maladie que sur le plan
thérapeutique qui doit être établi pour traiter l’état actuel.
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Arbre de décision
Anamnèse
Caractéristiques Phase
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Thérapie
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Nous devrons d'abord regarder les caractéristiques du patient et les comparer à
celles des phases du TEM et de là tirer des conclusions pour structurer notre
thérapie. Toutes les phases ne sont pas traitées de la même façon, c’est la
raison pour laquelle cet arbre de décision fut fait.
47
Atteinte chromosomiale,
Cellules atypiques,
Malignité franche
Malignité présente
Pré-malignité présente
NON
Destruction tissulaire
Dégénérescence présente
NON
Dommage enzymatique,
dommage fonctionnel
Exacerbations avec
périodes de normalité
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Dérèglement fonctionnel
au
niveau tissulaire
Oui:
traitement
GPP, GPM;
GPC, GPORG
Oui:
traitement
GPP, GPM;
GPC, GPORG
Oui:
traitement
GPP, GPM;
GPC, GPORG
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Dans l'arbre de décision nous commençons par le scénario le plus catastrophique et nous
descendons vers les cas les moins graves.
D'abord nous regardons via une approche médicale conventionnelle pure s'il y a de la malignité
ou de la pré-malignité en jeu. Au niveau cellulaire cela signifie qu'il y a des lésions
chromosomiales, qu'il pourrait y avoir des cellules atypiques ou de la malignité franche. Si c'est le
cas nous sommes dans la phase de dédifférenciation et le traitement se fera suivant la règle des
3 piliers de l’homotoxicologie qui sont 1. Drainage et détoxification 2. Immunomodulation et 3.
Soutien de la cellule ou/et de l'organe. Ces 3 piliers sont remplis par des médicaments contenant
des groupes de préparations végétales (plantes) (GPP), des groupes de préparations minérales
(GPM), des groupes de préparations de catalyseurs (GPC) et des groupes de préparations
d'organes (GPORG).
Si aucune malignité n'est présente nous descendons l'arbre vers la phase suivante et nous
regardons s’il y a présence de dégénérescences. Cliniquement nous trouverons de la destruction
tissulaire. Si c'est le cas nous sommes dans la phase de dégénérescence et de nouveau
l’approche des 3 piliers est nécessaire puisqu’à côté du traitement de la MEC nous devrons traiter
le système de régulation pour qu’il retrouve ses capacités de régulation et que le soutien tissulaire
et cellulaire compense l'altération cellulaire.
S’il n’y a pas de dégénérescence présente nous chercherons une perturbation fonctionnelle au
niveau tissulaire. Nous pourrions découvrir des dommages enzymatiques, fonctionnels, des
exacerbations avec des périodes de normalité. Si c'est le cas le patient est dans la phase
d’imprégnation et les 3 piliers de l’homotoxicologie seront inclus dans le schéma thérapeutique.
48
Tumeurs bénignes
ou agrégats de substances
déposées
Déposition présente
Oui:
traitement
GPP, GPM
NON
Inflammation
Aigue unique
Inflammation aigue présente
Oui:
traitement
GPP, GPM
NON
Sécrétion augmentée d’un
processus physiologique
normal
Présence d’homotoxines
Excrétion augmentée
de sécrétions ou de,
neurotransmetteurs
Oui:
traitement
GPP, GPM
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Si aucun dommage enzymatique ou tissulaire n'est présent nous regarderons s’il
y a de ladéposition. Cliniquement nous pouvons trouver des tissus agrégés en
tumeurs bénignes ou des substances qui se sont agrégées dans un processus
de déposition. Si c'est le cas le patient est dans la phase de déposition et il doit
être traité avec les 2 premiers piliers (le drainage et la détoxification d'une part et
l’immunomodulation d'autre part. Aucun groupe de préparation d'organes ou de
catalyseurs ne sera utilisé.
S’il n’y a pas de déposition nous nous occuperons de l'inflammation aiguë.
Cliniquement nous devrions trouver un processus inflammatoire. Si c'est le cas le
patient est dans la phase d'inflammation. Ici aussi ici les deux premiers piliers de
l’homotoxicologie seront nécessaires.
Si aucune inflammation n'est présente mais que nous voyons une excrétion
accrue de liquides, de neurotransmetteurs ou d'autre sécrétions propres à
l’organisme le patient se trouve dans une phase d’excrétion. Dans ce cas ce sera
surtout le premier pilier de l’homotoxicologie qu’il sera important d’appliquer(le
drainage devrait être suffisant pour soutenir le patient). Dans quelques cas
l’immunomodulation pourrait être intéressante pour accélérer le processus de
nettoyage et éviter les récidives.
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Les trois piliers de l'homotoxicologie :
Schéma temporel du traitement
DETOXIFICATION
IMMUNOMODULATION
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REGULATION
D’ORGANES
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Une fois que la maladie a évoluée vers la droite de la césure sur le TEM nous
devons comprendre qu'un drainage simple, même en combinaison avec une
thérapie d’immunomodulation ne sera pas suffisant en raison du caractère
cellulaire de la maladie. A droite de la césure la cellule est impliquée. Pour éviter
une aggravation des lésions cellulaires (et du tissu ainsi que de l’organe) un
soutien de la cellule ou/et de l’organe est nécessaire.
En médecine antihomotoxique le support se fait par l’emploi de préparations
compositum. L'appui cellulaire est surtout réalisé par l'application des catalyseurs
(isolés ou incorporés dans des préparations compositum).
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Questions de base homotoxicologique (1)
• Quel est le diagnostic aujourd’hui ?
• Ou dois je placer ce diagnostic sur le TEM ?
• Quelles données cliniques me livre l’anamnèse ?
• Le diagnostic est-il mono- ou pluricausal ?
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Les questions sur les diapositives suivantes doivent nous aider à faire une
approche thérapeutique, commençant par l'histoire du patient et sa position
actuelle et passée sur le TEM.
La succession logique des questions doit mener au choix approprié du type de
médicaments antihomotoxiques qui devraient figurer dans le protocole
thérapeutique final.
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Questions de base homotoxicologique (2)
• Quel type de maladie ou d'évolution vers la santé est présente
chez ce patient ?
• Quelles sont les conséquences thérapeutiques de cette
évolution ?
• Comment seront-elles intégrées dans le schéma thérapeutique
de cette maladie ?
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Questions de base homotoxicologique (3)
• Quels médicaments doivent être pris en considération ?
• Les draineurs ?
• Les IRD ?
• Les support cellulaires ?
• Les supports d'organe ?
• La qualité de vie ?
• A quoi ressemblera le schéma thérapeutique final ?
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Bibliographie
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Hans-Heinrich Reckeweg
• Né le 9 Mai 1905 à Herford
• 1924-1930 Etudes de médecine à Würzburg, Berlin, Münster et de nouveau Berlin
• 1930 Thèse de doctorat sur le traitement
diététique de l’ulcère stomacal
• 1930-1932 Médecin stagiaire à Völklingen
et Harburg
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Né en Allemagne à Herford, Westphalie, en 1905, Hans-Heinrich était le plus
jeune d'une famille de cinq enfants. Il était très éclectique dans ses gouts. HansHeinrich avait, étant enfant, un don musical (piano) qu'il a gardé étant adulte et
qui l’amena à une virtuosité qui était fort appréciée de son auditoire occasionnel.
Plus tard il se mit à la peinture pendant ses moments de loisir. Son père,
Heinrich-Friedrich Reckeweg était instituteur, il pratiqua l’homéopathie à la fin de
sa vie. Il fut très heureux de voir son plus jeune fils choisir pour la médecine qu’il
étudia aux universités de Würzburg, de Berlin, de Münster et pour finir de Berlin.
Pendant ses études il était déjà très intéressé par la toxicologie et la médecine
naturelle. Particulièrement les collèges du professeur August Bier lui ont fait
sentir qu’il était fait pour la médecine douce. Dans ces années il étudiât à fond
l’homéopathie. Sa première pratique comme médecin stagiaire se trouvait à
Volklingen et Harburg.
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Hans-Heinrich Reckeweg
• Le 1 mai 1935 il ouvre son premier
cabinet médical à Berlin avec officine
• 1936 Il fonde Heel (Herba est ex Luce)
• 26 produits personnels : les gouttes de
Heel
• 1948-1949 Il développe la théorie de
homotoxines
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Après ses 2 ans comme médecin stagiaire il commença sa propre pratique en
1935. Comme c’était habituel en ce temps là il avait aussi une officine. Comme il
utilisait ses propres formules homéopathiques il avait besoin d'un laboratoire pour
les fabriquer. C'est pour cette raison qu’il fonda Heel en 1936. Ce nom est une
abréviation de « Herba Est Ex Luce » ce qui signifie : la plante est née de la
lumière. Initialement il créa 26 produits qu'il a appela «Tropfen de Heel», qui est
le mot allemand pour « les gouttes» de Heel. Plus tard la gamme est devenue
beaucoup plus étendue pour devenir comme nous la connaissons aujourd'hui.
En 1948 et 1949 la théorie des homotoxines, cause des maladies, a pris forme.
Bien que des articles et des cours sur les principes de base de l’homotoxicologie
l’ont précédé, ce n’est qu’en 1955 que parut son travail de base sur
l’homotoxicologie, «homotoxines et homotoxicoses - principes d'une synthèse en
médecine».
56
Hans-Heinrich Reckeweg
• 1945-1955 Pratique à Triberg
• 1952 Publication dans le Münchener
Medizinische Wochenschrift
• «Homotoxines et options pour traiter
les homotoxicoses»
• 1955 «Homotoxines et homotoxicoses –
principes d’une synthèse en médecine»
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Le docteur Reckeweg était un grand conférencier et il futt capable de convaincre
beaucoup d’auditeurs de suivre la voie de la médecine douce intégratrice qu’il
défendait. Après des années de pratique, de cours et d’articles, il publia
finalement son approche intégratrice dans un livre en 1955. Encore aujourd'hui
cet ouvrage de base inspire beaucoup d'étudiants pour l'obtention de la
connaissance en profondeur de l’ homotoxicologie.
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Hans-Heinrich Reckeweg
• 1955 déménage à Baden-Baden
• 1961 Fonde la Société Internationale
d’Homotoxicologie
• 1962 «Homotoxine-Journal»
• Fonde la Société Internationale de
Médecine Biologique
• 1972 Début de la revue périodique
«Biologische Medizin» (Médecine
Biologique)
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Une fois déménagé à Baden-Baden, en Allemagne, l'expansion des remèdes de
Heel fut rapide.
En 1961 le docteur Reckeweg fonda la Société Internationale d’ homotoxicologie
pour regrouper les praticiens homotoxicologues, d'abord uniquement en
Allemagne, plus tard aussi à l'étranger. Le « homotoxine journal’ était un
instrument pour informer les praticiens de nouveaux aperçus en homotoxicologie,
des protocoles thérapeutiques couronnés de succès, des congrès, etc … En
1972 le « homotoxine journal » disparu et fut remplacé par le journal médical '
Biologische Medizin ' (la Médecine Biologique).
58
Hans-Heinrich Reckeweg
• 1976 «L’homotoxicologie, une vision
compréhensive d’une synthèse en
médecine»
• 1978 «Problèmes du Cancer»
• 1977 et 1981 «Homeopathia
Antihomotoxica»
• 1978 Vend le laboratoire Heel à Quandt
• 1978 Émigré aux USA
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Dans les années qui suivirent le docteur Reckeweg fut très productif dans la
publication de livres sur différents thèmes homotoxicologiques. Il a même publié
une matière médicale et un répertoire consacré uniquement aux composants qu'il
utilisait dans ses formules.
En 1978 le docteur Reckeweg vendit sa société, qui jusque là avait été une
société familiale, à Delton avec comme actionnaire principal Stefan Quandt. Par
ses énormes investissements dans le Laboratoire Heel il devint possible, pour
Heel, dans les années qui suivirent de mettre ses produits à la disposition des
patients dans plus de 70 pays dans le monde entier.
Le docteur Reckeweg et sa famille déménagèrent aux USA, à Albuquerque, au
Nouveau Mexique, ou il fonda une nouvelle société BHI (Biological Homeopathic
Industries) pour conquérir les Etats-Unis avec l'homotoxicologie. Il a créé une
gamme de 52 nouveaux produits, connus comme «les produits BHI». Aujourd'hui
aussi cette société est devenue propriété et une filiale d’Ergopharm, une branche
pharmaceutique du holding financier «Delton», propriété de Stephan Quandt. BHI
est maintenant rebaptisé Heel Inc.
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Hans-Heinrich Reckeweg
• 1978 Fonde BHI, développe 52 nouveaux
médicaments homéopathiques
• 13 Juin 1985 il meurt à l’hôpital BircherBenner à Zürich
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Dans le début des années 1980 le docteur Reckeweg a eu un accident
cérébrovasculaire dont il ne s'est jamais entièrement remis. Il a laissé la
propriété de sa société américaine à sa fille Monica Doerper-Reckeweg et à son
beau-fils Friedrich Doerper.
A 80 ans le docteur Hans-Heinrich Reckeweg est décédé à Zurich, en Suisse. La
société qu'il a fondée est devenue le numéro 2 mondial de la médecine douce.
L’Homotoxicologie est maintenant un concept médical qui est étudié et suivi par
des milliers d'omnipraticiens et de spécialistes dans le monde entier. Chaque
seconde un médicament complexe Heel est utilisé dans le monde entier.
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