Gattaz en remet une louche
Pierre Gattaz, le patron du Medef, n’est pas
candidat à la Présidentielle, mais il annonce déjà
ce que le patronat attend du futur élu.
C’est un festival de mesures en faveur des
patrons et des riches ! Financement de l’assurance
maladie par la TVA ou la CSG ; baisse du taux de
l’impôt sur les sociétés ; fin de l’impôt sur la
fortune ; retraite à 65 ans et promotion de la retraite
par capitalisation ; fin des 35 h ; baisse de 30
milliards des cotisations sociales ; licenciements
facilités ; 100 à 115 milliards de coupes dans les
budgets publics et remplacement d’un fonctionnaire
sur trois.
Alors, ne nous laissons pas endormir par le
cirque électoral et préparons-nous à faire ravaler sa
morgue au patronat.
Pluie de dividendes sur les actionnaires
Mille milliards de dollars de dividendes ont
été versés par les 1 200 plus grandes entreprises
du monde, selon un gestionnaire de fonds
britannique.
Les plus chanceux sont les actionnaires
français qui se sont partagé 51 milliards d’euros,
près de 12 % de plus qu’en 2015, notamment ceux
de Sanofi, Total, Vivendi, BNP et Société générale.
Ces distributions exorbitantes se font au détriment
des investissements et des salaires bloqués.
Pour maintenir le pouvoir d’achat des
travailleurs, les salaires doivent augmenter. Aucun
salaire mensuel ne doit être inférieur à 1 800 euros
nets.
Ça ne fait pas le compte
La direction du trust automobile PSA,
satisfaite de ses résultats, vient d'octroyer une
prime de 2 000 euros aux salariés.
Mais selon les chiffres de la direction, il y a
eu 2,15 milliards d'euros de bénéfices en 2016
pour un effectif de 172 000 personnes dans le
monde. Il suffit de faire la division : chacun des
salariés a rapporté 12 500 euros.
Alors, cette prime est une goutte d’eau
comparée à ce qu’empochent les actionnaires.
Pendant l’élection, les plans sociaux continuent
La banque mutualiste BPCE annonce la
fermeture de 400 agences dans les trois ans à
venir. En conséquence, sur trois employés qui
partiront en retraite, un seul sera remplacé.
Cette annonce arrive après les « plans
sociaux » de Vivarte, Whirlpool, La Voix du Nord et
bien d’autres. Comme l’explique le quotidien Les
Échos, il n’y a plus de trêve électorale. En 2012,
pour ne pas gêner le candidat Sarkozy, les patrons
différaient les annonces de licenciements.
Il est plus que temps d'interdire les
licenciements !
Virés par mail
70 salariés de la banque en ligne ING
viennent d'apprendre leur licenciement par mail. À
vrai dire, ce mail ne leur était pas destiné, mais leur
avait été envoyé par erreur. Ce mail, qui annonçait
la fermeture de trois agences, mettait en garde les
directions locales des « risques » à éviter : grèves,
mauvaise publicité pour la marque, etc.
La banque ING compte 52 000 salariés
dans le monde et a fait 4,65 milliards d'euros de
bénéfices en 2016. Raison de plus pour maintenir
les emplois en répartissant le travail entre tous !
Des salaires qui ont des ailes
Les rémunérations des dirigeants d'Air
France ont augmenté de 17,6 % en 2016, ce qui
provoque de l'indignation. La direction a imposé
pas mal de reculs, et les salaires des travailleurs
n'ont pas été augmentés depuis cinq ans.
Dans le même temps, Air France veut créer
une compagnie low cost où le personnel navigant,
sauf les pilotes, sera payé 40 % moins cher...
pendant que les dirigeants se goinfrent.
Les financiers contre les peuples
Le peuple grec est dans une situation de
plus en plus tragique. Le Fonds monétaire
international parle de « restructurer la dette », c'est-
à-dire allonger les délais de remboursement mais
sans en réduire le montant.
Mais à la condition que le gouvernement
grec diminue encore le montant des retraites et
impose de nouvelles mesures d'austérité.
Ces financiers internationaux n'ont aucune
pitié. Qu'importe qu’un peuple soit en train de
crever, il faut qu'il paye !
Sarkozy très bien recasé
Sarkozy vient de se faire embaucher à la
direction du groupe hôtelier Accor. Il a plein de
relations intéressantes, paraît-il. Évidemment
quand il était président, il a beaucoup voyagé et
rencontré du monde.
Normalement, il sera rémunéré au moins
500 000 euros par an, qui s’ajouteront à sa retraite
de président déjà conséquente. Et s’il doit loger à
l'hôtel, cela ne sera pas sur la paille.
Meeting de Nathalie Arthaud
candidate communiste à la Présidentielle
Pour faire entendre
le camp des travailleurs
Dimanche 26 mars à 15 heures
au Dock Pullman
avenue des Magasins-Généraux
Saint-Denis - Aubervilliers
métro : Front-Populaire