Selon lui, la nature et la complexité des actions à entreprendre en matière de restauration
/conservation des ressources de l'environnement exigent l'implication et la mobilisation des
différentes catégories d'acteurs :
Acteurs publics : l'État et ses démembrements qui doivent garantir les conditions de mise en
œuvre et de contrôle de la politique nationale de protection de l'environnement ;
Acteurs privés : Collectivités, populations, société civile, dont les GIE, mouvements
associatifs et ONGs ;
Partenaires au développement qui appuient les autres acteurs dans leurs efforts de
développement.
Monsieur GAKOU, a informé que les objectifs et les axes stratégiques de la PNPE ont été
traduits en programmes d’action. Ces programmes d’actions sont fonction des niveaux de
décentralisation car ils sont nationaux, régionaux et locaux. Avec la mise en place des
communes rurales, selon lui un outil d’élaboration des programmes communaux d’action
environnementale (PCAE) a été élaboré. Les programmes nationaux sont au nombre de 9.
Les 8 régions administratifs et le District de Bamako, en fonction de leurs spécificités ont
leurs programmes d’action.
Pour assurer la coordination de la mise en œuvre et le suivi de la PNPE, le Secrétaire
Technique a fait remarqué qu’il a été créé par décret N°98-415/PM-RM du 24 décembre
1998 le Cadre Institutionnel de la Gestion des Questions Environnementales (CIGQE). Ce
cadre est composé d’un Comité Interministériel, d’un Comité Consultatif et d’un Secrétariat
Technique Permanent.
Monsieur GAKOU a fait le constat que malgré, la mise en place de tous ces dispositifs, la
mise en œuvre de la PNPE pèche par :
- le manque de lisibilité des résultats de la prise en compte dans les programmes et
projets de la dimension environnementale ;
- le manque de synergie entre les intervenants ;
- les difficultés de fonctionnement des cadres de concertation et d’orientation à tous les
niveaux (national, régional, local et communal) ;
- la non référence à la PNPE et au CIGQE dans les politiques sectorielles et pendant
l’élaboration des dispositions législatives.
En outre, il a fait remarqué que l’Institution en charge du suivi de la mise en œuvre de la
politique n’a guère de répondant à l’échelon régional et subrégional d’où l’impératif de la
mise en place d’un outil consensuel pour suivre et évaluer la prise en compte effective des
questions environnementales dans les programmes et projets à tous les niveaux.
Pour terminer, le Secrétaire Technique Permanent a attiré l’attention des participants sur le
fait que si les questions d’environnement et de développement sont intégrées et qu’une plus
grande attention soit accordée à ces questions, les besoins fondamentaux seront satisfaits, le
niveau de vie amélioré pour tous et les écosystèmes mieux gérés pour assurer un avenir plus
sûr et plus prospère pour les générations actuelles et futures, ceux pour quoi le Secrétariat
Technique Permanent se débat.
2.4.2. Les Conventions de RIO
Cette communication a été présentée par Monsieur Amidou TRAORE du STP. Cette
présentation a porté sur les trois Conventions sœurs de RIO à savoir :
La Convention de lutte Contre la Désertification ;