analyse des politiques environnementales du mali

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ANALYSE DES POLITIQUES
ENVIRONNEMENTALES DU MALI
Dr Alamir Sinna Touré
Ph
Phyto‐écologue
é l
1
SOMMAIRE
1
1‐
DÉGRADATION
DES
RESSOURCES
NATURELLES
ET
DE
L’ENVIRONNEMENT
2‐ PRINCIPALES POLITIQUES DE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
3‐ PRINCIPALES INSTITUTIONS EN CHARGE DE L’ENVIRONNEMENT
4‐ INSUFFISANCES ET GAP DE LA MISE EN ŒUVRE DES POLITIQUES ET
INSTITUTIONS
5‐ PISTES D’ACTIONS ET LES ACTEURS CONCERNÉS
2
I
DETERIORATION DU CLIMAT ET DÉGRADATION DES RN ET
DE L’ENVIRONNEMENT
Détérioration
éé
d
du climat : Cas de
d la Pluie
20 %
EV OLU TION D E LA PLU V IOM ET R IE A U M A LI
900.0
C’est le taux de
pluviométrie en moins
constatée entre les
périodes 1951-1970 et
1971-2000
800.0
125%( moyenne)
700.0
600.0
M oyenne
500.0
7 5 %( mo y e n n e )
400.0
300.0
1921
1931
1941
1951
1961
Années
1971
1981
1991
2001
Déplacement
des
isohyètes de 200 km
vers le Sud
Dégradation
g
de l’eau
Les fleuves Niger et Sénégal drainent à eux seuls 110 milliards
de m3 en année humide, 70 milliards de m3 en année
moyenne et 30 milliards de m3 en année sèche
 Potentiel d’eau fortement menacé, entre autres, par :




les gaspillages (gestion non rationnelle des réseaux
d'
d'irrigation);
)
la sédimentation 13 millions de tonnes de limon
chaque année ;
l'ensablement ; et
les pollutions diverses.
3 Janvier 1974 et 26 Décembre 1978
17 mars 2005 et 28 septembre 2006
Modification du système naturel des crues du
système Faguibine suite aux changements
climatiques
Dégradation des sols
3,5 - 5 millions
d'ha
d
ha de terres
cultivées
annuellement
fertilité de
moyen à faible,
faible
avec des
carences en
phosphore en
phosphore,
potassium, en
soufre
6,5 Tonnes/ha
une forte
sensibilité à
ll'érosion
érosion
éolienne et/ou
hydrique
les pertes annuelles en
terres arables constatées
26%
des terres cultivées sont
des terres marginales
Perte de la flore
La flore comprend 1739
espèces spontanées avec
au moins 8 espèces
endémiques
q
Acridocarpus monodii
 Le patrimoine floristique riche et varié du Mali est malheureusement menacé
de disparition à cause essentiellement de ll'homme
homme (défrichement,
surpâturage, braconnage, pêche illicite, feux de brousse, lutte chimique antiparasitaire et anti-aviaire, utilisation des pesticides) et par les aléas
climatiques (déficits pluviométriques notamment). Cette situation est
exacerbée
de
à la
bé par la
l faiblesse
f ibl
d la
l sensibilisation
ibili ti des
d populations
l ti
l protection
t ti
de l'environnement et par l'accroissement démographique.
 Sur
S la
l liste
li t rouge de
d l’IUCN,
l’IUCN
 une espèce ligneuse locale est classée comme menacée :
melanoxylon ;
Dalbergia
Afzelia
Af
li
africana, Khaya senegalensis, Pavetta lasioclada, Gilletiodendron
glandulosum ; et
 2 espèces ligneuses locales classées comme étant en danger : Vepris
heterophylla, Pteleopsis habeensis.
 quatre
t espèces
è ligneuses
li
l l sontt classées
locales
l é comme vulnérables
l é bl :
8
Perte de la faune
Plusieurs
espèces
(le
chimpanzé,
l’éland,
l’éléphant) sont à la limite
nord de leur aire de
répartition naturelle et
peuventt
constituer
tit
une
grande attraction pour
l écotourisme
l’écotourisme
1 800 et
3500
chimpan
zés
Le Mali et le Sénégal recèlent les dernières populations de
l’Eland de Derby
Un petit groupe estimé entre 4 à 40 têtes demeure
probablement dans une zone de Galé – limankolé
Grave danger d’extinction à cause de la chasse, de la peste
bovine et de la sécheresse
10
II PRINCIPALES POLITIQUES DE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
DE L’ENVIRONNEMENT
Politique nationale de protection de environnement (PNPE)
En adoptant la PNPE assortie de neuf ((09)) PAN/CID en Août 1998, le
GRM a doté le pays d’un outil de prise en compte de la dimension
environnementale dans son développement économique, social et culturel.
But: Garantir un environnement sain et un développement durable par la
prise en compte de la dimension environnementale dans toute décision qui
touche la conception, la planification et la mise en œuvre des politiques,
programmes et activités de développement par la responsabilisation et
l’engagement de tous les acteurs.
Principes de la PNPE et stratégie de mise en œuvre
La PNPE est sous-tendue par 4 principes:
q
et égalité
g
entre tous: Rend obligatoire
g
le devoir p
pour tous
1.Équité
ceux qui entreprennent des activités ayant un impact sur
l'environnement d'appliquer et/ou de se soumettre aux règles et
lois environnementales du pays.
2.Implication/responsabilisation et la participation de tous les acteurs
d
dans
l actions
les
ti
d protection,
de
t ti
d restauration
de
t
ti ett de
d conservation
ti
des ressources naturelles et de l'environnement.
3 Prévention et Précaution: Prévenir les problèmes pouvant
3.Prévention
entraîner des conséquences néfastes pour l’environnement et
s’abstenir de p
poser tout acte aux conséquences
q
inconnues .
4. Internalisation des coûts de l'environnement: Obligation de
prendre en compte les coûts des nuisances dans les coûts de
production ou de l'activité pouvant être à l'origine d'une
dégradation (y compris les études d'impact)
Stratégie de mise en œuvre de la PNPE
1.
2.
3.
4
4.
5.
6.
7
7.
Préserver et renforcer les acquis techniques et méthodologiques.
Promouvoir une approche globale et multisectorielle.
Prévenir toute nouvelle dégradation des ressources
P
Promouvoir
i la
l restauration
t
ti ett la
l récupération
é
é ti des
d zones ett sites
it
dégradés.
place des cadres de coordination et de concertation.
Mettre en p
Renforcer les capacités nationales en matière de protection de
l'environnement.
Mettre en place un système de contrôle,
contrôle de suivi et de surveillance
continue de l'environnement.
Politique nationale ‘Changements Climatiques’
 Objectif:
Obj tif
Contribuer à la lutte contre la pauvreté et promouvoir le développement durable en
apportant
pp
des solutions appropriées
pp p
aux défis liés aux effets des changements
climatiques.
Orientations Politiques
 OP N°1
N° : Mise
M
en place
l
d’
d’une
gouvernance anticipative et mieux organisée
é des
d







changements climatiques ;
OP N°2: Promotion d’une intégration des changements climatiques dans les politiques et
stratégies sectorielles et dans la planification du développement au niveau national et
territorial;
OP N°3 : Renforcement des actions d’adaptation aux impacts des changements
climatiques;
OP N°4 : Prévention et gestion des catastrophes naturelles;
OP N°5 : Promotion des actions d’atténuation des émissions de g
gaz à effet de serre;;
OP N°6 : Renforcement de la recherche pour le développement, la vulgarisation et le
transfert de technologies, et la génération d’informations et de données appropriées;
OP N
N°7
7 : Sensibilisation du public,
public ll’éducation
éducation, la formation et le renforcement des
capacités en matière de changements climatiques;
OP N°8: Promotion et renforcement de la coopération internationale et sous régionale.
 Stratégie CC qui porte sur 8 axes l’adoption du Cadre Institutionnel
National ; ll`accès
accès aux financements ; RC ; R de ll’info
info et la
sensibilisation ; R du suivi du Climat ; la prise en considération des
CC par des politiques sectorielles ; prise en compte des CC au niveau
territorial ; participation du secteur privé à participer à l`effort
national en matière de CC.

Plan d’Action Climat (PNCC) qui définit au total 147 actions
considérées comme nécessaires
pour aller dans le sens des
recommandations des axes stratégiques définis.
 Programme d’Action Nationale d’Adaptation (PANA) : Réponses
urgentes et immédiates aux changements climatiques marquant le
Mali depuis plusieurs décennies.
15
Vers
une économie verte et résiliente aux
changements climatiques
La construction d’une EVRCC s’appuie sur la PNPE, la PNCC et la
vision prospective du Mali à l’horizon 2025 qui consacre la gestion
durable de l’environnement comme un objectif stratégique à long
terme.
 Cadre pour une EVRCC (2011) vise à fonder le développement du pays
et la réduction de la p
pauvreté sur une adaptation
p
réussie aux effets
des changements climatiques d’une part et une maitrise des
émissions de gaz à effet de serre d’autre part, à travers
principalement
l
une gestion durable
d bl des
d
ressources naturelles
ll
maximisant les synergies potentielles entre les mesures d’adaptation
et d
d’atténuation
atténuation.
 Fonds Climat (2012) pour mieux mobiliser les ressources financières en
faveur de la lutte contre les CC
 Fast start (2012) : 6 programmes ont été proposés pour mobiliser
494,1 millions de dollars
Stratégie Nation et Plan d’Action pour la diversité
gq
révisée 2014
biologique
But:
L stratégie
La
t té i nationale
ti
l vise
i
à assurer la
l conservation
ti
ett
l’utilisation durable des ressources de la diversité
biologique pour accroître leur part dans l’économie
nationale avec la participation effective des collectivités
territoriales.
Objectifs
19 objectifs sont assignés à la SNPA révisée
17
Stratégie des Aires Protégées (2008) : Elle définit les actions prioritaires
basées sur une évaluation de ll’état
état actuel de la biodiversité et des
mesures/actions aux niveaux local et national pour lever les contraintes
identifiées.
Politique
q Nationale des Zones Humides ((2003)) avec comme objectifs
j
de : promouvoir la création d'une banque de données nationale sur les
zones humides ; promouvoir la conservation de la diversité biologique
de zones
des
e humides
h ide ; former
f
e et sensibiliser
e ibili e le public;
blic améliorer
éli e les
le
connaissances sur les zones humides du Mali ; renforcer les dispositions
légales et réglementaires. Cette politique a été déclinée en novembre
2004 en un premier Plan d’action de gestion des zones humides de 5
ans.
18
Politique
q
Nationale forestière (p
(pas encore adoptée)
p ) est un
document de base pour les orientations permettant d’‘’assurer pour
une gestion intégrée et durable des ressources forestières, fauniques
et aquatiques.
aquatiques
Stratégie Nationale de Reboisement (2004) pour : i) la restauration
et la conservation des sols ; ii) la protection et la restauration des
ressources forestières ; et iii) la protection des berges des cours d’eau.
Plan Quinquennal de reboisement pour la période 2010-2014 qui
prévoyait une superficie de 550 000 ha.
19
Cadre Stratégique d’Investissement pour la Gestion gq
p
Durable des Terres (CSI‐GDT) 2014
Objectif global
Inverser durablement les tendances à la dégradation des Terres
avec l’implication de l’ensemble des acteurs
 Objectif spécifique 1 : Amplifier les bonnes pratiques de GDT pour
lutter contre la dégradation des terres et la perte de la
biodiversité et s’adapter aux changements climatiques;
 Objectif spécifique 2 : Renforcer les capacités institutionnelles,
techniques et financières des acteurs concernés en vue de
l’intégration de la GDT dans les politiques de développement du
pays
III CADRE INSTITUTIONNEL DE LA GESTION
DE L’ENVIRONNEMENT
Conseil National de l’Environnement : Crée en juillet 2010 par
décret, le CNE est un organe consultatiff ayant pour mission de
donner un avis et de formuler des propositions et recommandations
sur les questions se rapportant à ll’Environnement
Environnement. Présidé par le
MEADD, le secrétariat du CNE est assuré par l’AEDD.
Ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du
Développement Durable
AEDD
Créée en juillet 2010, l’AEDD est un établissement public national
à caractère
è
administratif,
d
f sous
tutelle
ll du
d Ministère
M
è
d
de
l’Environnement et de l’Assainissement. Son défi est de parvenir à
un développement durable à travers une gestion efficace de
l’environnement qui met l’accent sur la préservation de la
diversité biologique, la lutte contre la désertification et le
21
changement climatique.
Direction
i
i
Nationale
i
l des
d Eaux et Forêts
ê
La Direction a pour mission d’élaboration des éléments de la politique
nationale
ti
l en matière
tiè de
d conservation
ti de
d la
l nature
t
:
 élaborer et mettre en œuvre les plans d’aménagement et de
restauration des forêts,
forêts parcs et réserves ;
 élaborer des programmes d’action de lutte contre la désertification
et veiller à leur mise en œuvre ;
 appuyer
les collectivités territoriales en matière de gestion
rationnelle des ressources forestières et fauniques ;
 participer
aux négociations des instruments juridiques
internationaux relatifs à la conservation des forêts et de la faune et
veiller à leur application ;
 assurer la centralisation, le traitement et la diffusion de données
statistiques.
22
IV POINTS FORTS ET POINTS FAIBLES
Points
o ts forts
o ts des po
politiques
t q es e
environnementales
o e e ta es
 Prise en compte de l’environnement par la troisième
génération (CSCRP 2012
2012-2017)
2017) a fait ll’objet
objet d
d’une
une
amélioration notable, par rapport à la précédente ;
 adhésion à plusieurs conventions internationales et
traités, elles ont l’avantage d’intégrer de nombreux
principes pertinents de protection de l’environnement.
l’environnement
 Processus participatifs ;
 Concertation des acteurs régionaux et locaux.
23
Points forts du cadre institutionnel de protection de
l’environnement
L’analyse des mandats des structures et institutions en charge de
l’environnement et des relations fonctionnelles révèle l’existence de
certains points forts qui méritent d’être soulignés :
la réforme de la décentralisation ;
l’existence de cadres de consultation et de concertation, de grandes
potentialités de mise en cohérence ;
Des réseaux d’ONG
’
actifs
f dans le domaine de l’environnement
’
;
l organisation des PTF et la définition d
l’organisation
d’une
une Stratégie d
d’Assistance
Assistance
Pays/Mali constituent des acquis évidents en matière de processus
24
de coordination des appuis.
Points faibles du cadre politique
Disproportion entre les objectifs des politiques adoptées et les
capacités réelles pour leur mise en œuvre. C’est pourquoi la
proportion de réalisation et d’investissements mobilisés sur les
ressources budgétaires propres est faible.
Faible intégration de l’environnement dans les diverses politiques
ett stratégies
t té i sectorielles
t i ll de
d développement.
dé l
t
IInsuffisance
ffi
d suivi
de
i i ett d'évaluation
d'é l ti
d la
de
l mise
i en œuvre des
d
politiques, stratégies et plans d'actions.
Faible visibilité la Lutte contre la Désertification dans le
PNAE/PAN-CID
PNAE/PAN
CID et cela a peut
peut-être
être eu un impact négatif sur les
possibilités de financement pour la mise en œuvre.
25
Il n’y a pas eu de ressources nouvelles et additionnelles pour la mise
en œuvre du PNAE/PAN-CID,
PNAE/PAN-CID même si parfois,
parfois de modiques
ressources ont été obtenues des petites subventions du FEM et du
processus changements climatiques,
p
q
notamment p
par certaines
ONG.
Le PAN-CID n’indique pas formellement d’indicateurs de la mise en
œuvre, y compris dans les 9 programmes d’actions nationaux et
dans les programmes régionaux.
Déficit dans la Gestion des données (actualisées) et informations
Environnementales.
E
i
t l
Rapport National sur l’Etat de l’Environnement pour rendre ce
genre de rapport encore plus utile,
utile les données doivent être
actualisées et les analyses doivent mettre d’avantage l’accent
sur l’évolution de l’état de l’environnement.
26
 Points
faibles du cadre institutionnel de protection de
l’environnement
Force est de constater que la mise en œuvre des différentes politiques n’a pas
répondu aux attentes aussi bien du Gouvernement que des populations
urbaines et rurales.
 Faiblesse de la prise en compte de l’environnement dans le processus de
planification
l ifi ti du
d développement,
dé l
t particulièrement
ti liè
t le
l développement
dé l
t local
l l:
 Déficit de gouvernance environnementale : Le problème central de la mise
en œuvre de la Politique Nationale de Protection de l’Environnement se
pose en termes de « mal gouvernance » de la question environnementale.
 Faiblesse des compétences des Collectivités territoriales
 Chevauchement
Che a che e t des
de mandats
a dat : DNEF par
a rapport
a o t à celles
celle de la Direction
Di ectio
Nationale de la Pêche, de la DNACPN, la DHE et de la DNSP en ce qui
concerne l’assainissement, de
 Faible coordination : Manque d’une vision concertée/intégrée et de
communication entre les différents ministères concernés par les questions
environnementales
27
III GAPS DES POLITIQUES ET INSTITUTIONS DE
LA MISE EN ŒUVRE DES POLITIQUES
ENVIRONNEMENTALES
Politiques et stratégies environnementales à réviser
 Politique
Politiq e Nationale de Protection de l’Environnement
l’En ironnement
(PNPE) : L’AEDD, après avoir relevé certaines insuffisances, a
engagé un processus de d
d’actualisation
actualisation de la PNPE avec
comme objectif global de mettre en cohérence des
documents constitutifs de la Politique Nationale de
Protection de l’Environnement : Plan National d’Action
Environnementale (PNAE), les différentes stratégies
sectorielles nationales et les accords multilatéraux en matière
d’environnement.
28
 Il parait nécessaire, dans le cadre de cette réactualisation, de
mettre plus en lumière la stratégie de Lutte Contre la
Désertification à travers un document spécifique ; même
rattaché au PNAE, son élaboration s’inscrirait dans les
opportunités de l’alignement au PCSD.
 Programmes d’action Nationaux/CID : considérer le CSI-GDT
comme le PAN-LCD aligné et organiser une table ronde avec
les PTF. Toutefois, compte tenu de la nécessité de disposer de
statistiques fiables.
fiables Investir dans la collecte des données et
revoir l’exhaustivité des indicateurs du PAN-LCD
conformément à la stratégie développée
29
Politiques environnementales à élaborer
 Politique Nationale de Lutte contre la sécheresse : Avec
l’
l’actualisation
li i de
d la
l PNPE,
PNPE il y a lieu
li d’élaborer
d’él b
une politique
li i
dédiée spécifiquement à la lutte contre la désertification.
Finaliser l’élaboration de :
 la
l Stratégie
St té i sur lle dé
développement
l
td
durable
bl
 l’élaboration de la Stratégie Nationale des zones arides,
engagée depuis 2002 avec le soutien du PNUD.
PNUD
30
IV PISTES D’ACTIONS ET LES ACTEURS
CONCERNÉS
Lacunes et besoins importants/prioritaires à traiter
 Cohérence les politiques environnementales ;
 Amélioration de la coordination de la mise en œuvre des politiques
p
q
environnementales ;
 Intégration de la dimension environnement, particulièrement les
changements climatiques,
climatiques dans les politiques sectorielles de développement
;
 Acquisition des données et amélioration de la gestion de l’information
environnementale, notamment la création d’un dispositif de surveillance ;
 Clarification des mandats institutionnels de certaines structures ;
 Mobilisation des ressources financières en faveur de la protection de
l’environnement ;
 Amélioration de la communication environnementale ;
 Amélioration des compétences des cadres techniques dans les structures.
31
Rôle des acteurs
Structures de l ’état : affirmer la souveraineté nationale sur l’ensemble des
ressources naturelles ;
ass rer une
assurer
ne large diffusion
diff sion des politiques
politiq es et piloter leur
le r révision
ré ision ou
o finalisation ;
adopter et mettre en œuvre des textes législatifs et réglementaires favorables
à la réalisation des objectifs des politiques ;
coordonner la recherche de financement des activités retenues ;
apporter leur appui aux autres acteurs, à travers leurs structures techniques
(AEDD DNEF DNACPN,
(AEDD,
DNACPN DNA,
DNA IER,
IER etc.).
etc )
Collectivités territoriales : La loi 95-034 du 12 avril 1995 portant code des
collectivités en République du Mali accorde de larges pouvoirs aux collectivités
territoriales dans la gestion des ressources naturelles.
Organisations et associations paysannes : Compte tenu de l’importance des
ressources naturelles dans les activités de production,
production les organisations et
associations paysannes doivent favoriser l’adhésion de tous les membres aux
règles et procédures d’utilisation durable et soutenir la promotion des activités
prévues dans les politiques.
politiques
32
Opérateurs privés Rôle important dans le circuit commercial, le concours des
opérateurs
p
privés est indispensable
p
p
dans l’application
pp
des mesures de
protection des espèces rares ou menacées d’extinction et dans
l’établissement des ranchs et la gestion des réserves de faune.
Organisations Non Gouvernementales
Go ernementales (ONG) : Elles contribueront
contrib eront aux
a activités
acti ités
d’inventaire des ressources biologiques, à la sensibilisation des populations et
à la diffusion en langues nationales des principes de la Convention.
Rôle de l’UICN, grâce à son réseau dense de plus de 1 000 ONG, de plus de
11 000 experts et de scientifiques,
scientifiques ll’UICN
UICN peut aider à :
 apporter les connaissances crédibles et fiables pour valoriser et conserver la
biodiversité conduisent à de meilleures politiques et une action plus efficace
sur le terrain ;
 améliorer les dispositions de gouvernance pour les ressources naturelles qui
renforcent
e
ce les
e d
droits eet a
assurent
e unee cconservation
e a
équitable
éq
a e a
avec
ec de
des
avantages tangibles pour les moyens d’existence ;
 maintenir les écosystèmes sains et restaurés pour apporter des contributions
d’un bon rapport coût-efficacité
coût efficacité pour relever les défis mondiaux du
changement climatique, de la sécurité alimentaire et du développement
33
économique et social.
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