Ph. Georges Maths 2/2
III- Suite géométrique
On appelle suite géométrique une suite de nombres tels que chacun d'eux, à partir du deuxième, est
égal au précédent multiplié par un nombre constant appelé raison q.
Dans une suite géométrique de premier terme u1 et de raison q, le terme de rang n est obtenu par la
relation : un = u1 qn – 1
Exemple : Calculer le 4e terme d'une suite géométrique de premier terme 9 et de raison 5.
On a : u1 = 9 et q = 5 d'où u4 = 9 × 54-1 soit u4 = 9 × 53
Le 4e terme est : u4 = 1125
IV- Reconnaître une suite
On calcule toutes les différences de deux termes consécutifs.
Si toutes les différences sont égales, la suite est une suite arithmétique.
On calcule tous les quotients de deux termes consécutifs.
Si tous les quotients sont égaux, la suite est une suite géométrique.
V- Une autre suite : la suite de Fibonacci
Une des suites les plus célèbres est la suite de Fibonacci. Elle débute par deux 1 et les nombres
suivants sont la somme des deux nombres précédents.
1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89, 144, …
La suite de Fibonacci (Pise 1180-1250) permet d'accéder au nombre d'or.
On écrit les fractions correspondant aux quotients de chaque terme de la suite de Fibonacci sur le
précédent. On obtient les quotients :
,
,
,
,
,
,
,
,
,
, etc.
En valeur décimale, ces quotients donnent :
1 ; 2 ; 1,5 ; 1,66… ; 1,6 ; 1,625 ; 1,615… ; 1,619… ; 1,617… ; 1,618… etc.
On obtient des valeurs approchées du nombre d'or. Un terme sur deux l’approche par excès, les autres
l’approchent par défaut.
Le nombre
est le nombre d'or depuis le XVe siècle.
Une valeur approchée du nombre d'or (tau) vaut 1,618. 1,618
Depuis très longtemps les artistes et les architectes dans le but de créer de « jolies » proportions
utilisent le nombre d'or.
Un rectangle sera "rectangle d'or" si : le rapport de sa longueur par sa largeur vaut