Cher auditeurs, merci de rester fidèle à l`écoute des programmes de

Fiche technique de l’émission
Station Radio Goulou de Pô …………………… du Burkina Faso
Province : ……………………………………………. Nahouri
Typologie : ………………………………………………………………………… Santé
Thème : ……………………………………………………prise en charge des PV/VIH
Genre : Magazine ……………… Durée : 33,20 min………Langue : français
Kassem, Mooré
Producteur : Donald DUWANI
Technicien : Tibo Nikiéma
Personnes ressources : responsable d’association et PV/VIH

Script de la prise en charge des PV/VIH
Indicatif
Animateur : Chers auditeurs de la Radio GOULOU, dans la rubrique
découverte nous allons aujourd’hui découvrir un autre département, un
service rattaché au district sanitaire de Pô. Pour en parler, nous avons
quelques invités au studio que nous allons demander tour à tour leur
demander de se présenter aux auditeurs de la radio Goulou. Nous
commençons par celui qui se trouve en face de nous :
- Je m’appelle Pascal Honoré Ouédraogo, infirmier au CMA de Pô,
responsable au service de la prise en charge des personnes infectées par
le VIH/SIDA.
- Moi c’est Oudouga Adouamou. Responsable des conseillers de santé
communautaire
- Quant à moi, c’est Amina Yaya, je suis l’adjoint des conseillers au niveau
du district sanitaire de Pô.
- Adana Marie Madeleine. Conseillère de santé communautaire
Animateur : Monsieur Pascal, quel est ce service qui est rattaché au district
sanitaire et les services offert ?
Monsieur Pascal : Ce service est dénommé Unité de prise en charge médical de
personnes infectées et affectées par le VIH Sida. C’est une unité qui est ouverte
depuis 2003 et qui mène essentiellement des activités de prise en charge des

infections opportunistes, et également la prise des ARV et le dépistage du VIH
Sida ; des consultations d’observances, et des activités thérapeutiques etc.
Animateur : Que veut dire d’observance ? Thérapeutiques ?
Malades sous traitements ARV qui nécessite un soutien moral et psychologique
pour les permettre d’assurer de façon pérenne les prises de médicaments sans
se lasser, sans se tromper et sans oublie. Les conseils et soutien thérapeutique
est une éducation qui permet effectivement au patient de prendre en compte
la nécessité de prendre correctement un médicament. Qu’il sache comment ce
médicament doit agir dans le corps, comment le prendre correctement.
Animateur : Autrement dit les conseils et puis un traitement en plus de ces
services, y a t-il d’autres services ?
Monsieur Pascal : En plus de ces services il y a une unité de prise en charge
VIH est une unité qui est rattaché, c’est une unité de santé communautaire qui
mène des activités intra hospitalières en collaboration avec le CMA de Pô.
Dans le cadre de mise en œuvre du PECIM : La prise en charge médicales
personnes infecté par le VIH Sida à ouvert ces portes au niveau du district
sanitaire pour les accompagner dans le cadre de prise en charge médical.
Globalement, c’est ainsi que cette unité est dénommé unité de CDV intégré
(Conseils de dépistage volontaire) a et qui mène d’autres activités à savoir :
- les conseils thérapeutiques
- Les consultations d’observances
- Et Les visites à l’hôpital, c'est-à-dire, un malade qui est hospitalisé qui
nécessite un soutien psychologique, les agents doivent agir auprès de ces
patients, pour le donner tout le réconfort nécessaire et lui accorder les
soins communautaires dont il a besoin. Et également les activités de
dépistage volontaire tel que : les pré-tests, les pos test et les remises des
résultats, après cela s’il y a des tests indéterminés on doit inviter ces
patients à revenir pour un second test.
- Voilà gros modo ce que ce service mène comme activités.
Animateur : Il ya une question qui revient fréquemment. Il y a beaucoup de
dires autour de la confidentialité, est ce que vous pouvez revenir sur cette
question là ? Que faites-vous faites concrètement pour éviter cela ?
Monsieur Pascal: Pour la confidentialité par rapport à ces examens il faut dire
qu’il ya une rigueur particulière, c’est seulement l’intéressé qui doit revenir

chercher ses résultats obligatoirement. Personne d’autre ne peut les récupéré
même si le patient est hospitalisé, il faut qu’il se rétablisse avant de venir les
chercher.
Animateur : Il y a aussi des langues au niveau des infirmiers qui ne peuvent pas
se taire.
Monsieur Pascal: Oui il y a toujours des brebis galeuses dans un troupeau. Ça
peut exister on l’a connu par le passé mais de nos jours ça diminue car les gents
ont compris la nécessité de la confidentialité. De plus en plus le VIH Sida n’est
plus une fatalité. Il n’a jamais tué quelqu'un, c’est les maladies opportunistes
qui tuent d’ailleurs.
Animateur : En tant que conseillers, vous n’avez pas quelques difficultés sur le
terrain ?
Monsieur Pascal : En faite il n y a pas de difficultés ; nous faisons le travail sans
problème.
Animateur :
Avant de faire un petit résumé en langue on revient un petit tour de table :
Oudouga Adouamou: En faites il y a des difficultés mais ce sont des difficultés
qu’on arrive à surmonter.
Adana Marie : On n’a pas beaucoup de difficultés comme ça,
Animateur : Et avant de terminer et donner la parole aux conseils, on retrouve
monsieur Pascal :
Monsieur Pascal : Au début, il y a eu vraiment des difficultés et justement là
aussi, c’était le début et il y avait de la méfiance mais aujourd’hui avec l’appui
la sensibilisation il ya de l’engouement, les gens comprennent et fréquentent le
centre. En rappel, le test de dépistage du sida est entièrement gratuit et il ya
une présence une permanence dans les matinées (au CMA de Pô).

Animateur : Avant de revenir avec les conseillers pour des informations
pratiques, Il y a que le district est vaste, pouvez donner votre situation à
l’hôpital ?
Pascal Ouédraogo : Celui qui a besoin de nos, ce n’est pas difficile, il suffit qu’il
demande à tout agent et on vous y guidera ou tout simplement voir à côté de
la maternité. Je profite lancer une invite à tous qui hésite à aller vers les
associations, ils peuvent venir aux centre ou la confidentialité est assurée.
Synthèse traduction en Kassem et Mooré (14 minutes)
Adana Marie : Je suis moi-même une personne vivant avec le VIH, je veux dire
à tous mes frères, mères et surtout à notre papa, qui font des erreurs, en nous
mettant souvent à l’écart. Comme le disait Pascal, le centre qui est ouvert au
district, c’est pout tous et que on ne doit plus avoir honte à venir demander des
conseils. Le plus important, c’est de se faire dépister à temps, le palu est même
une malade très dangereuse que le SIDA.
L’animateur : La parole est pour Pascal pour le mot de fin ?
Pascal Ouédraogo : Il faut rappeler qu’il y a une permanence de huit heures
(8h) à onze heures (11h) et c’est fermé le soir.
Animateur : Mesdames et messieurs, merci pour votre fidélité constante à
l’écoute des programmes de votre radio préférée. C’était un entretien réalisé
avec une équipe qui nous donne des conseils, même un soutien moral et
physique à tous ceux qui souffrent du VIH Sida. Merci et à la prochaine.
Indicatif fin