2) Séméiologie des troubles de la sensibilité profonde consciente
a) Les troubles subjectifs comportent les douleurs dites « cordonales ».
Les plus caractéristiques sont les sensations d’étau ou de constriction autour
des articulations. On observe également des paresthésies (non douloureuses)
à type de fourmillements (peu spécifiques), de dysesthésies (sensation
anormale et désagréable) soit spontanée à type de courant chaud ou froid
passant sous la peau ou provoquée par un contact normal (impression de
marcher sur du coton).
Plus rarement il peut s’agir de douleurs vives dites fulgurantes, en éclair,
survenant par crises de quelques minutes à quelques heures ou térébrantes à
type de morsure profonde en un point fixe.
b) Les troubles objectifs étudiés les yeux fermés +++
un signe majeur est l’ataxie sensitive recherchée sur le sujet debout, les talons
rapprochés et on observe lorsque le patient ferme les yeux des oscillations
s’aggravant progressivement allant parfois jusqu’à la chute. C’est le signe de
Romberg.
La perte de la pallesthésie (sensibilité vibratoire) recherchée à l’aide d’un
diapason, recherchée sur les structures osseuses en allant du distal au proximal
(exemple aux membres inférieurs: 1er orteil, cheville, genou, crête iliaque), c’est
un signe fréquent.