Biologie générale II Cahier d’apprentissage 46
3.1 LE MÉTABOLISME, ÉNERGIE ET VIE
Le métabolisme correspond à l'ensemble des réactions biochimiques d'un organisme.
L'ensemble de ces réactions résulte des interactions spécifiques entre les molécules
dans l'environnement ordonné de la cellule. Les glucides se transforment en acides
aminés, et vice versa. De petites molécules s'unissent pour former des polymères que la
cellule peut, par la suite, hydrolyser selon ses besoins. De nombreuses cellules exportent
des produits chimiques à la demande d'autres parties de l'organisme. Le processus
appelé respiration cellulaire assure le fonctionnement de la cellule en extrayant l'énergie
emmagasinée dans les glucides et d'autres sources d'énergie. La cellule utilise cette
énergie pour accomplir ses différentes fonctions (voir figure 6.1, page 92).
Le métabolisme est l’ensemble des réactions biochimiques dans un organisme. Ces
réactions sont de deux types:
- Cataboliques, réactions de dégradation, par exemple la respiration cellulaire
- Anaboliques, réactions de synthèse, par exemple la photosynthèse, la synthèse
des protéines, …
Toutes ces réactions impliquent des processus regroupés sous le nom de nutrition, soit
l’alimentation, la digestion, le transport, l’élimination, ...
Toutes ces réactions comprennent des transformations d’énergie faisant l'objet d'une
partie de la physique appelée la thermodynamique (voir figure 6.2, page 92). L’énergie est
cette capacité de faire du travail, d'où le travail est à son tour une mesure de l'énergie
(ex.: on dit d'une personne qu'elle est énergique parce qu'elle réalise beaucoup de
choses). L'intensité du travail est évaluée en déterminant les forces qui agissent sur la
matière.
3.1.1 La thermodynamique
Les transformations de l'énergie chez les très vivants sont en accord avec les
principes de la thermodynamique.
- La quantité d’énergie est constante, (conservation de l'énergie). L’énergie peut
être transformée et transféré, elle ne peut être ni détruite, ni créée.
- Toute échange ou toute transformation d’énergie, mesuré par l’entropie,
augmente le désordre. Plus un système tant vers le désordre plus son entropie
est élevée.