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Psychologie
Frédérique Larue La maladie chronique enferme
Extraits :
On parle régulièrement des maladies chroniques qui sont ces « affections de longue durée »
(ALD) auxquelles fait face 20 pourcent de la population du Canada et de la France. On
définit par de « longue durée » une maladie qui touche, en raison d’une cause organique,
psychologique ou cognitive, le quotidien d’une personne depuis plusieurs mois. L’arthrite, le
cancer, le diabète, l’asthme, l’épilepsie, la sclérose en plaque, la maladie d’Alzheimer, la
maladie de Parkinson, le Sida, l’insuffisance rénale, la maladie de Crohn et le phénomène
persistant des voix font partie des principales maladies chroniques.
On peut changer notre opinion, notre jugement sur les choses. C’est là notre liberté, mais
aussi notre exercice, une partie de notre tâche philosophique à chacun de nous, en tant
qu’être humain, peu importe notre âge, notre culture, notre travail, nos loisirs, notre
discipline d’appartenance et nos maladies. Nous sommes tous différents, mais nous faisons
tous face à la souffrance, tous n’entendent pas des voix, mais tous vivrons une maladie qu’il
s’agira, tôt ou tard, d’accepter. C’est pourquoi, pour reprendre les mots d’Épicure, « il n’est
jamais trop tôt ou trop tard pour s’exercer à philosopher ». La vie est un défi pour chacun de
nous.
La réalité nous interpelle à ce que les Grecs appelait un « art de vivre » que nous devons
exercer avant cet « impératif » de plaire ou celui de consommer auxquels nous nous
soumettons. Apprendre à vivre en tirant du positif de son arthrite, de son cancer, de ses voix
peut nous aider à composer avec d’autres problématiques de notre existence et nous donner
ultimement la clef pour nous diriger vers un plus grand bonheur, et ce, dans l’acceptation de
la réalité globale telle qu’elle est. Soyons ainsi créatifs et trouvons un sens à la réalité de
notre maladie. S’il pleut, sortons de nos souliers de citadins et vivons le bonheur de
l’agriculteur. Exerçons-nous avec créativité à l’art de vivre heureux en trouvant un sens à ce
qui est. Plus c’est difficile, ce que reconnaissaient les Stoïciens, plus nous serons de grands
et d’inspirants artistes du sens du réel.
http://schizophrenedanslacite.com/tag/maladies-chroniques/
La santé rénale (IRC), tout savoir en quelques clics…
Parce que nous partageons dans nos chairs vos problèmes de santé et que l’information
médicale, utile et gratuite, est pour nous primordiale. Notre association la Ligue Rein et Santé
Rein échos est depuis 2006 votre tout premier informateur multimédias en santé rénale.
La maladie chronique nous isole, nous avons besoin de guides pour faire de bons choix et
vivre avec nos problèmes de santé. Nous vous ouvrons une porte vers d’autres malades et des
soignants pour vaincre la solitude qui nous accompagne dans la maladie et positiver
l’avenir… ensemble.
De fait on n’est pas vraiment heureux avec une maladie rénale chronique, l’avenir est pour le
moins incertain, il faut néanmoins se donner les moyens de s’en extraire un peu chaque jour,
se relaxer l’esprit et tenter de prendre du plaisir. Le travail associatif en est pour nous un
exemple. Ce qui nous manque le plus n’est pas la volonté, nous l’avons, mais ce qui perturbe
notre travail c’est le temps passé à la recherche de moyens financiers pour fonctionner et
réaliser de nouvelles actions (faible d’avoir à maintenir et gérer notre propre état de santé).
Actuellement la loi HPST contraint les dons aux associations et nous en souffrons.
Donnez-nous les moyens de vous représenter et d’agir à la fois dans l’intérêt général et celui
des malades chroniques rénaux et diabétiques. Nous ne voulons pas être des faire-valoir des
autorités médicales, mais pour défendre collectivement les besoins des usagers de santé que
nous sommes tous et rester indépendants, il nous faut des moyens de fonctionner ; soit
des renforts humains bénévoles (il faut savoir se servir des outils Web), soit des dons.
Le portail Rein échos permet de se promener à tout moment sur le parcours de santé de
la maladie rénale, pour le comprendre, le ralentir ou l'éviter.
Le patient diagnostiqué n’a souvent rien vu venir, les signes étant faible et la maladie très
silencieuse, l’hypertension étant souvent mise sur le compte du stress au travail.
Par le fait il connaît très peu de choses sur la maladie qui l’a atteint et il en couvre les
conséquences sur sa vie (à la fois privé et collective).
Non seulement il doit alors s’astreindre à un traitement médicamenteux et à un régime, mais
commencer à se projeter dans l’avenir et à mieux surveiller son état de santé périodiquement
de crainte que cela ne s’aggrave.
Il n’ira plus voir son médecin sans une certaine anxiété, suivre le résultat de ses analyses,
respecter les exigences que lui imposent désormais cette maladie chronique. le voilà
prisonnier d’un mal qu’il doit accepter, parce qu’il ne pourra rien changer, sinon ralentir et
atténuer.
Le vécu d’une maladie chronique est fortement marqué par toute une série de facteurs psyc
hosociaux.Les traits de personnalité, les facteurs de stress et les ressources individuelles, ainsi
que l’entourage social,jouent un rôle très important et le fait d’en tenir compte favorise cons
idérablement la relation médecin patient.
La phase sévère de l’insuffisance rénale commence quand nos reins ne filtrent plus, et
l’espoir se réduira à escompter une transplantation rénale pour retrouver un semblant de vie
normale.
Il faut y songer à temps, une bonne hygiène de vie et peu d’abus, un contrôle régulier de ses
urines et une prise de sang permet souvent une protection rapprochée de sa santé.
Le pessimiste est un optimiste informé disait le Professeur Gérard Dubois, lors d’un colloque
récent sur la prévention. Soyez juste vigilant éviter vous les désagréments d’une maladie
chronique, c’est ce que l’on vous souhaite cher lectrice ou lecteur. ne faites pas comme nous,
nous nous sommes fait piégé par une maladie que demain l’étude nos gènes nous permettra
certainement d’éviter.
L’âge des patients les plus concernés par une insuffisance rénale nous amène à souhaiter des
chartes de conduite éthique sur le parcours de soins, avec pour cible « la bienveillance » des
acteurs de santé envers leurs patientes et patients âgés.
Et le sommeil dans tout cela :
Une étude publiée dans le journal Science Translational Medicine a montré que les gens qui
ont des rythmes de sommeil irréguliers et les personnes qui sont dorment mal ont un risque
plus important de développer des syndromes métaboliques et du diabète : en effet le manque
de sommeil entraîne du stress qui lui-même entraîne la production de norepenephrine et de
cortisol, associés avec la résistance à l’insuline.
En plus du stress, le manque de sommeil augmente l’anxiété et la dépression, puisque moins
on dort, moins on produit de neurotransmetteurs qui régulent l’humeur.
Si jamais vous avez vous-mêmes des problèmes de sommeil, vous n’êtes pourtant pas les
seuls… 40% des Américains s’endorment en pleine journée (sans le vouloir) au moins une
fois par mois. Et 60 millions d’entre eux ont des problèmes de sommeil, que ce soit la
narcolepsie, l’apnée du sommeil, ou tout simplement l’insomnie.
La réduction du temps de sommeil va jouer par une augmentation de substance comme
l’adrénaline et le cortisone. C’est typique d’une réaction de stress initiale. Cela se manifeste
de manière variée : augmentation du rythme cardiaque, de la tension et même constriction des
bronches.
Concernant le diabète, du moment où l’on secrète du cortisone, on rentre dans un système qui
agit sur la libération de l’insuline, et notamment sur la résistance à cette dernière. Cela fait le
lit du diabète à ce moment-là.
En résumé, la réduction du temps EST un stress et cela entraîne logiquement toutes les
réactions du stress habituelles.
En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/decryptage/ne-pas-dormir-tue-depression-maladies-
cardiaques-diabete-ces-dangers-meconnus-manque-sommeil-
695708.html#L71yWTF0rchZ4Cbl.99
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