Propositions pour une nouvelle approche à la physique quantique

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Propositions pour une nouvelle approche à la physique quantique Depuis Einstein de nouvelles notions sont apparues en physique telle que l’intrication ou la séparabilité. Elles ont souvent fait l’objet de différentes opinions entre d’un côté l’interprétation orthodoxe de la mécanique quantique dites « de Copenhague » et les autres physiciens dont Einstein. Notre intuition du monde, basée sur notre conception macroscopique de celui ci, est impuissante à nous laisser comprendre les nouvelles découvertes de la physique quantique. Malgré de grandes réalisations dues à la physique quantique, telle que le laser, la téléportation de particules, le monde quantique reste quelque chose d’abstrait, qui a probablement trouvé dans les mathématiques l’extrême limite au delà de laquelle il faudrait chercher une nouvelle approche pour une réelle compréhension de ce qu’est l’univers et la vie qu’il contient. D’ailleurs Feynman a dit « je peux me risquer à dire que personne ne comprends la mécanique quantique ». Ce sont les raisons pour lesquelles nous avons pensé que ces quelques propositions qui vont suivre pourraient indiquer une nouvelle approche pouvant aboutir à une meilleure compréhension de l’univers. -­‐ De l’entropie: La deuxième loi de la thermodynamique selon laquelle l’entropie de l’univers augmente avec le temps aurait un corollaire: c’est que cette entropie diminue en remontant vers le passé. Ceci apparait étrange quand on sait que l’univers dans ses premiers instants était beaucoup plus chaud et homogène qu’aujourd’hui. Or de la matière chaude et homogène est de la matière en équilibre thermique, donc son entropie est maximale, mais la température et l’homogénéité d’un corps ne sont pas toujours associés à une haute entropie: En fait, si on considère les effets de l’augmentation du volume de l’univers et de la gravité, l’entropie peut augmenter aussi avec une diminution de le la température et de l’homogénéité. Un gaz qui augmente rapidement son volume, augmente également son entropie. Cependant, en présence de gravité, la tendance de la matière est de se concentrer, et non de se disperser. Même si l’on considère que l’univers dans ses premiers instants était semblable à un trou noir où la température était basse du fait de la compression de l’énergie, comment pourrait-­‐on considérer que l’entropie a diminué sachant que le trou noir est tout le contraire d’un état organisé de l’espace-­‐
temps où l’entropie aurait disparu. L’entropie qui a été considérée depuis Boltzmann comme la résultante de l’agitation casuelle des atomes, a par la suite reçu une définition plus large où elle indiquait un état de désorganisation de la matière, c’est à dire un état où l’information était moindre. Avec cette définition plus générale, l’entropie de l’univers primordial semble être beaucoup plus basse que l’entropie maximale possible, et cette étrange petite valeur initiale de l’entropie est mystérieuse. Serait il raisonnable de poser le principe d’une nouvelle loi de la thermodynamique où l’entropie serait conservée tout le long de la vie de l’univers, au même titre que l’information, mais en lui étant inversement proportionnelle ? Mais serait il cependant possible de comprendre la basse valeur initiale de l’entropie universelle dans le cadre de ce principe plus général, sans faire appel a une espèce de volonté planificatrice de nature inconnue ? Une possibilité intéressante serait que l’apparent accroissement de l’entropie avec le temps puisse être la contrepartie de l’accroissement de l’organisation, dans des domaines tels que ceux que constitue l’évolution de la matière, de la faune, de la flore et de l’intelligence dans l’univers. En effet, la présence d’observateur joue un rôle essentiel dans la formulation usuelle de la mécanique quantique, ajoutant à cela la nécessité de recours à une certaine forme de psychisme. Cette possibilité peut être liée au fait que la notion usuelle d’entropie dépend de la façon dont l’univers est décrit, et donc dépend de l’existence d’observateurs par rapport auxquels cette entropie est définie. Pour pouvoir donc avoir de l’entropie qui augmente, il faudrait aussi avoir des systèmes observateurs, ou l’entropie diminue. Le fait de devoir explicitement considérer des observateurs implique une sorte de « psychisme » dans la description de l’univers. Peut-­‐être qu’un calcul approximatif de l’entropie dans l’univers, comparée à l’organisation de ces systèmes, permettrait-­‐il de se hasarder à énoncer un 5eme principe de la thermodynamique qui serait celui de la conservation de cette entropie généralisée dans l’univers tel que cela vient d’être décrit. Pourrait on mesurer la structure de l’espace-­‐temps sur terre, multiplié par le nombre de terres habitables telle que prédite par la cosmologie, pour étudier, de façon assez peu précise il faut bien reconnaître, la relation entre l’entropie et l’information ? Ceci supposerait que la capacité d’observer, et donc une version de la vie et de la conscience telles qu’elles existent sur terre, soient un phénomène généralisé dans l’univers, qui serait présent, non seulement dans les planètes où les conditions le permettraient, mais également en tant que programme inhérent à l’espace temps ou à la quintessence, programme qui serait à la base de cette complexification de l’organisation de l’espace-­‐temps ayant pour but, dès l’origine, d’aboutir à une intelligence de plus en plus élaborée. -­‐ Du Psychisme dans l’univers: Ce programme inhérent à l’espace temps, qui serait à la base de cette complexification de son organisation, ainsi que la nécessité d’un rôle central des observateurs dans la structure de l’univers que nous décrivons, est l’un des plus grands mystères auxquels l’intelligence humaine ait été affrontée: -­‐ Est-­‐il dû à une volonté délibérée issue d’une intention intelligente de l’espace temps? -­‐ Ou est il programmé dans la structure fondamentale de l’espace temps (ou de la « quintessence »), au même titre que la vitesse de la lumière, de la constante de Planck et de la constante cosmologique? Dans le cas où cette dernière alternative serait prise en considération, on pourrait se demander pourquoi et comment ces constantes et ce programme ont-­‐ils été créés avec une telle précision. Einstein, confronté à une telle question au moment de la rédaction de son paradoxe EPR, a lancé une boutade restée célèbre: "Dieu ne joue pas aux dés". Il nous semblait indiquer par là qu'on touchait, comme c'est souvent le cas en physique quantique, à un domaine dans lequel les physiciens essaient ne pas s'aventurer, car il les mènerait à des considérations métaphysiques qu'ils préfèrent ignorer. On pourrait considérer que la proto-­‐conscience dont parlent Roger Penrose et Stuart Hameroff, existe également au niveau de l’ensemble de l’espace-­‐temps et que son intégration au sein d’une corrélation totale de l’énergie/espace temps/quintessence soit une explication suffisante pour justifier qu’un tel programme existe. Ceci signifierait que cette proto-­‐conscience puisse exister au niveau de l'ensemble de l'espace-­‐temps sous une forme évoluée, au point de générer une pulsion intensionnelle créative, où la complexification progressive des structures que constituent la vie soit le chemin privilégié pour aboutir à la réalisation de ses grands desseins. L'alternative à une telle proposition serait une séparation d'origine métaphysique entre la matière et l'esprit, séparation sur laquelle les physiciens restent divisés en fonction de leurs intimes convictions. Il n'en reste moins que le problème qui demeure est celui de savoir pourquoi l'univers dans lequel nous vivons n'a pas encore atteint le stade ultime de son évolution. En effet, la création "ex nihilo" nous ramène forcément au domaine de la métaphysique, que les physiciens aiment éviter. La seule alternative qui pourrait expliquer le stade de l'évolution où nous sommes serait celui d'un univers à boucles (Carlo Rovelli). Nous serions ainsi à un stade intermédiaire de l’évolution entre le « big bang » et le « big bounce ». Toutefois la question centrale demeurera toujours de savoir si l’univers dans son ensemble est le siège de pulsions intentionnelles ayant pour objet la transformation de l’entropie ou du désordre général en des structures organisées de façon de plus en plus complexe de manière à générer la vie, la conscience et puis l’intelligence. Ces pulsions intentionnelles seraient elles le fait d’une volonté consciente ou bien feraient elles partie de ces constantes fondamentales mentionnées plus haut ? Peut être que la vérité se situerait quelque part entre ces deux extrêmes, pour de multiples raisons qui feront partie d’une prochaine étude. Pour conclure, il apparaît maintenant clairement que la physique quantique nécessitera, pour évoluer, qu’un pas indispensable soit franchi en vue de l’introduction de l’étude de la proto-­‐conscience et du psychisme en général en tant que partie intégrante de cette physique. 
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