Correction de l`activité n°4 : • Atelier n°1 : Organisation de la

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Correction de l’activité n°4 :
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Atelier n°1 :
Organisation de la synapse au niveau de zone de contact (MET) : A Au repos ; B Lors de l'arrivée d'un
message nerveux
1 Vésicule de neurotransmetteur ;
2 Membrane présynaptique ;
3 Espace synaptique ;
4 membrane postsynaptique ;
5 Ouverture d'une vésicule synaptique à la surface de la membrane présynaptique.
Le franchissement de l'espace synaptique par le message nerveux se fait par voie chimique (neurotransmetteur).
Les étapes de la transmission synaptique
1 Stockage du neurotransmetteur dans une vésicule ;
2 Arrivée du message nerveux présynaptique ;
3 Fusion de vésicules avec la membrane
présynaptique ;
4 Libération du neurotransmetteur dans l'espace
synaptique ;
5 Fixation du neurotransmetteur sur les
récepteurs de la membrane postsynaptique par
complémentarité de conformation ;
6 Naissance du message nerveux post synaptique ;
7 Inactivation rapide du neurotransmetteur par
des enzymes ;
8 Recapture du neurotransmetteur.
 La zone de connexion d'un neurone à un autre est appelée synapse.
Les cellules photoréceptrices convertissent le message lumineux
en un signal électrique, ce signal passe de cellules nerveuses en
cellules nerveuses par le biais des synapses. C’est le nerf optique
qui amène le signal électrique vers le cerveau.
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Atelier n°2
Définir les différentes aires visuelles selon leur spécialisation dans le traitement de l’image. Conclure sur le
traitement d’une image.
Les messages nerveux provenant de la rétine aboutissent à l’arrière du cortex visuel occipital de chaque hémisphère.
Ces régions forment le cortex visuel primaire (V1) qui correspond au point d’entrée des messages visuels dans le
cortex. Le cortex visuel primaire droit reçoit des deux yeux, les messages correspondant au champ visuel droit et
inversement. Le cortex visuel primaire distribue et échange des informations avec plusieurs autres aires impliquées
dans la vision (V2 à V5).
Ensemble du « Où » : la localisation et le mouvement des objets V5
Ensemble du « Quoi » : identification des objets (couleur, forme…) V4 et V3 et V2 aussi
V1 et V2 : perception des contours
V4 activée lors vision couleurs
V5 activée pour vision des mouvements
V3 permet repérage des formes
 le traitement des différentes infos reçues est séparé mais une intégration de l'ensemble des messages
permet une perception visuelle intégrée
 La perception visuelle repose sur une interprétation mentale des sensations visuelles créées dans les
différentes aires du cortex visuel.
Ainsi chacun peut dire « C’est mon cerveau qui voit ! Et non mes yeux… »
A partir des documents suivants, aider le Dr House à émettre des hypothèses sur les possibles localisations des
lésions affectant la patiente. Conclure sur les problèmes de la patiente grâce aux IRMfs
La patiente présente une incapacité à reconnaître les lettres. House fait remarquer que ce n'est pas son œil qui
est atteint mais certainement une partie de son cerveau comme en témoigne ses hallucinations. Le trajet du message
nerveux nous montre qu'il peut s'agir soit d'une lésion au niveau du nerf optique, soit du relais cérébral (c'est-à-dire
au niveau des synapses), soit au niveau du cortex. Pour déterminer quelle partie est atteinte, on peut réaliser une
IRMf qui permettra de savoir quelles sont les zones activées lors de la lecture des lettres ou de reconnaissance des
formes chez un individu sain et chez la patiente.
L'IRMf réalisée sur la patiente lors de l'essai de recopiage des dessins indiquent que certaines parties de son
cerveau ne sont pas stimulées au contraire de l'individu sain : elle a donc un problème au niveau d'une zone du cerveau
chargée du traitement spécifique de certaines informations, les aires visuelles.
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Atelier n°3
Expliquer pourquoi la collaboration entre différentes structures est perturbée dans le cas clinique présenté dans la
ressource n°4 et ce que cela implique au niveau de la lecture.
Le patient a subi une lésion des fibres nerveuses qui assurent la connexion entre différentes structures qui
permettent la lecture. La section a eu lieu sur les fibres qui relient les aires visuelles et l’aire de reconnaissance des
mots. Par conséquence, il ne reconnait plus les mots, il est atteint de cécité verbale pure.
 alexie : trouble acquis du langage écrit et plus spécifiquement de la lecture
Pour la lecture des mots, interviennent diverses zones du cerveau:
-Aire de Wernicke , aire de la compréhension des mots
-Aire de Broca, aire du langage articulé
-Aires de la mémoire
Montrer que l'idée d'une spécialisation stricte et définitive des aires cérébrales doit être remise en cause.
Comparer les deux IRM du document et proposer une explication
Les aires visuelles sont activées chez la personne non voyante de même que 3 autres aires alors qu'elles ne
le sont pas chez la personne voyante qui a les yeux bandés et qui effectue une reconnaissance des caractères tactiles
en braille comme le non voyant.
Montrer que l'idée d'une spécialisation stricte et définitive des aires cérébrales doit être remise en cause.
Chez la non voyante, les aires visuelles ont été réaffectées à d'autres fonctions comme la sensation tactile
la plasticité cérébrale : c'est la capacité du cerveau à se réorganiser en fonction des stimulations qu'il reçoit,
de l'expérience vécue
Les apprentissages et les expériences acquises sont à l’origine d’une organisation des neurones du cortex qui
est variable d’un individu à l’autre. La perception visuelle de chacun est influencée par sa mémoire, son vécu et son
expérience : aucun cerveau ne voit le monde de la même façon.
L’organisation générale du cortex visuel est la même pour tous car elle est déterminée génétiquement pour
l’espèce. Mais chez les sourds-muets, par exemple, il y a une réaffectation des aires auditives pour la vision associée
au langage des signes. Inversement, chez les aveugles, il y a une meilleure sensation auditive et tactile.
La structure définitive du cerveau résulte donc à la fois de l’information génétique, qui permet la mise en place des
différentes structures nerveuses au cours du développement pré- et post-natal, mais aussi d’une maturation
autonome et fonctionnelle, qui dépend de l’expérience visuelle, de l’apprentissage, de l’éducation de chacun.
Ressource n°1 :
Montrer que ce test prouve que la reconnaissance d'un mot fait intervenir simultanément plusieurs informations.
On associe le mot et la couleur simultanément; on lit rouge et on "voit" du rouge; il y a mise en jeu des aires
de la mémoire, des zones visuelles de la vision des couleurs…
Ressource n°3 :
Pourquoi est-on capable de lire un tel texte ?
Le cerveau ne lit pas toutes les lettres d'un mot; le mot est considéré comme un tout.
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les preuves d’altération de la
perception
leur mode d’action
(cellulaire et
moléculaire)
Imitent le
neuromédiateur
(sérotonine)
les risques encourus
« Tout ce qui entrait dans mon
champ de vision oscillait et était
déformé comme dans un miroir
tordu. »
« des images déformées, »
hallucinogène
Diminution des neurones ->
troubles de la perception
Imitent le
neuromédiateur
(sérotonine)
Paranoïa
la fatigue : état dépressif
d'angoisses, de phobies, d'état
confusionnel, de dépression, voire de
bouffées délirantes aiguës
Empêche la recapture
du neuromédiateur
Hallucination => modification de
la perception
Imitent le
neuromédiateur
(sérotonine)
Hallucination => modification de
la perception
Imitent le
neuromédiateur
(sérotonine)
Hallucination => modification de
la perception
« cette camisole de force en
gélatine qui s’étire et se déforme
pour toujours se reformer en vue
de chaque mouvement, chaque
pensée, chaque impulsion, tous et
toutes marqués du sceau d’un
juge étranger »
Empêche la recapture
du neuromédiateur
bouffées de chaleur, envie de danser
toute la nuit sur de la techno, besoin
de caresser les gens, grincements de
dents, déshydratation accélérée,
angoisse existentielle, tentatives de
suicide, demandes en mariage
l’euphorie (sensation de bien-être et
de satisfaction), un accroissement de
l’acuité sensorielle, une altération de
la mémoire à court terme, des
troubles de la pensée et de la
concentration ainsi que des
hallucinations. Ces effets
s’accompagnent d’une altération de la
perception de soi, des formes, des
couleurs, du temps et de l’espace.
l’anxiété, une dépersonnalisation, une
sensation de perte de la maîtrise de
soi et de son environnement et un état
de panique
l'anxiété ou de la réponse de panique,
une expérience désagréable prolongée
(ou "bad trip"), réactions psychotiques
et des troubles de la perception
prolongés.
l'extrême
anxiété ou des réactions de panique ou
de psychose transitoire
Euphorie
Indifférence à la douleur
Tableau : dauphins volant
hallucinations, incluant des
visions multicolores en
mouvement
cocaïne
Psilocine
Mescaline
Ecstasy
LSD
Ayahuasca
drogue
étudiée
Atelier n°4
nausées transitoires ;
vomissements ; diarrhées (plus
rarement)
Modification du visage : trait tiré et
creusé / visage marqué
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