La prophylaxie post-exposition (PPE – traitement administré

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La prophylaxie post-exposition (PPE – traitement
administré à la suite d’une exposition au VIH)
Qu’est-ce que la PPE?
Le terme « prophylaxie » veut dire prendre des médicaments pour prévenir une maladie. Dans le
cas de la « prophylaxie post-exposition (PPE) », il s’agit de prendre des médicaments anti-VIH
peu de temps après une exposition au virus afin de prévenir l’infection. La PPE consiste à
prendre 2 ou 3 médicaments anti-VIH de différentes classes pendant un mois.
La PPE ne guérit pas le VIH/sida et n’est pas efficace à 100 %. Diverses études ont permis
d’estimer que la PPE peut prévenir l’infection par le VIH dans 80 % à 90 % des cas.
Quand la PPE doit-elle être administrée?
On devrait amorcer une PPE le plus tôt possible après une exposition au VIH. Idéalement, le
traitement devrait commencer dans les 24 heures suivant l’exposition au virus, et absolument
dans les 72 heures.
Qui peut envisager une PPE?
• Exposition professionnelle : Le plus souvent, la PPE est administrée aux travailleurs de la
santé lorsqu’ils se piquent accidentellement par des aiguilles potentiellement contaminées
par le VIH;
• Autres sortes d’exposition : La PPE peut également être envisagée dans les autres situations
où il y a une exposition certaine au VIH, telles que lors des relations sexuelles non protégées
ou du partage d’aiguilles avec une personne séropositive, notamment lorsque l’exposition est
inattendue ou involontaire (p. ex., viol ou rupture de condom).
Préoccupations concernant la PPE en dehors des contextes professionnels :
Plusieurs décideurs et fournisseurs de soins ont exprimé des préoccupations quant à l’utilisation
de la PPE lors des expositions non professionnelles au VIH. Ces préoccupations sont
résumées ci-dessous :
• La PPE n’est pas comme la « pilule du lendemain » que l’on utilise pour prévenir la grossesse.
Il s’agit d’un traitement beaucoup plus complexe qui consiste à prendre plusieurs médicaments
plusieurs fois par jour, pendant un minimum de 30 jours;
• Les médicaments qui constituent la PPE peuvent causer plusieurs effets secondaires désagréables;
• La PPE est très dispendieuse. Le coût d’une PPE s’élève habituellement à environ 1000 $ par
mois. En tant que moyen de prévention du VIH, la PPE offre un faible rapport coût-efficacité;
• Les comportements à risque qui donnent lieu aux expositions non professionnelles au VIH
peuvent se produire à plusieurs reprises (p. ex., relations sexuelles non protégées ou partage
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d’aiguilles) et il n’est pas possible d’administrer une PPE chaque fois qu’une personne se
comporte de manière non sécuritaire;
• Si les gens croient que la PPE constitue une façon simple d’éviter l’infection par le VIH,
cela peut les encourager à poursuivre des comportements à risque. La PPE ne doit pas
remplacer la pratique du sécurisexe ou l’utilisation de matériel neuf et stérile pour consommer
de la drogue.
Quels sont les autres risques associés à la PPE?
• Chaque médicament utilisé dans le cadre d’une PPE peut causer des effets secondaires,
notamment la fatigue, la nausée et la diarrhée;
• Si vous avez été exposé à une souche de VIH qui est résistante à certains médicaments
anti-VIH, il se peut que la PPE ne soit pas efficace pour vous;
• Si vous ne prenez pas les médicaments de votre PPE conformément aux prescriptions, il est
possible que vous soyez infecté par le VIH.
Où puis-je me procurer une PPE?
Les politiques et les pratiques liées à l’administration de la PPE peuvent varier d’une ville à
l’autre. L’important est de se rappeler que la PPE doit être amorcée le plus tôt possible après
l’exposition au VIH, idéalement dans les 24 heures.
Contactez immédiatement votre médecin ou fournisseur de soins si vous découvrez que vous
venez d’être exposé au VIH. Si vous n’arrivez pas à le joindre dans les 24 heures, contactez la
clinique de santé sexuelle locale ou le service des urgences le plus proche pour obtenir des conseils.
Des décisions au sujet des traitements médicaux particuliers devraient toujours être prises en consultation avec
un médecin praticien qualifié bien informé au sujet de la maladie HIV-CONNEXE et des traitements en question.
L’échange de l’information canadien de traitement de SIDA (CATIE) fournit en bonne foi des ressources de l’information
aux personnes d’aide vivant en HIV/SIDA qui souhaitent contrôler leur propre santé dans l’association avec leurs fournisseurs de
soin. L’information a accédé à travers ou a édité ou a fourni par CATIE, cependant, n’est pas être considéré conseil médical. Nous ne
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