Evaluation finale de l`école Anne-Marie Javouhey

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Termes de référence
Evaluation finale de l’école
Anne-Marie Javouhey, Bolosse, Port-au-Prince
Dans le cadre du projet de reconstruction de Caritas Suisse de
5 écoles catholiques dans le diocèse de Port-au-Prince, Haïti
CACH ref. p100091 / SecCatho ref. PI110114
Anne-Marie Javouhey, Bolosse, Port-au-Prince (Photo : Caritas Suisse)
Organisation :
Caritas Suisse (CaCH)
Département d‟aide d‟urgence
Löwenstrasse 3
6002 Lucerne, Suisse
Stefan Ege, +41 41 419 22 34, [email protected]
Bailleur de fonds :
Secours Catholique – Caritas France (SCCF)
Direction Action et Plaidoyer Internationaux
106 rue du Bac
75341 Paris Cedex 07, France
Violaine Dory, +33 1 45 49 74 07
[email protected]
Lieu du projet :
Diocèse de Port-au-Prince, Haïti
Durée du projet :
Avril/Mai 2011 – Mars 2014
Date :
Avril 2014
Sommaire
1.
Présentation de Caritas Suisse et du projet ........................................................................................... 1
2.
Descriptif de l‟action............................................................................................................................. 1
a.
Informations générales ...................................................................................................................... 1
b.
Résumé du projet dans sa totalité ...................................................................................................... 1
c.
Résumé de l‟école Anne-Marie Javouhey ........................................................................................ 4
Objectifs et méthodologie de l‟évaluation ............................................................................................ 7
3.
a.
Objectifs de l‟évaluation externe ...................................................................................................... 7
b.
Méthodologie .................................................................................................................................... 7
Modalités de l‟évaluation ...................................................................................................................... 8
4.
5.
a.
Maître d‟ouvrage ............................................................................................................................... 8
b.
Processus de l‟évaluation .................................................................................................................. 8
c.
Livrables attendus ............................................................................................................................. 9
d.
Prémisses de l'évaluation et la publication ........................................................................................ 9
e.
Profil recherché ............................................................................................................................... 10
f.
Critères de sélection de l‟évaluateur ............................................................................................... 11
g.
Modalités de réponse et modalités contractuelles ........................................................................... 11
Annexes .............................................................................................................................................. 11
1. Présentation de Caritas Suisse et du projet
Caritas Suisse s‟engage en Suisse et dans plus de 40 pays. Avec le réseau des Caritas régionales, Caritas
Suisse apporte une aide concrète aux personnes défavorisées en Suisse : familles et familles
monoparentales, chômeurs, travailleurs pauvres. Caritas organise des missions bénévoles et assiste les
requérants d'asile et les réfugiés. Dans le monde, Caritas apporte une aide d‟urgence et contribue à la
reconstruction après des catastrophes. La coopération au développement repose sur l‟aide à l‟autonomie
dans les domaines de la sécurité alimentaire, de l‟eau, de l‟écologie, des droits de l‟homme et de la
formation des enfants et des adultes.
Le principal objectif stratégique de Caritas Suisse est de « lutter contre la pauvreté avec des partenariats
forts ». Au niveau juridique, Caritas Suisse est une association, une œuvre d‟entraide pluridisciplinaire
dont le siège est à Lucerne. Elle est membre de Caritas Internationalis qui compte 165 organisations
actives dans plus de 200 pays. Caritas Suisse travaille en étroite collaboration avec les Caritas régionales.
Le département d‟aide d‟urgence est responsable pour la planification et la réalisation des programmes de
secours d‟urgence et de reconstruction dans plusieurs régions étrangères en crise. En Haïti une équipe de
6 collaborateurs internationaux et 45 collaborateurs locaux réalise la reconstruction de maisons et
d„écoles.
L‟école à évaluer est Anne-Marie Javouhey à Bolosse qui fait parti du projet « Reconstruction durable de
5 écoles catholiques dans le Diocèse de Port-au-Prince, département de l‟Ouest, Haïti » qui a pour
objectif global d‟améliorer l‟accès à l‟éducation pour les élèves dans la zone affectée par le séisme. Si
dessous une présentation globale du projet dans sa totalité, et une présentation spécifique sur l‟école
Anne-Marie Javouhey à Bolosse.
2. Descriptif de l’action
a. Informations générales
La politique de Caritas Suisse sur la revue de performance et la gestion des projets (Project Cycle
Management) demande que les programmes, projets, et opérations soient évalués régulièrement. Les
résultats contribuent à la prise des décisions plus informées, et à une plus grande responsabilité et
performance. Le projet de reconstruction d‟écoles approche de sa fin : les écoles à Delatte et à Chauffard
sont actuellement dans la dernière phase de reconstruction. Pour pouvoir inclure ces deux écoles dans une
évaluation globale, les quatre écoles à Gressier, Darbonne, Delatte et Chauffard seront évalués vers
octobre/novembre 2014. Comme le bailleurs de fonds de l‟école Anne-Marie Javouhey, le SCCF a besoin
des résultats immédiats pour un rapport de capitalisation, la présente évaluation est seulement une
évaluation finale de l‟école Anne-Marie Javouhey à Bolosse. Etant donné que l‟école Anne-Marie
Javouhey fait partie du projet globale « Reconstruction durable de 5 écoles catholiques dans le Diocèse de
Port-au-Prince, département de l‟Ouest, Haïti », le projet dans sa totalité est décrit ici pour donner le
contexte (cf. chapitre prochain).
b. Résumé du projet dans sa totalité
Objectifs
Les objectifs du projet « Reconstruction durable de 5 écoles catholiques dans le Diocèse de Port-auPrince, département de l‟Ouest, Haïti » ont été les suivants :
-
Objectif global : l‟accès à l‟éducation pour les élèves dans la zone affectée par le séisme est
amélioré.
Premier objectif spécifique : 5 écoles permanentes, parasismiques et anticycloniques seront mises
en place pour un minimum de 2'100 élèves.
1 / 11
-
Deuxième objectif spécifique : Des systèmes de gestion d‟école seront établis dans chaque école.
5 écoles permanentes pour près de 2100 élèves seront reconstruites avec des techniques de construction
parasismiques et anticycloniques et seront remises aux paroisses responsables. Les écoles seront meublées
(excepté l‟école Anne-Marie Javouhey à Bolosse) et les enseignants ainsi que le personnel d‟entretien
seront formés dans le but de renforcer l‟organisation et la gestion de ces institutions.
Les 5 écoles se trouvent à et sont financés par :
1
2
3
4
5
Ecole / Municipalité
Bailleurs
St. Vincent de Paul
Morne à Chandelle II, Gressier
Ste. Thérèse
Darbonne, Léogâne
Anne-Marie Javouhey
Bolosse, Port-au-Prince
St. Martin
Delatte, Petit-Goâve
Caritas Italie (donateur principal), Caritas Luxembourg,
Direction du Développement et de la Coopération (DDC), Caritas Suisse
Caritas Espagne, Caritas Suisse
Immaculée Conception
Chauffard, Carrefour
Secours Catholique - Caritas France, Caritas Suisse
Secours Catholique - Caritas France (donateur principal),
Caritas Belgique, Caritas Suisse
Caritas Allemagne (DCV) (donateur principal),
Caritas Espagne, Caritas Suisse
Zone d’intervention :
Département de l‟Ouest (Diocèse de Port-au-Prince) : Caritas Suisse reconstruit des écoles dans les
municipalités de Carrefour, Gressier, Léogâne, Port-au-Prince et Petit-Goâve. L'accent est mis sur les
grandes écoles catholiques, presbytérales qui ont joué un rôle majeur dans l'enseignement scolaire avant
le séisme du 12 janvier 2010. A long terme, le projet vise à rétablir un minimum d'infrastructures
éducatives dans les régions rurales et ainsi contrecarrer l‟appauvrissement de la population et l‟exode
rural.
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Partenaires :
La reconstruction des écoles se réalise en collaboration directe avec le Diocèse de Port-au-Prince, son
Bureau d'Education (BDE), la direction des écoles sous le patronage de Caritas Port-au-Prince et Caritas
Haïti. Caritas Suisse a la responsabilité opérationnelle de toutes les composantes techniques, comme la
conception de l'école, les appels d'offres, l'engagement d'entreprises de construction, la supervision de
l‟exécution des travaux. Les paroisses prennent en charge le fonctionnement des écoles.
Sélection des écoles :
La présélection des écoles a été faite avec le BDE. Les écoles considérées étaient alors des écoles
appartenant au système d‟enseignement catholique qui est de bonne qualité, avec des frais de scolarité
peu élevés et une acceptation des enfants quelque soit leur confession religieuse. D‟ailleurs, Caritas
Suisse et le BDE se sont basé sur les critères suivants : écoles détruites ou gravement endommagées par le
séisme, de préférence en milieu rural avec plus de 350 élèves et éloignées des écoles publiques.
Pour une sélection définitive, Caritas a déterminé le nombre d'élèves et d‟enseignants avant et après le
séisme, la dimension des écoles, la situation financière, la propriété du terrain ainsi que les chemins
d'accès et possibilité de stockage du matériel.
Standard de reconstruction :
Pour le standard de construction, Caritas Suisse a coopéré avec la Direction du Développement et de la
Coopération (DDC) du Gouvernement Suisse, un architecte suisse, spécialisé dans le génie parasismique
et des bureaux d‟études suisses et allemands pour les aspects structurels.
Un bâtiment résistant aux ouragans et aux forts tremblements de terre pour une longue durée et de bonnes
conditions climatiques pour les utilisateurs sont les principaux atouts de la conception de ces écoles. Les
plans tiennent compte des normes de construction en vigueur et ont été soumis à l'approbation des
autorités locales de construction (Direction du génie scolaire, DGS).
En général, les écoles comprennent des salles de classe, une salle des professeurs, des salles polyvalentes,
des dépôts, un système d‟approvisionnement en eau grâce à la récupération d‟eau pluviale et des
installations sanitaires. Un réfectoire accompagné d‟une cuisine sont également des installations présentes
dans ces écoles, puisqu‟en Haïti la préparation des repas à l'école (programmes d'alimentation scolaire)
est de coutume. Les principales composantes ont été combinées individuellement selon les besoins sur
chaque site.
Caritas prend en compte le contexte local de construction en utilisant le plus possible des matériaux de
construction disponibles sur le marché haïtien (bloc de ciment, pierres, sable et métal) et en embauchant
des entrepreneurs nationaux.
Caritas a développé 2 types d‟écoles : un type rigide pour les zones urbaines et semi-rurales et un type
souple pour les zones rurales reculées.
La structure du bâtiment pour la zone urbaine se compose d‟une structure mixte en voiles de béton armé
et murs en maçonnerie chaînée. La charpente est métallique avec les éléments soudés entre eux et
recouverts de feuilles de tôle.
La structure pour la zone rurale est plus légère. Les bâtiments se composent entièrement d‟une structure
en acier soudée sur des fondations et dalles en béton armé. Les façades principales sont constituées
majoritairement de fenêtres persiennes. Les pignons sont lambrissées avec des panneaux en fibrociment.
La charpente est également métallique et recouverte de tôles.
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Stratégie de sortie :
Caritas Suisse restitue à la fin du projet les écoles à Caritas Port-au-Prince qui les transmet aux paroisses.
Cette restitution correspond aux transferts de responsabilité tant au niveau de la structure du bâtiment
qu‟au niveau de sa gestion et de son entretien.
Ce transfert est facilité par le fait que Caritas Suisse a sélectionné les écoles qui démontrent une
organisation solide bien avant le tremblement de terre, renforcé par le travail d‟accompagnement à la
suite de la reconstruction.
Mesures d’accompagnement :
La reconstruction d'écoles est suivie par d‟autres interventions qui sont mises en œuvre conjointement
avec le département géographique Afrique / Amérique Latine de Caritas Suisse, Caritas Port-au-Prince et
le BDE. Il s'agit de créer ensemble un système de gestion et de maintien des écoles, afin de garantir la
longévité des écoles. Différentes formations ont été organisées pour la maintenance des écoles. Un projet
de suivi de Caritas Suisse Développement est en cours, et a pour objectif de garantir une éducation de
qualité dans les écoles reconstruites. Des éléments clés sont la formation sur la bonne gestion financière et
organisationnelle, la formation des enseignants, et le renforcement des capacités administratives,
didactiques et matérielles.
Durée totale du projet:
Juillet 2010 – Avril 2014.
c. Résumé de l’école Anne-Marie Javouhey
L‟école Anne-Marie Javouhey fait parti du projet « Reconstruction durable de 5 écoles catholiques dans
le Diocèse de Port-au-Prince, département de l‟Ouest, Haïti » qui est décrit au-dessus. Tous les points
mentionnés appliquent aussi à cette école.
Bailleur de fonds :
Le SCCF a approché Caritas Suisse en avril/mai 2011 avec la demande de reconstruire l‟école à Bolosse.
Après une analyse de la situation et une étude approfondie sur place, Caritas Suisse et SCCF ont décidé
ensemble de reconstruire l‟école.
Calendrier :
La reconstruction de l‟école a commencé le 30 avril 2012 et a été officiellement terminée le 10 décembre
2013. L‟entrée en service de l‟école a eu lieu le 1er octobre 2013 pour la rentrée scolaire et la remise
officielle aux Sœurs par le biais d‟un dossier de restitution s‟est fait en avril 2014. La période de garantie
pour la construction s‟achèvera le 10 juin prochain.
Avril/mai 2011
Juillet 2011
10 aout 2011
26 octobre 2011
10 novembre 2011
Décembre 2011 - janvier 2012
Février / mars 2012
12 avril 2012
30 avril 2012
Juillet 2012
19 octobre 2012
26 décembre 2012
Avril 2013
Discussion initiale avec les Sœurs de Cluny et SCCF
Analyse de situation et étude de terrain
Réception de permis de construire de Direction du Génie Scolaire
Test de sol positif
Réception de permis de construire de la municipalité de Port-auPrince
Conception finale approuvée
Plan d‟ingénieur et documents appel d‟offre élaboré
Acceptation de l‟offre de TECINA
Démarrage de reconstruction
Commencement des travaux de béton
Workshop “Atelier: évaluation des besoins”
Réception du deuxième permis de construire de Direction du Génie
Scolaire
Travaux de béton finis
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Juin 2013
Juillet 2013
1 octobre 2013
24 octobre 2013
28 octobre 2013
10 décembre 2013
Avril 2014
10 juin 2014
Commencement du projet de suivi sur la gestion des écoles
Travail de la toiture fini
Début d‟année scolaire, les élèves ont des cours dans le nouveau
bâtiment
Système solaire installé et approuvé
Inauguration de l‟école Anne-Marie Javouhey
Procès-verbal de réception signé, reconstruction de l‟école finie
Transfert officiel de l‟école aux Sœurs de Cluny
La période de garantie terminée
Budget :
Le budget global de l‟école était de 1'164‟778 EUR. SCCF comme bailleur de fonds paie environ 65% du
budget global et 35% sont financés par Caritas Suisse.
Entreprise de construction :
L‟entreprise de construction était TECINA SA qui est une entreprise haïtienne.
L’histoire de l’école :
Fondée en 1807 par Sœur Anne-Marie Javouhey, la congrégation des Sœurs de St. Joseph de Cluny est
présente dans le monde dans 60 pays sur les cinq continents. La congrégation est basée sur le droit
pontifical.
La congrégation est présente et active en Haiti depuis le 5 juin 1864. Aujourd‟hui elle s‟engage dans le
domaine d‟éducation en gérant vingt écoles et dans le domaine de santé avec trois cliniques. Les Soeurs
de Cluny sont représentées dans de nombreuses communes en Haïti : Port-au-Prince, Pétion-Ville,
Jacmel, Cayes Jacmel, Gonaïves, Thomonde, Hinche, St. Marc, Cap Haïtien et Grande Rivière du Nord.
Chacune de ces communes possède une école. Au total environ 10,000 enfants pauvres en Haïti ont été
formés par les Soeurs.
Le centre scolaire Anne-Marie Javouhey a été fondé en 1966 comme une école privée, situé à Port-auPrince dans le quartier de Bolosse. Les Sœurs sont propriétaires des infrastructures. Avant le tremblement
de terre l‟école avait aussi une section maternelle. Dans l‟année scolaire 2010/2011, 431 filles étaient
inscrites dans l‟école primaire. Pour respecter les directives du Ministère d‟Education Nationale et de la
Formation Professionnelle (MENFP) l‟école accepte les garçons depuis 2011. Actuellement, cette école
primaire compte 347 filles et 48 garçons.
Ancien bâtiment principal
Ancien bâtiment principal endommagé pendant le
séisme
5 / 11
L‟école des Sœurs de Cluny est appréciée par le MENFP. Trois des 17 professeurs sont mandatés par
l‟état. L‟école est financée à 80% par les frais scolaires payés par les parents et à 20% par les donations
qui sont faites aux Sœurs.
Avant le tremblement de terre, l‟école était composée de quatre bâtiments : le grand bâtiment principal,
style “gingerbread”, un bâtiment de deux étages, un troisième avec un étage, un quatrième avec les
installations sanitaires et un cinquième avec le réfectoire et la cuisine. Le grand bâtiment principal, style
“gingerbread” était composé de six salles de classes, un petit réfectoire, deux chambres à coucher, un
dépôt et une salle de conférence. Malheureusement ce bâtiment a été massivement endommagé et risque
de s‟effondrer. Dans le bâtiment de deux étages se trouvent la direction, l‟administration et quatre salles
de classes. Le troisième bâtiment est composé de trois salles de classes.
Après le tremblement de terre : l‟école a utilisé huit tentes comme salle de classe. Le bâtiment principal
n‟étant pas sécurisé, les deux salles de classe de la deuxième étage n‟était pas utilisé comme les élèves
n‟ont pas osé de retourner dans ces salles de classes tandis que les quatre salles de classe au rez-dechaussée sont utilisé.
Vue du bâtiment principal
Abris UNICEF pour assurer les cours
La cour de récréation occupée par les abris
Les cours dans les tentes
Description de l’école reconstruite : l‟école reconstruite par Caritas Suisse est composée d‟un grand
bâtiment de deux étages avec huit salles de classe. Le type de construction du bâtiment est en béton armé,
c‟est à dire les éléments porteurs du système statique sont en béton armé, liés à la maçonnerie de manière
à obtenir autant que possible un encastrement. Tous les murs sont ainsi fortement liés aux dalles ce qui
empêche leur effondrement en cas de tremblement de terre. Le toit est de type traditionnel à deux pans
avec fermes en acier, couvertes de tôle trapézoïdale. La construction est antisismique et anticyclonique.
En plus Caritas Suisse a construit des installation sanitaires et a réalisé un aménagement extérieur : il y a
des arbres et des marches d‟escalier où les élèves peuvent se détendre entre les cours. Pour que l‟école
soit accessible aux personnes à mobilité réduite, Caritas Suisse a construit des rampes assurant l‟accès
6 / 11
aux nouvelles infrastructures. Pour l‟évacuation du nouveau bâtiment de l‟école, deux escaliers peuvent
être utilisés.
Le système d‟eau des sanitaires, installé par Caritas Suisse, fonctionne grâce à la récupération d‟eau de
pluie collectée dans un réservoir sous le bâtiment. Une pompe solaire permet ensuite d‟acheminer l‟eau
dans le bloc sanitaire. L‟énergie solaire assure une indépendance du système vis-à-vis de l‟électricité du
réseau municipal.
Un bâtiment additionnel avec trois salles de classe a été construit par la fondation Digicel.
3. Objectifs et méthodologie de l’évaluation
a. Objectifs de l’évaluation externe
Cette évaluation a pour objectif de jeter un regard externe et indépendant sur la reconstruction de l‟école
Anne-Marie Javouhey. Elle vise à évaluer si les objectifs initialement définis du projet ont été atteints et à
tirer des leçons du projet exécuté pour des futurs projets.
Les objectifs globaux de l‟évaluation sont les suivants :
-
Déterminer comment les résultats de la reconstruction de l‟école Anne-Marie Javouhey ont
contribué à achever l‟objectif global défini du projet d‟améliorer l‟accès à l‟éducation pour les
élèves dans la zone affectée par le séisme.
-
Documenter les expériences et analyser les résultats atteintes durant l‟exécution de l‟école AnneMarie Javouhey et du projet, résumer les leçons apprises, et donner des recommandations pour
des futurs projets de reconstruction des écoles.
Les objectifs spécifiques de l‟évaluation sont les suivants :
-
Comment les résultats atteints ont-ils contribué à achever les objectifs spécifiques du projet
global (5 écoles permanentes, parasismiques et anticycloniques ont été mis en place pour un
minimum de 2'100 élèves ; des systèmes de gestion d‟école ont été établi dans chaque école) ?
-
Comment le bâtiment de l‟école Anne-Marie Javouhey est-il utilisé aujourd‟hui ? Dans quelle
mesure les utilisateurs ont-ils accepté, approprié et sont satisfaits avec les bâtiments ?
-
Quels enseignements peut-on tirer du projet de reconstruction de l‟école Anne-Marie Javouhey au
regard des critères suivants : efficacité (atteinte des objectifs), efficience (utilisation rationnelle
des moyens disponibles), impact et pertinence ( sociétale et économique).
Le catalogue des questions évaluatives en Annexe 2 est un complément des questions à prendre en
compte pour réaliser l‟évaluation.
Le catalogue des questions évaluatives en Annexe 2 peut aider pour aborder les objectifs de l‟évaluation.
b. Méthodologie
La méthodologie de l‟évaluation doit être développée par l‟évaluateur et présentée dans le plan de travail
soumis avec l‟offre. Parmi les méthodes appliquées par l‟évaluateur devraient figurer :
-
Etude de la documentation du projet (proposition de projet, rapports, dossiers techniques…)
Mission sur le terrain
Entretiens avec les acteurs du projet (entretiens individuels, focus groups…) : staff de Caritas
Suisse et de SCCF, Sœurs de Cluny, le comité de l‟école, les professeurs, les élèves, le BDE, …
7 / 11
-
Etudes des sources additionnelles d‟information : autres projets de construction, sources
imprimées et électroniques, rapports et publications authentiques, etc.
La méthodologie choisie devra permettre une évaluation à la fois quantitative et qualitative.
4. Modalités de l’évaluation
a. Maître d’ouvrage
Le maitre d‟ouvrage et signataire du contrat avec les consultants pour cette évaluation est Caritas Suisse.
L‟interlocuteur pour l‟évaluateur est le responsable de programme Haïti de Caritas Suisse à Lucerne. Le
responsable de programme pourra déléguer certaines responsabilités à un représentant en Haïti, surtout
pour la mission de l‟évaluateur sur le terrain.
b. Processus de l’évaluation
L‟évaluation sera effectuée en accord avec les standards, les principes et les pratiques démontrés dans les
« DAC Quality Standards for Evaluation ».
1. Plan de travail de l‟évaluation : L‟évaluateur sélectionné devra préparer un plan de travail. Ce
plan de travail décrira comment l‟évaluation sera effectuée, en apportant des spécificités, de
l‟élaboration et de l‟affinage sur les termes de référence. Le plan de travail sera soumis comme
brouillon, révisé et puis sa version finale devra être approuvée par le responsable de programme
de Caritas Suisse et SCCF. Le plan de travail final sera annexé à l‟accord signé entre l‟évaluateur
et Caritas Suisse. Le plan de travail devra inclure :
a.
b.
c.
d.
e.
Méthodologie de l‟évaluation
Conditions cadres (framework) de l‟évaluation
Collection et analyse des informations
Rapportage
Chronogramme
2. Mission sur le terrain : Cette évaluation doit inclure une mission sur le terrain en Haïti. Le but de
la mission sera de rencontrer les personnes pertinentes impliquées directement ou non dans ce
projet (architecte, équipe de supervision, entreprises, partenaires, bénéficiaires, etc.) pour la
collecte des donnés et d‟information en accord avec les exigences du plan de travail. La mission
est censée de ne pas durer plus de 3 à 5 jours (jours de voyage non inclus). Au début, une réunion
de cadrage aura lieu en Haïti avec les équipes terrain à l‟arrivée de l‟évaluateur. Une restitution
dite « à chaud » sera également prévue à la fin de la mission afin de proposer des axes de
réflexion pour les équipes terrain et les acteurs locaux et les perspectives de développement de la
zone, mais aussi de susciter un débat qui pourra alimenter la rédaction du rapport final.
3. Calendrier provisoire :
11 avril 2014
27 avril 2014
7 mai 2014
12 mai 2014
16 mai 2014
16 – 26 mai
26 mai 2014
30 mai 2014
4 juin 2014
Publication des Termes de référence par Caritas Suisse
Délai soumission des offres à Caritas Suisse
Délai prolongé soumission des offres à Caritas Suisse
Analyse des offres par Caritas Suisse et SCCF
Sélection de l‟évaluateur par Caritas Suisse et SCCF
Signature du contrat entre Caritas Suisse et l‟évaluateur
Analyse documentaire et élaboration du plan de travail
Délai soumission plan de travail évaluateur sélectionné
Retour de Caritas Suisse et SCCF au plan du travail
Délai soumission plan de travail définitif par l‟évaluateur
8 / 11
9 – 13 juin 2014
13 juin 2014
25 juin 2014
14 juillet 2014
21 juillet 2014
Mission sur le terrain : Bolosse
Restitution à chaud avant de partir auprès des équipes terrain de Caritas
Suisse et du SCCF et des acteurs locaux impliqués dans le projet
Remise du rapport provisoire d‟évaluation
Retour de Caritas Suisse et du SCCF sur le rapport provisoire
Remise du rapport final
4. Rapport d‟évaluation : Le rapport d‟évaluation présentera les résultats et l‟analyse de ses
résultats, les leçons apprises, et les recommandations (cf. exemple canevas du rapport en Annexe
3).
5. Budget : Tous les frais sont remboursés d‟après les dépenses effectives : les reçus doivent être
présentés. Il n‟y a pas de remboursement forfaitaire. La rémunération du consultant est constituée
d‟honoraires calculés par jours travaillés, étant précisé que ce montant est indépendant du nombre
d‟heures travaillées dans la journée.
c. Livrables attendus
L‟évaluateur préparera :
- Un plan de travail de l‟évaluation comme décrit en dessus. Le plan de travail sera soumis comme
brouillon au responsable de programme de Caritas Suisse dix (10) jours après sélection de
l‟évaluateur (voir calendrier au-dessus). Après la réception des commentaires de Caritas Suisse,
l‟évaluateur préparera une version révisée et finale dans le délai de cinq (5) jours. La version
finale sera approuvée par le responsable de programme de Caritas Suisse et annexée à l‟accord
signé entre l‟évaluateur et Caritas Suisse.
- Un rapport provisoire sera soumis au responsable de programme de Caritas Suisse au plus tard
douze (12) jours après son retour de la mission en Haïti.
- Un rapport final qui sera soumis au plus tard une (1) semaine après la réception des commentaires
du responsable de programme de Caritas Suisse. Ce rapport final comprendra :
o Un rapport principal comprenant les résultats détaillés de l‟évaluation relatifs aux
objectifs fixés ainsi que les perspectives et les recommandations faites par les
évaluateurs.
o Un corps d‟annexes qui reprendra les tableaux et informations factuelles nécessaires à
une meilleure compréhension d‟informations développées dans le rapport principal.
o Une fiche résumée reprenant, après une présentation générale, les principales conclusions
et recommandations.
Tout les livrables seront préparés en français et délivrés à Caritas Suisse dans une version électronique
par email (de tous les documents) et dans une version sur papier en trois (3) exemplaires.
Tout les livrables seront de la propriété de Caritas Suisse et du SCCF. Sur demande, les résultats de cette
évaluation seront mis a disposition de tiers intéressés.
d. Prémisses de l'évaluation et la publication
Comme prémisses de base, le comportement moral et professionnel de l‟équipe de travail est requis :
-
Anonymat et caractère confidentiel : L'évaluation doit respecter le droit des personnes de
fournir une information, en assurant son anonymat et caractère confidentiel. Responsabilité : Tout
désaccord ou différence d'avis qui pourrait apparaître entre les membres de l'équipe ou entre
ceux-ci et les responsables de l'intervention, par rapport aux conclusions et/ou aux
recommandations, doit être mentionné dans le rapport. Toute affirmation soutenue par l'équipe
doit être prouvée, autrement elle doit répondre du désaccord sur elle.
9 / 11
-
Intégrité : L'équipe de l‟évaluation aura la responsabilité de mettre en évidence des questions
non mentionnées spécifiquement dans les TdR, si cela est nécessaire pour obtenir une analyse
plus complète de l'intervention.
-
Indépendance : L'équipe devra garantir son indépendance de l'intervention évaluée, n'étant pas ni
liée à sa gestion ni liée à tout autre élément qui la compose.
-
Protection de données : La signature de bureau de consultants soumet les évaluateurs à
l‟obligation du respect du secret professionnel et du caractère confidentiel, plus strict encore en ce
qui concerne les données de caractère personnel auxquelles l‟équipe aurait accès pour les raisons
de l'évaluation effectuée. Ainsi, le consultant à l‟obligation de réserve sur ces derniers imposée
par la loi de protection de données de caractère personnel. Ces devoirs seront exigibles à
l'entreprise évaluatrice pendant l'utilisation du contrat de prestation de services, et encore après
avoir fini celui-ci quelque qu‟en soit la cause. De même, l'entreprise évaluatrice s‟engage
expressément à adopter les mesures techniques et organisationnelles nécessaires afin de garantir
la sécurité des données de caractère personnel auxquelles elle a accès et d‟éviter leur
modification, perte, traitement et accès non autorisé, compte tenu de l'état de la technologie, la
nature des données stockées et les risques qu'ils soient exposés, d‟où qu‟ils proviennent, de
l'action humaine ou d'un demi - physique ou naturel, conformément à ce qui est disposé sur ce fait
par la Loi fédérale sur la protection des données 235.1/du 19 juin 1992 (actualisé le 1er janvier
2014).
-
Validation de l'information : Il revient à l‟évaluateur de garantir la véracité de l'information
compilée pour l'élaboration des rapports, et en dernier ressort, il est responsable de l'information
présentée dans le rapport d'évaluation.
-
Incidences : Dans l'hypothèse de l'apparition de problèmes pendant la réalisation du travail de
terrain ou dans toute autre phase de l'évaluation, ceux-ci devront être communiqués
immédiatement à la personne de contact de Caritas Suisse sur le terrain et celle-ci, à son tour,
jugera de la nécessité de les communiquer à SCCF qui assure le financement. Si tel n'est pas le
cas, l'existence de ces problèmes dans aucun cas ne pourra être utilisée pour justifier la non
obtention des résultats établis par l'organisme contractant de l'évaluation dans les présents TdR.
-
Droits auteur et divulgation : l‟évaluateur cédera ses droits d‟auteur à l'organisme contractant
de l'évaluation. La divulgation de l'information compilée et du rapport final sera une prérogative
de Caritas Suisse.
-
Régime de sanction : En cas de retard dans la livraison des rapports ou dans l'hypothèse dans
laquelle la qualité des rapports livrés est manifestement inférieure à ce qui est pratiqué avec
Caritas Suisse, des pénalités pourront être appliquées. En cas d‟arbitrage nécessaire, le contrat
signé entre l‟évaluateur et le contractant fera référence.
e. Profil recherché
Caritas Suisse est à la recherche d‟un évaluateur expérimenté avec les qualifications les suivantes :
-
Expérience signifiante dans le domaine de l‟évaluation de projets humanitaires
Expériences précédentes en coordination, conception, mis en œuvre et suivi de projets
humanitaires et/ou développement
Architecte et/ou ingénieur, ou expérience dans l‟évaluation des projets et programmes de
construction
Excellentes aptitudes en communication et relations personnelles
Capacité à écrire des rapports clairs et utiles
Compréhension des exigences des bailleurs
Capacité à travailler dans des délais courts et avec le budget imparti
Indépendance par rapport aux parties impliquées
10 / 11
f.
Flexibilité et adaptabilité
Maitrise parfaite du français oral et écrit, et si possible du créole haïtien oral
Bonne connaissance d‟Haïti
Préférence pour des évaluateurs qui se trouvent su place en Haïti.
Critères de sélection de l’évaluateur
L‟évaluateur est invité, en prenant connaissance des présents termes de référence, à faire une offre pour la
réalisation de l‟évaluation.
La sélection s'effectuera sur la base des critères suivants :
- Exposé de la problématique et compréhension du sujet ;
- Démarche méthodologique proposée ;
- Qualifications, expériences et compétences de l‟expert ;
- Expériences de la zone et de la problématique du projet à évaluer ;
- Détail des prix et coûts des différentes prestations ;
- Chronogramme de réalisation de l‟ensemble des prestations.
Caritas Suisse encourage spécialement la candidature et/ou la participation des évaluateurs locaux
Haïtiens dans la réponse à ces termes de référence.
g. Modalités de réponse et modalités contractuelles
Les propositions méthodologiques, techniques et financières (réponse aux présents Termes de Référence),
limitées à 7 pages et accompagnées du CV de l‟expert, devront être retournées à Caritas Suisse, au plus
tard le 7 mai 2014 sous forme électronique à l‟attention de : Stefan Ege, Senior Programme Manager
Haiti, Emergency Aid Department, Tel.: +41 41 419 22 34, e-mail : [email protected].
5. Annexes
Annexe 1 : Brochure « Reconstruction de cinq écoles catholiques » de Caritas Suisse
Annexe 2 : Catalogue de questions évaluatives
Annexe 3 : Canevas du rapport (exemple)
Annexe 4 : Liste des contacts
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Annexe 2: Catalogue de questions évaluatives
Pour aborder les objectifs d‟évaluation, l‟évaluateur devra concentrer son action selon les questions
suivantes. Elles servent de base à un travail de réflexion sur l‟organisation, la mise en œuvre et les
aboutissants d‟un projet.
Critère
d'évaluation
Pertinence
Questions d'évaluation












Appropriation





Quel type d‟aide est-il ici apporté? L‟aide apportée-elle pertinente, compte
tenu de la période, des zones géographiques concernées et du contexte?
Le choix des groupes cibles est-il pertinent? Les critères de sélection des
bénéficiaires ont-ils été pertinents? Les bénéficiaires choisis sont-ils les plus
vulnérables ?
Le degré de mise en œuvre des différentes activités est-il en phase avec les
besoins exprimés par les populations?
Quelles améliorations pourraient-elles être apportées à l‟organisation même
du projet?
Les problèmes identifiés par le projet coïncident-ils avec les problèmes et les
priorités des acteurs impliqués?
Est-ce que les priorités du groupe cible ou des bénéficiaires, et des partenaires
locaux, ont changé, au cours de l‟intervention? Est-ce que l‟intervention
éventuellement est adaptée à ces changements s‟ils ont eu lieu?
Quels mécanismes pour le suivi et l'évaluation continue des priorités des
bénéficiaires ont été développés, et comment peuvent-ils être améliorés?
La logique interne du projet est-elle cohérente avec la logique d'intervention?
Le choix de la localisation est-il adapté ? Le cahier des charges établi en début
de projet répond-il bien aux attentes des bénéficiaires, aux besoins réels ? Les
indicateurs de projet sont-ils performants à la fin de l‟action ? Les indicateurs
étaient-ils SMART ?
Quelle est la méthode constructive choisie ? Utilise t-elle des savoir-faire et
des matériaux locaux ? Les matériaux utilisés sont-ils facilement disponibles ?
Est-ce que les populations locales se sont appropriées les techniques
utilisées ? Un changement de mentalité est-il perceptible ? Quel est le ratio
main d‟œuvre de l‟entreprise/main d‟œuvre de la zone ?
Le projet est-il intégré dans son contexte (aménagements extérieurs, accès
handicapé, prise en compte des aléas et risques naturels comme les
glissements de terrain) ? Le projet s‟inscrit-il dans un plan d‟aménagement
local ?
Le projet a-t-il été accepté et approprié par les bénéficiaires? Le partenaire at-il été bien accepté dans la zone ? Par les bénéficiaires ? Utilise t-il des
méthodes participatives ? Les bénéficiaires ont-ils des propositions
d‟améliorations pour les nouveaux bâtiments construits ? Les autorités locales
ont-elles été incluses dans l‟évolution du projet ?
Quel est le niveau d'appropriation des bénéficiaires, titulaires de droits, des
titulaires d'obligations et des équipements locaux du projet? Inclure une
analyse des points forts et des risques pour chaque cas, avec les
recommandations opportunes.
Quels sont les mécanismes qui existent pour l'appropriation de l'intervention
par les titulaires de droits? Inclure des recommandations d'amélioration.
La gestion coordonnée de la mise dans œuvre du programme a-t-elle apporté
des points positifs? Lesquels?
Quelle est la perception qu‟ont les pouvoirs et autorités locales et
administratives du projet?
Quels sont les acquis notés dans la gestion du projet: (méthodologie, outils,
procédures…)?
Critère
d'évaluation
Efficience
Questions d'évaluation






Participation




Efficacité







Impact de
genre


La stratégie mise en œuvre (choix constructifs et opérationnels) était-elle en
adéquation avec les objectifs visés ?
Y a-t-il une cohérence entre les frais engagés et les résultats obtenus (prix au
m², prix par bénéficiaire direct, rapport qualité/prix) à comparer selon la
destination du bâtiment (infrastructures scolaires, logement, etc)? Une autre
méthode constructive aurait-elle été plus pertinente ?
Comment a été exécuté le projet? Le nombre d‟ouvriers est-il en accord avec
l‟importance des besoins ? Les ouvriers étaient-ils qualifiés ? Ont-ils reçu une
formation spécifique pour la construction ? Seront-ils aptes à dupliquer ces
nouvelles connaissances acquises ? Les bénéficiaires (directs, indirects) ontils pris part à la construction et/ou à la réalisation du projet? Quel était le rôle
du partenaire dans l‟encadrement des équipes (support technique) ?
Les méthodes utilisées dans le cadre du projet sont-elles pertinentes,
notamment en matière de logistique et de communication? Sont-elles
conformes à celles décrites dans le projet initial ? Des changements ou des
adaptations sont-ils advenus en cours de projet? Quelles en sont les raisons?
Ont-ils permis d‟obtenir les résultats escomptés? A un moindre coût?
Le dispositif réglementaire sur les intrants du programme peut-il être
considéré comme un atout ou comme un frein?
Quel a été le niveau de participation des différents acteurs dans la conception
et la mise en œuvre des actions, pendant les différentes phases du projet?
Est-ce que les mécanismes de participation établis ont été efficaces?
Existent-ils des obstacles pour la participation des groupes les plus
vulnérables?
A-t-on considéré des activités et stratégies pour favoriser la coordination entre
les acteurs?
Quels sont les points forts et faibles de ce projet ? Y-a-t-il une différence entre
les objectifs initiaux et les résultats atteints ? Les résultats obtenus
correspondent-ils à ceux attendus? Face aux difficultés, le partenaire a-t-il su
se montrer réactif ?
Y a-t-il eu des retards enregistrés ? Si oui, pour quelles raisons et comment le
partenaire y a remédié ?
Le projet a-t‟il eu à faire face à des imprévus ? Quels sont-ils? Ont-ils eu une
influence notable sur les résultats obtenus? Comment ont-ils été gérés?
Quels ont été les facteurs internes ou externes au projet qui ont facilité ou
empêché l‟atteinte des objectifs?
Après analyse des documents de projets (plan masse, plans de niveaux,
élévations, coupes, perspective, notice architecturale), est-ce que les normes
parasismiques et para-cycloniques ont-elles été respectées ? Les normes pour
les personnes à mobilité réduite ? Les standards Sphère ?
Des réseaux (eau, assainissement, électricité) ont-ils été installés ou pensés
dans une perspective future (si cela ne rentrait pas dans le cadre du projet) ?
Ont-ils été pensés en corrélation avec les besoins de l‟école (stockage d‟eau
répondant aux besoins, etc.)?
Quels ont été les schémas de coordination des acteurs du projet ? La
communication entre les parties prenantes a-t-elle été sujette à des
difficultés ? Y a-t-il eu des retards/coûts additionnels suite à un manque de
communication ?
Est-ce que les effets du projet sont les mêmes aux niveaux des hommes et des
femmes?
Comment a été travaillée la perspective de genre dans le Projet? Indiquer des
Critère
d'évaluation
Questions d'évaluation
recommandations pour son amélioration.
Impact




Durabilité/
Viabilité









Méthodologie





Quelle est l‟incidence de ce projet sur les aspects économiques et sociaux de
la zone ? Les objectifs globaux ont-ils été atteints ? Le projet est-il susceptible
d‟avoir un impact sur des questions transversales telles que environnement,
etc?
Quels sont les groupes cibles concernés par la mise en œuvre du projet? Quels
sont les effets directs et indirects du projet sur ces groupes cibles et/ou leur
environnement? Les groupes cibles sont-ils associés à la réalisation du projet?
Quel est le degré d‟implication et d‟appropriation du projet par les groupes
cibles? Que pensent les groupes cibles du projet?
Les actions du projet ont-elles eu l‟effet escompté?
Les pouvoirs publics sont-ils associés au projet?
Y-a-t‟il des initiatives facilitant l'appropriation par chaque partenaire local des
outils de gestion et son incorporation à la planification opérationnelle?
Dans quelle mesure ces initiatives ont- elles fortifiées les capacités
institutionnelles?
En quoi la diffusion des connaissances et les valeurs acquises est-elle
renforcée par le les bénéficiaires directs?
Les bénéficiaires ont-t-ils accès et sont-ils propriétaires des intrants avec le
présent projet? Proposer des améliorations pour obtenir cette appropriation.
Le travail développé avec les titulaires droits et obligations garantit-il
l'aptitude à soutenir des opérations prolongées des actions du projet après la
fin de ce dernier?
Quelles sont les recommandations qui pourraient être appliquées pour aider à
soutenir des opérations prolongées des actions ?
La construction des bâtiments a-t-elle été pensée dans une logique de
durabilité (prise en compte des coûts de fonctionnement (frais de
scolarisation, salaire des professeurs, factures d‟eau et d‟électricité, entretien,
réparation)?
Le partenaire sera-t-il apte à gérer les nouveaux bâtiments construits ? Des
personnes ont-elles été formées à l‟entretien du bâtiment ? Un budget pour la
maintenance des nouveaux bâtiments est-il prévu ? Un guide de maintenance
et les plans ont-ils été donnés au partenaire par Caritas Suisse?
Quelle articulation a été faite entre la fin des travaux et la mise en
fonctionnement du bâtiment (communication, usage, etc.) ?
Les mécanismes de suivi définis ont-ils été utiles?
Le système d'indicateurs prédéfinis a-t-il été utile?
A-t-il permis de mesurer les impacts produits par le programme?
Existe-t-il une information suffisante pour mesurer ces impacts?
A quoi les mécanismes de coordination et communication du programme ontils servis dans les différents niveaux?
Annexe 3: Canevas du rapport (EXEMPLE)
 Liste des Abréviations et Acronymes
 Liste des Tableaux
 Liste des Graphiques
RESUME (max. 5p)
1. INTRODUCTION
2. CONTEXTE DE L‟EVALUATION
 Bref rappel du contexte et des objectifs du projet
 Objectifs et résultats attendus de l‟évaluation
3. METHODOLOGIE DE L‟EVALUATION






Constitution de l‟échantillon
Méthodes et outils de collecte utilisés
Déroulement de la collecte
Techniques de traitement et d‟analyse des données
Limites méthodologiques
Difficultés rencontrées
4. CADRE INSTITUTIONNEL




Logique d‟intervention du projet
Dispositif de mise en œuvre du projet
Acteurs de base
Partenariats
5. RESULTATS DE L‟EVALUATION






Présentation de la situation de référence des bénéficiaires directs
Pertinence du projet
Efficacité / Atteinte des objectifs et résultats attendus
Efficience / Rapport Efficacité-Coûts
Effets et impacts du projet
Durabilité
6. CONCLUSION
 LEÇONS APPRISES : POINTS FORTS ET POINTS FAIBLES
RECOMMANDATIONS
ANNEXES
Annexe 4: Liste des contacts
Les contacts concernant la sélection
Stefan Ege
Responsable du programme Haiti
Caritas Suisse
Département d‟aide d‟urgence
Loewenstrasse 3
6002 Lucerne, Suisse
Bureau (ligne directe): +41 41 419 22 34
[email protected]
http://www.caritas.ch
Les contacts pour la mission sur le terrain
Caritas Suisse
Hélène Daniel
Responsable du projet écoles
Caritas Suisse
Département d‟aide d‟urgence
27, rue Mangonès, Berthé
6140 Pétion-Ville, Haiti
Bureau : +509 4772 6060
Bureau : +509 2945 4000
Portable : +509 3170 7336
[email protected]
http://www.caritas.ch
Secours Catholique – Caritas France
Hélène Blanquart
Chargée de projets
Secours Catholique – Caritas France
50 rue Grégoire,
Pétion-Ville, Haiti
Portable : +509 3170 8106
[email protected]
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