« À la vie… à la mort ! » GROUPE DES BENEVOLES D

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« À la vie… à la mort ! »
GROUPE DES BENEVOLES D’ACCOMPAGNEMENT DES GRANDS
MALADES ET DE FIN DE VIE DE CARITAS NEUCHÂTEL
Par Laurence Chapuis, responsable du groupe et Jacques Wacker, médecin-conseil du groupe.
Quels besoins ?
Qui sont-ils ?
Quelle formation ?
Que font-ils ?
RAPPEL
Dans la période de souffrance, de dépendance et de solitude où la maladie engendre un
bouleversement au sein de la sphère familiale, ces bénévoles accompagnent des grands malades et
les patients en fin de vie.
Que souhaitent ces malades ?
- le contrôle (douleur, autres symptômes)
- le contact (écoute, chaleur humaine), donc une présence
- la confiance (soignants, famille)
- le respect (autonomie, dignité)
- le sens (sa vie, sa situation)
EN QUOI LES BENEVOLES PEUVENT REPONDRE A CES BESOINS ?
Le-la bénévole d'accompagnement offre une présence sécurisante et une écoute sans jugement. En
permettant aux proches de "souffler" un peu et au patient de se confier, le bénévole (n’étant pas
"porteur de rôle") accompagne le patient et sa famille et favorise des moments d’échange ou de
repos dans un environnement plus serein. Il ne se substitue pas ni remplace la famille ou les
soignants. Il collabore avec le réseau médical et familial qui entoure la personne souffrante.
QUI SONT-ILS ?
Des femmes en majorité et hommes de toute profession prêts à offrir un temps de présence et
d'écoute de qualité. Près de 50 personnes à Caritas NE et 90 à Caritas JU.
© FONDATION LA CHRYSALIDE – septembre 2012
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« À la vie… à la mort ! »
QUELLE FORMATION ?
Les bénévoles ont été sélectionnés après une formation spécifique de base de plus de 60 heures.
Ils sont tenus à participer à des supervisions et suivre une formation continue. L’écoute, la
relation d’aide, les thèmes de la souffrance chronique et de la fin de vie, du deuil sont les éléments
essentiels de leur formation.
Respectueux des croyances du patient, ces bénévoles ne font pas de prosélytisme mais
accompagnent les besoins spirituels au sens large en orientant les demandes plus spécifiques vers
un aumônier ou un représentant ecclésiastique.
QUE FONT-ILS ?
Ils offrent une présence sécurisante, en accord avec le patient, sa famille et l’équipe soignante. Peu
importe le lieu de vie, ils interviennent dans des milieux très divers, à domicile, en EMS et dans les
différents services hospitaliers ou institutions spécialisées. Ils respectent scrupuleusement leur
devoir de confidentialité et de discrétion. Lors d'une première rencontre avec l’équipe soignante
et la famille, sur la base d’un accord de délégation écrit, les deux parties conviennent de la
fréquence des présences selon les besoins du patient et de ses proches. Les bénévoles sont un
maillon de la chaine des intervenants de la prise en charge des soins palliatifs.
QUELLE SURVEILLANCE ?
Chaque bénévole agit sous la responsabilité d’une coordinatrice régionale, en tout temps en
contact avec la responsable du groupe cantonal.
COMMENT LES APPELER ?
Les numéros de téléphone cités pour chaque région permettent d’atteindre la responsable du lieu
d’où provient la demande. Une évaluation est ensuite faite au domicile du patient en présence des
proches et de l’équipe soignante.
Caritas Neuchâtel : 032 886 80 86
Caritas Jura : 032 421 35 60
Caritas Vaud : 021 320 34 61
Service Volontaire d’Assistance aux Malades (SVAM-FBK) Bienne : 032 373 30 21
France limitrophe, Association JALMALV Morteau (France) : 0033 (0)381 671 713
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« À la vie… à la mort ! »
COMMENT DEVENIR BENEVOLE ?
Dans la région de l'Arc Jurassien un cycle de formation de 12-13 journées est organisé chaque
année sur les thématiques de l'écoute, la communication verbale et non verbale, les pertes et
deuils, le soin spirituel, les rituels et croyances, l'enfant et la mort, la philosophie des soins
palliatifs, l'euthanasie, les directives anticipées, la sensibilisation au bénévolat, etc… Dans le canton
de Neuchâtel par exemple, au terme de la formation théorique, les personnes intéressées à
rejoindre un groupe de bénévoles passent ensuite 2 journées de stage pratique dans un
établissement hospitalier et finalisent leur engagement par un entretien avec les responsables de
Caritas NE.
© FONDATION LA CHRYSALIDE – septembre 2012
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