Fruits et légumes à prix réduits pour les clients des

Journée d'action «Espace santé»
à La Chaux-de-Fonds samedi
Ce samedi, journée «Epicerie Caritas - Espace santé»,
de 8h30 à 16h à l'épicerie Caritas de La Chaux-de-Fonds,
rue du Collège 13. Des étudiants en diététique attireront
l'attention sur les questions liées à la santé. /syb
SANTE
Fruits et légumes à prix réduits
pour les clients des épiceries Caritas
«On jette chaque
année plus
de 1000 tonnes
de fruits
et légumes
dans le commerce
de détail
en Suisse» Hugo Fasel
ÉPICERIE CARITAS Les produits à prix réduit sont présentés avec le logo «sain et pas cher». (KEYSTONE)
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2001 Neuchâtel
032/ 723 53 01
www.limpartial.ch
Datum: 08.09.2010
Medienart: Print
Medientyp: Tages- und Wochenpresse
Auflage: 13'977
Erscheinungsweise: 6x wöchentlich
Themen-Nr.: 310.13
Abo-Nr.: 1032028
Seite: 8
Fläche: 57'706 mm²
Argus Ref.: 39902341
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SYLVIE BALMER
Dans le cadre de l'année
européenne de lutte contre la
pauvreté et l'exclusion
sociale, des fruits et légumes
sont proposés à prix réduit
dans les épiceries Caritas
depuis le 30 août dernier.
La
pauvreté rend malade.
Et ce, même dans un
pays aussi riche que la
Suisse. On y compte en
effet plus d'un tiers d'adultes
et un quart des enfants en sur-
poids ou même obèses. Cela a
des répercussions dramatiques
sur la santé, entraînant des
maladies cardio-vasculaires,
du diabète, certains types de
cancer et des problèmes den-
taires.Fort de ce constat, Caritas a
mis sur pied des mesures ci-
blées de promotion de la santé
et de prévention du surpoids
et de l'obésité chez les person-
nes en situation de pauvreté.
Pour rappel, on compte 19
Les personnes dotées d'un faible
bagage scolaire sont pratiquement trois
fois plus touchées par l'obésité que les
diplômés d'une haute école*. Le contrôle
régulier de l'IMC effectué par Promotion
Santé Suisse auprès des élèves dans
différentes villes et plusieurs cantons fait
clairement apparaître le lien entre le poids
corporel et le statut social. Les enfants de
parents présentant un bas niveau de
formation ou un bas statut professionnel
sont plus souvent en surpoids que les
enfants d'universitaires ou de cadres
supérieurs. Plusieurs raisons à cela: les
aliments à forte teneur en graisse et en
sucre sont meilleur marché que les fruits
boutiques Caritas en Suisse.
L'antenne chaux-de-fonnière,
inaugurée en juin 2008, «voit
passer une centaine de clients
chaque jour. Le panier moyen
est d'environ 12 fr.», précise la
responsable du magasin, Co-
rinne Saurant.
A l'instar de toutes les épice-
ries Caritas, l'épicerie de la rue
du Collège propose donc dé-
sormais des fruits et légumes à
prix réduits depuis une se-
maine. Cinquante centimes la
figue, 1fr.10 le kilo de carottes,
1fr.65 le kilo de nectarines...
«Les fruits et légumes sont
proposés à 50%, voire plus, en
dessous du prix», indique la
responsable. «Jusqu'ici, nous
ne pouvions pas proposer des
réductions aussi importantes
sur ce type de produits.» Une
première qui a été rendue pos-
sible avec le soutien de Pro-
motion Santé Suisse, du can-
ton de Berne, de plusieurs fon-
dations ainsi que de la coopé-
rative des Epiceries Caritas.
«Tout le monde s'est associé!»,
se félicite Corinne Saurant.
Car «on jette chaque année
plus de 1000 tonnes de fruits
et légumes dans le commerce
de détail en Suisse», a rappelé
Hugo Fasel, directeur de Cari-
tas Suisse. L'ceuvre d'entraide
vise donc à faire bénéficier les
personnes défavorisées de ces
excédents alimentaires.
Plusieurs actions seront me-
nées au cours de cette année
dans le cadre de la promotion
de la santé. Une pyramide ali-
mentaire à l'entrée du magasin
donne des indications et des
conseils diététiques. On trouve
aussi, près de l'étal des fruits et
légumes, des recettes et des as-
tuces concernant la santé. En-
fin, dès 2011, des produits fa-
vorisant l'activité physique,
comme des balles ou des cor-
des à sauter, viendront rejoin-
dre l'assortiment en vente à
l'épicerie. /SYB
Un diplômé a trois fois moins de chance d'être obèse
et les légumes. Une étude de Promotion
Santé Suisse a clairement démontré que
les lignes de produits bon marché des
deux grands distributeurs suisses
comportent plus d'aliments présentant
une forte teneur en graisse et en sucre.
Les chances sont aussi inégales devant
l'activité physique, qui peut induire des
coûts. Par ailleurs, préparer des repas
sains prend plus de temps. Et les
personnes en situation de pauvreté,
familles monoparentales ou travailleurs
astreints à des horaires irréguliers, en
manquent souvent. /comm-syb
*Enquête sur la santé de 2007 selon Marques-
Vidal P
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