II. Les mutations neutres Certaines mutations ne procurent aucun avantage ni désavantage. Elles s’établissent par exemple sur des gènes de structure sans déterminer de changement particulier. L’étude comparative d’hémoglobines de mammifères met en évidence ces mutations neutres. Les modifications alors obtenues peuvent se répandre dans la population et suivre l’évolution des espèces. L’allèle peut toutefois être éliminé ce qui conduit à la perte de la mutation. Ces phénomènes aléatoires correspondent à la dérive génétique et ce contrairement à la sélection naturelle. crâniens fœtaux entre le Chimpanzé et l’Homme permettent de montrer les modifications de durée ou de vitesse engendrées au cours de l’évolution. Ces changements d’ontogenèse intervenant brutalement et rarement correspondent à l’hétérochronie. Les innovations génétiques se traduisent au cours du temps par des modifications du patrimoine génétique des espèces. La complexité des relations existant entre les mécanismes de l’évolution et la génétique fait que l’on ne peut en donner une vision d’ensemble. Les trois hypothèses explicatives traitées ne présentent seulement qu’une partie des mécanismes explicatifs de l’évolution des espèces. NB : les termes soulignés sont définis dans le MemoPage intitulé « Lexique de génétique ». La dérive génétique III. L’hétérochronie D’autres mutations peuvent affecter un gène de développement notamment un gène homéotique avec des conséquences importantes. Il peut en effet y avoir une accélération ou un ralentissement de la mise en place de certaines phases du développement embryonnaire ou de la croissance. Des comparaisons de la durée du développement embryonnaire du système nerveux central ou des caractères MemoPage.com SA © / 2006 / Auteur : Géraldine Bridon La sélection naturelle Certaines mutations confèrent un avantage sélectif aux individus porteurs de celles-ci. Elles ont alors une plus grande probabilité de se répandre dans l’espèce et ainsi sélectionner des individus dans des conditions données de l’environnement. La fréquence d’une mutation au sein de certaines populations ou dans toute une espèce peut augmenter jusqu’à ce que le nouvel allèle remplace l’allèle initial. La mutation est alors fixée. Ce processus, ou sélection naturelle, favorise les phénotypes les plus adaptés. I. La sélection naturelle Les mutations provoquent l’apparition de nouveaux allèles. Seules celles affectant les cellules germinales peuvent être transmises à la descendance et ainsi modifier non seulement une population mais aussi toute l’espèce. Le devenir de l’allèle nouvellement apparu est très variable. Problématique : Comment peut-on expliquer l’évolution des espèces ? et génétique Edited by Foxit PDF Editor Copyright (c) by Foxit Software Company, 2004 - 2007 Evolution For Evaluation Only.