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En raison du manque de spécificité des symptômes initiaux, le respect des pratiques de base dans les milieux de soins
est essentiel. C’est-à-dire, que les mêmes précautions doivent être prises indépendamment du statut infectieux de l’usa-
ger. Les pratiques de base incluent :
L’hygiène des mains;
Le port de la blouse, de gants, du masque et de la protection oculaire selon le risque
:
⇒
Risque d’éclaboussures;
⇒
En présence d’un usager qui présente de la toux et des expectorations;
⇒
Risque de contact avec des liquides biologiques.
La manipulation sécuritaire du matériel piquant ou tranchant;
La désinfection du matériel de soins et de l’environnement entre les usagers.
Advenant l’arrivée d’un voyageur soupçonné d’être atteint de la maladie d’Ebola, les équipes sont
en mesure de le recevoir de façon sécuritaire !
Les moyens de prévention
Le CSSSJ est prêt...
Il n’existe présentement aucun vaccin et aucun traitement spécifique contre la maladie à virus Ebola.
Les soins consistent en un traitement de soutien qui vise à maintenir les fonctions rénales, combattre la déshydratation
et l’hémorragie, et à prévenir l’état de choc.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) étudie la possibilité de recourir à un traitement expérimental.
Traitement
Précautions additionnelles
En milieux de soins, afin de prévenir la transmission du virus de l’Ebola, les précautions additionnelles Aériennes/
contact en plus du port de la protection oculaire sont appliquées :
•
Dès l’admission d’un cas suspect de MVE;
•
En présence d’un cas suspect de MVE présentant une suspicion ou une infection des voies respi-
ratoires;
•
Lors de procédures générant des aérosols (ex.: intubation endotrachéale, bronchoscopie, réanima-
tion cardio-respiratoire, aspiration des sécrétions en circuit ouvert).
•
Les précautions additionnelles Gouttelettes/contact en plus du port de la protection
oculaire sont appliquées :
- En présence d’un cas suspect ayant subi une évaluation approfondie et ne présen-
tant pas de tableau respiratoire.
SOURCES:
INSPQ. Maladie à virus EBOLA (MVE). (2014). Guide pratique pour la gestion des demandes d’analyses provenant de patients chez qui une MVE est suspectée
Agence de la santé publique du Canada. Fiche technique Santé-sécurité: Agents pathogènes. Virus EBOLA. http://www.phac-aspc.gc.ca/lab-bio/res/psds-
ftss/ebola-fra.php. Consulté le 2014.08.05
Plan Québécois des urgences infectieuses. Maladie à surveillance extrême.
OMS. Maladie à virus EBOLA. Aide mémoire No 103. (Avril 2014) http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs103/fr/ Consulté le 2014.08.05
Pour suivre l’évolution de la situation : www.who.int/csr/disease/ebola/fr/
Tiré du Bulletin d’information « Le Vecteur » du service de prévention et contrôle des infections du CSSSC, vol. 10, no 10,
août 2014
L’équipe de prévention et contrôle des infections
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