Volume 8, no 3
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SEPTEMBRE
SEPTEMBRESEPTEMBRE
SEPTEMBRE
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2014
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2014
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2014
ÉDITION
SPÉCIALE
Maladie à virus EBOLA (MVE)
Maladie à virus EBOLA (MVE)
Maladie à virus EBOLA (MVE)
Quest ce que l’Ebola et où en sommes nous?
La maladie à virus Ebola (MVE), autrefois appelée fièvremorragique Ebola est une maladie grave, pou-
vant atteindre un taux de mortalité de 90 %.
Depuis mars 2014, une épidémie sévit en Afrique de l’Ouest. Des cas sont ré-
pertoriés en Guinée, au Libéria, au Nigéria et en Sierra Leone.
La progression rapide de l’épidémie, la sévérité de la maladie et le risque d’im-
portation du virus par le biais des voyageurs obligent les établissements de
santé à se préparer à l’éventualité de recevoir un cas de MVE.
Le contexte du Québec ne se prête pas à une transmission comme en Afrique
puisque des mesures de prévention efficaces sont en place dans les établisse-
ments de santé et qu’aucune contamination à la source avec des animaux in-
fecs n’est possible.
Les premiers symptômes de la maladie ne sont pas spécifiques et de plus,
sont comparables à d’autres maladies infectieuses telles que le paludisme,
ce qui rend le diagnostic plus difficile à établir.
La maladiebute habituellement par une apparition soudaine :
De fièvre, de faiblesse intense, de douleurs articulaires, de douleurs mus-
culaires, de céphalées (maux de tête) et d’une irritation de la gorge.
Ces symptômes sont suivis :
De vomissements, de diarrhées, d’une éruption cutanée, de douleurs ab-
dominales et d’une altération de la fonction nale et hépatique (foie).
Autres symptômes :
Des saignements au niveau des gencives, du nez, du tube digestif et dans
certains cas des hémorragies internes et externes provoquant un état de
choc.
Le virus s’introduit dans la population humaine aps un contact étroit avec du
sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques d’animaux infectés
(ex. : singes, chauves-souris).
Le virus se propage ensuite par transmission d’humain à humain par :
Contacts directs et indirects avec une personne infectée ou ses liquides orga-
niques et par lenvironnement contaminé.
*** La transmission rienne est possible dans des conditions particulières,
mais jusqu’à présent, elle n’a pas été démontrée chez l’homme.
Mode de transmission
Période d’incubation
De 2 à 21 jours
Moyenne de 8 jours
Maladie à virus EBOLA (MVE)Maladie à virus EBOLA (MVE)
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Les symptômesLes symptômes
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En raison du manque de spécificité des symptômes initiaux, le respect des pratiques de base dans les milieux de soins
est essentiel. C’est-à-dire, que les mêmes précautions doivent être prises indépendamment du statut infectieux de l’usa-
ger. Les pratiques de base incluent :
L’hygiène des mains;
Le port de la blouse, de gants, du masque et de la protection oculaire selon le risque
:
Risque d’éclaboussures;
En présence d’un usager qui présente de la toux et des expectorations;
Risque de contact avec des liquides biologiques.
La manipulation sécuritaire du matériel piquant ou tranchant;
La désinfection du matériel de soins et de l’environnement entre les usagers.
Advenant l’arrivée d’un voyageur soupçonné d’être atteint de la maladie d’Ebola, les équipes sont
en mesure de le recevoir de façon sécuritaire !
Les moyens de prévention
Le CSSSJ est prêt...
Il n’existe présentement aucun vaccin et aucun traitement spécifique contre la maladie à virus Ebola.
Les soins consistent en un traitement de soutien qui vise à maintenir les fonctions nales, combattre la déshydratation
et l’hémorragie, et à prévenir l’état de choc.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) étudie la possibilité de recourir à un traitement expérimental.
Traitement
Précautions additionnelles
En milieux de soins, afin de prévenir la transmission du virus de l’Ebola, les précautions additionnelles Aériennes/
contact en plus du port de la protection oculaire sont appliquées :
Dès l’admission d’un cas suspect de MVE;
En présence d’un cas suspect de MVE présentant une suspicion ou une infection des voies respi-
ratoires;
Lors de procédures générant des aérosols (ex.: intubation endotrachéale, bronchoscopie, réanima-
tion cardio-respiratoire, aspiration des sécrétions en circuit ouvert).
Les précautions additionnelles Gouttelettes/contact en plus du port de la protection
oculaire sont appliquées :
- En présence d’un cas suspect ayant subi une évaluation approfondie et ne présen-
tant pas de tableau respiratoire.
SOURCES:
INSPQ. Maladie à virus EBOLA (MVE). (2014). Guide pratique pour la gestion des demandes d’analyses provenant de patients chez qui une MVE est suspectée
Agence de la santé publique du Canada. Fiche technique Santé-sécurité: Agents pathogènes. Virus EBOLA. http://www.phac-aspc.gc.ca/lab-bio/res/psds-
ftss/ebola-fra.php. Consulté le 2014.08.05
Plan Québécois des urgences infectieuses. Maladie à surveillance extrême.
OMS. Maladie à virus EBOLA. Aide mémoire No 103. (Avril 2014) http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs103/fr/ Consulté le 2014.08.05
Pour suivre l’évolution de la situation : www.who.int/csr/disease/ebola/fr/
Tiré du Bulletin d’information « Le Vecteur » du service de prévention et contrôle des infections du CSSSC, vol. 10, no 10,
août 2014
L’équipe de prévention et contrôle des infections
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