EXERCICE 5 PAGE 386 : MECANISME DE RESISTANCE AU VIH
Question a : comparaison des caractéristiques génétiques des populations pour le gène CCR5
La fréquence de l’allèle mutée est le paramètre le plus simple (les génotypes correspondent à 2 allèles)
Les caucasiens (c’est-à-dire les blancs) possèdent 10% - 11% alors d’allèles mutés du gène CCR5 alors que les
africains, asiatiques et indiens ne possèdent pas cet allèle.
Question b : possession d’un allèle muté et résistance au VIH
On note dans le texte que :
« Aucune des 1343 personnes infectées n’était homozygote pour le mutant délété. »
Si cet allèle n’avait pas d’influence sur l’infection, on aurait eu environ 1% d’individus homozygotes mutés
CCR5 dans les deux groupes d’individus (infectés ou non infectés). (Voir tableau fréquence des génotypes
– 2 allèles mutés – caucasiens).
Dans le groupe infecté par le VIH, au moins 50%, sinon 100% des protéines CCR5 des LT4 sont normales.
On peut conclure que l’infection est liée partiellement à l’absence de protéine CCR5 mutée : ce qui revient
à dire que la résistance à l’infection au VIH est liée (partiellement) à la présence de l’allèle muté CCR5 (et
la présence de la protéine incomplète CCR5).
Le texte donne une confirmation dans le dernier § : sida retardé de 2-3 ans et retard de baisse sous 200/ml de
LT4 chez les personnes hétérozygotes.
Question c : voie de recherche thérapeutique pour empêcher l’entrée du VIH dans les cellules cibles.
Il semble que le fait posséder l’allèle muté CCR5 limite le risque d’infection.
Bloquer les protéines CCR5 par des anticorps équivaudrait à une protéine mutée inefficace pour
l’internalisation du VIH.