Termes de Référence Evaluation Finale du Projet de Reconstruction Durable de Cinq Ecoles Catholiques dans le Diocèse de Port-au-Prince, Haïti Au-dessus : St. Vincent de Paul, Gressier ; Ste. Thérèse, Darbonne ; Anne-Marie Javouhey, Bolosse En bas : Immaculée Conception, Chauffard ; St. Martin, Delatte (Toutes les photos : Caritas Suisse) Organisation : Caritas Suisse - Département d’Aide Humanitaire Adligenswilerstrasse 15, 6002 Lucerne, Suisse Stefan Ege, +41 41 419 22 34, [email protected] Bailleurs de fonds : Partenaires : Lieu du projet : Diocèse de Port-au-Prince, Haïti Durée du projet : Juillet 2010 – Décembre 2014 Date : Novembre 2014 Sommaire 1. Présentation de Caritas Suisse et du projet ...................................................................................... 2 2. Descriptif de l’action ........................................................................................................................... 2 a. b. Objectifs et méthodologie de l’évaluation ......................................................................................... 5 3. a. b. Objectifs de l’évaluation externe ...................................................................................................... 5 Méthodologie .................................................................................................................................... 5 Modalités de l’évaluation ................................................................................................................... 6 4. a. b. c. d. e. f. g. 5. Informations générales ...................................................................................................................... 2 Résumé du projet .............................................................................................................................. 2 Maître d’ouvrage ............................................................................................................................... 6 Processus de l’évaluation .................................................................................................................. 6 Livrables attendus ............................................................................................................................. 7 Prémisses de l'évaluation et la publication ........................................................................................ 8 Profil recherché ................................................................................................................................. 8 Critères de sélection de l’évaluateur ................................................................................................. 9 Modalités de réponse et modalités contractuelles ........................................................................... 10 Annexes .............................................................................................................................................. 10 1 / 10 1. Présentation de Caritas Suisse et du projet Caritas Suisse s’engage en Suisse et dans plus de 40 pays. En Suisse, avec le réseau des Caritas régionales, Caritas Suisse apporte une aide concrète aux personnes défavorisées : familles et familles monoparentales, chômeurs, travailleurs pauvres. Caritas organise des missions bénévoles et assiste les requérants d'asile et les réfugiés. Dans le monde, Caritas apporte une aide d’urgence et contribue à la reconstruction après des catastrophes. La coopération au développement repose sur l’aide à l’autonomie dans les domaines de la sécurité alimentaire, de l’eau, de l’écologie, des droits de l’homme et de la formation des enfants et des adultes. Le principal objectif stratégique de Caritas Suisse est de « lutter contre la pauvreté avec des partenariats forts ». Au niveau juridique, Caritas Suisse est une association, une œuvre d’entraide pluridisciplinaire dont le siège est à Lucerne. Elle est membre de Caritas Internationalis qui compte 165 organisations actives dans plus de 200 pays. Caritas Suisse travaille en étroite collaboration avec les Caritas régionales. Le Département d’Aide Humanitaire est responsable pour la planification et la réalisation des programmes de secours d’urgence et de reconstruction dans plusieurs régions étrangères en crise. En Haïti une équipe de 3 collaborateurs internationaux et 35 collaborateurs locaux réalise la reconstruction de maisons et d‘écoles. Le projet à évaluer est le projet « Reconstruction Durable de Cinq Ecoles Catholiques dans le Diocèse de Port-au-Prince, Haïti » qui a pour objectif global d’améliorer l’accès à l’éducation pour les élèves dans la zone affectée par le séisme. Ci-dessous suit une présentation du projet. 2. Descriptif de l’action a. Informations générales La politique de Caritas Suisse sur la revue de performance et la gestion des projets (Project Cycle Management) demande que les programmes, projets, et opérations soient évalués régulièrement. Les résultats contribuent à la prise de décisions plus pertinente (ou adéquate), ainsi qu’à une plus grande responsabilité et performance. Le projet de reconstruction d’écoles approche de sa fin : les quatre écoles à Gressier, Darbonne, Bolosse, et Chauffard sont terminées et les classes y ont lieu. L’école à Delatte est actuellement dans sa dernière phase de reconstruction et sera terminée en décembre 2014. b. Résumé du projet Objectifs Les objectifs du projet « Reconstruction Durable de Cinq Ecoles Catholiques dans le Diocèse de Port-auPrince, Haïti » ont été les suivants : - Objectif global : l’accès à l’éducation pour les élèves dans la zone affectée par le séisme est amélioré. Premier objectif spécifique : 5 écoles permanentes, parasismiques et anticycloniques seront mises en place pour un minimum de 2'100 élèves. Deuxième objectif spécifique : Des systèmes de gestion d’école seront établis dans chaque école. Cinq écoles permanentes pour près de 2’100 élèves seront reconstruites avec des techniques de construction parasismiques et anticycloniques et seront remises aux paroisses responsables. Les écoles seront meublées (excepté l’école Anne-Marie Javouhey à Bolosse) et les enseignants ainsi que le personnel d’entretien seront formés dans le but de renforcer l’organisation et la gestion de ces institutions. 2 / 10 Les cinq écoles se trouvent à et sont financées par : 1 2 3 4 5 Ecole / Municipalité Bailleurs St. Vincent de Paul Morne à Chandelle II, Gressier Ste. Thérèse Darbonne, Léogâne Anne-Marie Javouhey Bolosse, Port-au-Prince St. Martin Delatte, Petit-Goâve Caritas Italie (donateur principal), Caritas Luxembourg, Direction du Développement et de la Coopération (DDC), Caritas Suisse Caritas Espagne, Caritas Suisse, Caritas Luxembourg Immaculée Conception Chauffard, Carrefour Secours Catholique - Caritas France, Caritas Luxembourg, Caritas Suisse Secours Catholique - Caritas France (donateur principal), Caritas Belgique, Caritas Luxembourg, Caritas Suisse Caritas Allemagne (DCV) (donateur principal), Caritas Espagne, Caritas Suisse Zone d’intervention : Département de l’Ouest (Diocèse de Port-au-Prince) : Caritas Suisse reconstruit des écoles dans les municipalités de Carrefour, Gressier, Léogâne, Port-au-Prince et Petit-Goâve. L'accent est mis sur les grandes écoles catholiques, presbytérales qui ont joué un rôle majeur dans l'enseignement scolaire avant le séisme du 12 janvier 2010. A long terme, le projet vise à rétablir un minimum d'infrastructures éducatives dans les régions rurales et ainsi contrecarrer l’appauvrissement de la population et l’exode rural. Partenaires : La reconstruction des écoles se réalise en collaboration directe avec le Diocèse de Port-au-Prince, son Bureau d'Education (BDE), la direction des écoles sous le patronage de Caritas Port-au-Prince et Caritas Haïti. Caritas Suisse a la responsabilité opérationnelle de toutes les composantes techniques, comme la conception de l'école, les appels d'offres, l'engagement d'entreprises de construction, la supervision de l’exécution des travaux. Les paroisses prennent en charge le fonctionnement des écoles. 3 / 10 Sélection des écoles : La présélection des écoles a été faite avec le BDE. Les écoles considérées étaient alors des écoles appartenant au système d’enseignement catholique qui est plutôt de bonne qualité par rapport au niveau national, avec des frais de scolarité peu élevés et une acceptation des enfants quelque soit leur confession religieuse. D’ailleurs, Caritas Suisse et le BDE se sont basé sur les critères suivants : écoles détruites ou gravement endommagées par le séisme, de préférence en milieu rural avec plus de 350 élèves et éloignées des écoles publiques. Pour une sélection définitive, Caritas a déterminé le nombre d'élèves et d’enseignants avant et après le séisme, la dimension des écoles, la situation financière, la propriété du terrain ainsi que les chemins d'accès et possibilité de stockage du matériel. Standard de reconstruction : Pour le standard de construction, Caritas Suisse a coopéré avec la Direction du Développement et de la Coopération (DDC) du Gouvernement Suisse, un architecte suisse, spécialisé dans le génie parasismique et des bureaux d’études suisses et allemands pour les aspects structurels. Un bâtiment résistant aux ouragans et aux forts tremblements de terre pour une longue durée et de bonnes conditions climatiques pour les utilisateurs sont les principaux atouts de la conception de ces écoles. Les plans tiennent compte des normes de construction en vigueur et ont été soumis à l'approbation des autorités locales de construction (Direction du génie scolaire, DGS). En général, les écoles comprennent des salles de classe, une salle des professeurs, des salles polyvalentes, des dépôts, un système d’approvisionnement en eau grâce à la récupération d’eau pluviale et des installations sanitaires. Un réfectoire accompagné d’une cuisine sont également des installations présentes dans ces écoles, puisqu’en Haïti la préparation des repas à l'école (programmes d'alimentation scolaire) est de coutume. Les principales composantes ont été combinées individuellement selon les besoins sur chaque site. Caritas prend en compte le contexte local de construction en utilisant le plus possible des matériaux de construction disponibles sur le marché haïtien (bloc de ciment, pierres, sable et métal) et en embauchant des entrepreneurs nationaux. Caritas Suisse a développé 2 types d’écoles : un type rigide pour les zones urbaines et semi-rurales et un type souple pour les zones rurales reculées. La structure du bâtiment pour la zone urbaine se compose d’une structure mixte en voiles de béton armé et murs en maçonnerie chaînée. La charpente est métallique avec les éléments soudés entre eux et recouverts de feuilles de tôle. La structure pour la zone rurale est plus légère. Les bâtiments se composent entièrement d’une structure en acier soudée sur des fondations et dalles en béton armé. Les façades principales sont constituées majoritairement de fenêtres persiennes. Les pignons sont lambrissés avec des panneaux en fibrociment. La charpente est également métallique et recouverte de tôles. Mesures d’accompagnement et stratégie de sortie : Caritas Suisse restitue à la fin du projet les écoles à Caritas Port-au-Prince qui les transmet aux paroisses. Cette restitution correspond aux transferts de responsabilité tant au niveau de la structure du bâtiment qu’au niveau de sa gestion et de son entretien. Ce transfert est facilité par le fait que Caritas Suisse a sélectionné les écoles qui démontrent une organisation solide bien avant le tremblement de terre, renforcé par le travail d’accompagnement à la suite de la reconstruction. La reconstruction d'écoles est suivie par d’autres interventions qui sont mises en œuvre conjointement avec le département géographique Afrique / Amérique Latine de Caritas Suisse, Caritas Port-au-Prince et le BDE. Il s'agit de créer ensemble un système de gestion et de maintien des écoles, afin de garantir la 4 / 10 longévité des écoles. Différentes formations ont été organisées pour la maintenance des écoles. Un projet de suivi de Caritas Suisse Développement est en cours, et a pour objectif de garantir une éducation de qualité dans les écoles reconstruites. Les éléments clés sont la formation sur la bonne gestion financière et organisationnelle, la formation des enseignants, et le renforcement des capacités administratives, didactiques et matérielles. Durée totale du projet: Juillet 2010 – Décembre 2014 3. Objectifs et méthodologie de l’évaluation a. Objectifs de l’évaluation externe Cette évaluation a pour objectif de porter un regard externe et indépendant sur la reconstruction des cinq écoles. Elle vise à évaluer si les objectifs initialement définis du projet ont été atteints et à tirer des leçons du projet exécuté pour des futurs projets. Les objectifs globaux de l’évaluation sont les suivants : - Déterminer comment les résultats de la reconstruction des cinq écoles ont contribué à achever l’objectif global défini du projet d’améliorer l’accès à l’éducation pour les élèves dans la zone affectée par le séisme. - Documenter les expériences et analyser les résultats atteints durant l’exécution du programme, résumer les leçons apprises, et donner des recommandations pour de futurs projets de reconstruction des écoles. Les objectifs spécifiques de l’évaluation sont les suivants : - Comment les résultats atteints ont-ils contribué à achever les objectifs spécifiques du projet global (5 écoles permanentes, parasismiques et anticycloniques ont été mises en place pour un minimum de 2'100 élèves ; des systèmes de gestion d’école ont été établi dans chaque école) ? - Comment les bâtiments des cinq écoles sont-ils utilisés aujourd’hui ? Dans quelles mesures les utilisateurs ont-ils accepté, se sont-ils appropriés et sont-ils satisfaits avec les bâtiments ?1 - Quels enseignements peut-on tirer du projet de reconstruction des cinq écoles au regard des critères suivants : efficacité (atteinte des objectifs), efficience (utilisation rationnelle des moyens disponibles), impact, pertinence (sociétale et économique) et viabilité. Le catalogue des questions évaluatives en Annexe 2 est un complément (sans être forcément exhaustif) des questions à prendre en compte pour réaliser l’évaluation, et peut aider pour aborder les objectifs de l’évaluation. b. Méthodologie La méthodologie de l’évaluation doit être développée par l’évaluateur et présentée dans le plan de travail soumis avec l’offre. Parmi les méthodes appliquées par l’évaluateur devraient notamment figurer : - 1 Etude de la documentation du projet (proposition de projet, rapports, dossiers techniques…) Mission sur le terrain Entretiens avec les acteurs du projet (entretiens individuels, focus groups…) : staff de Caritas Suisse et autres partenaires, le comité de l’école, les professeurs, les élèves, le BDE, … Y inclus devraient être les aspects „soft“ de la reconstruction, et la maintenance des bâtiments. 5 / 10 - Etudes des sources additionnelles d’information : autres projets de construction, sources imprimées et électroniques, rapports et publications authentiques, etc. La méthodologie choisie devra permettre une évaluation à la fois quantitative et qualitative. 4. Modalités de l’évaluation a. Maître d’ouvrage Le maitre d’ouvrage et signataire du contrat avec les évaluateurs pour cette évaluation est Caritas Suisse. L’interlocuteur pour l’évaluateur est le responsable de programme Haïti de Caritas Suisse à Lucerne. Le responsable de programme pourra déléguer certaines responsabilités à un représentant en Haïti, surtout pour la mission de l’évaluateur sur le terrain. b. Processus de l’évaluation L’évaluation sera effectuée en accord avec les standards, les principes et les pratiques démontrés dans les « DAC Quality Standards for Evaluation ». 1. Plan de travail de l’évaluation : L’évaluateur sélectionné devra préparer un plan de travail. Ce plan de travail décrira comment l’évaluation sera effectuée, en apportant des spécificités sur son élaboration et des précisions sur les termes de référence. Le plan de travail sera soumis comme brouillon, révisé puis sa version finale devra être approuvée par le responsable de programme de Caritas Suisse et les autres bailleurs. Le plan de travail final sera annexé à l’accord signé entre l’évaluateur et Caritas Suisse. Le plan de travail devra inclure : a. Identité - Le nom de l'entreprise, la personne responsable, l'équipe des évaluateurs… - Le titre de l'évaluation finale et du Programme. - Données de contact de l'entreprise, l'évaluateur indépendant, l’équipe de l’évaluation… b. Méthodologie de l’évaluation - Objectifs de l'évaluation. - Portée de l'évaluation. - Proposition de la méthodologie participative en spécifiant les outils qui seront utilisés. - Proposition de sources d'information (documentaires, informateurs clef,…) - Proposition de matrice d'évaluation. - Programme détaillé des membres de l'équipe d’évaluateur qui effectuera le travail. c. Conditions cadres (framework) de l’évaluation d. Collection et analyse des informations e. Rapport f. Chronogramme g. Budget - Tous les frais dérivés de la réalisation, l'évaluation et la forme de paiement souhaitée. 2. Mission sur le terrain : Cette évaluation doit inclure une mission sur le terrain en Haïti. Le but de la mission sera de rencontrer les personnes pertinentes impliquées directement ou non dans ce projet (architecte, équipe de supervision, entreprises, partenaires, bénéficiaires, etc.) pour la collecte des données et des informations en accord avec les exigences du plan de travail. La mission est censée de ne pas durer plus de 8 à 10 jours (jours de voyage non inclus). Au début, une réunion de cadrage aura lieu en Haïti avec l’équipe terrain à l’arrivée de l’évaluateur. Une restitution dite « à chaud » sera également prévue à la fin de la mission afin de proposer des axes de réflexion pour l’équipe terrain et les acteurs locaux et les perspectives de développement de la zone, mais aussi de susciter un débat qui pourra alimenter la rédaction du rapport final. 6 / 10 3. Calendrier provisoire : Fin décembre 2014 Début février 2015 Février 2015 Février 2015 Fin Février 2015 Début mars 2015 Mi-mars 2015 Mi-mars 2015 Avril 2015 Avril 2015 Mi-mai 2015 Fin mai 2015 Mi-juin 2015 Publication des Termes de référence par Caritas Suisse Délai de soumission des offres à Caritas Suisse Analyse des offres par Caritas Suisse et par les autres bailleurs Sélection de l’évaluateur par Caritas Suisse et par les autres bailleurs Signature du contrat entre Caritas Suisse et l’évaluateur, analyse documentaire et élaboration du plan de travail Délai de soumission du plan de travail de l’évaluateur sélectionné Retour de Caritas Suisse et des autres bailleurs sur le plan de travail Délai de soumission du plan de travail définitif par l’évaluateur Mission sur le terrain Restitution à chaud auprès de l’équipe terrain de Caritas Suisse et des acteurs locaux impliqués dans le projet Remise du rapport provisoire d’évaluation Retour de Caritas Suisse et des autres bailleurs sur le rapport provisoire Remise du rapport final 4. Rapport d’évaluation : Le rapport d’évaluation présentera les résultats et l’analyse de ces résultats, les leçons apprises, et les recommandations pour le projet global, ainsi que pour chaque école séparément (cf. exemple canevas du rapport en Annexe 4). 5. Budget : Tous les frais sont remboursés d’après les dépenses effectives : les reçus doivent être présentés. Il n’y a pas de remboursement forfaitaire. La rémunération du consultant est constituée d’honoraires calculés par jours travaillés, étant précisé que ce montant est indépendant du nombre d’heures travaillées dans la journée. c. Livrables attendus L’évaluateur préparera : - Un plan de travail de l’évaluation comme décrit ci-dessus. Le plan de travail sera soumis comme brouillon au responsable de programme de Caritas Suisse quinze (15) jours après la sélection de l’évaluateur (voir calendrier au-dessus). Après la réception des commentaires de Caritas Suisse, l’évaluateur préparera une version révisée et finale dans le délai de cinq (5) jours. La version finale sera approuvée par le responsable de programme de Caritas Suisse et annexée à l’accord signé entre l’évaluateur et Caritas Suisse. - Un rapport provisoire sera soumis au responsable de programme de Caritas Suisse au plus tard quinze (15) jours après son retour de la mission en Haïti. - Un rapport final qui sera soumis au plus tard deux (2) semaines après la réception des commentaires du responsable de programme de Caritas Suisse. Ce rapport final comprendra : o Un rapport principal comprenant les résultats détaillés de l’évaluation relatifs aux objectifs fixés ainsi que les perspectives et les recommandations faites par les évaluateurs. o Un corps d’annexes qui reprendra les tableaux et informations factuelles nécessaires à une meilleure compréhension des informations développées dans le rapport principal. o Une fiche résumée reprenant, après une présentation générale, les principales conclusions et recommandations. Tout les livrables seront préparés en français et délivrés à Caritas Suisse en version électronique par email (de tous les documents) et en version papier en trois (3) exemplaires. Tout les livrables seront la propriété de Caritas Suisse. Sur demande, les résultats de cette évaluation seront mis à disposition de tiers intéressés. 7 / 10 d. Prémisses de l'évaluation et la publication Comme prémisses de base, le comportement moral et professionnel de l’équipe de travail est requis : - Anonymat et caractère confidentiel : L'évaluation doit respecter le droit des personnes de fournir une information, en assurant son anonymat et caractère confidentiel. Responsabilité : Tout désaccord ou différence d'avis qui pourrait apparaître entre les membres de l'équipe ou entre ceux-ci et les responsables de l'intervention, par rapport aux conclusions et/ou aux recommandations, doit être mentionné dans le rapport. Toute affirmation soutenue par l'équipe doit être prouvée, autrement elle doit répondre du désaccord sur elle. - Intégrité : L'équipe de l’évaluation aura la responsabilité de mettre en évidence des questions non mentionnées spécifiquement dans les TdR, si cela est nécessaire pour obtenir une analyse plus complète de l'intervention. - Indépendance : L'équipe devra garantir son indépendance par rapport à l’intervention évaluée, n'étant pas ni liée à sa gestion ni liée à tout autre élément qui la compose. - Protection de données : La signature soumet les évaluateurs à l’obligation du respect du secret professionnel et du caractère confidentiel, plus strict encore en ce qui concerne les données de caractère personnel auxquelles l’équipe aurait accès pour les raisons de l'évaluation effectuée. Ainsi, le consultant à l’obligation de réserve sur ces dernières imposée par la loi de protection de données de caractère personnel. Ces devoirs seront exigibles à l'entreprise évaluatrice pendant l'utilisation du contrat de prestation de services, et encore après avoir fini celui-ci quelque qu’en soit la cause. De même, l'entreprise évaluatrice s’engage expressément à adopter les mesures techniques et organisationnelles nécessaires afin de garantir la sécurité des données de caractère personnel auxquelles elle a accès et d’éviter leur modification, perte, traitement et accès non autorisé, compte tenu de l'état de la technologie, la nature des données stockées et les risques qu'elles soient exposées, d’où qu’elles proviennent, de l'action humaine ou d'un demi - physique ou naturel, conformément à ce qui est disposé sur ce fait par la Loi fédérale sur la protection des données 235.1/du 19 juin 1992 (actualisé le 1er janvier 2014). - Validation de l'information : Il revient à l’évaluateur de garantir la véracité de l'information compilée pour l'élaboration des rapports, et en dernier ressort, il est responsable de l'information présentée dans le rapport d'évaluation. - Incidents : Dans l'hypothèse de l'apparition de problèmes pendant la réalisation du travail de terrain ou dans toute autre phase de l'évaluation, ceux-ci devront être communiqués immédiatement à la personne de contact de Caritas Suisse sur le terrain et celle-ci, à son tour, jugera de la nécessité de les communiquer aux bailleurs qui assurent le financement. Si tel n'est pas le cas, l'existence de ces problèmes dans aucun cas ne pourra être utilisée pour justifier la non obtention des résultats établis par l'organisme contractant de l'évaluation dans les présents TdR. - Droits auteur et divulgation : l’évaluateur cédera ses droits d’auteur à l'organisme contractant de l'évaluation. La divulgation de l'information compilée et du rapport final sera une prérogative de Caritas Suisse. - Régime de sanction : En cas de retard dans la livraison des rapports ou dans l'hypothèse dans laquelle la qualité des rapports livrés est manifestement inférieure à ce qui est pratiqué avec Caritas Suisse, des pénalités pourront être appliquées. En cas d’arbitrage nécessaire, le contrat signé entre l’évaluateur et le contractant fera référence. e. Profil recherché Caritas Suisse est à la recherche des évaluateurs expérimentés avec les qualifications les suivantes : 8 / 10 - - Expérience signifiante dans le domaine de l’évaluation de projets humanitaires Expériences précédentes en coordination, conception, mis en œuvre et suivi de projets humanitaires et/ou développement Architecte et/ou ingénieur préféré, ou chercheur en sciences sociales avec expérience dans l’évaluation des projets et programmes de construction ou en binôme avec architecte/ingénieur Excellentes aptitudes en communication et relations personnelles Capacité à écrire des rapports clairs et utiles Compréhension des exigences des bailleurs Capacité à travailler dans des délais courts et avec le budget imparti Indépendance par rapport aux parties impliquées Flexibilité et adaptabilité Maitrise parfaite du français oral et écrit, et si possible du créole haïtien oral Bonne connaissance d’Haïti Préférence pour des évaluateurs travaillant en binôme évaluateur expatrié – évaluateur local Préférence pour des évaluateurs qui se trouvent sur place en Haïti. f. Critères de sélection de l’évaluateur L’évaluateur est invité, en prenant connaissance des présents termes de référence, à faire une offre pour la réalisation de l’évaluation. Les offres présentées seront évaluées sur un total de 100 points, en accord avec les critères établis suivants : 1. Qualité technique de la proposition, ainsi que son adéquation par rapport aux objectifs établis. 40 points. L'évaluation de la qualité de l'offre présentée tiendra compte au moins des critères suivants: - Le degré par lequel l'équipe de l’évaluation garantit l'émission d'un jugement systémique ; - Adéquation des techniques et des méthodologies proposées au budget et aux délais requis. Si elles garantissent une réponse suffisante aux questions de l'évaluation ; - Exposé de la problématique et compréhension du sujet ; - Implication de l'équipe d’évaluateur dans le travail proposé ; - Niveau de participation de la proposition méthodologique ; - Être sensible aux croyances, aux us et coutumes locales, pratiques religieuses. 2. Composition de l'équipe de travail. 40 points. - Expérience démontrée dans la réalisation d'évaluations; - Expérience démontrée dans des évaluations avec des organismes privés ou publics nationaux et internationaux ; - Qualifications, expériences et compétences des évaluateurs ; - Connaissance de la réalité du pays et du secteur d'intervention ; - Maniement des méthodes et techniques de recherche sociale. 3. Offre économique présentée. 20 points. - Détail des prix et coûts des différentes prestations ; - Précision et efficience de la proposition économique ; - Équilibre entre des coûts de collecte information, honoraires, voyages etc. Pour que les offres présentées puissent être évaluées, les entreprises/évaluateurs indépendants devront prouver une expérience dans des travaux d'évaluation de projets de coopération, par une présentation succincte de travaux semblables effectués pendant les 3 dernières années. Caritas Suisse encourage spécialement la candidature et/ou la participation des évaluateurs locaux Haïtiens dans la réponse à ces termes de référence. 9 / 10 g. Modalités de réponse et modalités contractuelles Les propositions méthodologiques, techniques et financières (réponse aux présents Termes de Référence), accompagnées du CV des évaluateurs, devront être retournées à Caritas Suisse, au plus tard le 1 février 2015 sous forme électronique à l’attention de : Stefan Ege, Senior Programme Manager, Humanitarian Aid Department, Tel.: +41 41 419 22 34, e-mail : [email protected]. 5. Annexes Annexe 1 : Brochure « Reconstruction de cinq écoles catholiques » de Caritas Suisse Annexe 2 : Présentation des cinq écoles reconstruites Annexe 3 : Catalogue de questions évaluatives Annexe 4 : Canevas du rapport (exemple) Annexe 5 : Liste des contacts 10 / 10 Annexe 1 : Brochure « Reconstruction de cinq écoles catholiques » de Caritas Suisse Annexe 2 : Présentation des cinq écoles reconstruites a. Présentation de l’école St. Vincent de Paul, Gressier Bailleurs de fonds et budget : Le principal bailleur de fonds est Caritas Italie, qui a contribué à 65% des dépenses, Caritas Luxembourg qui a contribué 26% et la Direction de la Coopération et du Développement de l’état Suisse qui a contribué 9%. Les dépenses totales pour l’école St. Vincent de Paul s’élèvent à USD 3'032'475. Calendrier : Février 2010 Mars 2010 Novembre 2010 Décembre 2010 28 janvier 2011 Février 2011 Février 2011 9 mai 2011 17 mai 2011 Juin 2011 Aout 2011 Avril 2012 Aout 2012 19 octobre 2012 23 janvier 2013 Janvier 2013 Février 2013 31 mars 2013 5 mai 2013 6 mai 2013 Juin 2013 Juillet 2013 1 octobre 2013 31 octobre 2013 Novembre 2013 Discussions initiales avec Caritas Haïti, Caritas Port-au-Prince, le BDE Evaluation du site Projet définitif approuvé Plans d'ingénierie élaborés Permis de construction de la DGS obtenu Permis de construction de la municipalité de Gressier obtenu Test de sol positif Contrat signé avec EXECO Début de la construction Premier béton coulé Fondations terminées du bâtiment A, B Design des gardes corps par les élèves de l’école St. Vincent de Paul Fondations terminées du bâtiment C “Atelier: évaluation des besoins” Comité de l'école décide sur les couleurs de l’école Ouvrages en béton terminés Construction de la toiture terminée Protocole d'acceptation signé, l'école est finie Système solaire installé et approuvé Cérémonie officielle d'inauguration (aussi pour Ste. Thérèse, Darbonne) Commencement du projet de suivi sur la gestion des écoles Meubles livrés L'école commence, les élèves ont classe dans la nouvelle école La période de garantie est terminée L'école est officiellement remise à Caritas Port-au-Prince, et le BDE Entreprise de construction : L’entreprise de construction était EXECO SA qui est une entreprise haïtienne. L’histoire de l’école : L'école St. Vincent de Paul se trouve à Gressier, Morne-à-Chandelle II, à environ une heure et demie en dehors de Port-au-Prince. L'école est dans une zone périurbaine, près de la route nationale 2, la seule route qui mène de Port-au-Prince à la partie sud de l'île. Les enfants des zones rurales viennent à l'école à Gressier car elle est une des seules écoles qui offrent des cours de l'école maternelle jusqu'à l'école secondaire. Avant le tremblement de terre, l'école comptait 15 salles de classe avec 465 élèves et une majorité de filles. 45 enseignants, professeurs et assistants ont travaillé à l'école, dont 9 étaient des femmes. L'école était composée de deux bâtiments principaux - un construit en 1977 et un en 2008 – des latrines et une cuisine. Les deux bâtiments ont été gravement endommagés par le tremblement de terre et ne pouvaient pas être réutilisés ou réparés. La cuisine de l'école a été complètement détruite, comme fut le réservoir d'eau de l'école. Après le tremblement de terre les classes eurent lieu dans des tentes, et ont ensuite été transférées dans un bâtiment semi-permanent, que Tearfund / USAID avait construit à proximité du site de construction. En outre, l'école avait intégré les enfants de familles déplacées qui sont arrivés de Port-au-Prince. Des aliments pour l'école furent été livrés sur une base mensuelle par le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et la cuisine fonctionnait en plein air. Bâtiment détruit de 2008 Bâtiment détruit de 1977 Afin d'évaluer les besoins et de déterminer quelles écoles étaient appropriées pour la reconstruction, Caritas Suisse fît usage de sa relation avec le Bureau Diocésain d'Education (BDE). L'idée de Caritas Suisse était de reconstruire des écoles avec au moins 350 élèves dans des zones rurales ou périurbaines qui avaient été fortement endommagées où complètement détruites par le tremblement de terre. Connaissant la réalité du système scolaire haïtien, CACH a décidé d'examiner les écoles privées catholiques, et plus particulièrement les écoles paroissiales qui avaient été détruites ou fortement endommagées. Comme Caritas Suisse a une longue expérience de travail avec différents BDE avec différents diocèses, Caritas Suisse avait demandé au BDE de Port-au-Prince d’aider à l'évaluation des écoles. Le BDE a suggéré différentes écoles avec une priorité pour la reconstruction, en fonction de leur connaissance des besoins des écoles dans le diocèse de Port-au-Prince. Une des écoles proposées était l’école St. Vincent de Paul à Morne-à-Chandelle II, Gressier. Après une évaluation approfondie de la situation et des évaluations sur le terrain, Caritas Suisse décida de s'engager dans la reconstruction de cette école. Cuisine de l’école Toilettes de l’école Classes sous des tentes Cuisine temporaire Le 7 juillet 2010, un Mémorandum d’Entente (MoU, Memorandum of Understanding) a été signé entre l'archidiocèse de Port-au-Prince et Caritas Suisse pour formaliser l'accord pour la reconstruction de maisons et de bâtiments scolaires en Haïti. Le 5 octobre 2010, un autre MoU a été signé entre le BDE et Caritas Suisse, décrivant les responsabilités et les devoirs de chaque partenaire dans le projet global de reconstruction. Description de l’école reconstruite : La nouvelle école possède deux nouveaux bâtiments scolaires avec un total de 17 salles de classe, y compris deux salles de l'école maternelle et d'autres installations: un centre administratif, une infirmerie, une bibliothèque, une salle informatique, une cuisine et des toilettes. Sur la cour de l'école se trouvent des arbres et des bancs où les élèves peuvent se reposer pendant les pauses et il y a un terrain de basket où ils peuvent jouer. Le réfectoire offre un repas pour tous les élèves pendant l'heure du déjeuner, ce qui est important pour la nutrition et le développement des enfants. Le système d'eau des écoles fonctionne avec un système de captage des eaux de pluie, avec deux citernes souterraines et deux pompes qui distribuent l'eau aux différentes parties de l'école (toilettes, cuisine). Pour éviter d'être dépendant du système électrique municipal, les pompes sont alimentées par un système d’électricité solaire. De plus, Caritas Suisse a installé un kiosque d'eau pour que l’école puisse offrir aux enfants de l'eau potable gratuite. L'eau provient d'un forage sur le terrain de l'école et est ensuite traitée. b. Présentation de l’école Ste. Thérèse, Darbonne Bailleurs de fonds et budget : Le principal bailleur de fonds est Caritas Espagne, qui a contribué à 82% des dépenses, et Caritas Suisse a contribué à 18% des dépenses. Le coût total de l’école Ste. Thérèse s’élève à USD 2'722'233. Calendrier : Février 2010 Mars 2010 Septembre 2011 Novembre 2011 à octobre 2012 14 avril 2011 25 octobre 2011 Discussions initiales avec Caritas Haïti, Caritas Port-au-Prince, le BDE Evaluation du site Projet définitif approuvé Plans d'ingénierie élaborés Permis de construction de la DGS obtenu Permis de construction de la municipalité de Gressier obtenu Octobre 2011 4 novembre 2011 14 novembre 2011 27 janvier 2012 Mai 2012 19 octobre 2012 Janvier 2013 31 janvier 2013 Mars 2013 Avril 2013 6 mai 2013 15 mai 2013 13 juin 2013 Juin 2013 4 septembre 2013 1 octobre 2013 15 janvier 2014 31 mars 2014 Test de sol positif Contrat signé avec EXECO Début de la construction Premier béton coulé Fondations terminées du bâtiment A, B “Atelier: évaluation des besoins” Fondations terminées du bâtiment C Comité de l'école décide sur les couleurs de l’école Ouvrages en béton terminés Construction de la toiture terminée Cérémonie officielle d'inauguration (aussi pour St. Vincent de Paul, Gressier) Protocole d'acceptation signé, l'école est finie sauf quelques petits détails Système solaire installé et approuvé Commencement du projet de suivi sur la gestion des écoles Meubles livrés L'école commence, les élèves ont leurs cours dans la nouvelle école L'école est officiellement remise à Caritas Port-au-Prince, et le BDE La période de garantie est terminée Entreprise de construction : L’entreprise de construction était TECINA SA qui est une entreprise haïtienne. L’histoire de l’école : L'école Ste. Thérèse est située à Darbonne commune de Léogâne, près de l'épicentre du tremblement de terre dans la troisième section communale de Léogâne, appelée la Grande Rivière. L'école a été fondée en 1994 et offrait une éducation de la maternelle à la sixième année dans 12 salles de classe. L'école comptait 12 enseignants, dont 8 femmes, 5 cuisiniers, et 2 femmes de ménage. Le nombre d’étudiants avant le tremblement de terre était de 403. Les étudiants viennent de Darbonne, mais aussi de différents villages. L'ancien bâtiment de l'école a été partiellement détruit par le tremblement de terre et ne pouvait pas être réparé. Lorsque l'école s’était effondrée, un enseignant a été tué, mais heureusement aucun étudiant n’a été blessé. L'école n'avait pas accès à l'eau et les latrines existantes n’étaient plus utilisables. Après le tremblement de terre et au cours de la période de construction, les classes ont eu lieu dans une école temporaire dans trois containers servant de salles de classe (donnés par la Fondation Clinton) et dans des tentes sur le site de l'ancienne église, qui a également été détruit pendant le tremblement de terre. Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a fourni l'école régulièrement avec du riz, de l'huile, des pois et du sel pour que la cuisine de l'école puisse préparer des repas pour les enfants. L'école a été et continue d'être financée principalement par les frais de scolarité, qui s’élèvent à environ 700 HTG (16 USD) par mois. Bâtiment détruit de l’école Ste. Thérèse Bâtiment détruit de l’école Ste. Thérèse Ecole temporaire Ste. Thérèse à Darbonne Bâtiments détruits de l’école Ste. Thérèse à Darbonne Description de l’école reconstruite : La nouvelle école possède deux nouveaux bâtiments scolaires (un à trois étages, et un à deux étages) avec un total de 13 salles de classe, construits en béton armé avec un toit de tôle sur une structure métallique. Les bâtiments comprennent deux salles pour l’école maternelle et d'autres installations: un centre administratif, une infirmerie, une salle de bibliothèque et d'informatique, une cuisine et des installations sanitaires. Sur la cour de l'école se trouvent des arbres et des bancs où les élèves peuvent se reposer pendant les pauses et il y a un terrain de basket où ils peuvent jouer. Le système d'eau des écoles fonctionne avec un système de captage des eaux de pluie, avec deux citernes souterraines et deux pompes qui distribuent l'eau aux différentes parties de l'école (toilettes, cuisine). Pour éviter d'être dépendant du système électrique municipal, les pompes sont alimentées par un système d’électricité solaire. c. Présentation de l’école Anne-Marie Javouhey, Bolosse Bailleurs de fonds et budget : Le Secours Catholique – Caritas France (SCCF) a approché Caritas Suisse en avril/mai 2011 avec la demande de reconstruire l’école à Bolosse. Après une analyse de la situation et une étude approfondie sur place, Caritas Suisse et SCCF ont décidé ensemble de reconstruire l’école. Le coût global de l’école est de USD 1'411'206. Le SCCF comme bailleur de fonds a contribué à environ 63% du budget global et 37% ont été financés par Caritas Suisse. Calendrier : La reconstruction de l’école a commencé le 30 avril 2012 et a été officiellement terminée le 10 décembre 2013. L’entrée en service de l’école a eu lieu le 1er octobre 2013 pour la rentrée scolaire et la remise officielle aux Sœurs par le biais d’un dossier de restitution s’est faite en avril 2014. La période de garantie pour la construction s’est achevée le 10 juin 2014. Discussion initiale avec les Sœurs de Cluny et SCCF Analyse de situation et étude de terrain Réception de permis de construire de la Direction du Génie Scolaire Test de sol positif Réception de permis de construire de la municipalité de Port-au-Prince Conception finale approuvée Plan d’ingénieur et documents appel d’offre élaborés Acceptation de l’offre de TECINA Démarrage du chantier Commencement des travaux de béton “Atelier: évaluation des besoins” Réception du deuxième permis de construire de Direction du Génie Scolaire Avril 2013 Travaux de béton finis Avril/mai 2011 Juillet 2011 10 aout 2011 26 octobre 2011 10 novembre 2011 Décembre 2011 - janvier 2012 Février / mars 2012 12 avril 2012 30 avril 2012 Juillet 2012 19 octobre 2012 26 décembre 2012 Juin 2013 Commencement du projet de suivi sur la gestion des écoles Juillet 2013 Travail de la toiture fini 1 octobre 2013 Début d’année scolaire, les élèves ont des cours dans le nouveau bâtiment 24 octobre 2013 Système solaire installé et approuvé 28 octobre 2013 Inauguration de l’école Anne-Marie Javouhey 10 décembre 2013 Procès-verbal de réception signé, reconstruction de l’école finie Avril 2014 Transfert officiel de l’école aux Sœurs de Cluny 10 juin 2014 La période de garantie terminée Entreprise de construction : L’entreprise de construction était TECINA SA qui est une entreprise haïtienne. L’histoire de l’école : Fondée en 1807 par Sœur Anne-Marie Javouhey, la congrégation des Sœurs de St. Joseph de Cluny est présente dans le monde dans 60 pays sur les cinq continents. La congrégation est basée sur le droit pontifical. La congrégation est présente et active en Haiti depuis le 5 juin 1864. Aujourd’hui elle s’engage dans le domaine de l’éducation en gérant vingt écoles et dans le domaine de santé avec trois cliniques. Les Soeurs de Cluny sont représentées dans de nombreuses communes en Haïti : Port-au-Prince, Pétion-Ville, Jacmel, Cayes Jacmel, Gonaïves, Thomonde, Hinche, St. Marc, Cap Haïtien et Grande Rivière du Nord. Chacune de ces communes possède une école. Au total environ 10,000 enfants pauvres en Haïti ont été formés par les Soeurs. Le centre scolaire Anne-Marie Javouhey a été fondé en 1966 comme une école privée, situé à Port-auPrince dans le quartier de Bolosse. Les Sœurs sont propriétaires des infrastructures. Avant le tremblement de terre l’école avait aussi une section maternelle. Dans l’année scolaire 2010/2011, 431 filles étaient inscrites dans l’école primaire. Pour respecter les directives du Ministère d’Education Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) l’école accepte les garçons depuis 2011. Actuellement, cette école primaire compte 347 filles et 48 garçons. Ancien bâtiment principal Ancien bâtiment principal endommagé pendant le séisme L’école des Sœurs de Cluny est appréciée par le MENFP. Trois des 17 professeurs sont mandatés par l’état. L’école est financée à 80% par les frais scolaires payés par les parents et à 20% par les donations qui sont faites aux Sœurs. Avant le tremblement de terre, l’école était composée de quatre bâtiments : le grand bâtiment principal, style “gingerbread”, un bâtiment de deux étages, un troisième avec un étage, un quatrième avec les installations sanitaires et un cinquième avec le réfectoire et la cuisine. Le grand bâtiment principal, style “gingerbread” était composé de six salles de classe, un petit réfectoire, deux chambres à coucher, un dépôt et une salle de conférence. Malheureusement ce bâtiment a été massivement endommagé et risque de s’effondrer. Dans le bâtiment de deux étages se trouvent la direction, l’administration et quatre salles de classe. Le troisième bâtiment est composé de trois salles de classe. Après le tremblement de terre : l’école a utilisé huit tentes comme salles de classe. Le bâtiment principal n’étant pas sécurisé, les deux salles de classe du deuxième étage n’ont plus été utilisées les élèves ayant peur de retourner dans ces salles de classes tandis que les quatre salles de classe au rez-de-chaussée ont continué à être utilisées. Vu e du bâtiment principal Abris UNICEF pour assurer les cours Les cours dans les tentes La cour de récréation occupée par les abris Description de l’école reconstruite : L’école reconstruite par Caritas Suisse est composée d’un grand bâtiment de deux étages avec huit salles de classe. Le type de construction du bâtiment est mixe : voile béton et maçonnerie chaînée Le toit est de type traditionnel à deux pans avec fermes en acier, couvertes de tôle trapézoïdale. La construction est antisismique et anticyclonique. En plus, Caritas Suisse a construit des installations sanitaires et a réalisé un aménagement extérieur permettant aux élèves de se détendre entre les cours. Pour que l’école soit accessible aux personnes à mobilité réduite, Caritas Suisse a construit des rampes assurant l’accès aux nouvelles infrastructures. Pour l’évacuation du nouveau bâtiment de l’école, deux escaliers peuvent être utilisés. Le système d’eau des sanitaires, installé par Caritas Suisse, fonctionne grâce à la récupération d’eau de pluie collectée dans un réservoir sous le bâtiment. Une pompe solaire permet ensuite d’acheminer l’eau dans le bloc sanitaire. L’énergie solaire assure une indépendance du système vis-à-vis de l’électricité du réseau municipal. Un bâtiment additionnel avec 4 salles de classe a été construit par la fondation Digicel. d. Présentation de l’école St. Martin, Delatte Bailleurs de fonds et budget : Le bailleur principal est le SCCF qui a contribué à 80% des dépenses, Caritas Belgique qui a contribué à 10 %, et Caritas Suisse à10% des dépenses. Les coûts totaux de l’école St. Martin s’élèvent à USD 3'266’195 (chiffres estimés, le décompte final sera élaboré en janvier 2015). Calendrier : Février 2010 Mars 2010 Septembre 2010 Janvier 2011 Février 2011 4 mars 2011 14 avril 2011 Avril 2011 9 mai 2011 19 mai 2011 Mars 2012 Avril 2012 Mai 2012 29 mai 2012 18 juin 2012 19 octobre 2012 20 décembre 2012 26 décembre 2012 21 janvier 2013 Mars 2013 Avril 2013 Mai 2013 Juin 2013 Septembre 2013 Février 2014 Juin 2014 Juillet 2014 6 octobre 2014 Discussions initiales avec Caritas Haïti, Caritas Port-au-Prince, le BDE Evaluation du site Projet original approuvé Première publication d'appel d'offres (projet original) Test de sol positif Permis de construction de la municipalité de Petit-Goâve obtenu Permis de construction de la DGS obtenu (projet original) Formation du comité de reconstruction Contrat signé avec Le Contracteur (projet original) Début de la construction Projet définitif (re-design) approuvé Plans d'ingénierie et documents d’appel d’offres élaborés Résiliation du contrat avec Le Contracteur (projet original) Première publication d'appel d'offres (nombre insuffisant de réponses) Deuxième publication d'appel d'offres “Atelier: évaluation des besoins” Contrat signé avec BUREC Permis de construction de la DGS obtenu (projet revisé) Début de la construction Premier béton coulé Fondations terminées des deux bâtiments principaux Début des travaux en acier Commencement du projet de suivi sur la gestion des écoles Poteaux en acier installés du bâtiment A et B Avances additionnelles données à BUREC, augmentation des prix accordée Fosse septique finalisé Ouvrages en béton et acier terminés L'école commence, les élèves ont leurs classes dans les bâtiments A et B Entreprise de construction : L’entreprise de construction était BUREC SA qui est une entreprise haïtienne. L’histoire de l’école : L'école St. Martin est située à Delatte, une localité très éloignée dans la 7ème section de Petit-Goâve. Les gens y vivent principalement de l'agriculture et de l'élevage. À quatre ou cinq heures de route en voiture de Port-au-Prince, y compris 2 heures (lorsque les conditions sont favorables) sur des routes de terre battue escarpées et sinueuses, l'accès à l'école est très difficile, en particulier pendant la saison des pluies. L'école originale avait été construite dans les années 1960 et elle était la plus grande école de la région la seule à offrir des cours de la maternelle à l'école secondaire. St. Martin avec son offre d'enseignement secondaire a été et continue d'être très importante pour garder les enfants dans le village afin qu’ils terminent leur scolarité, et pour éviter qu’ils migrent vers les zones urbaines. Les enfants originaires des villages environnants prennent jusqu'à 45 minutes pour arriver à l'école à Delatte. L'école comptait environ 660 élèves au moment du tremblement de terre. L'école est composée de trois bâtiments, dont deux ont été complètement détruits lors du séisme. Tous les décombres ont été enlevés par la communauté et une école temporaire avec six salles de classe a été construite. Huit salles de classe ont été transférées à l'église et deux salles de classe sont situées dans le bâtiment restant. Les contributions des parents (frais de scolarité) financent à 25% le budget de l'école. 75% du budget sont financés par la Paroisse de Saint-Thomas d'Aquin d'Atlanta et d'autres dons privés que le directeur de l'école parviennent à recueillir tout au long de l'année. L'école reçoit des rations alimentaires mensuelles par le BND (Bureau de Nutrition et Développement, ONG Haïtienne). Le site de construction à Delatte. L’école temporaire à Delatte. Description de l’école reconstruite : La nouvelle école construite par Caritas Suisse est composée de deux bâtiments d'un étage. L'un d'eux contient six salles de classe, l'autre abrite deux salles de classe, plusieurs salles administratives, une bibliothèque et salle d’informatique. Le troisième bâtiment a deux étages, un sous-sol est semi-enterré comme il est situé sur une pente, avec 2 salles de classe pour la maternelle, la cuisine et le réfectoire, et à l'étage supérieur (au même niveau que les deux autres bâtiments) six salles de classe. Il y a un total de 16 salles de classe. Un petit bâtiment pour les installations sanitaires avec 10 toilettes pour les garçons, et 20 toilettes pour les filles, est construit à côté des autres bâtiments. Pour un meilleur accès, Caritas Suisse a également construit des dalles d’accès autour des bâtiments, facilitant l’accès aux personnes à mobilité réduite. En face des bâtiments scolaires principaux se trouve la cour de récréation, où Caritas Suisse a construit des jardinières et des bancs où les élèves peuvent se reposer pendant les pauses. Contrairement aux autres écoles que Caritas Suisse a construites dans les zones urbaines et périurbaines en béton armé avec plusieurs étages, l'école de Delatte est conçue avec une technique de construction plus légère. Les fondations et les parties inférieures des murs sont construites en pierre naturelle de la région et en béton armé, tandis que la structure des bâtiments scolaires utilise des éléments en acier, recouvertes de contreplaqué à l'intérieur et du fibrociment résistant à l'extérieur. Les toits sont des tôles d’acier sur une structure en acier. Cette technique de construction est mieux adaptée aux zones rurales car elle est plus légère, tout en respectant les normes de construction contre les tremblements de terre et les cyclones. Le système d’eau des sanitaires, installé par Caritas Suisse, fonctionne grâce à la récupération d’eau de pluie collectée dans un réservoir sous le bâtiment. Une pompe solaire permet ensuite d’acheminer l’eau dans le bloc sanitaire. L’énergie solaire assure l’unique source d’électricité puisqu’au réseau électrique ne parvient jusqu’à Delatte. e. Présentation de l’école Immaculé Conception, Chauffard Bailleurs de fonds et budget : Le bailleur principal est Caritas Allemagne (Deutscher Caritas Verband, DCV) qui a contribué à 72% des dépenses, Caritas Espagne qui a contribué à 23% des dépenses et Caritas Italie qui a contribué à 4% des dépenses. Les coûts totaux de l’école Immaculée Conception s’élèvent à USD 1'456’378 (chiffres estimés, le décompte final sera élaboré en décembre). Calendrier : Février 2010 Mars 2010 Février 2011 Novembre 2011 Février 2012 Avril 2012 29 mai 2012 18 juin 2012 19 octobre 2012 20 décembre 2012 8 janvier 2013 21 janvier 2013 Mars 2013 Avril 2013 Juin 2013 10 juin 2013 Août 2013 9 septembre 2013 Avril 2014 Juin 2014 Juillet 2014 Août 2014 3 octobre 2014 6 octobre 2014 Novembre 2014 Décembre 2014 3 avril 2015 Discussions initiales avec Caritas Haïti, Caritas Port-au-Prince, le BDE Evaluation du site Premier test de sol (négatif) Test de sol positif Projet définitif approuvé Plans d'ingénierie et documents d’appel d’offres élaborés Première publication d'appel d'offres (nombre insuffisant de réponses) Deuxième publication d'appel d'offres “Atelier: évaluation des besoins” Contrat signé avec TECINA Permis de construction de la municipalité de Carrefour obtenu Début de la construction Premier béton coulé Fondations terminées des deux bâtiments principaux Commencement du projet de suivi sur la gestion des écoles Construction stoppée à cause des problèmes avec la communauté Prêtre remplacé Reprise des travaux Ouvrages en béton terminés Installations sanitaires terminées Ouvrages en maçonnerie et acier terminés Ouvrages majeurs finis, réparations mineures Protocole d'acceptation signé, l'école est finie L'école commence, les élèves ont leurs classes dans la nouvelle école Meubles livrés et acceptés L'école est officiellement remise à Caritas Port-au-Prince, et le BDE La période de garantie sera terminée Entreprise de construction : L’entreprise de construction était TECINA SA qui est une entreprise haïtienne. L’histoire de l’école : L'école Immaculée Conception est située au fond d'une vallée dans la localité éloignée et isolée de Chauffard à deux heures de route de Port-au-Prince. L'école originale a été construite en 1949 par des prêtres français. Les dernières rénovations sur les bâtiments principaux ont eu lieu entre 1976 et 1979, tandis que plus récemment, de nouvelles latrines ont été construites. L'enceinte de l'école est de 2,58 hectares et comprenait quatre bâtiments faits de pierre naturelle qui, à l'exception de la cuisine, ont tous été fortement endommagés pendant le tremblement de terre et n’ont pas pu être réparés. Depuis le tremblement de terre les cours ont eu lieu dans les abris temporaires que la communauté locale a contribué à construire. L'école offre une éducation préscolaire et primaire (1er et 2ème cycle), et prévoit d'offrir des cours de 3ème cycle à l'avenir. Au moment de l'évaluation en 2010, 523 enfants, dont 257 filles fréquentaient cette école. Le nombre actuel d'élèves est à 468. Certains enfants viennent de villages jusqu'à deux heures et demie de marche. Actuellement, 14 enseignants travaillent dans l'école, dont 11 sont des femmes. Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) fournit l'école avec des rations alimentaires mensuelles. 45% des frais de scolarité sont financés par les frais de scolarité payés par les parents, 25% sont financés par des subventions du gouvernement haïtien et de 30% de dons privés. Le bâtiment original de l’école à Chauffard après le tremblement de terre Le bâtiment original de l’école à Chauffard après le tremblement de terre L’intérieur du bâtiment original de l’école à Chauffard après le tremblement de terre L’école temporaire à Chauffard Description de l’école reconstruite : La nouvelle école construite par Caritas Suisse est composée de deux bâtiments d’un niveau, avec un espace couvert par une toiture entre les deux, qui sert de réfectoire. L'un des bâtiments abrite six salles de classe, tandis que l’autre bâtiment abrite deux salles de classe, une salle de bibliothèque et d’informatique, des salles pour l'administration, y compris la salle des professeurs, le secrétariat, le bureau du directeur, une salle d’archives, et une de stockage. Un petit bâtiment pour les installations sanitaires est construit à côté des salles de classe, avec cinq toilettes et des urinoirs pour les garçons, y compris une toilette accessible aux personnes à mobilité réduite, et onze toilettes dont une pour les personnes à mobilité réduite pour les filles. Pour un meilleur accès, Caritas Suisse a également construit des dalles d’accès facilitant l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Le long des principaux bâtiments scolaires se trouve la cour de l’école, où Caritas Suisse a construit deux jardinières servant de bancs, où les élèves peuvent se reposer pendant les pauses. Caritas Suisse également financé la construction du mur de clôture, et la stabilisation du sol avec des parterres devant les salles de classe. Contrairement aux autres écoles que Caritas Suisse a construites dans les zones urbaines et périurbaines en béton armé avec plusieurs étages, l'école de Chauffard est conçue de façon plus légère. Les fondations et les parties inférieures des murs sont construites en pierre naturelle de la région et en béton armé, tandis que la structure des bâtiments scolaires utilise des éléments en acier, recouverts de contreplaqué à l'intérieur et du fibrociment à l'extérieur pour les pignons, les façades principales étant constituées de fenêtres persiennes. Les toits sont des tôles d’acier sur une structure en acier. Cette technique de construction est plus adaptée aux zones rurales car elle est plus légère, tout en respectant les normes de construction contre les tremblements de terre et les cyclones. Le système d’eau de l'école fonctionne grâce à un captage au niveau d’une source en amont de l’école. Un système de récupération d’eau de pluie a été ajouté en cas de besoin s’il y a un problème au niveau du réseau d’eau principal. Annexe 3: Catalogue de questions évaluatives Pour aborder les objectifs de l’évaluation, l’évaluateur devra concentrer son action selon les questions suivantes. Elles servent de base à un travail de réflexion sur l’organisation, la mise en œuvre et les aboutissants d’un projet. Il ne s’agit pas d’un catalogue de questions complet, et il n’est pas obligatoire que toutes les questions doivent être répondues. Critère d'évaluation Pertinence Questions d'évaluation Appropriation Quel type d’aide est-il ici apporté? L’aide apportée est-elle pertinente, compte tenu de la période, des zones géographiques concernées et du contexte? Le choix des groupes cibles est-il pertinent? Les critères de sélection des bénéficiaires ont-ils été pertinents? Les bénéficiaires choisis sont-ils les plus vulnérables ? Le degré de mise en œuvre des différentes activités est-il en phase avec les besoins exprimés par les populations? Quelles améliorations pourraient-elles être apportées à l’organisation même du projet? Les problèmes identifiés par le projet coïncident-ils avec les problèmes et les priorités des acteurs impliqués? Est-ce que les priorités du groupe cible ou des bénéficiaires, et des partenaires locaux, ont changé, au cours de l’intervention? Est-ce que l’intervention éventuellement est adaptée à ces changements s’ils ont eu lieu? Quels mécanismes pour le suivi et l'évaluation continue des priorités des bénéficiaires ont été développés, et comment peuvent-ils être améliorés? La logique interne du projet est-elle cohérente avec la logique d'intervention? Le choix de la localisation est-il adapté ? Le cahier des charges établi en début de projet répond-il bien aux attentes des bénéficiaires, aux besoins réels ? Les indicateurs de projet sont-ils performants à la fin de l’action ? Les indicateurs étaient-ils SMART ? Quelle est la méthode constructive choisie ? Utilise t-elle des savoir-faire et des matériaux locaux ? Les matériaux utilisés sont-ils facilement disponibles ? Est-ce que les populations locales se sont approprié les techniques utilisées ? Un changement de mentalité est-il perceptible ? Quel est le ratio main d’œuvre de l’entreprise/main d’œuvre de la zone ? Le projet est-il intégré dans son contexte (aménagements extérieurs, accès des personnes à mobilité réduite, prise en compte des aléas et risques naturels comme les glissements de terrain) ? Le projet s’inscrit-il dans un plan d’aménagement local ? Le projet a-t-il été accepté et approprié par les bénéficiaires? Le partenaire at-il été bien accepté dans la zone ? Par les bénéficiaires ? Utilise t-il des méthodes participatives ? Les bénéficiaires ont-ils des propositions d’améliorations pour les nouveaux bâtiments construits ? Les autorités locales ont-elles été incluses dans l’évolution du projet ? Quel est le niveau d'appropriation des bénéficiaires, titulaires de droits, des titulaires d'obligations et des équipements locaux du projet? Inclure une analyse des points forts et des risques pour chaque cas, avec les recommandations opportunes. Quels sont les mécanismes qui existent pour l'appropriation de l'intervention par les titulaires de droits? Inclure des recommandations d'amélioration. La gestion coordonnée de la mise dans œuvre du programme a-t-elle apporté des points positifs? Lesquels? Quelle est la perception qu’ont les pouvoirs et autorités locales et administratives du projet? Critère d'évaluation Questions d'évaluation Efficience Participation Efficacité Quels sont les acquis notés dans la gestion du projet: (méthodologie, outils, procédures…)? La stratégie mise en œuvre (choix constructifs et opérationnels) était-elle en adéquation avec les objectifs visés ? Y a-t-il une cohérence entre les frais engagés et les résultats obtenus (prix au m², prix par bénéficiaire direct, rapport qualité/prix) à comparer selon la destination du bâtiment (infrastructures scolaires, logement, etc)? Une autre méthode constructive aurait-elle été plus pertinente ? Comment a été exécuté le projet? Le nombre d’ouvriers est-il en accord avec l’importance des besoins ? Les ouvriers étaient-ils qualifiés ? Ont-ils reçu une formation spécifique pour la construction ? Seront-ils aptes à dupliquer ces nouvelles connaissances acquises ? Les bénéficiaires (directs, indirects) ontils pris part à la construction et/ou à la réalisation du projet? Quel était le rôle du partenaire dans l’encadrement des équipes (support technique) ? Les méthodes utilisées dans le cadre du projet sont-elles pertinentes, notamment en matière de logistique et de communication? Sont-elles conformes à celles décrites dans le projet initial ? Des changements ou des adaptations sont-ils advenus en cours de projet? Quelles en sont les raisons? Ont-ils permis d’obtenir les résultats escomptés? A un moindre coût? Le dispositif réglementaire sur les intrants du programme peut-il être considéré comme un atout ou comme un frein? Quel a été le niveau de participation des différents acteurs dans la conception et la mise en œuvre des actions, pendant les différentes phases du projet? Est-ce que les mécanismes de participation établis ont été efficaces? Existent-ils des obstacles pour la participation des groupes les plus vulnérables? Est-ce que la coordination avec les autorités compétentes a été poursuite, et est-ce qu’elles étaient impliquées dans le projet ? A-t-on considéré des activités et stratégies pour favoriser la coordination entre les acteurs? Quels sont les points forts et faibles de ce projet ? Y-a-t-il une différence entre les objectifs initiaux et les résultats atteints ? Les résultats obtenus correspondent-ils à ceux attendus? Face aux difficultés, le partenaire a-t-il su se montrer réactif ? Y a-t-il eu des retards enregistrés ? Si oui, pour quelles raisons et comment le partenaire y a remédié ? Le projet a-t’il eu à faire face à des imprévus ? Quels sont-ils? Ont-ils eu une influence notable sur les résultats obtenus? Comment ont-ils été gérés? Quels ont été les facteurs internes ou externes au projet qui ont facilité ou empêché l’atteinte des objectifs? Après analyse des documents de projets (plan masse, plans de niveaux, élévations, coupes, perspective, notice architecturale), est-ce que les normes parasismiques et para-cycloniques ont-elles été respectées ? Les normes pour les personnes à mobilité réduite ? Les standards Sphère ? Des réseaux (eau, assainissement, électricité) ont-ils été installés ou pensés dans une perspective future (si cela ne rentrait pas dans le cadre du projet) ? Ont-ils été pensés en corrélation avec les besoins de l’école (stockage d’eau répondant aux besoins, etc.)? Quels ont été les schémas de coordination des acteurs du projet ? La communication entre les parties prenantes a-t-elle été sujette à des difficultés ? Y a-t-il eu des retards/coûts additionnels suite à un manque de Critère d'évaluation Questions d'évaluation communication ? Impact de genre Impact Durabilité/ Viabilité Méthodologie Est-ce que les effets du projet sont les mêmes aux niveaux des hommes et des femmes? Comment a été travaillée la perspective de genre dans le Projet? Indiquer des recommandations pour son amélioration. Quelle est l’incidence de ce projet sur les aspects économiques et sociaux de la zone ? Les objectifs globaux ont-ils été atteints ? Le projet est-il susceptible d’avoir un impact sur des questions transversales telles que l’environnement, etc.? Quels sont les groupes cibles concernés par la mise en œuvre du projet? Quels sont les effets directs et indirects du projet sur ces groupes cibles et/ou leur environnement? Les groupes cibles sont-ils associés à la réalisation du projet? Quel est le degré d’implication et d’appropriation du projet par les groupes cibles? Que pensent les groupes cibles du projet? Est-ce que des groupes vulnérables sont parmi le groupe cible du projet ? Les actions du projet ont-elles eu l’effet escompté? Les pouvoirs publics sont-ils associés au projet? Y-a-t’il des initiatives facilitant l'appropriation par chaque partenaire local des outils de gestion et son incorporation à la planification opérationnelle? Dans quelle mesure ces initiatives ont- elles fortifiées les capacités institutionnelles? En quoi la diffusion des connaissances et les valeurs acquises est-elle renforcée par les bénéficiaires directs? Les bénéficiaires ont-t-ils accès et sont-ils propriétaires des intrants avec le présent projet? Proposer des améliorations pour obtenir cette appropriation. Le travail développé avec les titulaires droits et obligations garantit-il l'aptitude à soutenir des opérations prolongées des actions du projet après la fin de ce dernier? Quelles sont les recommandations qui pourraient être appliquées pour aider à soutenir des opérations prolongées des actions ? La construction des bâtiments a-t-elle été pensée dans une logique de durabilité (prise en compte des coûts de fonctionnement (frais de scolarisation, salaire des professeurs, factures d’eau et d’électricité, entretien, réparation)? Le partenaire sera-t-il apte à gérer les nouveaux bâtiments construits ? Des personnes ont-elles été formées à l’entretien du bâtiment ? Un budget pour la maintenance des nouveaux bâtiments est-il prévu ? Un guide de maintenance et les plans ont-ils été donnés au partenaire par Caritas Suisse? Quelle articulation a été faite entre la fin des travaux et la mise en fonctionnement du bâtiment (communication, usage, etc.) ? Les mécanismes de suivi définis ont-ils été utiles? Le système d'indicateurs prédéfinis a-t-il été utile? A-t-il permis de mesurer les impacts produits par le programme? Existe-t-il une information suffisante pour mesurer ces impacts? A quoi les mécanismes de coordination et communication du programme ontils servis dans les différents niveaux? Annexe 4: Canevas du rapport (EXEMPLE) Liste des Abréviations et Acronymes Liste des Tableaux Liste des Graphiques 0. RESUME 1. INTRODUCTION 2. CONTEXTE DE L’EVALUATION Bref rappel du contexte et des objectifs du projet Objectifs et résultats attendus de l’évaluation 3. METHODOLOGIE DE L’EVALUATION Constitution de l’échantillon Méthodes et outils de collecte utilisés Déroulement de la collecte Techniques de traitement et d’analyse des données Limites méthodologiques Difficultés rencontrées 4. CADRE INSTITUTIONNEL Logique d’intervention du projet Dispositif de mise en œuvre du projet Acteurs de base Partenariats 5. RESULTATS DE L’EVALUATION Présentation de la situation de référence des bénéficiaires directs Pertinence du projet Efficacité / Atteinte des objectifs et résultats attendus Efficience / Rapport Efficacité-Coûts Effets et impacts du projet Durabilité 6. CONCLUSION Leçons apprises : points forts et points faibles Recommandations 7. ANNEXES Annexe 5: Liste des contacts Le contact concernant la sélection Caritas Suisse Stefan Ege Responsable du Programme Haiti Département d’Aide Humanitaire Adligenswilerstrasse 15 6002 Lucerne, Suisse Bureau (ligne directe): +41 41 419 22 34 [email protected] http://www.caritas.ch Le contact pour la mission sur le terrain Caritas Suisse Hélène Daniel Chef de Délégation Haiti Département d’Aide Humanitaire 22/24, rue Villevaleix 6135 Péguy-Ville, Haïti Bureau : +509 2945 4000 Portable : +509 3170 7336 [email protected] http://www.caritas.ch