Evaluation Finale du Projet de Reconstruction Durable de Cinq

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Termes de Référence
Evaluation Finale du Projet de Reconstruction Durable de
Cinq Ecoles Catholiques dans le Diocèse de Port-au-Prince, Haïti
Au-dessus : St. Vincent de Paul, Gressier ; Ste. Thérèse, Darbonne ; Anne-Marie Javouhey, Bolosse
En bas : Immaculée Conception, Chauffard ; St. Martin, Delatte (Toutes les photos : Caritas Suisse)
Organisation :
Caritas Suisse - Département d’Aide Humanitaire
Adligenswilerstrasse 15, 6002 Lucerne, Suisse
Stefan Ege, +41 41 419 22 34, [email protected]
Bailleurs de fonds :
Partenaires :
Lieu du projet :
Diocèse de Port-au-Prince, Haïti
Durée du projet :
Juillet 2010 – Décembre 2014
Date :
Novembre 2014
Sommaire
1.
Présentation de Caritas Suisse et du projet ...................................................................................... 2
2.
Descriptif de l’action ........................................................................................................................... 2
a.
b.
Objectifs et méthodologie de l’évaluation ......................................................................................... 5
3.
a.
b.
Objectifs de l’évaluation externe ...................................................................................................... 5
Méthodologie .................................................................................................................................... 5
Modalités de l’évaluation ................................................................................................................... 6
4.
a.
b.
c.
d.
e.
f.
g.
5.
Informations générales ...................................................................................................................... 2
Résumé du projet .............................................................................................................................. 2
Maître d’ouvrage ............................................................................................................................... 6
Processus de l’évaluation .................................................................................................................. 6
Livrables attendus ............................................................................................................................. 7
Prémisses de l'évaluation et la publication ........................................................................................ 8
Profil recherché ................................................................................................................................. 8
Critères de sélection de l’évaluateur ................................................................................................. 9
Modalités de réponse et modalités contractuelles ........................................................................... 10
Annexes .............................................................................................................................................. 10
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1. Présentation de Caritas Suisse et du projet
Caritas Suisse s’engage en Suisse et dans plus de 40 pays. En Suisse, avec le réseau des Caritas
régionales, Caritas Suisse apporte une aide concrète aux personnes défavorisées : familles et familles
monoparentales, chômeurs, travailleurs pauvres. Caritas organise des missions bénévoles et assiste les
requérants d'asile et les réfugiés. Dans le monde, Caritas apporte une aide d’urgence et contribue à la
reconstruction après des catastrophes. La coopération au développement repose sur l’aide à l’autonomie
dans les domaines de la sécurité alimentaire, de l’eau, de l’écologie, des droits de l’homme et de la
formation des enfants et des adultes.
Le principal objectif stratégique de Caritas Suisse est de « lutter contre la pauvreté avec des partenariats
forts ». Au niveau juridique, Caritas Suisse est une association, une œuvre d’entraide pluridisciplinaire
dont le siège est à Lucerne. Elle est membre de Caritas Internationalis qui compte 165 organisations
actives dans plus de 200 pays. Caritas Suisse travaille en étroite collaboration avec les Caritas régionales.
Le Département d’Aide Humanitaire est responsable pour la planification et la réalisation des
programmes de secours d’urgence et de reconstruction dans plusieurs régions étrangères en crise. En Haïti
une équipe de 3 collaborateurs internationaux et 35 collaborateurs locaux réalise la reconstruction de
maisons et d‘écoles.
Le projet à évaluer est le projet « Reconstruction Durable de Cinq Ecoles Catholiques dans le Diocèse de
Port-au-Prince, Haïti » qui a pour objectif global d’améliorer l’accès à l’éducation pour les élèves dans la
zone affectée par le séisme. Ci-dessous suit une présentation du projet.
2. Descriptif de l’action
a. Informations générales
La politique de Caritas Suisse sur la revue de performance et la gestion des projets (Project Cycle
Management) demande que les programmes, projets, et opérations soient évalués régulièrement. Les
résultats contribuent à la prise de décisions plus pertinente (ou adéquate), ainsi qu’à une plus grande
responsabilité et performance. Le projet de reconstruction d’écoles approche de sa fin : les quatre écoles à
Gressier, Darbonne, Bolosse, et Chauffard sont terminées et les classes y ont lieu. L’école à Delatte est
actuellement dans sa dernière phase de reconstruction et sera terminée en décembre 2014.
b. Résumé du projet
Objectifs
Les objectifs du projet « Reconstruction Durable de Cinq Ecoles Catholiques dans le Diocèse de Port-auPrince, Haïti » ont été les suivants :
-
Objectif global : l’accès à l’éducation pour les élèves dans la zone affectée par le séisme est
amélioré.
Premier objectif spécifique : 5 écoles permanentes, parasismiques et anticycloniques seront mises
en place pour un minimum de 2'100 élèves.
Deuxième objectif spécifique : Des systèmes de gestion d’école seront établis dans chaque école.
Cinq écoles permanentes pour près de 2’100 élèves seront reconstruites avec des techniques de
construction parasismiques et anticycloniques et seront remises aux paroisses responsables. Les écoles
seront meublées (excepté l’école Anne-Marie Javouhey à Bolosse) et les enseignants ainsi que le
personnel d’entretien seront formés dans le but de renforcer l’organisation et la gestion de ces institutions.
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Les cinq écoles se trouvent à et sont financées par :
1
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5
Ecole / Municipalité
Bailleurs
St. Vincent de Paul
Morne à Chandelle II, Gressier
Ste. Thérèse
Darbonne, Léogâne
Anne-Marie Javouhey
Bolosse, Port-au-Prince
St. Martin
Delatte, Petit-Goâve
Caritas Italie (donateur principal), Caritas Luxembourg,
Direction du Développement et de la Coopération (DDC), Caritas Suisse
Caritas Espagne, Caritas Suisse, Caritas Luxembourg
Immaculée Conception
Chauffard, Carrefour
Secours Catholique - Caritas France, Caritas Luxembourg, Caritas
Suisse
Secours Catholique - Caritas France (donateur principal),
Caritas Belgique, Caritas Luxembourg, Caritas Suisse
Caritas Allemagne (DCV) (donateur principal),
Caritas Espagne, Caritas Suisse
Zone d’intervention :
Département de l’Ouest (Diocèse de Port-au-Prince) : Caritas Suisse reconstruit des écoles dans les
municipalités de Carrefour, Gressier, Léogâne, Port-au-Prince et Petit-Goâve. L'accent est mis sur les
grandes écoles catholiques, presbytérales qui ont joué un rôle majeur dans l'enseignement scolaire avant
le séisme du 12 janvier 2010. A long terme, le projet vise à rétablir un minimum d'infrastructures
éducatives dans les régions rurales et ainsi contrecarrer l’appauvrissement de la population et l’exode
rural.
Partenaires :
La reconstruction des écoles se réalise en collaboration directe avec le Diocèse de Port-au-Prince, son
Bureau d'Education (BDE), la direction des écoles sous le patronage de Caritas Port-au-Prince et Caritas
Haïti. Caritas Suisse a la responsabilité opérationnelle de toutes les composantes techniques, comme la
conception de l'école, les appels d'offres, l'engagement d'entreprises de construction, la supervision de
l’exécution des travaux. Les paroisses prennent en charge le fonctionnement des écoles.
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Sélection des écoles :
La présélection des écoles a été faite avec le BDE. Les écoles considérées étaient alors des écoles
appartenant au système d’enseignement catholique qui est plutôt de bonne qualité par rapport au niveau
national, avec des frais de scolarité peu élevés et une acceptation des enfants quelque soit leur confession
religieuse. D’ailleurs, Caritas Suisse et le BDE se sont basé sur les critères suivants : écoles détruites ou
gravement endommagées par le séisme, de préférence en milieu rural avec plus de 350 élèves et éloignées
des écoles publiques.
Pour une sélection définitive, Caritas a déterminé le nombre d'élèves et d’enseignants avant et après le
séisme, la dimension des écoles, la situation financière, la propriété du terrain ainsi que les chemins
d'accès et possibilité de stockage du matériel.
Standard de reconstruction :
Pour le standard de construction, Caritas Suisse a coopéré avec la Direction du Développement et de la
Coopération (DDC) du Gouvernement Suisse, un architecte suisse, spécialisé dans le génie parasismique
et des bureaux d’études suisses et allemands pour les aspects structurels.
Un bâtiment résistant aux ouragans et aux forts tremblements de terre pour une longue durée et de bonnes
conditions climatiques pour les utilisateurs sont les principaux atouts de la conception de ces écoles. Les
plans tiennent compte des normes de construction en vigueur et ont été soumis à l'approbation des
autorités locales de construction (Direction du génie scolaire, DGS).
En général, les écoles comprennent des salles de classe, une salle des professeurs, des salles polyvalentes,
des dépôts, un système d’approvisionnement en eau grâce à la récupération d’eau pluviale et des
installations sanitaires. Un réfectoire accompagné d’une cuisine sont également des installations présentes
dans ces écoles, puisqu’en Haïti la préparation des repas à l'école (programmes d'alimentation scolaire)
est de coutume. Les principales composantes ont été combinées individuellement selon les besoins sur
chaque site.
Caritas prend en compte le contexte local de construction en utilisant le plus possible des matériaux de
construction disponibles sur le marché haïtien (bloc de ciment, pierres, sable et métal) et en embauchant
des entrepreneurs nationaux.
Caritas Suisse a développé 2 types d’écoles : un type rigide pour les zones urbaines et semi-rurales et un
type souple pour les zones rurales reculées.
La structure du bâtiment pour la zone urbaine se compose d’une structure mixte en voiles de béton armé
et murs en maçonnerie chaînée. La charpente est métallique avec les éléments soudés entre eux et
recouverts de feuilles de tôle.
La structure pour la zone rurale est plus légère. Les bâtiments se composent entièrement d’une structure
en acier soudée sur des fondations et dalles en béton armé. Les façades principales sont constituées
majoritairement de fenêtres persiennes. Les pignons sont lambrissés avec des panneaux en fibrociment.
La charpente est également métallique et recouverte de tôles.
Mesures d’accompagnement et stratégie de sortie :
Caritas Suisse restitue à la fin du projet les écoles à Caritas Port-au-Prince qui les transmet aux paroisses.
Cette restitution correspond aux transferts de responsabilité tant au niveau de la structure du bâtiment
qu’au niveau de sa gestion et de son entretien.
Ce transfert est facilité par le fait que Caritas Suisse a sélectionné les écoles qui démontrent une
organisation solide bien avant le tremblement de terre, renforcé par le travail d’accompagnement à la
suite de la reconstruction.
La reconstruction d'écoles est suivie par d’autres interventions qui sont mises en œuvre conjointement
avec le département géographique Afrique / Amérique Latine de Caritas Suisse, Caritas Port-au-Prince et
le BDE. Il s'agit de créer ensemble un système de gestion et de maintien des écoles, afin de garantir la
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longévité des écoles. Différentes formations ont été organisées pour la maintenance des écoles. Un projet
de suivi de Caritas Suisse Développement est en cours, et a pour objectif de garantir une éducation de
qualité dans les écoles reconstruites. Les éléments clés sont la formation sur la bonne gestion financière et
organisationnelle, la formation des enseignants, et le renforcement des capacités administratives,
didactiques et matérielles.
Durée totale du projet:
Juillet 2010 – Décembre 2014
3. Objectifs et méthodologie de l’évaluation
a. Objectifs de l’évaluation externe
Cette évaluation a pour objectif de porter un regard externe et indépendant sur la reconstruction des cinq
écoles. Elle vise à évaluer si les objectifs initialement définis du projet ont été atteints et à tirer des leçons
du projet exécuté pour des futurs projets.
Les objectifs globaux de l’évaluation sont les suivants :
-
Déterminer comment les résultats de la reconstruction des cinq écoles ont contribué à achever
l’objectif global défini du projet d’améliorer l’accès à l’éducation pour les élèves dans la zone
affectée par le séisme.
-
Documenter les expériences et analyser les résultats atteints durant l’exécution du programme,
résumer les leçons apprises, et donner des recommandations pour de futurs projets de
reconstruction des écoles.
Les objectifs spécifiques de l’évaluation sont les suivants :
-
Comment les résultats atteints ont-ils contribué à achever les objectifs spécifiques du projet global
(5 écoles permanentes, parasismiques et anticycloniques ont été mises en place pour un minimum
de 2'100 élèves ; des systèmes de gestion d’école ont été établi dans chaque école) ?
-
Comment les bâtiments des cinq écoles sont-ils utilisés aujourd’hui ? Dans quelles mesures les
utilisateurs ont-ils accepté, se sont-ils appropriés et sont-ils satisfaits avec les bâtiments ?1
-
Quels enseignements peut-on tirer du projet de reconstruction des cinq écoles au regard des
critères suivants : efficacité (atteinte des objectifs), efficience (utilisation rationnelle des moyens
disponibles), impact, pertinence (sociétale et économique) et viabilité.
Le catalogue des questions évaluatives en Annexe 2 est un complément (sans être forcément exhaustif)
des questions à prendre en compte pour réaliser l’évaluation, et peut aider pour aborder les objectifs de
l’évaluation.
b. Méthodologie
La méthodologie de l’évaluation doit être développée par l’évaluateur et présentée dans le plan de travail
soumis avec l’offre. Parmi les méthodes appliquées par l’évaluateur devraient notamment figurer :
-
1
Etude de la documentation du projet (proposition de projet, rapports, dossiers techniques…)
Mission sur le terrain
Entretiens avec les acteurs du projet (entretiens individuels, focus groups…) : staff de Caritas
Suisse et autres partenaires, le comité de l’école, les professeurs, les élèves, le BDE, …
Y inclus devraient être les aspects „soft“ de la reconstruction, et la maintenance des bâtiments.
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-
Etudes des sources additionnelles d’information : autres projets de construction, sources
imprimées et électroniques, rapports et publications authentiques, etc.
La méthodologie choisie devra permettre une évaluation à la fois quantitative et qualitative.
4. Modalités de l’évaluation
a. Maître d’ouvrage
Le maitre d’ouvrage et signataire du contrat avec les évaluateurs pour cette évaluation est Caritas Suisse.
L’interlocuteur pour l’évaluateur est le responsable de programme Haïti de Caritas Suisse à Lucerne. Le
responsable de programme pourra déléguer certaines responsabilités à un représentant en Haïti, surtout
pour la mission de l’évaluateur sur le terrain.
b. Processus de l’évaluation
L’évaluation sera effectuée en accord avec les standards, les principes et les pratiques démontrés dans les
« DAC Quality Standards for Evaluation ».
1. Plan de travail de l’évaluation : L’évaluateur sélectionné devra préparer un plan de travail. Ce
plan de travail décrira comment l’évaluation sera effectuée, en apportant des spécificités sur son
élaboration et des précisions sur les termes de référence. Le plan de travail sera soumis comme
brouillon, révisé puis sa version finale devra être approuvée par le responsable de programme de
Caritas Suisse et les autres bailleurs. Le plan de travail final sera annexé à l’accord signé entre
l’évaluateur et Caritas Suisse. Le plan de travail devra inclure :
a. Identité
- Le nom de l'entreprise, la personne responsable, l'équipe des évaluateurs…
- Le titre de l'évaluation finale et du Programme.
- Données de contact de l'entreprise, l'évaluateur indépendant, l’équipe de l’évaluation…
b. Méthodologie de l’évaluation
- Objectifs de l'évaluation.
- Portée de l'évaluation.
- Proposition de la méthodologie participative en spécifiant les outils qui seront utilisés.
- Proposition de sources d'information (documentaires, informateurs clef,…)
- Proposition de matrice d'évaluation.
- Programme détaillé des membres de l'équipe d’évaluateur qui effectuera le travail.
c. Conditions cadres (framework) de l’évaluation
d. Collection et analyse des informations
e. Rapport
f. Chronogramme
g. Budget
- Tous les frais dérivés de la réalisation, l'évaluation et la forme de paiement souhaitée.
2. Mission sur le terrain : Cette évaluation doit inclure une mission sur le terrain en Haïti. Le but de
la mission sera de rencontrer les personnes pertinentes impliquées directement ou non dans ce
projet (architecte, équipe de supervision, entreprises, partenaires, bénéficiaires, etc.) pour la
collecte des données et des informations en accord avec les exigences du plan de travail. La
mission est censée de ne pas durer plus de 8 à 10 jours (jours de voyage non inclus). Au début,
une réunion de cadrage aura lieu en Haïti avec l’équipe terrain à l’arrivée de l’évaluateur. Une
restitution dite « à chaud » sera également prévue à la fin de la mission afin de proposer des axes
de réflexion pour l’équipe terrain et les acteurs locaux et les perspectives de développement de la
zone, mais aussi de susciter un débat qui pourra alimenter la rédaction du rapport final.
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3. Calendrier provisoire :
Fin décembre 2014
Début février 2015
Février 2015
Février 2015
Fin Février 2015
Début mars 2015
Mi-mars 2015
Mi-mars 2015
Avril 2015
Avril 2015
Mi-mai 2015
Fin mai 2015
Mi-juin 2015
Publication des Termes de référence par Caritas Suisse
Délai de soumission des offres à Caritas Suisse
Analyse des offres par Caritas Suisse et par les autres bailleurs
Sélection de l’évaluateur par Caritas Suisse et par les autres bailleurs
Signature du contrat entre Caritas Suisse et l’évaluateur, analyse
documentaire et élaboration du plan de travail
Délai de soumission du plan de travail de l’évaluateur sélectionné
Retour de Caritas Suisse et des autres bailleurs sur le plan de travail
Délai de soumission du plan de travail définitif par l’évaluateur
Mission sur le terrain
Restitution à chaud auprès de l’équipe terrain de Caritas Suisse et des
acteurs locaux impliqués dans le projet
Remise du rapport provisoire d’évaluation
Retour de Caritas Suisse et des autres bailleurs sur le rapport provisoire
Remise du rapport final
4. Rapport d’évaluation : Le rapport d’évaluation présentera les résultats et l’analyse de ces
résultats, les leçons apprises, et les recommandations pour le projet global, ainsi que pour chaque
école séparément (cf. exemple canevas du rapport en Annexe 4).
5. Budget : Tous les frais sont remboursés d’après les dépenses effectives : les reçus doivent être
présentés. Il n’y a pas de remboursement forfaitaire. La rémunération du consultant est constituée
d’honoraires calculés par jours travaillés, étant précisé que ce montant est indépendant du nombre
d’heures travaillées dans la journée.
c. Livrables attendus
L’évaluateur préparera :
- Un plan de travail de l’évaluation comme décrit ci-dessus. Le plan de travail sera soumis comme
brouillon au responsable de programme de Caritas Suisse quinze (15) jours après la sélection de
l’évaluateur (voir calendrier au-dessus). Après la réception des commentaires de Caritas Suisse,
l’évaluateur préparera une version révisée et finale dans le délai de cinq (5) jours. La version
finale sera approuvée par le responsable de programme de Caritas Suisse et annexée à l’accord
signé entre l’évaluateur et Caritas Suisse.
- Un rapport provisoire sera soumis au responsable de programme de Caritas Suisse au plus tard
quinze (15) jours après son retour de la mission en Haïti.
- Un rapport final qui sera soumis au plus tard deux (2) semaines après la réception des
commentaires du responsable de programme de Caritas Suisse. Ce rapport final comprendra :
o Un rapport principal comprenant les résultats détaillés de l’évaluation relatifs aux
objectifs fixés ainsi que les perspectives et les recommandations faites par les
évaluateurs.
o Un corps d’annexes qui reprendra les tableaux et informations factuelles nécessaires à
une meilleure compréhension des informations développées dans le rapport principal.
o Une fiche résumée reprenant, après une présentation générale, les principales conclusions
et recommandations.
Tout les livrables seront préparés en français et délivrés à Caritas Suisse en version électronique par email
(de tous les documents) et en version papier en trois (3) exemplaires.
Tout les livrables seront la propriété de Caritas Suisse. Sur demande, les résultats de cette évaluation
seront mis à disposition de tiers intéressés.
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d. Prémisses de l'évaluation et la publication
Comme prémisses de base, le comportement moral et professionnel de l’équipe de travail est requis :
-
Anonymat et caractère confidentiel : L'évaluation doit respecter le droit des personnes de
fournir une information, en assurant son anonymat et caractère confidentiel. Responsabilité : Tout
désaccord ou différence d'avis qui pourrait apparaître entre les membres de l'équipe ou entre
ceux-ci et les responsables de l'intervention, par rapport aux conclusions et/ou aux
recommandations, doit être mentionné dans le rapport. Toute affirmation soutenue par l'équipe
doit être prouvée, autrement elle doit répondre du désaccord sur elle.
-
Intégrité : L'équipe de l’évaluation aura la responsabilité de mettre en évidence des questions non
mentionnées spécifiquement dans les TdR, si cela est nécessaire pour obtenir une analyse plus
complète de l'intervention.
-
Indépendance : L'équipe devra garantir son indépendance par rapport à l’intervention évaluée,
n'étant pas ni liée à sa gestion ni liée à tout autre élément qui la compose.
-
Protection de données : La signature soumet les évaluateurs à l’obligation du respect du secret
professionnel et du caractère confidentiel, plus strict encore en ce qui concerne les données de
caractère personnel auxquelles l’équipe aurait accès pour les raisons de l'évaluation effectuée.
Ainsi, le consultant à l’obligation de réserve sur ces dernières imposée par la loi de protection de
données de caractère personnel. Ces devoirs seront exigibles à l'entreprise évaluatrice pendant
l'utilisation du contrat de prestation de services, et encore après avoir fini celui-ci quelque qu’en
soit la cause. De même, l'entreprise évaluatrice s’engage expressément à adopter les mesures
techniques et organisationnelles nécessaires afin de garantir la sécurité des données de caractère
personnel auxquelles elle a accès et d’éviter leur modification, perte, traitement et accès non
autorisé, compte tenu de l'état de la technologie, la nature des données stockées et les risques
qu'elles soient exposées, d’où qu’elles proviennent, de l'action humaine ou d'un demi - physique
ou naturel, conformément à ce qui est disposé sur ce fait par la Loi fédérale sur la protection des
données 235.1/du 19 juin 1992 (actualisé le 1er janvier 2014).
-
Validation de l'information : Il revient à l’évaluateur de garantir la véracité de l'information
compilée pour l'élaboration des rapports, et en dernier ressort, il est responsable de l'information
présentée dans le rapport d'évaluation.
-
Incidents : Dans l'hypothèse de l'apparition de problèmes pendant la réalisation du travail de
terrain ou dans toute autre phase de l'évaluation, ceux-ci devront être communiqués
immédiatement à la personne de contact de Caritas Suisse sur le terrain et celle-ci, à son tour,
jugera de la nécessité de les communiquer aux bailleurs qui assurent le financement. Si tel n'est
pas le cas, l'existence de ces problèmes dans aucun cas ne pourra être utilisée pour justifier la non
obtention des résultats établis par l'organisme contractant de l'évaluation dans les présents TdR.
-
Droits auteur et divulgation : l’évaluateur cédera ses droits d’auteur à l'organisme contractant
de l'évaluation. La divulgation de l'information compilée et du rapport final sera une prérogative
de Caritas Suisse.
-
Régime de sanction : En cas de retard dans la livraison des rapports ou dans l'hypothèse dans
laquelle la qualité des rapports livrés est manifestement inférieure à ce qui est pratiqué avec
Caritas Suisse, des pénalités pourront être appliquées. En cas d’arbitrage nécessaire, le contrat
signé entre l’évaluateur et le contractant fera référence.
e. Profil recherché
Caritas Suisse est à la recherche des évaluateurs expérimentés avec les qualifications les suivantes :
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-
-
Expérience signifiante dans le domaine de l’évaluation de projets humanitaires
Expériences précédentes en coordination, conception, mis en œuvre et suivi de projets
humanitaires et/ou développement
Architecte et/ou ingénieur préféré, ou chercheur en sciences sociales avec expérience dans
l’évaluation des projets et programmes de construction ou en binôme avec
architecte/ingénieur
Excellentes aptitudes en communication et relations personnelles
Capacité à écrire des rapports clairs et utiles
Compréhension des exigences des bailleurs
Capacité à travailler dans des délais courts et avec le budget imparti
Indépendance par rapport aux parties impliquées
Flexibilité et adaptabilité
Maitrise parfaite du français oral et écrit, et si possible du créole haïtien oral
Bonne connaissance d’Haïti
Préférence pour des évaluateurs travaillant en binôme évaluateur expatrié – évaluateur local
Préférence pour des évaluateurs qui se trouvent sur place en Haïti.
f. Critères de sélection de l’évaluateur
L’évaluateur est invité, en prenant connaissance des présents termes de référence, à faire une offre pour la
réalisation de l’évaluation.
Les offres présentées seront évaluées sur un total de 100 points, en accord avec les critères établis
suivants :
1. Qualité technique de la proposition, ainsi que son adéquation par rapport aux objectifs établis.
40 points. L'évaluation de la qualité de l'offre présentée tiendra compte au moins des critères
suivants:
- Le degré par lequel l'équipe de l’évaluation garantit l'émission d'un jugement systémique ;
- Adéquation des techniques et des méthodologies proposées au budget et aux délais requis. Si
elles garantissent une réponse suffisante aux questions de l'évaluation ;
- Exposé de la problématique et compréhension du sujet ;
- Implication de l'équipe d’évaluateur dans le travail proposé ;
- Niveau de participation de la proposition méthodologique ;
- Être sensible aux croyances, aux us et coutumes locales, pratiques religieuses.
2. Composition de l'équipe de travail. 40 points.
- Expérience démontrée dans la réalisation d'évaluations;
- Expérience démontrée dans des évaluations avec des organismes privés ou publics nationaux
et internationaux ;
- Qualifications, expériences et compétences des évaluateurs ;
- Connaissance de la réalité du pays et du secteur d'intervention ;
- Maniement des méthodes et techniques de recherche sociale.
3. Offre économique présentée. 20 points.
- Détail des prix et coûts des différentes prestations ;
- Précision et efficience de la proposition économique ;
- Équilibre entre des coûts de collecte information, honoraires, voyages etc.
Pour que les offres présentées puissent être évaluées, les entreprises/évaluateurs indépendants devront
prouver une expérience dans des travaux d'évaluation de projets de coopération, par une présentation
succincte de travaux semblables effectués pendant les 3 dernières années.
Caritas Suisse encourage spécialement la candidature et/ou la participation des évaluateurs locaux
Haïtiens dans la réponse à ces termes de référence.
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g. Modalités de réponse et modalités contractuelles
Les propositions méthodologiques, techniques et financières (réponse aux présents Termes de Référence),
accompagnées du CV des évaluateurs, devront être retournées à Caritas Suisse, au plus tard le 1 février
2015 sous forme électronique à l’attention de : Stefan Ege, Senior Programme Manager, Humanitarian
Aid Department, Tel.: +41 41 419 22 34, e-mail : [email protected].
5. Annexes
Annexe 1 : Brochure « Reconstruction de cinq écoles catholiques » de Caritas Suisse
Annexe 2 : Présentation des cinq écoles reconstruites
Annexe 3 : Catalogue de questions évaluatives
Annexe 4 : Canevas du rapport (exemple)
Annexe 5 : Liste des contacts
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Annexe 1 : Brochure « Reconstruction de cinq écoles catholiques » de Caritas Suisse
Annexe 2 : Présentation des cinq écoles reconstruites
a. Présentation de l’école St. Vincent de Paul, Gressier
Bailleurs de fonds et budget :
Le principal bailleur de fonds est Caritas Italie, qui a contribué à 65% des dépenses, Caritas Luxembourg
qui a contribué 26% et la Direction de la Coopération et du Développement de l’état Suisse qui a
contribué 9%. Les dépenses totales pour l’école St. Vincent de Paul s’élèvent à USD 3'032'475.
Calendrier :
Février 2010
Mars 2010
Novembre 2010
Décembre 2010
28 janvier 2011
Février 2011
Février 2011
9 mai 2011
17 mai 2011
Juin 2011
Aout 2011
Avril 2012
Aout 2012
19 octobre 2012
23 janvier 2013
Janvier 2013
Février 2013
31 mars 2013
5 mai 2013
6 mai 2013
Juin 2013
Juillet 2013
1 octobre 2013
31 octobre 2013
Novembre 2013
Discussions initiales avec Caritas Haïti, Caritas Port-au-Prince, le BDE
Evaluation du site
Projet définitif approuvé
Plans d'ingénierie élaborés
Permis de construction de la DGS obtenu
Permis de construction de la municipalité de Gressier obtenu
Test de sol positif
Contrat signé avec EXECO
Début de la construction
Premier béton coulé
Fondations terminées du bâtiment A, B
Design des gardes corps par les élèves de l’école St. Vincent de Paul
Fondations terminées du bâtiment C
“Atelier: évaluation des besoins”
Comité de l'école décide sur les couleurs de l’école
Ouvrages en béton terminés
Construction de la toiture terminée
Protocole d'acceptation signé, l'école est finie
Système solaire installé et approuvé
Cérémonie officielle d'inauguration (aussi pour Ste. Thérèse, Darbonne)
Commencement du projet de suivi sur la gestion des écoles
Meubles livrés
L'école commence, les élèves ont classe dans la nouvelle école
La période de garantie est terminée
L'école est officiellement remise à Caritas Port-au-Prince, et le BDE
Entreprise de construction :
L’entreprise de construction était EXECO SA qui est une entreprise haïtienne.
L’histoire de l’école :
L'école St. Vincent de Paul se trouve à Gressier, Morne-à-Chandelle II, à environ une heure et demie en
dehors de Port-au-Prince. L'école est dans une zone périurbaine, près de la route nationale 2, la seule
route qui mène de Port-au-Prince à la partie sud de l'île. Les enfants des zones rurales viennent à l'école à
Gressier car elle est une des seules écoles qui offrent des cours de l'école maternelle jusqu'à l'école
secondaire.
Avant le tremblement de terre, l'école comptait 15 salles de classe avec 465 élèves et une majorité de
filles. 45 enseignants, professeurs et assistants ont travaillé à l'école, dont 9 étaient des femmes. L'école
était composée de deux bâtiments principaux - un construit en 1977 et un en 2008 – des latrines et une
cuisine. Les deux bâtiments ont été gravement endommagés par le tremblement de terre et ne pouvaient
pas être réutilisés ou réparés. La cuisine de l'école a été complètement détruite, comme fut le réservoir
d'eau de l'école.
Après le tremblement de terre les classes eurent lieu dans des tentes, et ont ensuite été transférées dans un
bâtiment semi-permanent, que Tearfund / USAID avait construit à proximité du site de construction. En
outre, l'école avait intégré les enfants de familles déplacées qui sont arrivés de Port-au-Prince.
Des aliments pour l'école furent été livrés sur une base mensuelle par le Programme Alimentaire Mondial
(PAM) et la cuisine fonctionnait en plein air.
Bâtiment détruit de 2008
Bâtiment détruit de 1977
Afin d'évaluer les besoins et de déterminer quelles écoles étaient appropriées pour la reconstruction,
Caritas Suisse fît usage de sa relation avec le Bureau Diocésain d'Education (BDE). L'idée de Caritas
Suisse était de reconstruire des écoles avec au moins 350 élèves dans des zones rurales ou périurbaines
qui avaient été fortement endommagées où complètement détruites par le tremblement de terre.
Connaissant la réalité du système scolaire haïtien, CACH a décidé d'examiner les écoles privées
catholiques, et plus particulièrement les écoles paroissiales qui avaient été détruites ou fortement
endommagées. Comme Caritas Suisse a une longue expérience de travail avec différents BDE avec
différents diocèses, Caritas Suisse avait demandé au BDE de Port-au-Prince d’aider à l'évaluation des
écoles. Le BDE a suggéré différentes écoles avec une priorité pour la reconstruction, en fonction de leur
connaissance des besoins des écoles dans le diocèse de Port-au-Prince.
Une des écoles proposées était l’école St. Vincent de Paul à Morne-à-Chandelle II, Gressier. Après une
évaluation approfondie de la situation et des évaluations sur le terrain, Caritas Suisse décida de s'engager
dans la reconstruction de cette école.
Cuisine de l’école
Toilettes de l’école
Classes sous des tentes
Cuisine temporaire
Le 7 juillet 2010, un Mémorandum d’Entente (MoU, Memorandum of Understanding) a été signé entre
l'archidiocèse de Port-au-Prince et Caritas Suisse pour formaliser l'accord pour la reconstruction de
maisons et de bâtiments scolaires en Haïti. Le 5 octobre 2010, un autre MoU a été signé entre le BDE et
Caritas Suisse, décrivant les responsabilités et les devoirs de chaque partenaire dans le projet global de
reconstruction.
Description de l’école reconstruite :
La nouvelle école possède deux nouveaux bâtiments scolaires avec un total de 17 salles de classe, y
compris deux salles de l'école maternelle et d'autres installations: un centre administratif, une infirmerie,
une bibliothèque, une salle informatique, une cuisine et des toilettes. Sur la cour de l'école se trouvent des
arbres et des bancs où les élèves peuvent se reposer pendant les pauses et il y a un terrain de basket où ils
peuvent jouer. Le réfectoire offre un repas pour tous les élèves pendant l'heure du déjeuner, ce qui est
important pour la nutrition et le développement des enfants.
Le système d'eau des écoles fonctionne avec un système de captage des eaux de pluie, avec deux citernes
souterraines et deux pompes qui distribuent l'eau aux différentes parties de l'école (toilettes, cuisine). Pour
éviter d'être dépendant du système électrique municipal, les pompes sont alimentées par un système
d’électricité solaire.
De plus, Caritas Suisse a installé un kiosque d'eau pour que l’école puisse offrir aux enfants de l'eau
potable gratuite. L'eau provient d'un forage sur le terrain de l'école et est ensuite traitée.
b. Présentation de l’école Ste. Thérèse, Darbonne
Bailleurs de fonds et budget :
Le principal bailleur de fonds est Caritas Espagne, qui a contribué à 82% des dépenses, et Caritas Suisse a
contribué à 18% des dépenses. Le coût total de l’école Ste. Thérèse s’élève à USD 2'722'233.
Calendrier :
Février 2010
Mars 2010
Septembre 2011
Novembre 2011 à
octobre 2012
14 avril 2011
25 octobre 2011
Discussions initiales avec Caritas Haïti, Caritas Port-au-Prince, le BDE
Evaluation du site
Projet définitif approuvé
Plans d'ingénierie élaborés
Permis de construction de la DGS obtenu
Permis de construction de la municipalité de Gressier obtenu
Octobre 2011
4 novembre 2011
14 novembre 2011
27 janvier 2012
Mai 2012
19 octobre 2012
Janvier 2013
31 janvier 2013
Mars 2013
Avril 2013
6 mai 2013
15 mai 2013
13 juin 2013
Juin 2013
4 septembre 2013
1 octobre 2013
15 janvier 2014
31 mars 2014
Test de sol positif
Contrat signé avec EXECO
Début de la construction
Premier béton coulé
Fondations terminées du bâtiment A, B
“Atelier: évaluation des besoins”
Fondations terminées du bâtiment C
Comité de l'école décide sur les couleurs de l’école
Ouvrages en béton terminés
Construction de la toiture terminée
Cérémonie officielle d'inauguration (aussi pour St. Vincent de Paul, Gressier)
Protocole d'acceptation signé, l'école est finie sauf quelques petits détails
Système solaire installé et approuvé
Commencement du projet de suivi sur la gestion des écoles
Meubles livrés
L'école commence, les élèves ont leurs cours dans la nouvelle école
L'école est officiellement remise à Caritas Port-au-Prince, et le BDE
La période de garantie est terminée
Entreprise de construction :
L’entreprise de construction était TECINA SA qui est une entreprise haïtienne.
L’histoire de l’école :
L'école Ste. Thérèse est située à Darbonne commune de Léogâne, près de l'épicentre du tremblement de
terre dans la troisième section communale de Léogâne, appelée la Grande Rivière. L'école a été fondée en
1994 et offrait une éducation de la maternelle à la sixième année dans 12 salles de classe. L'école
comptait 12 enseignants, dont 8 femmes, 5 cuisiniers, et 2 femmes de ménage. Le nombre d’étudiants
avant le tremblement de terre était de 403. Les étudiants viennent de Darbonne, mais aussi de différents
villages.
L'ancien bâtiment de l'école a été partiellement détruit par le tremblement de terre et ne pouvait pas être
réparé. Lorsque l'école s’était effondrée, un enseignant a été tué, mais heureusement aucun étudiant n’a
été blessé. L'école n'avait pas accès à l'eau et les latrines existantes n’étaient plus utilisables.
Après le tremblement de terre et au cours de la période de construction, les classes ont eu lieu dans une
école temporaire dans trois containers servant de salles de classe (donnés par la Fondation Clinton) et
dans des tentes sur le site de l'ancienne église, qui a également été détruit pendant le tremblement de terre.
Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a fourni l'école régulièrement avec du riz, de l'huile, des pois
et du sel pour que la cuisine de l'école puisse préparer des repas pour les enfants. L'école a été et continue
d'être financée principalement par les frais de scolarité, qui s’élèvent à environ 700 HTG (16 USD) par
mois.
Bâtiment détruit de l’école Ste. Thérèse
Bâtiment détruit de l’école Ste. Thérèse
Ecole temporaire Ste. Thérèse à Darbonne
Bâtiments détruits de l’école Ste. Thérèse à Darbonne
Description de l’école reconstruite :
La nouvelle école possède deux nouveaux bâtiments scolaires (un à trois étages, et un à deux étages) avec
un total de 13 salles de classe, construits en béton armé avec un toit de tôle sur une structure métallique.
Les bâtiments comprennent deux salles pour l’école maternelle et d'autres installations: un centre
administratif, une infirmerie, une salle de bibliothèque et d'informatique, une cuisine et des installations
sanitaires. Sur la cour de l'école se trouvent des arbres et des bancs où les élèves peuvent se reposer
pendant les pauses et il y a un terrain de basket où ils peuvent jouer.
Le système d'eau des écoles fonctionne avec un système de captage des eaux de pluie, avec deux citernes
souterraines et deux pompes qui distribuent l'eau aux différentes parties de l'école (toilettes, cuisine). Pour
éviter d'être dépendant du système électrique municipal, les pompes sont alimentées par un système
d’électricité solaire.
c. Présentation de l’école Anne-Marie Javouhey, Bolosse
Bailleurs de fonds et budget :
Le Secours Catholique – Caritas France (SCCF) a approché Caritas Suisse en avril/mai 2011 avec la
demande de reconstruire l’école à Bolosse. Après une analyse de la situation et une étude approfondie sur
place, Caritas Suisse et SCCF ont décidé ensemble de reconstruire l’école. Le coût global de l’école est de
USD 1'411'206. Le SCCF comme bailleur de fonds a contribué à environ 63% du budget global et 37%
ont été financés par Caritas Suisse.
Calendrier :
La reconstruction de l’école a commencé le 30 avril 2012 et a été officiellement terminée le 10 décembre
2013. L’entrée en service de l’école a eu lieu le 1er octobre 2013 pour la rentrée scolaire et la remise
officielle aux Sœurs par le biais d’un dossier de restitution s’est faite en avril 2014. La période de garantie
pour la construction s’est achevée le 10 juin 2014.
Discussion initiale avec les Sœurs de Cluny et SCCF
Analyse de situation et étude de terrain
Réception de permis de construire de la Direction du Génie Scolaire
Test de sol positif
Réception de permis de construire de la municipalité de Port-au-Prince
Conception finale approuvée
Plan d’ingénieur et documents appel d’offre élaborés
Acceptation de l’offre de TECINA
Démarrage du chantier
Commencement des travaux de béton
“Atelier: évaluation des besoins”
Réception du deuxième permis de construire de Direction du Génie
Scolaire
Avril 2013 Travaux de béton finis
Avril/mai 2011
Juillet 2011
10 aout 2011
26 octobre 2011
10 novembre 2011
Décembre 2011 - janvier 2012
Février / mars 2012
12 avril 2012
30 avril 2012
Juillet 2012
19 octobre 2012
26 décembre 2012
Juin 2013 Commencement du projet de suivi sur la gestion des écoles
Juillet 2013 Travail de la toiture fini
1 octobre 2013 Début d’année scolaire, les élèves ont des cours dans le nouveau
bâtiment
24 octobre 2013 Système solaire installé et approuvé
28 octobre 2013 Inauguration de l’école Anne-Marie Javouhey
10 décembre 2013 Procès-verbal de réception signé, reconstruction de l’école finie
Avril 2014 Transfert officiel de l’école aux Sœurs de Cluny
10 juin 2014 La période de garantie terminée
Entreprise de construction :
L’entreprise de construction était TECINA SA qui est une entreprise haïtienne.
L’histoire de l’école :
Fondée en 1807 par Sœur Anne-Marie Javouhey, la congrégation des Sœurs de St. Joseph de Cluny est
présente dans le monde dans 60 pays sur les cinq continents. La congrégation est basée sur le droit
pontifical.
La congrégation est présente et active en Haiti depuis le 5 juin 1864. Aujourd’hui elle s’engage dans le
domaine de l’éducation en gérant vingt écoles et dans le domaine de santé avec trois cliniques. Les Soeurs
de Cluny sont représentées dans de nombreuses communes en Haïti : Port-au-Prince, Pétion-Ville,
Jacmel, Cayes Jacmel, Gonaïves, Thomonde, Hinche, St. Marc, Cap Haïtien et Grande Rivière du Nord.
Chacune de ces communes possède une école. Au total environ 10,000 enfants pauvres en Haïti ont été
formés par les Soeurs.
Le centre scolaire Anne-Marie Javouhey a été fondé en 1966 comme une école privée, situé à Port-auPrince dans le quartier de Bolosse. Les Sœurs sont propriétaires des infrastructures. Avant le tremblement
de terre l’école avait aussi une section maternelle. Dans l’année scolaire 2010/2011, 431 filles étaient
inscrites dans l’école primaire. Pour respecter les directives du Ministère d’Education Nationale et de la
Formation Professionnelle (MENFP) l’école accepte les garçons depuis 2011. Actuellement, cette école
primaire compte 347 filles et 48 garçons.
Ancien bâtiment principal
Ancien bâtiment principal endommagé pendant le
séisme
L’école des Sœurs de Cluny est appréciée par le MENFP. Trois des 17 professeurs sont mandatés par
l’état. L’école est financée à 80% par les frais scolaires payés par les parents et à 20% par les donations
qui sont faites aux Sœurs.
Avant le tremblement de terre, l’école était composée de quatre bâtiments : le grand bâtiment principal,
style “gingerbread”, un bâtiment de deux étages, un troisième avec un étage, un quatrième avec les
installations sanitaires et un cinquième avec le réfectoire et la cuisine. Le grand bâtiment principal, style
“gingerbread” était composé de six salles de classe, un petit réfectoire, deux chambres à coucher, un
dépôt et une salle de conférence. Malheureusement ce bâtiment a été massivement endommagé et risque
de s’effondrer. Dans le bâtiment de deux étages se trouvent la direction, l’administration et quatre salles
de classe. Le troisième bâtiment est composé de trois salles de classe.
Après le tremblement de terre : l’école a utilisé huit tentes comme salles de classe. Le bâtiment principal
n’étant pas sécurisé, les deux salles de classe du deuxième étage n’ont plus été utilisées les élèves ayant
peur de retourner dans ces salles de classes tandis que les quatre salles de classe au rez-de-chaussée ont
continué à être utilisées.
Vu
e du bâtiment principal
Abris UNICEF pour assurer les cours
Les cours dans les tentes
La cour de récréation occupée par les abris
Description de l’école reconstruite :
L’école reconstruite par Caritas Suisse est composée d’un grand bâtiment de deux étages avec huit salles
de classe. Le type de construction du bâtiment est mixe : voile béton et maçonnerie chaînée Le toit est de
type traditionnel à deux pans avec fermes en acier, couvertes de tôle trapézoïdale. La construction est
antisismique et anticyclonique.
En plus, Caritas Suisse a construit des installations sanitaires et a réalisé un aménagement extérieur
permettant aux élèves de se détendre entre les cours. Pour que l’école soit accessible aux personnes à
mobilité réduite, Caritas Suisse a construit des rampes assurant l’accès aux nouvelles infrastructures. Pour
l’évacuation du nouveau bâtiment de l’école, deux escaliers peuvent être utilisés.
Le système d’eau des sanitaires, installé par Caritas Suisse, fonctionne grâce à la récupération d’eau de
pluie collectée dans un réservoir sous le bâtiment. Une pompe solaire permet ensuite d’acheminer l’eau
dans le bloc sanitaire. L’énergie solaire assure une indépendance du système vis-à-vis de l’électricité du
réseau municipal.
Un bâtiment additionnel avec 4 salles de classe a été construit par la fondation Digicel.
d. Présentation de l’école St. Martin, Delatte
Bailleurs de fonds et budget :
Le bailleur principal est le SCCF qui a contribué à 80% des dépenses, Caritas Belgique qui a contribué à
10 %, et Caritas Suisse à10% des dépenses. Les coûts totaux de l’école St. Martin s’élèvent à USD
3'266’195 (chiffres estimés, le décompte final sera élaboré en janvier 2015).
Calendrier :
Février 2010
Mars 2010
Septembre 2010
Janvier 2011
Février 2011
4 mars 2011
14 avril 2011
Avril 2011
9 mai 2011
19 mai 2011
Mars 2012
Avril 2012
Mai 2012
29 mai 2012
18 juin 2012
19 octobre 2012
20 décembre 2012
26 décembre 2012
21 janvier 2013
Mars 2013
Avril 2013
Mai 2013
Juin 2013
Septembre 2013
Février 2014
Juin 2014
Juillet 2014
6 octobre 2014
Discussions initiales avec Caritas Haïti, Caritas Port-au-Prince, le BDE
Evaluation du site
Projet original approuvé
Première publication d'appel d'offres (projet original)
Test de sol positif
Permis de construction de la municipalité de Petit-Goâve obtenu
Permis de construction de la DGS obtenu (projet original)
Formation du comité de reconstruction
Contrat signé avec Le Contracteur (projet original)
Début de la construction
Projet définitif (re-design) approuvé
Plans d'ingénierie et documents d’appel d’offres élaborés
Résiliation du contrat avec Le Contracteur (projet original)
Première publication d'appel d'offres (nombre insuffisant de réponses)
Deuxième publication d'appel d'offres
“Atelier: évaluation des besoins”
Contrat signé avec BUREC
Permis de construction de la DGS obtenu (projet revisé)
Début de la construction
Premier béton coulé
Fondations terminées des deux bâtiments principaux
Début des travaux en acier
Commencement du projet de suivi sur la gestion des écoles
Poteaux en acier installés du bâtiment A et B
Avances additionnelles données à BUREC, augmentation des prix accordée
Fosse septique finalisé
Ouvrages en béton et acier terminés
L'école commence, les élèves ont leurs classes dans les bâtiments A et B
Entreprise de construction :
L’entreprise de construction était BUREC SA qui est une entreprise haïtienne.
L’histoire de l’école :
L'école St. Martin est située à Delatte, une localité très éloignée dans la 7ème section de Petit-Goâve. Les
gens y vivent principalement de l'agriculture et de l'élevage. À quatre ou cinq heures de route en voiture
de Port-au-Prince, y compris 2 heures (lorsque les conditions sont favorables) sur des routes de terre
battue escarpées et sinueuses, l'accès à l'école est très difficile, en particulier pendant la saison des pluies.
L'école originale avait été construite dans les années 1960 et elle était la plus grande école de la région la seule à offrir des cours de la maternelle à l'école secondaire. St. Martin avec son offre d'enseignement
secondaire a été et continue d'être très importante pour garder les enfants dans le village afin qu’ils
terminent leur scolarité, et pour éviter qu’ils migrent vers les zones urbaines. Les enfants originaires des
villages environnants prennent jusqu'à 45 minutes pour arriver à l'école à Delatte. L'école comptait
environ 660 élèves au moment du tremblement de terre.
L'école est composée de trois bâtiments, dont deux ont été complètement détruits lors du séisme. Tous les
décombres ont été enlevés par la communauté et une école temporaire avec six salles de classe a été
construite. Huit salles de classe ont été transférées à l'église et deux salles de classe sont situées dans le
bâtiment restant.
Les contributions des parents (frais de scolarité) financent à 25% le budget de l'école. 75% du budget sont
financés par la Paroisse de Saint-Thomas d'Aquin d'Atlanta et d'autres dons privés que le directeur de
l'école parviennent à recueillir tout au long de l'année. L'école reçoit des rations alimentaires mensuelles
par le BND (Bureau de Nutrition et Développement, ONG Haïtienne).
Le site de construction à Delatte.
L’école temporaire à Delatte.
Description de l’école reconstruite :
La nouvelle école construite par Caritas Suisse est composée de deux bâtiments d'un étage. L'un d'eux
contient six salles de classe, l'autre abrite deux salles de classe, plusieurs salles administratives, une
bibliothèque et salle d’informatique. Le troisième bâtiment a deux étages, un sous-sol est semi-enterré
comme il est situé sur une pente, avec 2 salles de classe pour la maternelle, la cuisine et le réfectoire, et à
l'étage supérieur (au même niveau que les deux autres bâtiments) six salles de classe. Il y a un total de 16
salles de classe. Un petit bâtiment pour les installations sanitaires avec 10 toilettes pour les garçons, et 20
toilettes pour les filles, est construit à côté des autres bâtiments. Pour un meilleur accès, Caritas Suisse a
également construit des dalles d’accès autour des bâtiments, facilitant l’accès aux personnes à mobilité
réduite. En face des bâtiments scolaires principaux se trouve la cour de récréation, où Caritas Suisse a
construit des jardinières et des bancs où les élèves peuvent se reposer pendant les pauses.
Contrairement aux autres écoles que Caritas Suisse a construites dans les zones urbaines et périurbaines
en béton armé avec plusieurs étages, l'école de Delatte est conçue avec une technique de construction plus
légère. Les fondations et les parties inférieures des murs sont construites en pierre naturelle de la région et
en béton armé, tandis que la structure des bâtiments scolaires utilise des éléments en acier, recouvertes de
contreplaqué à l'intérieur et du fibrociment résistant à l'extérieur. Les toits sont des tôles d’acier sur une
structure en acier. Cette technique de construction est mieux adaptée aux zones rurales car elle est plus
légère, tout en respectant les normes de construction contre les tremblements de terre et les cyclones.
Le système d’eau des sanitaires, installé par Caritas Suisse, fonctionne grâce à la récupération d’eau de
pluie collectée dans un réservoir sous le bâtiment. Une pompe solaire permet ensuite d’acheminer l’eau
dans le bloc sanitaire. L’énergie solaire assure l’unique source d’électricité puisqu’au réseau électrique ne
parvient jusqu’à Delatte.
e. Présentation de l’école Immaculé Conception, Chauffard
Bailleurs de fonds et budget :
Le bailleur principal est Caritas Allemagne (Deutscher Caritas Verband, DCV) qui a contribué à 72% des
dépenses, Caritas Espagne qui a contribué à 23% des dépenses et Caritas Italie qui a contribué à 4% des
dépenses. Les coûts totaux de l’école Immaculée Conception s’élèvent à USD 1'456’378 (chiffres
estimés, le décompte final sera élaboré en décembre).
Calendrier :
Février 2010
Mars 2010
Février 2011
Novembre 2011
Février 2012
Avril 2012
29 mai 2012
18 juin 2012
19 octobre 2012
20 décembre 2012
8 janvier 2013
21 janvier 2013
Mars 2013
Avril 2013
Juin 2013
10 juin 2013
Août 2013
9 septembre 2013
Avril 2014
Juin 2014
Juillet 2014
Août 2014
3 octobre 2014
6 octobre 2014
Novembre 2014
Décembre 2014
3 avril 2015
Discussions initiales avec Caritas Haïti, Caritas Port-au-Prince, le BDE
Evaluation du site
Premier test de sol (négatif)
Test de sol positif
Projet définitif approuvé
Plans d'ingénierie et documents d’appel d’offres élaborés
Première publication d'appel d'offres (nombre insuffisant de réponses)
Deuxième publication d'appel d'offres
“Atelier: évaluation des besoins”
Contrat signé avec TECINA
Permis de construction de la municipalité de Carrefour obtenu
Début de la construction
Premier béton coulé
Fondations terminées des deux bâtiments principaux
Commencement du projet de suivi sur la gestion des écoles
Construction stoppée à cause des problèmes avec la communauté
Prêtre remplacé
Reprise des travaux
Ouvrages en béton terminés
Installations sanitaires terminées
Ouvrages en maçonnerie et acier terminés
Ouvrages majeurs finis, réparations mineures
Protocole d'acceptation signé, l'école est finie
L'école commence, les élèves ont leurs classes dans la nouvelle école
Meubles livrés et acceptés
L'école est officiellement remise à Caritas Port-au-Prince, et le BDE
La période de garantie sera terminée
Entreprise de construction :
L’entreprise de construction était TECINA SA qui est une entreprise haïtienne.
L’histoire de l’école :
L'école Immaculée Conception est située au fond d'une vallée dans la localité éloignée et isolée de
Chauffard à deux heures de route de Port-au-Prince.
L'école originale a été construite en 1949 par des prêtres français. Les dernières rénovations sur les
bâtiments principaux ont eu lieu entre 1976 et 1979, tandis que plus récemment, de nouvelles latrines ont
été construites. L'enceinte de l'école est de 2,58 hectares et comprenait quatre bâtiments faits de pierre
naturelle qui, à l'exception de la cuisine, ont tous été fortement endommagés pendant le tremblement de
terre et n’ont pas pu être réparés. Depuis le tremblement de terre les cours ont eu lieu dans les abris
temporaires que la communauté locale a contribué à construire.
L'école offre une éducation préscolaire et primaire (1er et 2ème cycle), et prévoit d'offrir des cours de 3ème
cycle à l'avenir. Au moment de l'évaluation en 2010, 523 enfants, dont 257 filles fréquentaient cette école.
Le nombre actuel d'élèves est à 468. Certains enfants viennent de villages jusqu'à deux heures et demie de
marche. Actuellement, 14 enseignants travaillent dans l'école, dont 11 sont des femmes. Le Programme
Alimentaire Mondial (PAM) fournit l'école avec des rations alimentaires mensuelles. 45% des frais de
scolarité sont financés par les frais de scolarité payés par les parents, 25% sont financés par des
subventions du gouvernement haïtien et de 30% de dons privés.
Le bâtiment original de l’école à Chauffard après le
tremblement de terre
Le bâtiment original de l’école à Chauffard après le
tremblement de terre
L’intérieur du bâtiment original de l’école à Chauffard après
le tremblement de terre
L’école temporaire à Chauffard
Description de l’école reconstruite :
La nouvelle école construite par Caritas Suisse est composée de deux bâtiments d’un niveau, avec un
espace couvert par une toiture entre les deux, qui sert de réfectoire. L'un des bâtiments abrite six salles de
classe, tandis que l’autre bâtiment abrite deux salles de classe, une salle de bibliothèque et
d’informatique, des salles pour l'administration, y compris la salle des professeurs, le secrétariat, le
bureau du directeur, une salle d’archives, et une de stockage. Un petit bâtiment pour les installations
sanitaires est construit à côté des salles de classe, avec cinq toilettes et des urinoirs pour les garçons, y
compris une toilette accessible aux personnes à mobilité réduite, et onze toilettes dont une pour les
personnes à mobilité réduite pour les filles. Pour un meilleur accès, Caritas Suisse a également construit
des dalles d’accès facilitant l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Le long des principaux
bâtiments scolaires se trouve la cour de l’école, où Caritas Suisse a construit deux jardinières servant de
bancs, où les élèves peuvent se reposer pendant les pauses. Caritas Suisse également financé la
construction du mur de clôture, et la stabilisation du sol avec des parterres devant les salles de classe.
Contrairement aux autres écoles que Caritas Suisse a construites dans les zones urbaines et périurbaines
en béton armé avec plusieurs étages, l'école de Chauffard est conçue de façon plus légère. Les fondations
et les parties inférieures des murs sont construites en pierre naturelle de la région et en béton armé, tandis
que la structure des bâtiments scolaires utilise des éléments en acier, recouverts de contreplaqué à
l'intérieur et du fibrociment à l'extérieur pour les pignons, les façades principales étant constituées de
fenêtres persiennes. Les toits sont des tôles d’acier sur une structure en acier. Cette technique de
construction est plus adaptée aux zones rurales car elle est plus légère, tout en respectant les normes de
construction contre les tremblements de terre et les cyclones.
Le système d’eau de l'école fonctionne grâce à un captage au niveau d’une source en amont de l’école.
Un système de récupération d’eau de pluie a été ajouté en cas de besoin s’il y a un problème au niveau du
réseau d’eau principal.
Annexe 3: Catalogue de questions évaluatives
Pour aborder les objectifs de l’évaluation, l’évaluateur devra concentrer son action selon les questions
suivantes. Elles servent de base à un travail de réflexion sur l’organisation, la mise en œuvre et les
aboutissants d’un projet. Il ne s’agit pas d’un catalogue de questions complet, et il n’est pas obligatoire
que toutes les questions doivent être répondues.
Critère
d'évaluation
Pertinence
Questions d'évaluation












Appropriation




Quel type d’aide est-il ici apporté? L’aide apportée est-elle pertinente, compte
tenu de la période, des zones géographiques concernées et du contexte?
Le choix des groupes cibles est-il pertinent? Les critères de sélection des
bénéficiaires ont-ils été pertinents? Les bénéficiaires choisis sont-ils les plus
vulnérables ?
Le degré de mise en œuvre des différentes activités est-il en phase avec les
besoins exprimés par les populations?
Quelles améliorations pourraient-elles être apportées à l’organisation même
du projet?
Les problèmes identifiés par le projet coïncident-ils avec les problèmes et les
priorités des acteurs impliqués?
Est-ce que les priorités du groupe cible ou des bénéficiaires, et des partenaires
locaux, ont changé, au cours de l’intervention? Est-ce que l’intervention
éventuellement est adaptée à ces changements s’ils ont eu lieu?
Quels mécanismes pour le suivi et l'évaluation continue des priorités des
bénéficiaires ont été développés, et comment peuvent-ils être améliorés?
La logique interne du projet est-elle cohérente avec la logique d'intervention?
Le choix de la localisation est-il adapté ? Le cahier des charges établi en début
de projet répond-il bien aux attentes des bénéficiaires, aux besoins réels ? Les
indicateurs de projet sont-ils performants à la fin de l’action ? Les indicateurs
étaient-ils SMART ?
Quelle est la méthode constructive choisie ? Utilise t-elle des savoir-faire et
des matériaux locaux ? Les matériaux utilisés sont-ils facilement disponibles ?
Est-ce que les populations locales se sont approprié les techniques utilisées ?
Un changement de mentalité est-il perceptible ? Quel est le ratio main
d’œuvre de l’entreprise/main d’œuvre de la zone ?
Le projet est-il intégré dans son contexte (aménagements extérieurs, accès des
personnes à mobilité réduite, prise en compte des aléas et risques naturels
comme les glissements de terrain) ? Le projet s’inscrit-il dans un plan
d’aménagement local ?
Le projet a-t-il été accepté et approprié par les bénéficiaires? Le partenaire at-il été bien accepté dans la zone ? Par les bénéficiaires ? Utilise t-il des
méthodes participatives ? Les bénéficiaires ont-ils des propositions
d’améliorations pour les nouveaux bâtiments construits ? Les autorités locales
ont-elles été incluses dans l’évolution du projet ?
Quel est le niveau d'appropriation des bénéficiaires, titulaires de droits, des
titulaires d'obligations et des équipements locaux du projet? Inclure une
analyse des points forts et des risques pour chaque cas, avec les
recommandations opportunes.
Quels sont les mécanismes qui existent pour l'appropriation de l'intervention
par les titulaires de droits? Inclure des recommandations d'amélioration.
La gestion coordonnée de la mise dans œuvre du programme a-t-elle apporté
des points positifs? Lesquels?
Quelle est la perception qu’ont les pouvoirs et autorités locales et
administratives du projet?
Critère
d'évaluation
Questions d'évaluation

Efficience
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Participation
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Efficacité
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Quels sont les acquis notés dans la gestion du projet: (méthodologie, outils,
procédures…)?
La stratégie mise en œuvre (choix constructifs et opérationnels) était-elle en
adéquation avec les objectifs visés ?
Y a-t-il une cohérence entre les frais engagés et les résultats obtenus (prix au
m², prix par bénéficiaire direct, rapport qualité/prix) à comparer selon la
destination du bâtiment (infrastructures scolaires, logement, etc)? Une autre
méthode constructive aurait-elle été plus pertinente ?
Comment a été exécuté le projet? Le nombre d’ouvriers est-il en accord avec
l’importance des besoins ? Les ouvriers étaient-ils qualifiés ? Ont-ils reçu une
formation spécifique pour la construction ? Seront-ils aptes à dupliquer ces
nouvelles connaissances acquises ? Les bénéficiaires (directs, indirects) ontils pris part à la construction et/ou à la réalisation du projet? Quel était le rôle
du partenaire dans l’encadrement des équipes (support technique) ?
Les méthodes utilisées dans le cadre du projet sont-elles pertinentes,
notamment en matière de logistique et de communication? Sont-elles
conformes à celles décrites dans le projet initial ? Des changements ou des
adaptations sont-ils advenus en cours de projet? Quelles en sont les raisons?
Ont-ils permis d’obtenir les résultats escomptés? A un moindre coût?
Le dispositif réglementaire sur les intrants du programme peut-il être
considéré comme un atout ou comme un frein?
Quel a été le niveau de participation des différents acteurs dans la conception
et la mise en œuvre des actions, pendant les différentes phases du projet?
Est-ce que les mécanismes de participation établis ont été efficaces?
Existent-ils des obstacles pour la participation des groupes les plus
vulnérables?
Est-ce que la coordination avec les autorités compétentes a été poursuite, et
est-ce qu’elles étaient impliquées dans le projet ?
A-t-on considéré des activités et stratégies pour favoriser la coordination entre
les acteurs?
Quels sont les points forts et faibles de ce projet ? Y-a-t-il une différence entre
les objectifs initiaux et les résultats atteints ? Les résultats obtenus
correspondent-ils à ceux attendus? Face aux difficultés, le partenaire a-t-il su
se montrer réactif ?
Y a-t-il eu des retards enregistrés ? Si oui, pour quelles raisons et comment le
partenaire y a remédié ?
Le projet a-t’il eu à faire face à des imprévus ? Quels sont-ils? Ont-ils eu une
influence notable sur les résultats obtenus? Comment ont-ils été gérés?
Quels ont été les facteurs internes ou externes au projet qui ont facilité ou
empêché l’atteinte des objectifs?
Après analyse des documents de projets (plan masse, plans de niveaux,
élévations, coupes, perspective, notice architecturale), est-ce que les normes
parasismiques et para-cycloniques ont-elles été respectées ? Les normes pour
les personnes à mobilité réduite ? Les standards Sphère ?
Des réseaux (eau, assainissement, électricité) ont-ils été installés ou pensés
dans une perspective future (si cela ne rentrait pas dans le cadre du projet) ?
Ont-ils été pensés en corrélation avec les besoins de l’école (stockage d’eau
répondant aux besoins, etc.)?
Quels ont été les schémas de coordination des acteurs du projet ? La
communication entre les parties prenantes a-t-elle été sujette à des
difficultés ? Y a-t-il eu des retards/coûts additionnels suite à un manque de
Critère
d'évaluation
Questions d'évaluation
communication ?
Impact de
genre
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Impact
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Durabilité/
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Viabilité
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Méthodologie
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Est-ce que les effets du projet sont les mêmes aux niveaux des hommes et des
femmes?
Comment a été travaillée la perspective de genre dans le Projet? Indiquer des
recommandations pour son amélioration.
Quelle est l’incidence de ce projet sur les aspects économiques et sociaux de
la zone ? Les objectifs globaux ont-ils été atteints ? Le projet est-il susceptible
d’avoir un impact sur des questions transversales telles que l’environnement,
etc.?
Quels sont les groupes cibles concernés par la mise en œuvre du projet? Quels
sont les effets directs et indirects du projet sur ces groupes cibles et/ou leur
environnement? Les groupes cibles sont-ils associés à la réalisation du projet?
Quel est le degré d’implication et d’appropriation du projet par les groupes
cibles? Que pensent les groupes cibles du projet?
Est-ce que des groupes vulnérables sont parmi le groupe cible du projet ?
Les actions du projet ont-elles eu l’effet escompté?
Les pouvoirs publics sont-ils associés au projet?
Y-a-t’il des initiatives facilitant l'appropriation par chaque partenaire local des
outils de gestion et son incorporation à la planification opérationnelle?
Dans quelle mesure ces initiatives ont- elles fortifiées les capacités
institutionnelles?
En quoi la diffusion des connaissances et les valeurs acquises est-elle
renforcée par les bénéficiaires directs?
Les bénéficiaires ont-t-ils accès et sont-ils propriétaires des intrants avec le
présent projet? Proposer des améliorations pour obtenir cette appropriation.
Le travail développé avec les titulaires droits et obligations garantit-il
l'aptitude à soutenir des opérations prolongées des actions du projet après la
fin de ce dernier?
Quelles sont les recommandations qui pourraient être appliquées pour aider à
soutenir des opérations prolongées des actions ?
La construction des bâtiments a-t-elle été pensée dans une logique de
durabilité (prise en compte des coûts de fonctionnement (frais de
scolarisation, salaire des professeurs, factures d’eau et d’électricité, entretien,
réparation)?
Le partenaire sera-t-il apte à gérer les nouveaux bâtiments construits ? Des
personnes ont-elles été formées à l’entretien du bâtiment ? Un budget pour la
maintenance des nouveaux bâtiments est-il prévu ? Un guide de maintenance
et les plans ont-ils été donnés au partenaire par Caritas Suisse?
Quelle articulation a été faite entre la fin des travaux et la mise en
fonctionnement du bâtiment (communication, usage, etc.) ?
Les mécanismes de suivi définis ont-ils été utiles?
Le système d'indicateurs prédéfinis a-t-il été utile?
A-t-il permis de mesurer les impacts produits par le programme?
Existe-t-il une information suffisante pour mesurer ces impacts?
A quoi les mécanismes de coordination et communication du programme ontils servis dans les différents niveaux?
Annexe 4: Canevas du rapport (EXEMPLE)
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Liste des Abréviations et Acronymes
Liste des Tableaux
Liste des Graphiques
0. RESUME
1. INTRODUCTION
2. CONTEXTE DE L’EVALUATION
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Bref rappel du contexte et des objectifs du projet
Objectifs et résultats attendus de l’évaluation
3. METHODOLOGIE DE L’EVALUATION
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Constitution de l’échantillon
Méthodes et outils de collecte utilisés
Déroulement de la collecte
Techniques de traitement et d’analyse des données
Limites méthodologiques
Difficultés rencontrées
4. CADRE INSTITUTIONNEL
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Logique d’intervention du projet
Dispositif de mise en œuvre du projet
Acteurs de base
Partenariats
5. RESULTATS DE L’EVALUATION
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Présentation de la situation de référence des bénéficiaires directs
Pertinence du projet
Efficacité / Atteinte des objectifs et résultats attendus
Efficience / Rapport Efficacité-Coûts
Effets et impacts du projet
Durabilité
6. CONCLUSION
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Leçons apprises : points forts et points faibles
Recommandations
7. ANNEXES
Annexe 5: Liste des contacts
Le contact concernant la sélection
Caritas Suisse
Stefan Ege
Responsable du Programme Haiti
Département d’Aide Humanitaire
Adligenswilerstrasse 15
6002 Lucerne, Suisse
Bureau (ligne directe): +41 41 419 22 34
[email protected]
http://www.caritas.ch
Le contact pour la mission sur le terrain
Caritas Suisse
Hélène Daniel
Chef de Délégation Haiti
Département d’Aide Humanitaire
22/24, rue Villevaleix
6135 Péguy-Ville, Haïti
Bureau : +509 2945 4000
Portable : +509 3170 7336
[email protected]
http://www.caritas.ch
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