- la survenu de vomissements souvent dû à une carcinose péritonéale peut néanmoins être
secondaire à une compression duodénale qui doit être recherchée (clinique + ASP) pour
laquelle en fonction de l’état général du patient il peut être réaliser une gastrostomie de
décharge par voie percutanée (radiologique ou gastroentérologique) ou une dérivation
gastrique interne par voie chirurgicale.
- la survenue d’une angiocholite par obstruction d’une prothèse biliaire nécessite son
changement.
2/ Les tumeurs endocrines du pancréas
Rares (1/100.000)
Diagnostic devant un syndrome sécrétant (cas de l’insulinome, du gastrinome) , ou fortuit à
l’examen clinique (tumeur palpable) ou à l’imagerie, plus rarement sur une AEG.
Il s’agit d’un groupe hétérogène de tumeurs dont les caractéristiques varient suivant différents
critères (profil humoral de la tumeur, caractère bien ou indifférencié de la tumeur, association
à une NEM 1, évolutivité tumorale). Leur prise en charge va donc d’un traitement unique à
des associations thérapeutiques multiples sur plusieurs années. D’un insulinome qui se traite
souvent par énucléation, avec l’absence de suivi (hors NEM 1 associée) quand il s’agit d’un
insulinome bénin (95%) …. A des tumeurs métastatiques au foie d’emblée –comme c’est
souvent le cas-, où le traitement consiste à contrôler un syndrome sécrétant (IPP, analogues de
la somatostatine, chimioembolisation artérielle intrahépatique, chirurgie de réduction
tumorale…), le traitement de la maladie en elle-même doit par ailleurs être proposé à bon
escient (surveillance simple quand tumeur peu évolutive d’emblée), et au coup par coup en
cas d’évolutivité (chimiothérapie), avec une réévaluation au décours où une chirurgie peut
être proposée.
Le suivi est souvent long (pronostic de 18 mois à plus de 10 ans) où des réévalutions clinique
et scannographique doivent être réalisées régulièrement afin de juger de l’opportunité d’un
traitement (discussion au sein d’UCP).
3/ Les tumeurs kystiques du pancréas : cystadénome séreux, mucineux
et TIPMP
En cas de cystadénome séreux typique, l’absence de risque de dégénérescence et toujours
soumis à controverse. Néanmoins, s’il est présent, il est rarissime. Le suivi est délicat : surtout
basé sur une bonne information et un soutien psychologique du patient (souvent pathologie de